Les élections municipales auront lieu à Cuba les 17 et 24 avril. Chaque commune de Cuba - elles sont au nombre de 169 - compte une Assemblée municipale du Pouvoir Populaire. Le mandat des élus municipaux est de deux ans et demi et leur rénovation se fait en une seule fois.
Elections à Cuba : une leçon pour les "démocraties"
( 6 Janvier 2005)
Les élections municipales auront lieu à Cuba les 17 et 24 avril. Chaque commune de Cuba - elles sont au nombre de 169 - compte une Assemblée municipale du Pouvoir Populaire. Le mandat des élus municipaux est de deux ans et demi et leur rénovation se fait en une seule fois.
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que les Cubains qui ont le droit de vote à 16 ans prennent part aux élections et au processus qui les précède. Le premier tour aura dont lieu le dimanche 17 et le second tour le 24 dans les cirsconscriptions où cela sera nécessaire, c'est-à-dire où aucun candidat n'aura pas eu la majorité absolue au premier tour.
Le moment est bien venu pour rappeler certains aspects des élections à Cuba, aspects qui sont particulièrement intéressants et qui sont un bon exemple pour les pays où les élections se limitent à la convocation régulière de citoyens qui, à une date donnée, délèguent le pouvoir aux uns ou aux autres, sur la base de belles promesses rarement remplies.
N'en déplaise à ceux qui répètent à l'antienne qu'il n'y a ni démocratie ni élections libres à Cuba, le plus grand démenti est le fait que, à chaque consultation, 98% des citoyens se rendent aux urnes.
Le "Plan d'aide à une Cuba libre" que l'administration Bush a rendu public le 6 mai dernier, prévoit dans son chapitre 3 "d'offrir aux Cubains les connaissances requises et l'aide nécessaire pour aider à créer et à renforcer le système électoral démocratique"·.
Non contents de faire preuve d'une ignorance crasse, de mauvaise foi ou des deux choses à la fois, ils ajoutent qu'ils proposeront d'autres formes d'aide comme "la rédaction et la refonte de la loi électorale et la formation des fonctionnaires chargés de les faire respecter sur des questions telles que l'inscription sur les listes électorales, leur mise à jour, la procédure de vote et les mesures pour prévenir la fraude et les abus de pouvoir."
Pour commencer, il faut leur rappeler, pas leur annoncer, car ils le savent, que, outre le préceptes de la Constitution, il existe une loi électorale, plus précisément la loi 72 du 29 octobre 1992 qui est claire, transparente, connue de la population. Elle décrit la procédure à suivre depuis la convocation des élections jusqu'à la constitution des assemblées.
Celles-ci sont entièrement renouvelées lors de chaque scrutin au suffrage universel. La population a tout le temps de s'informer entre une élection et l'autre.
Les personnes qui ont autorité pour organiser les élections, c'est-à-dire les membres de la Commission Nationale Électorale, sont d'une probité sans tache qui ont des connaissances et une expérience que bien des pays, États-Unis compris, leur envieraient.
Pour le reste, les choses sont simples, le vote a lieu un dimanche, à bulletin secret, dans un isoloir et tous les mécanismes sont prévus pour résoudre quelque problème de dernière heure que ce soit.
Nous n'avons nul besoin de conseils pour faire face à la fraude et aux abus de pouvoir - venus d'ailleurs de l'administration Bush cela ne manque pas de sel - parce que, ce sont deux choses inconnues dans le système électoral cubain. La preuve la plus grande est que les urnes sont gardées par des enfants des dernières années de primaire et des premières années du secondaire.
Le dépouillement est, bien évidemment, public, toute personne peut y assister de même que la presse.
Nous avons donc notre propre aide, nous ne manquons certes pas d'expérience et comme tout ce que notre Révolution a en trop est de la bonne volonté, nous pourrions envoyer aux États-Unis des centaines de spécialistes cubains afin d'aider à la réalisation d'élections libres, transparentes et véritablement démocratiques. Ils en ont bien besoin !
J'trouve ça intéressant comme sujet mais je ne connais pas beaucoup le système politique cubain, alors j'espère que l'unE de vous saura répondre à une série d'interrogations relativement simple là-dessus.
- Y a-t'il plusieurs partis politiques concurrents à Cuba ou est-ce qu'il s'agit d'une république à parti unique ?
- S'il y en a plusieurs, à combien se chiffrent généralement les appuis qu'ont ces partis dans la population et quelles relations entretient le parti au pouvoir avec ceux-ci ?
- S'il s'agit d'élections à parti unique, il doit tout de même y avoir certaines factions ( organisées ou non, à la limite ) au sein de ce parti, sans quoi de telles élections ne seraient qu'un concours de popularité entre personnes pensant à peu près pareil... comme aux États-Unis, justement. Sommairement, quelles sont ces factions ( ou "courants de pensée" ou whatever, on se comprend ) et jusqu'à quel point sont-elles populaires ?
Juste pour noter aussi qu'un taux de participation de 98% me semble hautement improbable. Par exemple, ça arrive des accidents dans une journée qui peuvent faire en sorte que tu puisses pas aller voter, et veut veut pas il y a assurément un certain nombre de personnes, de gauche comme de droite, qui s'opposent à de telles élections ou qui s'en fichent tout simplement. À titre comparatif, le référendum de 1995 au Québec, qui portait tout de même sur une question politique importante pour une proportion considérable de la population, a connu un taux de participation de 93,5%. À moins que le vote soit obligatoire à Cuba ? Comment expliquer autrement de tels résultats ?
Il est courant d'indiquer un résultat qui frôle le 100% pour démontrer l'intérêt de la population dans les élections. On n'indique jamais 100% pour éviter qu'un opposant du pouvoir affirme qu'il n'a pas voté et ainsi démontrer que l'élection est une fraude. Les dernières élections que Saddam Hussein a tenu avant le renversement avait obtenu une participation de 99%.(Ne pas confondre le régime de Castro avec celui de Hussein)
Ici au Canada, on calcule le taux de participation par le nombre d'électeur inscrit plutôt que le nombre de personnes résidants. Donc, si tu n'est pas inscrit sur la liste électorale, on ne te compte pas dans le pourcentage de participation. Ce qui veut dire que le taux de participation est beaucoup plus bas qu'on le pense.
À Cuba, l'inscription sur la liste électorale est automatique pour toute personne de plus de 16 ans. De plus CUBA est l'un des rares pays de l'Amérique Latine et des Caraïbes à ne pas rendre le vote obligatoire. Par exemple au Pérou, le fait de ne pas voter entraine une amende et crée des difficultés pour toute procédure administrative future (la carte d'électeur avec les tampons est une obligation). D'ailleurs à Cuba comme à Miami, les dissidents qui veulent la chute du système (à ne pas confondre l'opposition, soient les cubains qui veulent un aménagement du système mais rejettent le retour au capitalisme multipartiste de Batista), appellent régulièrement à boycotter les élections pour faire baisser le taux de participation. Leur stratégie s'est retournée contre eux, elle a démontré que plus de 85% des cubains soutenaient le système.
Du coté démocratie, un élu à Cuba est un individu choisi en fonction de son CV et de ce qu'il a réalisé pour la communauté, pas le représentant d'un parti. Il n'a de comptes à rendre qu'à la population qu'il représente. Les "promesses électorales" y sont interdites. Enfin chaque élu doit se présenter tous les six mois devant ses commettants pour faire son bilan et répondre aux questions et critiques des électeurs qui peuvent à cette occasion le démettre avec un simple vote à majorité simple.
Les élections ne sont pas basées sur les partis comme ici mais sur les individus. 60% des députés cubains ne sont pas membres du parti communiste cubain.
Pour plus d'information sur la démocratie à Cuba (différente mais pas inexistante contrairement aux discours de la CIA repris par nos médias) voir le récent article sur les élections municipales à venir Democracy made inCuba".
La discussion est intéressante, mais vous accepté la définition que les «démocrates» bourgeoise imposent c’est à dire que la démocratie comprendre : .
