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Rapport Commission Coulombe décembre 2004Anonyme, Mercredi, Décembre 15, 2004 - 16:11
Ataraxic et Comité Forêt ATQ: www.atquebec.org
Et bien, c'est hier que le rapport Coulombe fut rendu public! Quoique vous en pensez, des titres punchés genre: Le rapport Coulombe donne raison à Desjardins!!!! Vous avez peut-être lu les articles paru dans la Presse et le Soleil de ce week-end....C'est à suivre avec une lueur ravivée ...Voici donc, ci-contre une Réaction des AmiEs de la Terre de Québec au Rapport de la Commission Coulombe sur la forêt! Pour avoir assistée à la Commission de septembre 2004, je peux vous dire, que ------------------------------------------------------------------------------ La Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise a déposé son rapport Après un an de travaux, de consultations et de réflexions, la Commission fera connaître ses recommandations, mardi le 14 décembre 2004. À 11 h 00, les représentants des médias sont conviés à une rencontre de presse, laquelle sera précédée d’une séance de lecture à huis clos, débutant à 9 h 30. Les journalistes de l’extérieur de la région de Québec pourront également en obtenir une copie, sous embargo, en communiquant au i...@commission-foret.qc.ca. Ils pourront également participer à la rencontre de presse en composant le 1 877 711-5151, à compter de 10 h 45. Grâce à ce lien téléphonique, ils pourront poser des questions lors d’une période prévue à cette fin. À 15 h 00, la Commission fera une présentation publique du rapport. À cette occasion, tous les intervenants du secteur forestier sont invités à rencontrer les membres de la Commission. Cette rencontre sera également diffusée en direct dans Internet, de façon à ce que la présentation soit accessible dans toutes les régions. Date : 14 décembre 2004 Endroit : Hôtel Palace Royal Le rapport sera disponible dans le site Internet de la Commission, mardi le 14 décembre, à compter de 11 h, à l’adresse suivante : www.commission-foret.qc.ca -30- Source : Pour diffusion immédiate Communiqué Réaction des AmiEs de la Terre de Québec au Québec, 14 décembre 2004. Malgré certaines réserves, les AmiEs de la Terre de Québec approuvent le Rapport de la Commission Coulombe qui recommande un véritable virage politique vers une gestion écosystémique de la forêt, présentement surexploitée et considérée comme un simple tas de bois. Dans un souci de gestion plus démocratique, nous apprécions que le rapport recommande l’octroi de parcelles de forêts publiques à des initiatives de forêts habitées comme nous l’avions proposé dans notre mémoire. Toutefois, en concédant davantage de pouvoir de gestion aux conseils régionaux des éluEs, on décentralise bel et bien ce pouvoir vers les régions mais ce dernier reste concentré entre les mains des éluEs régionaux qui sont souvent en conflit d’intérêts parce que trop près de l’industrie. Donc, ce pouvoir risque de ne pas être réellement retransmis à la communauté. De plus, et tel que proposé dans notre mémoire, le Rapport suggère que le plan régionnal de développment forestier, renouvelé aux cinq ans, soit soumis au processus de consultation publique du BAPE et élaboré selon l’approche par bassin versant. Malgré le fait que cette recommandation est essentielllement positive, la récente nomination de monsieur Cosgrove, fervent défenseur des intérêts du privé, à la tête du BAPE nous inquiète. Voici une contradiction de taille : on intègre plus ou moins subtilement l’idéologie et la logique du privé au BAPE et on recommande de déprivatiser notre forêt publique en intégrant le processus du BAPE dans le plan de développement forestier. Nous accueillons favorablement la recommandation que les coûts des travaux sylvicoles soient imputables à l’industrie forestière. C’est effectivement un enjeu des plus importants : en 2003, les compagnies forestières ont payé environ 400 M $ en droits de coupe. De ce montant, le MRN coûte 200 M $ à opérer et 210 M$ sont retournés pour les travaux sylvicoles et les sentiers de motos-neige et de VTT. On peut donc conclure qu’en 2003, les contribuables ont payé 10 M$ pour assurer eux-mêmes la surexploitation et la détérioration de leur forêt. En terminant, nous sommes déçuEs que le rapport Coulombe ne recommande pas la mise en place de mesures collectives pour réduire la principale pression exercée sur la forêt : la surconsommation