1) Les élections de temps en temps
2) Plus d'un parti politique
3) Le suffrage universel
4) Une presse libre et indépendante
Cette définition imposée, on peut discuter à jamais, sans rien comprendre.
Si on commence avec le fait que le système défendu par ces «démocrates» est basé sur la propriété privé et donc que la grande majorité des décisions économiques et sociales sont prises par la petite minorité capitaliste dans leurs conseils d’administrations, bureaux de direction etc. on peut mettre en question leur définition de la démocratie.
La «démocratie» n’existera pas autant que :
- La majorité des travailleurs ne peuvent pas décider de leurs emplois et leurs conditions de travail.
- Les étudiants, profs et employés de soutien ne peuvent pas décider de comment le system d’éducation fonctionne.
- De même pour les agriculteurs etc.
- La presse n’est pas libèré de l’emprise idéologique et économique des capitalistes.
… et pour y arriver ça va prendre une révolution… comme à Cuba.
Même dans le cadre imposé par les «démocrates» soyons claire :
1) Toutes les forces qui défendent le statut quo se mobilisent autour des élections pour canaliser le processus dans le cadre électoral et cacher la vraie nature de leur «démocratie» :
- Les media nous rapport qui sont les candidats «sérieux» et des milliers d’arbres sont sacrifiés pour nous raconter les promis de chacun – que tout le monde sait sont que des mensonges (le cynisme des journalistes, analystes etc. est incroyable, comme les promis.)
- Les experts universitaires et intellectuels nous vantent le system démocratique, pendant qu’ils analysent le coupe de cheveux d’un tel et prise de position stratégique d’un autre (le cynisme des universitaires et intellectuels etc. est incroyable, comme les promis.)
2) Les partis politiques – il peut en avoir deux, trois ou plus, mais étrange coïncidence ils ont tous la même politique – Bush/Kerry, Martin/Harper/Layton et même Duceppe défendent tous «leur» état et le pouvoir impérialiste qu’il représente.
3) Donné 1) et 2) et en absence des luttes sociales et un mouvement ouvrier militant il n’aura de mise en question de leur «démocratie», et comme nous avons vu avec les Mesures de Guerre sous le gouvernement de Pierre Trudeau – s’il y un danger réel ou imaginé au pouvoir capitaliste, même les formes démocratiques prennent le bord.
Pour revenir à Cuba…
1) Les décisions sont prises à tous sorts de niveaux, et ça chaque jour, à Cuba, dans les organisations des travailleurs, des étudiants, des femmes, des paysans etc.
2) Il y a plus de divergences politiques parmi les membres du parti communiste de Cuba que dans les 6 partis politiques qui sont représenté à Washington et à Ottawa.
3) C’est intéressant comment presque tous les ennemis de la révolution cubainne dits «démocrates» finisse en disant que c’était mieux sous Batista. C’est le cas de «blackcat» et «Pascal Cote» qui ont contribué à cette discussion, autant que les experts chéris de Radio-Radio Canada comme Victor Mosa.
C'est moi qui ai soumis l'article portant sur les élections prochaines à Cuba; sans prétention, je vais tenter de répondre à vos interrogations.
D'abord, sur le parti unique.
Avant la Révolution, plus d'une dizaine de partis avaient pignon sur rue, mais tous contrôlés par autant de fractions de la mafia régnant sur l'Ile. Les cubains ont alors opté pour l'unité de tout le peuple en se réunissant autour d'un seul parti. L'exercice de la démocratie à Cuba, depuis ce jour n'a jamais vraiment mis en cause l'existence d'un parti unique. C'est plutôt le grand voisin américain qui y voit là un obstacle majeur afin de s'immiscer, par la voie de d'autres partis, dans la vie politique et économique du pays.
Il faut auusi préciser que ce parti unique, n'en est pas un qui ait un rôle électoral à proprement dit, puisqu'il n'est absoluement pas nécessaire d'en être membre pour se présenter aux élections.
Un livre très pertinent sur le sujet a été publié par un auteur, non cubain, "Democracy in Cuba and the 1997-98 elections"
L'auteur, le montréalais Arnold August, a séjourné 2 ans dans le pays pour y scruter à la loupe tout le déroulement original de cet exercice de démocratie à la cubaine, pouvant donner bien ds leçons à nos propres élections.(pour les intéresséEs, il m'en reste quelques copies)
Évidemment, ce n'est pas la perfection, tout comme notre système n'est pas parfait non plus. Pas question de gros sous pour faire une campagne électorale, puisque les candidats à la base n'ont pas le droit de dépenser un seul peso pour se faire élire. Dès lors, ceux qui se présentent dans les différentes circonscriptions, ont des chances égales, et c'est seulement sur ce qu'ils représentent vraiment aux yeux de leurs compatriotes, qui peut leur donner la chance d'être élu au détriment de d'autres candidats.
À Cuba, l'exercice de la démocratie ne se tient pas seulement à tous les 4 ans; comme en fait foi les chiffres, la participation populaire à tous les niveaux de décision, est exemplaire. Et pour quelqu'un qui se donne le moindrement la peine d'étudier le système cubain, ça n'a rien à voir avec l'Irak de Sadam Hussein.
J'aimerais rappeler certains faits sur Fidel Castro et Cuba, et concernant cette fameuse démocratie. Quand tu écris que le peuple cubain a décidé de suivre un parti unique, c'est oublié que Fidel et ses barbudos ont pris le pouvoir par les armes et qu'ensuite Castro a pris en charge le pays à sa façon. La preuve, lorsque ses compagnons de combat, héros de la révolution se sont rendus compte de la vision que Castro avait pour Cuba, ils sont retournés contre lui. Castro a fait éliminer Camilo Cienfuegos, et fait emprisonner Hubert Matos pendant plus de 20 ans. Ce dernier contestait ouvertement et vertement la position de Castro. Faut-il rappeler que ces 2 hommes font figures de héros aussi grand que le Che à Cuba. Il a également fait exécuter sommairement les partisans de Batista, soit plus de 1500 personnes, en moins d'un mois et sans procès, ce qui équivaut à ce que Batista avait fait en 5 ans. Aucune dissidence n'a été toléré par le leader maximo, pendant plus de 25 ans. La prison et la torture attendaient ceux qui contestaient le pouvoir castriste.
De plus, à la base, le peuple cubain ne souhaitait pas avoir un régime communisme. Les gens espéraient enfin prendre en main leur pays, mais ne voulaient d'aucune façon un régime purement communisme. À cette époque, Castro a menti à plusieurs reprises quant à ses réelles intentions. On est loin ici d'une démocratie qui va selon la volonté du peuple.
Quant aux dernières élections nationales, Castro a interdit tout autre parti politique. Le parti communisme a donc été élu dans tous les districts! Il est vrai que le processus électoral est transparent, mais n'avoir qu'une option, est-ce vraiment transparent?? Je ne dis pas que Castro n'a fait que de mauvaises choses pour son peuple (excellent régime de santé et d'éducation), mais on peut bien se demander si quelqu'un qui croit à la démocratie reste à la tête d'un pays pendant plus de 40 ans...
Avant de faire l'éloge du régime castriste, il peut être intéressant de voir à quel point Fidel Castro a été sans pitié pour ceux qui ont réellement cru à une révolution pour le peuple.
Tiens, tiens, encore les ragots de la CIA, Fidel se serait débarrassé de Camilo Cienfuegos et peut-être du Che tant qu'à y être.
Hubert Matos a trahi la Révolution, dès les débuts et continue à le faire aujourd'hui, en Floride, en s'alliant avec les éléments mafieux et terroristes qui n'ont jamais accepté de perdre leurs casinos et bordels avant 1959.
Votre piètre analyse de la réalité cubaine démontre une ignorance sommaire ou bien une malhonnêteté évidente. Castro n'a jamais ordonné l'exécution de partisans de Batista, ce sont les tribunaux populaires d'alors qui a condamné à la peine capitale, les tortionnaires et tueurs du véritable dictateur qu'était Batista.
Affirmer que la population cubaine ne voulait pas de système socialiste, est absolument ridicule; le socialisme a été bel et bien la voie dictée par tout le peuple cubain à ses dirigeants, aux toutes premières heures de la Révolution. Ce même peuple, 45 ans plus tard, viens de renouveler par référendum, le désir de rendre immuable le caractère socialiste de la société cubaine.
tant qu'au reste de vos affirmations, M. Côté, il n'en vaut même pas la peine qu'on s'y attarde; ce n'est que de la foutaise.
Quelques erreurs factuelles de ton commentaire que je dois relever pour les lecteurs :
1) Castro et ses Barbudos ont pris le pouvoir pas les armes!
Comment expliquer que 52 "barbudos" plus ou moins armés aient pu mettre en déroute l'armée de Batista supportée par les conseillers militaires américains ? Il n'y a qu'une seule explication, c'est parce que le peuple s'est rassemblé derriére Fidel et ses compagnons. Ce n'est donc pas Fidel qui a pris le pouvoir mais le peuple cubain. Et il tient à conserver ce pouvoir et ne veut surtout pas le voir confisqué de nouveau par les USA.
2) Castro a fait éliminer Camilo Cienfuego
Je t'invite à aller te promener à Cuba et discuter avec les cubains de tous horizons et orientations politiques. Tous te diront qu'une telle chose est impensable (sauf ceux qui sont payés par Washington pour raconter des bobards)
3) fait exécuter sommairement les partisans de Batista
Rappelons que Batista était un dictateur sanguinaire, du même type que Saddam ou Pinochet. Il a fait éliminer plus de 13 000 personnes durant sa dernière année de pouvoir. Il était courant le matin de trouver dans les rues de La Havane, les corps des jeunes qui avaient été assassinnés dans la nuit à coup de machette par les sbires de Batista. Tu peux lire tous les rapports d'amnesty internationale et tu ne verras jamais une allégation d'assassinat politique à Cuba. Par contre tu peux lire les documents déclassifiés de la CIA sur les 600 tentatives d'assassinat de Fidel, les milliers d'opérations de sabotage et de terrorisme dans l'Ile, les centaines de morts et de blessés causés par les mercenaires durant l'invasion de la Baie des cochons, mercenaires qui ont du reconnaître que durant leur captivité ils ont été traités avec humanité et respect.
4) leader maximo
Sais-tu que ce terme n'a jamais été utilisé à Cuba mais inventé par la CIA dans sa campagne de propagande ? Sais-tu que Fidel a interdit que l'on fasse des statues de lui (contrairement à Saddam et à tout dictateur) ?
5) le peuple cubain ne souhaitait pas avoir un régime communisme
En effet, le peuple cubain voulait un régime qui lui soit propre. Ce sont les américains par le blocus économique, l'isolement diplomatique et les attentats (notamment celui de La Coudre qui a tué 101 personne) qui a forcé Cuba et Fidel à se tourner vers les soviétiques. Pour mémoire c'est au cours d'un discours funéraire au nom des victimes des bombardements sauvages américains à la veille de la Baie des Cochons que Fidel a proclamé le caractère socialiste de la révolution cubaine. Il a fallu moins de 3 ans aux cubains pour se rendre compte que du coté occidental il n'y avait aucune tolérance à l'indépendance et à l'autodétermination de Cuba.
Il ne s'agit pas de faire l'éloge mais de sortir de la calomnie monocorde que les médias nous rabachent. Le système cubain a de nombreuses faiblesses et la Bataille des Idées menée depuis 5 ans a permis d'en identifier plusieurs et de les corriger. Ceci dit, je cherche encore un autre "régime" en Amérique Latine qui a su en 46 ans supprimer la misère extréme, l'analphabétisation, garantir toit, travail, santé, éducation et dignité à tous ses habitants et qui continue malgré la calomnie, les attaques et l'agression économique, financière et diplomatique américaine à améliorer chaque jour la situation sociale de son peuple.
Le système cubain est critiquable comme toute réalisation humaine, mais ses réalisations et ses acquis lui méritent le respect.
Quand au droit de l'homme, ils sont effectivement bafoués quotidiennement à Cuba ou l'on emprisonne sans procès et l'on torture sans pitié. Cela se passe sur la base de Guantanamo occupée illégalement par les USA. Un pays "riche" dont la mortalité infantile et le taux de vaccination des enfants sont moins bons qu'à Cuba !
Tu as vraiment une vision très personnelle de la Révolution cubaine et n'hésite pas à faire preuve de plein de généralisations et d'énoncer des faits qui n'ont aucun fondement.
D'abord, il est vraiment mensonger d'affirmer «lorsque ses compagnons de combat, héros de la révolution se sont rendus compte de la vision que Castro avait pour Cuba, ils sont retournés contre lui.» Il y a eu des cas oui, comme Hubert Matos que tu as mentionné, mais de là à dire que les compagnons de combat de Castro se sont retournés contre lui... Les rebelles du M26-7 ou du Directoire révolutionnaire par exemples n'étaient pas des imbéciles. Ils-elles ont pris part avec dévouement à la lutte contre le régime de Batista et à la mise en place de la Révolution. C'est très simpliste de considérer la Révolution cubaine comme un coup d'État commis par Castro et par lequel il trouve le moyen de régner en tyran sur l'île. De 1953 à 1958, il y a eu une agitation majeure des forces progressistes à Cuba.
Et pour ce qui est de Camilo Cienfuegos, son avion s'est écrasé en mer. Rien ne prouve que c'est Castro qui l'a éliminé, même s'il est vrai que les deux hommes avaient certaines divergences politiques. D'ailleurs, je ne vois vraiment pas pourquoi le régime cubain aurait mis l'effigie de Cienfuegos sur les billets de 20 pesos s'il avait été victime d'une purge stalienne... Et c'est très exagéré de dire que Cienfuegos et Matos «font figures de héros aussi grands que le Che à Cuba». C'est plus qu'exagéré, c'est complètement faux! Je trouve ça frustrant de lire un texte comme le tien, qui vaut vraiment pas grand-chose finalement... Crisse, le seul dont la vénération peut être comparée à celle du Che, c'est José Martí. Cienfuegos a certainement une certaine popularité, c'était quand même un des trois principaux commandants de l'armée rebelle, mais quand même. Et Matos, il n'y a vraiment pas grand-monde qui brandit son portait.
Et en passant, on dit un régime communisTE, pas communisME comme tu le répètes sans cesse. Le communisme s'est développé à Cuba quelques mois après la fuite de Batista. Si le régime ne se réclamait effectivement pas du communisme à ses tous débuts, qu'il l'ait fait ultérieurement s'inscrit dans la logique même du processus révolutionnaire cubain. J'ai l'impression que c'est plus le mot qu'autre chose qui te fait peur (et t'es pas le seul...), car au fond, si le régime ne s'était jamais réclamé du communisme, il aurait tout de même été socialiste dans les faits. Faut pas voir le communisme cubain comme étant une importation contre-nature d'un système mis au point en Russie, comme le régime étatsunien a bien essayé de nous faire croire. C'est simplement un régime qui s'appuie sur la justice sociale, un nationalisme économique (Cuba était quand même une sorte de protectorat étatsunien) et la solidarité envers les autres peuples du monde.
Il y a certainement une opposition cubaine. Mais elle est en grande partie exilée. C'est cette opposition qui milite activement, lourdement financée par le régime étatsunien, depuis 46 ans en commettant de nombreux attentats à Cuba et en exerçant de nombreuses pressions internationales. Plusieurs anticastristes tentent de faire croire au monde que l'opposition cubaine fait pitié et qu'elle est pleine de vertu. La réalité est que c'est une opposition qui est en grande majorité profondément religieuse, capitaliste et qui n'hésite pas à recourir à la violence illégitime (incendies de champs de canne à sucre, bombardements aériens, explosion de navires, etc.). C'est un peu comme l'opposition vénézuélienne au fond, qu'on a essayé de nous présenté comme étant vertueuse, alors qu'elle est constituée de la pire rapace qu'i' a pas... Ce sont des gens qui sont près à tout pour que Cuba redevienne le paradis mafieux qu'il était dans les années 1950...
Et pour ce qui est du parti unique, c'est une façon très occidentalocentrée de voir les choses. Nos démocraties (que ce soient celles du Québec, du Canada, des États-Unis, de l'Europe au complet, de la plupart des pays d'Amérique latine, etc.) valent pas grand-chose au fond. Dans la quasi totalité des cas, le parti qui est élu bénéficie des pleins pouvoirs jusqu'aux prochaines élections, alors que la majorité de l'électorat n'a pas voté pour lui (si on tient compte de la répartition entre les partis, des annulations et des abstentions). Je ne veux pas faire aveuglément l'apologie du parti unique, mais dans certains cas, comme celui qui nous occupe ici, on peut davantage considérer ça comme étant l'absence de parti. Personnellement, je crois que c'est beaucoup plus efficace de faire avancer un pays en supprimant les barrières que constituent les partis politiques, qui dans la plupart des cas constituent des obstacles à l'avancement social.
Puisque ta toute première phrase contient le mot "fait", j'aimerais bien que tu me cite tes sources, vraiment, non, vraiment... TES SOURCES ?!?! AS-TU DES PUTAIN DE SOURCES !?!?!?!
Ça m'épuise, les opinions désinformées des ingorants, ça prend toute la place. Ça écoute un talk show, et ça pense se former une pensée. Je suis découragé. Dis, Pascal, il était bon ton vin de la SAQ ? As-tu reçu un démarreur à distance, en tsou du sapin ??
Je suis certain que tu fais partie de ces chansonniers du droit humain que je vois franchir les lignes de piquetage chaque jour ! Allez ! Étouffe toi dans le vomi de tes idées reçues. J'aimerais quand même connaître tes sources. My god !
Tu suce le sein qui t'empoisonne, pauv' diable.
Urgent Communiqu. of Solidarity with the People of Cuba
Prior to the call to commemorate the 50th anniversary, Monday the 26th
of July, of the assault on the Moncada Barracks, we disseminated this
manifesto.
The Cuban Liberation Movement intends to coordinate and increase
anti-authoritarian revolutionary activism, particularly in Cuba, and on
the American continent in general, with the objective of constructing a
more effective anti-authoritarian movement which actively participates
in the real movement of the oppressed both for control of their lives
and international counter-cultural resistance. We aren't just one
anti-authoritarian group, much less a group of "chosen ones," claiming
to represent Cuban anarchism. On the contrary, we are a network of
collectives and individuals with groups in cities throughout the world,
and we seek a more effective coordination between various currents that
comprise Cuban anarchism today, from anarcho-syndicalism,
revolutionary
anarchism, anarcho-communism, cooperativism, communalism, green
anarchy,
all the way to libertarian insurrectionalism.
Cuban anarchists have actively participated in the struggle for the
emancipation of the proletariat since the time of colonial oppression.
The best example of the struggle developed during the mid- to
late-nineteenth century, headed by "El Grupo de los Tres Enriques"
(Enrique Roig of San Martin, Enrique Missioner, and Enrique Creci).
Already by 1888, this revolutionary anarchist nucleus had clearly
outlined its position on issues of class and against state policy in
the
anarchist periodical El Productor through a series of essays entitled
"La Realidad y Utopia," where they explain (in broad strokes) the
global
conception of our comrades at that time, in a climate in which the
democratic, liberal, annexationist, autonomist, and national
independence movement ("La Liberacion Nacional de Cuba") was dominant.
The falsification of the history of the workers' movement is
continually
propagated by the state with the intent of disappearing the importance
of anarchist ideals in the development of the anti-establishment
struggle of the oppressed.
Cuban anarchists also arduously struggled against the Machado and
Batista dictatorships. Against the latter, they fought on all fronts,
some becoming guerrillas in the east and others organizing in Escrambay
in the center. Others plotted and united in urban struggles. Bridges
were established between revolutionary sectors organized against
Batista
and militant anarchist anti-Franco Spanish exiles, by way of the
partnership of Antonio Degas (member of the Cuban CNT) and Luis M.
Linsuain, son of another distinguished revolutionary anarchist (Domingo
Germinal, who died in Alicante at the beginning of the Spanish
revolution). The proposals of the anarchists were the same as those of
a
majority of people: liquidate the military dictatorship and political
corruption, create a more open field in which to enjoy freedoms, which
would in turn allow for the possibility of ideological continuity that
would prepare the way for a social revolution despite interventionist
threats.
Today, 95 years later, the people of Cuba still live with the threat of
Yankee intervention and suffer the terror and despotism of
Castro-fascism, with the only difference being that the Castro system
of
repression is now more sophisticated and also more oppressive. The
prisons continue to be filled with those who engage in non-violent
opposition, and anti-authoritarian youth who rebel against constant
totalitarian impositions and lack of freedom. The firing squad has
returned as the punishment for those who engage in social struggle or
for those desperate enough to try to flee from this absolutism.
Inexplicably, what leftists like to call the "Cuban Revolution" is in
reality nothing but Castro-fascism; they hypocritically continue to
offer it their "critical support." We see an ample cross-section of the
international Left opposed to the death penalty, military conscription,
media censorship, mass trials against those who engage in social
struggles (which are prosecuted under the euphemism of "terrorism"),
gag
orders against free radio, nuclear power, police spying and
surveillance, and general state-sponsored repression. Yet leftists
continue to support Castro and applaud all these disgraceful violations
in the name of anti-imperialism.
"Critical support" has been, and continues to be, a slogan meant for
external consumption, and is primarily based on a strictly totalitarian
or Manicheaen way of thinking: "With the Revolution and Against
Imperialism." "Those who oppose us are in favor of Yankee imperialism."
Such people are automatically considered reactionary. This type of
thinking is the same as that expressed by Hitler, Mussolini, and
Franco.
Of course, on a global level, Castro-fascist propaganda has perpetuated
this slogan. It has never been lacking scribes capable of obscuring
Cuban reality with sermons and parables. Whenever people denounce state
crimes, they are immediately accused of being in the service of
imperialism. The reality is abundantly evident and any curious tourist
can check it out for him- or herself-unless they chime in with the
chorus of sirens.
At the heart of the international anarchist movement the positions
concerning Castro's regime are no longer the same as some anarchist
sects of the past that silenced Castro's crimes against our comrades.
On
the contrary, today the actions of our anarchist comrades against the
Castro-fascist dictatorship can be heard loud and clear in any corner
of
the world. And we see how the fanatical supporters of tyranny grow
fewer
and fewer in the real movement of the oppressed. Fewer on the
barricades
of direct confrontation, fewer among the men and women who struggle in
a
horizontal and autonomous manner for the self-management of factories,
of indigenous communities, fewer in the universities, in the
neighborhoods, in our lives. One the contrary, those in favor of
Castro's regime are found in the realm of reformism in the ranks of
social democracy, in the ranks of those in favor of voting for "the
Left," in the militancy of Lula's PT, among the sympathizers of
Kirchner, in the Bolivian bureaucracy of Hugo Chavez, among the yellow
PRIistas of the PRD, among the opportunists of the Stalinist PT, among
the ideologues of the Christian Democratic parties, among the
never-ending multitude of bureaucratic organizations of the Left
which meander between parasitic trade unions and organizations geared
toward soliciting votes with the promise of being appointed to
government posts, and even among fossilized student unions and
acronymic
popular fronts. In addition they find themselves in European and Latin
American capitalist groups who today invest in the island and prepare
us for a capitalism with a human face, all the while putting the brakes
on the struggles for self-management as far and wide as the continent
and the whole planet. Today Cuba's government, with all its trumpeted
advances, is not the example or the path, not even for those in favor
of
it. The last prop of Castroism is an efficient and imaginative
propagandistic mechanism. In 1992 we saw it functioning in Castro's
trip
to the Iberian Peninsula to commemorate, with a bunch of other corrupt
leaders, the 500th year of European genocide, justifying with his
presence 500 years of ignominies on the continent on behalf of "the
Motherland" and other no less cruel step-mothers. That was an
opportunity in which we could verify to what extent "leftist" hypocrisy
functions when it had to condemn all the governments present at that
"celebration," skipping over or forgetting Castro's own contributions.
Recently, leftist hypocrisy has returned with Castro's visit to
Argentina for the swearing-in of Nestor Kirchner in an open promotion
of
MERCOSur, as the human face of market capitalism.
Today, exactly 50 years since the libertarian assault on the Moncada
barracks, we Cuban anti-authoritarian revolutionaries again return to
reject the hypocrisy of "revolutionary" social democracy, camouflaged
behind dozens of acronyms of demagogic groupuscules-some with the
cynicism to call themselves libertarian-answering the call for
solidarity with the Castro-fascist dictatorship, which oppresses and
exploits our working class brothers and sisters.
Today we see a lack of historical memory in our people, with the
confusionist nerve of those who follow the orders of the tyrant of
Havana, evoking the lie when they affirm that the Castro-fascist regime
has "always supported the national liberation movements in all parts of
the world and has fought against imperialist policies." Mexican
revolutionaries have suffered as few revolutionaries have on this
continent; this is rewarded with the opportunism, utilitarianism, and
shamelessness of Castro (who justifies himself with inhumane "reasons
of state"). He has never supported revolutionary insurrectionists-on
the
contrary, he has always delighted in the very positive and fraternal
relations with the dictatorship of the Mexican state, which oppresses
and exploits the people of Mexico. Countless undeniable events confirm
this; let's remember Cuba's presence during the 1968 Olympics, ignoring
the call of the Mexican Left to boycott them, and in a cozy
accommodation to the dictatorship that massacred hundreds (if not
thousands) in Tlatelolco Plaza.
We could enumerate a long list of insults, like Castro's constant
refusal to arm and train specific Mexican groups or his constant
refusal
to toast the mothers and relatives of the Disappeared of Argentina's
Dirty War at the UN. We could also enumerate a long list of
counter-cultural revolutionary movements that have suffered at the
hands
of the Castro-fascist dictatorship. But it will suffice to mention the
Puerto Rican independence movement, large sectors of the Chilean and
Uruguayan anti-fascist Left, the Brazilian revolutionary movement,
Bolivian revolutionary syndicalism, etc.
And why not mention even more deplorable and embarrassing acts, like
the
betrayal of the liberation movement of Eritrea, where the
Castro-fascist
dictatorship sent Cuban occupation troops to squash the independent
wishes of the Eritrean people. Plus being at the service of Soviet
imperialism during those lamentable years referred to as the Cold War.
Refuting all the demagoguery and cynicism contained in the call for
solidarity with the Castro-fascist dictatorship would take a good
hundred pages, but we can't allow the continual use of the Nazi method
of perpetuating a big lie to the point of it becoming the truth. The
big
lie is that the Castro regime continues to construct an altogether more
just society, making a priority of the people's interests and their
most
fundamental human rights-health, housing, education, food, employment.
In this it is supposed to differ from all other countries under the
Neo-Liberal agenda.
To speak of human rights in Cuba-where hundreds of political prisoners
suffer in the state's dungeons, a number only comparable in this
hemisphere to the prison population in the United States, where
countless political prisoners suffer equally inhumane sentences and
whose status as either political prisoners or prisoners of war is not
recognized.
To speak of human rights in Cuba-when it's the only country in this
hemisphere besides the United States where the death penalty is
imposed.
To speak of education in Cuba-where access to university-level learning
is tied to donations and strict compliance with the system and schedule
of "voluntary" farm labor, and where students are not permitted to
choose their own careers.
To speak of healthcare in Cuba-where hospitals are unsanitary and where
poor patients aren't offered so much as an aspirin, while those with
dollars can buy all the medicine they want. Or if foreigners and
millionaires are treated, they receive the best and most advanced
medical services, all in the interest of maintaining the tourist trade.
To speak of housing in Cuba-when thousands of families in overcrowded
living conditions are evicted, where desperate people who squat in
abandoned state buildings and installations are hauled off to jail.
To speak of decent food in Cuba-where food amounts purchased with Cuban
currency shrink, where the only healthy food to be had must be bought
with US dollars in the OXXO supermarkets at exorbitant prices.
To speak of employment in Cuba-where 27% of the population is
unemployed
and/or live off illegal street vending, prostitution, or
self-employment
such as bicycle taxis and as independent contractors and day laborers,
and where they are constantly accosted by high taxes and police
corruption.
To speak thus of Cuba-
WOULD ONLY DENOTE A GREAT IGNORANCE OF CUBAN REALITY OR AN UNMEASURED
COMPLIANCE WITH THE BOURGEOIS GANG WHICH HAS OPPRESSED CUBA FOR 45
YEARS!
Today the only way to pay homage to the fallen of the 26th of July, the
only way to reaffirm our class position, the only way to be
consequential libertarians and revolutionaries, the only way of
demonstrating our support with the people of Cuba in this new hour of
imperialist threats, is and will always be direct solidarity with the
people and not with the dictatorship. Fighting shoulder to shoulder,
workers, students, intellectuals, men and women against the common
enemy: capitalism. Whether it calls itself Neo-Liberalism or state
capitalism, it is the same system that whips the Cuban proletariat.
Cher Blackcat.
Si tu n'envoie pas aux médias une lettre identique critiquant les régimes Dominicain, Haïtien, Salavadorien, Guatémaltèque, Nicaraguaen, Bolivien, Mexicain, États-Unien, Canadien...
Tu es soit ignorant, soit tu travailles pour la CIA.
Dans les deux cas, je pète dans ta direction.
Comme nous l'apprenait Philip Agee, ancien agent de la CIA, spécialiste, entre autre, sur Cuba, l'agence de renseignement américaine va jusqu'à créer des organisations "dite" de gauche. Dans le but de mêler les cartes et poursuit exactement le même but que ses patrons(la Maison blanche) soit: discréditer et salir la Révolution cubaine. Black Cat, répond exactement aux critères de ces créations: made by CIA
Michael,
Même si je suis d'accord avec toi que les positions politiques de Blackcat sont ceux qui pourraient venir de la CIA, je pense qu'il faut très attention en faisant les accusations. L'histoire a montré maints exemples des agents-provocateurs qui font de telles accusations pour semer des doutes - il y des organisations qui ont été détruits par les inquisitions lancées par les accusations des flics eux-mêmes.
Aussi, j’espère que les vrais agents de la CIA sont un peu plus crédibles que Blackcat, donné leurs ressources.
C'est vrai, je prends la critique. On peut dire, certes, que je n'ai pas de preuves. Mais, tout laisse croire que.........
Juste à la longueur du texte, il apparaît évident qu'on veut ici, prendre le plus de place possible comme pour "inonder" la place pour le débât honnête. Je me dis: qui a intérêt à vouloir semer la confusion en se servant da la pure démagogie, sans apporter une analyse un tant sois peu, concrète? Il y a quand même des leçons à tirer des tactiques utilisées par les ennemis de Cuba; Il y a plus de 45 ans qu'elles sont utilisées et dont plusieurs ont été mises à jour par ceux-là même qui les avaient élaborées.
Blackcat,
Des anarchistes beaucoup plus sérieux que toi ont mené la révolution espagnole à son défait il y a 70 ans, la preuve de la banqueroute de leur idéology avait fait.
Je suggère que tu trouve un emploi et que tu APPRENNES, comment le monde est vu par les travailleurs pour quels tu prétends de parler. Essai de comprendre qui sont les vrais ennemis. Tu peux le nier tant que tu veux, mais votre communiqué vous place dans le camp impérialiste – rien de nouveau pour les anarchistes confus d’aujourd’hui.
Anarchists much more serious than you led the Spanish Revolution to defeat 70 years ago, proving the bankruptcy of their ideology.
I suggest you get a job and LEARN, for instance how the world is viewed by the workers you claim to speak for. And try to understand who the real enemies are. Despite your denials, your "communiqué" places you squarely in the imperialist camp - nothing new for muddle headed anarchists of today.
Je crois que je me suis mal exprimé. Tout d'abord je ne voulais d'aucune façon nier la nécessité d'une révolution cubaine. Batista était un tyran à la solde des Américains qui fallait déloger. Comme l'un de vous, l'avez mentionné, plusieurs coups d'état avaient été monté pour faire tomber le régime de Batista. C'est clair que la population cubaine souhaitait un changement de régime et c'est pourquoi elle a donné son appui aux révolutionnaires de Castro. Il est bien évident que sans cet appui, la révolution n'aurait pas fait long feu.
Toutefois, il existe une documentation exhaustive qui montre que la population cubaine a été rapidement déçu de la tournure des événements. Il est facile de dire que les gens qui quittent Cuba à bord de bateau de fortune en direction des USA, ne sont que des capitalistes en mal d'argent. Mais est-ce vraiment le cas?
Plusieurs révolutionnaires se sont également sentis trahi par Castro. Ces derniers ne souhaitaient pas un régime totalitaire (et il est totalitaire). Croyez-vous vraiment que la population ait accepté une loi qui empêche les Cubains et Cubaines d'avoir accès à leurs propres plages? Et ceci n'est qu'un exemple. On est loin de la démocratie participative à Cuba et c'est le point que je voulais soulever. Et pour ceux qui croient que critiquer le régime castriste est nécessairement endosser la doctrine capitaliste, je peux vous dire que votre réflexion est plutôt légère... Que ce soit au Chili, au Nicaragua, au Guatémala, des régimes socialistes pour le peuple ont bel et bien existé. Des révolutionnaires qui 4 ans après la prise des pouvoirs, organisent des élections libres, ça l'a existé...
Il y a une grande différence entre annoncer une révolution et la faire correctement et je crois personnellement que Castro a échoué dans sa tentative de prise de possession du territoire par sa population, dont la liberté d'expression est bel et bien brîmé.
Pascal, j'en suis encore à me demander si ça vaut la peine d e te répondre, je me demande si tu es vraiment ignorant, ou si tu t'amuses à vouloir nous faire perdre notre temps. Tes propos sont tellement faibles en argumentation et en références.
Nous n'avons jamais prétendu que les cubains quittant, l'Ile, en canot pneumatique, étaient des capitalistes en mal d'argent. Là, c'est toi qui charrie, et pas à peu près. Par contre, si tu avais eu la chance, ou la patience, de lire nos analyses sur le sujet, tes connaissances de la situation, à propos de ces départs pour la terre de liberté, t'amèneraient à des propos un peu plus intelligents de la réalité cubaine. Alors, cette fois-ci, lis bien et prends des notes.
Le gouvernement des É-U a voté dans les années 60-70, une loi appellée "Adjustment Law" exclusivement pour les cubains se livrant à l'immigration illégale. Entre autre chose, cette loi absurde et injuste, accorde à tous balseros atteignant de pied ferme(principe: pieds secs pieds mouillés)les plages de la Floride, la citoyenneté américaine(quasi assurée) l'emploi et le logis assurés pour les 2 ans à venir. Vois-tu, mon cher Pascal, les USA prennent tout un peuple à la gorge avec un blocus criminel et génocide, ne respectent
pas les ententes migratoires prises avec l'accord des 2 pays(É-U-Cuba)en adoptant une autre loi "spéciale" venant contredire leur propre engagement migratoires avec Cuba. Cette loi, que les cubains par millions, dénoncent dans les rues, est responsable. à elle seule, de milliers de morts par noyade et épuisement, depuis plus de 40 ans. Cette loi, appellée "loi assassine" par les cubains, est en plus responsable du trafic de personnes, puisque qu'il en coûte entre 10 et 15 milles dollars US pour les candidats à l'immigration iilégale que des bateaux, appartenants à des crapules cubano-américains de la Floride, iront chercher À Cuba, pour leur faire gagner la terre de liberté. On connaît le dénouement souvent tragique de ces épopées, où les traficants, avec des bateaux plus ou moins sûrs, ont surchargé, au-delà de leur capacité, et fait plus souvent qu'autrement, naufrage dans le détroit de la Floride. Les statistiques qui t'ont échappé, mon cher Pascal, c'est que la grande majorité de ces immigrants illégaux, ont accompli tous ces risques strictement pour des raisons économiques(Voire dû à l'embargo)et non pour des raisons politiques comme les mafiosos de Miami et leurs supporteurs de la Maison Blanche voudraient le laisser croire.
Voilà pour cette petite leçon, alors, retournes à tes devoirs avant de sortir encore plein de propos remplis préjugés et sans fondement.
de plus, tu répètes les sornettes que Cuba est un pays totalitaire. Qu'est-ce que ça veut dire "totalitaire" et d'où origine cette appellation relativement à Cuba? Y as-tu déjà mis les pieds? Des révolutionnaires auraient été trahi par Castro; Quels révolutionnaires? et trahi comment? Voyons donc, tu répètes n'importe quoi. Vas donc te promener dans les rues là-bas, rentre dans les maisons, jasent avec les gens, visitent les écoles, les lieux publics et tu y découvriras le peuple le plus libre au monde et tu en verras des révolutionnaires, jeunes et vieux qui n'ont jamais été trahi par Fidel. À Cuba, mon cher, pas de disparitions, pas de tortures(sauf à Guantanamo, bien sûr, sur la base US)pas de gaz lacrymogène contre la population, comme aux É-U et ici. Pas de taxes ni impôt pour les cubains. 85% d'entre eux sont propriétaires de leur maison. Éducation, santé: gratuites; qui dit mieux?
Une loi qui empêchent les cubains d'avoir accès à leur propre plage; mais, tu déconnes ou quoi?
Des élections libres? elles sont 100 fois plus libres qu'aux USA; encore une fois tu as parlé à travers ton chapeau. Informes toi donc et mets tes préjugés de côté. La liberté d'expression; il faut voir le contexte du blocus US qui place Cuba sur la défensive et le pousse à faire taire les mercenaires sur place qui sont payés par les É-U afin de renverser le pouvoir populaire. C'est ce qu'on appelle la légitime défense, dans le contexte d'une guerre de Goliath contre David.
Quand les cubains ont pris le pouvoir, 85% du teritoire appartenait à des compagnies américaines, aujourd'hui 85% des cubains sont propriétaires de leur logement. Et tu dis que Castro a échoué dans sa tentative de prise du territoire par sa population, il te faut quoi de plus ? Des élections à l'américaine pour que les amis de Batista reviennent au pouvoir comme au Nicaragua ?
Je pense que les révolutions ne peuvent pas se comparer chaque pays choisit sa voie et son rythme. Cuba a choisi le sien, mais si tu veux comparer les résulltats, va fouiller les archives de l'ONU et de l'UNESCO pour répondre à ces quelques questions factuelles sur lesquelles se mesure le succès d'une révolution.
Dis-moi c'est lequel le seul pays d'Amérique Latine qui a supprimé l'analphabétisme ? Dis-moi c'est lequel le seul pays d'AL qui a supprimé la pauvreté extrème ? Dis-moi c'est lequel le seul pays d'AL qui a donné la santé et l'éducation à tous ? Dis-moi c'est lequel le seul pays d'AL ou les enfants vont à l'école au lieu de travailler ? Dis-moi c'est lequel le seul pays d'AL ou le taux de mortalité infantile est du niveau de celui des pays riches (entre le Canada et les États-Unis exactement) ? Dis-moi c'est lequel pays d'AL qui a su tenir 45 ans aux attaques militaires, bactériologiques et terroristes des américains, de la CIA et de leurs sbires (conscients ou non) ?
Alors comme ça la révolution cubaine est un échec, ben il y a quelques centaines de millions de pauvres et d'exploités qui aimeraient vivre dans un tel échec !
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Sujet:
droits et liberté à Cuba selon Aministie Internationale
Je vous transmets un texte pris directement sur le site d'Aministie Internationale (désolé il est en anglais). Je ne crois pas avoir besoin de spécifier la crédibilité de l'organisation.
C'est simplement pour vous montrer que la démocratie à Cuba n'est pas nécessairement un si bel exemple...
Quant aux exemples tirés en Amérique latine, je suis bien d'accord que Cuba présente d'énormes avantages par rapport à plusieurs pays. Toutefois puis-je revenir sur le fait que la majorité, voire la totalité des gouvernements socialistes de cette région sont rapidement tombés sous des dictatures contrôlées par la CIA (Salvador, Nicaragua, Guatemala...).
II. Prisoners of conscience
Amnesty International considers all those who have been imprisoned for their beliefs, ethnic origin, sex, colour or language to be prisoners of conscience, as long as they have not used or advocated violence, and calls for their immediate and unconditional release.
In Cuba, freedom of expression and association are restricted both in law and in practice. This affects, among others, 'independent' journalists and trade unionists -- those working outside the state media or official trade union. The following is a short list of some of the offences contained in the Cuban Penal Code which usually result in the imprisonment of prisoners of conscience:
C 'Disrespect' (article 144)(17) - anyone who in any way insults or offends an authority.
Journalist Bernardo Arévalo Padrón(18) is serving a six-year prison sentence for reportedly accusing President Fidel Castro and Vice-President Carlos Lage of lying in an interview given to a United States radio station.
C 'Public disorder' (articles 200-201) - anyone who carries out an act with the intention of causing panic or commotion.
Carlos Oquendo Rodríguez(19) is believed to have been sentenced to at least two years' imprisonment in January 2002 for 'public disorder' and 'disrespect' after having publicly expressed criticisms of Fidel Castro.
C 'Revealing state security secrets' (articles 95-96) - anyone who reveals state security secrets of any kind.
Francisco Chaviano González(20). A document handed to him by a stranger was reportedly used against him at his trial in 1994, at which he was sentenced to 15 years' imprisonment.
C 'Enemy propaganda' (article 103) - anyone who incites against the social order, international solidarity or the Socialist State by means of oral or written propaganda and anyone who makes, distributes or possesses propaganda of that kind; anyone who spreads false news or malicious predictions which are likely to cause alarm or discontent among the population, or public disorder.
Cecilio Monteagudo Sánchez(21) served four years in prison, reportedly for writing a leaflet calling on people not to vote in local elections which were due to take place in October 1997. The leaflet was never printed or distributed. According to the Cuban Constitution, citizens have the right to vote but are not obliged to do so.
C 'Insult to the symbols of the homeland' (article 203) - anyone who insults or shows contempt by means of any other action for the national flag, anthem or coat of arms.
Oscar Elías Biscet(22) was sentenced to three years for this offence in October 1999 after hanging the Cuban flag upside down from his balcony during a press conference at his house.
C 'Spreading false news against international peace' (article 115) - anyone who spreads false news with the intention of disrupting international peace or endangering the prestige or reputation of the Cuban State or its good relations with another State.
Independent trade unionist José Orlando González Bridón(23) spent eleven months in prison in 2001 for an article in which he accused the police of negligence in the case of a fellow activist who had been murdered.
C 'Dangerousness' (articles 72-74) - the dangerous state is the particular proclivity which a person has to commit crimes, as demonstrated by behaviour which clearly runs counter to socialist moral norms.
Independent journalist Jesús Joel Díaz Hernández(24) spent two years in prison, from January 1999 to January 2001, for this offence. This charge, which is particularly vaguely defined and risks being open to subjective application, has repeatedly used against those engaged in dissident activities.
Je connais assez bien l'histoire de la révolution cubaine. J'ai de la sympathie pour Castro et pour ceux qui ont fait la révolution avec lui. Je puis aussi comprendre que la position politique et militaire extrêmement vulnérable de l'île oblige le gouvernement à prendre des mesures de protection extrêmement contraignantes qui le font parfois apparaître comme totalitaire. Cela dit, présenter Cuba comme un modèle démocratique me semble un peu exagéré. La presse jouit-elle d'une certaine liberté? Demandons-nous même simplement si un site internet comme CMAQ aurait le droit d'exister à Cuba. Le gouvernement en tolérerait-il la présence? Et les Cubains, les vrais, ceux qui vivent et travaillent à Cuba, comment voient-ils le régime? Se sentent-ils libres de circuler, de travailler, de commercer? Se sentent-ils simplement libres de dire ce qu'ils pensent? La dernière fois que j'y suis allé, ce n'est pas l'impression que j'en ai gardée...
Demander si la presse cubaine jouit d'une certaine liberté? Est-ce que la nôtre est libre? Pourquoi Cuba laisserait-elle la liberté à ceux qui défendent et qui sont payés par la puissance américaine qui contrôle à peu près toute la planète? Pourquoi Cuba laisserait-elle publier dans sa presse, les messages de ceux qui mettent de l'avant une reddition à l'Empire qui maintient un blocus criminel? pourquoi donner l'antenne à ceux qui occupent le territoire de Guantanamo et y torturent les "combattants illégaux" Saviez-vous que le budget US consacré à ces journalistes "indépendants" est passé cette année, de 7 millions à 36 millions de $ US. 29 millions de plus à ces mercenaires qui se font appellés "dissidents" "défenseurs des droits de l'Homme". Non mais, faudrait tu être suicidaire, à 150 km de l'agresseur, leur faire une place dans la presse pour vanter les bienfaits de la "démocratie" à implanter, du genre de celle qu'on est entrain d'installer en Irak!
Des mini sites comme le CMAQ, il y en a plein à Cuba et en Floride; des sites fabriqués par les fonds de la USAID, de la NED et de la CIA.
Les cubains, les vrais, ceux qui travaillent, ont voté majoritairement pour garder leur système socialiste
À quand remonte la dernière fois que tu y es allé?
Ça fait 12 fois que je visite l'Ile, et pas seulement à l'hôtel et la plage. On peut dire que les cubains ont des "grandes gueules" et qu'ils ne se gênent pas pour dire ce qu'ils pensent; en tout cas, courrent beaucoup moins de danger que s'ils étaient aux É-U et affirmeraient tout haut qu'ils sont en faveur d'Alqaida.
On prend une grande respiration et on se détend...
Vous êtes trop émotif. Vous êtes tellement engagé dans votre bataille que vous allez jusqu'à me prêter des propos que je n'ai pas. La question n'est pas de savoir si la presse cubaine doit se faire la courroie de transmission de la propagande américaine. La question est de savoir si Cuba est un modèle de démocratie. Je crois bien comprendre la position géopolitique de Cuba et les contraintes que cela lui impose. Cuba est un pays sur la défensive face à un agresseur à la fois très proche et très puissant. Aussi, Cuba entretient-elle une politique de "mesures de guerre". Comme dans un état en guerre, Cuba impose des restrictions à la liberté de presse. Mais le fond du problème demeure. Un État obligé de prendre des mesures semblables peut-il être donné comme exemple de démocratie?
Vous n'avez pas répondu à mes premières questions, j'imagine que vous ne répondrez pas non plus à celle-là.
Je dirais "exemple de démocratie participative" mais, certainement comme tu le reconnaîs, dans le contexte d'un état de siège et de la présence, contre le gré du pays, sur le territoire national, d'une base militaire ennemie. Qu'est-ce qui compte le plus pour la population? que tous et toutes aient un toit, de quoi manger, de pouvoir s'instruire et se faire soigner gratuitement, ou bien d'afficher une façade de démocratie à l'américaine, comme en Colombie où, bien sûr, il y a plus d'un parti politique, mais tous à la merci du grand capital. Un pays démocratique dit-on, là où les enfants trainent dans les rues, où la torture et les disparitions sont fréquentes. À Cuba, contrairement à nos pays qui ont la reconnaissance d'être démocratiques, pas de gaz lacrymogène ou balles en plastique utilisés sur la population. Pas d'assasinats de journalistes ou de cadavres retrouvés au petit matin, criblés de balles, sur le bord de la rivière, comme dans plusieurs autres pays du Tiers Monde. Alors, oui je dis que par rapport à ces pays-là, Cuba est un bel exemple de démocratie.
Si l'on tient compte du revenu per capita, Cuba est certainement un modèle en ce qui regarde la démocratisation des soins de santé et de l'accès à l'éducation primaire et secondaire. Il est à l'avant garde dans d'autres domaines : recherche scientifique; conservation du patrimoine, etc...
Mais les Cubains en demandent peut-être plus que vous le croyez. Peut-être la liberté est-ce plus qu'un toit et de quoi manger. Ceux que j'ai rencontré me semblaient avoir une conception de la liberté différente de la votre.
Mais, quel est donc cette liberté que les cubains souhaiteraient tant?
Je vais vous le dire:
la liberté de vivre sans le blocus criminel et génocide que lui imposent injustement les É-U d'Amérique. La liberté de vivre dans un pays qui ne serait pas agressé constamment par celui qui se prétend être au-dessus de toutes lois internationales et qui ne respectent pas le droit des Peuples à l'autodétermination. Nous disons: LAISSER VIVRE CUBA tout simplement. Quant à leur système politique et économique, c'est à eux et eux seuls de le choisir.
La grande majorité des cubains sont instruits et assez intelligents pour comprendre que les privations et contraintes multiples à laquelle ils ont à faire face, ne proviennent pas de l'intérieur, mais bien de l'extérieur.
C'est en tout cas à peu près tous les habitants de cet Ile que j'ai rencontré, qui pensent comme çà, ne vous en déplaise
Je pense que toute cette discorde vient d'un quiproquo. Celui sur ce qu,on appelle la démocratie.
La démocratie est le pouvoir par et pour le peuple. C'est, selon moi, une utopie vers laquelle toute société doit tendre.
Est-ce que la presse cubaine est libre ? Non!
Est-ce que la presse occidentale est libre ? Non plus !
CMAQ est probablement le seul média réellement libre au Québec, les autres sont prisonniers de leurs préjugés, de leur (absence de)budget, de leur dépendance des mêmes agences de presse, de leurs journalistes qui cherchent tous à imiter le même modèle.
Pour ce qui est de la démocratie, j'estime, SELON MES CRITÈRES, que Cuba est un pays plus démocratique que le Québec. En effet, la population est constamment impliquée dans la prise et la mise en oeuvre des décisions et non pas consultée via un sondage et quelques lobbys. De plus, chaque député cubain doit se présenter tous les 6 mois personnellement devant ses électeurs pour faire le bilan de ses actions et peut se faire démettre par une simple majorité des participants. Imaginez si Charest avait du se présenter devant ses électeurs six mois après les élections et que les mêmes électeurs avaient eu le pouvoir de lui montrer la porte.
Ceci dit, je comprends que quelqu'un ait d'autres critères de la démocratie et que pour lui le multipartisme soit plus important que l'éducation politique et la participation des citoyens. Chacun a le droit d'avoir SA vision de l'utopie démocratique.
Mais personne n'a le droit de condamner sous prétexte que son modèle n'est pas le modèle retenu.
Pour répondre précisément aux interrogations d'Yves :
Un site comme le CMAQ n'existe pas à Cuba mais les cubains ont d'autres droits démocratiques que nous n'avons pas. Ils ne jugent pas notre système, ne jugeons pas le leur. D'autant plus que leur système ils l'ont approuvé massivement durant un référendum consitutionnel en 1976.
Les cubains, les vrais, ceux que je cotoie quand je vis là-bas, sont libres de travailler, Cuba atteindra cette année le plein emploi (2,5% de sans emplois) malgré le renforcement du blocus par W. et deux ouragans dévastateurs.
Ils sont totalement libres de circuler, cela n'a peut-être pas toujours été le cas, je ne connais CUba que depuis 5 ans mais aujourd'hui ça l'est pleinement sur l'Ile. Quand à sortir de l'Ile, le plus difficile pour un cubain n'est pas d'avoir le droit de sortir, mais d'avoir le droit d'entrer dans un autre pays. Nos démocraties refusant systématiquement les visas à tous les cubains qui ne peuvent pas être utiles à notre système. On est d'accord pour récupérer les savants, médecins et autres atouts des pays pauvres mais pas les simples travailleurs.
Les cubains sont libres de commercer dans ce qu'on appelle le micro commerce (artisanat, Bed&nreakfast, restaurants familiaux, etc.). Ils ont juste à s'inscrire et à payer une licence. Beaucoup, mais beaucoup moins de démarches qu'à la Ville de Montréal ;-)
Ils sont libres de dire ce qu'ils pensent. Plusieurs opposants notoires écrivent livres et articles de journaux trés négatifs, allant même jusqu'à la calomnie sans être inquiétés par le régime. 15 000 cubains ont signé une pétition publique déposée à l'assemblée populaire, ils n'ont pas été arretés pour autant. Les seuls qui se font arrêter et juger sont ceux qui se mettent à la solde du gouvernement américain, se mettre à la solde de l'ennemi est condamné de 20 à 50 ans de prison dans tous les pays y compris au Canada.
Par contre, traiter publiquement Fidel de dictateur est socialement aussi bien vu à Cuba que traiter Bush de fasciste dans une réunion de famille américaine. On a le droit de le faire mais on passera surement pour un fou, même si pour Bush cela est vrai ;-)
À cela, il faut ajouter quelques libertés que nous n'avons pas tous ici :
- liberté d'avoir un toît : 85% des cubains sont propriétaires de leur logement. 100% ont un logement !
- liberté d'être soigné : le système de santé (médecins, analyses, médicaments, hospitalisation, dentiste, traitement retroviral contre le Sida, etc.) est totalement gratuit et accessible à tous. Les cubains ne me croient pas quand je leur parle de nos listes d'attente!
- liberté d'être éduqué : un cubain avance dans le système éducatif uniquement en fonction de ses performances et de ses choix. Il peut se rendre jusqu'au doctorat et n'aura pas payé un seul crayon. Le gouvernement cubain vient de faire une réforme scolaire au cours de laquelle il a limité à 20 le nombre d'élèves par classe et exigé que tous les éléves et étudiants soient nourris par leur établissement d'enseignement pour être moins à la charge de leur famille.
- liberté de manger : chaque cubain reçoit un carnet (la libreta) qui lui garantit une nourriture de base quasiment gratuite (du riz, du lait pour les enfants, des légumes, de la viande, etc.). Ce n'est rien de génial et il n'y a bien souvent pas de quoi tenir un mois. Pour le reste il faut s'approvisionner au marché (une autre source de microentreprises) acheter des denrées subventionnées le kilo de viande y est vendu près de 80 cents!). Quel autre pays au monde garantit à chaque citoyen le droit de manger ? La liberté de vivre des citoyens est-elle plus importante que celle des Québecor ?
Il y a une liberté que les cubains n'ont pas : celle de s'enrichir sur le dos de leurs compatriotes. Pour devenir riche à Cuba, il faut avoir des sources de revenu externes à l'ile (famille, tournée de spectacles pour les artistes, etc.). Car il y a un principe à Cuba, les droits fondamentaux passeront toujours avant les droits secondaires (l'enrichissement, l'exploitation, etc.).
Je pense que Cuba n'est pas un modèle de démocratie, d'ailleurs aucun cubain n'a cette prétention. Et la solidarité qu'il y a entre Cuba et le Vénzuela, entre Fidel et Chavez alors que leurs systèmes sont totalement différents, montre bien que seuls les principes (droits des citoyens) comptent politiquement pour eux.
Par contre, alors qu'il serait surement vexant pour un démocrate québécois de se faire dire par un cubain que notre système est antidémocratique, il est tout aussi vexant pour un cubain de se faire dire le contraire par un québécois.
Ce sont deux systèmes différents, ayant chacun leurs forces et leurs faiblesses, leurs limites et leurs avancées. A choisir entre les 2, je préferre le système cubain, c'est d'ailleurs pour cela que je vis de plus en plus là-bas. Mais c'est un choix personnel, pas une preuve que nous vivons au Canada dans une dictature électorale ;-)
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Dossier G20
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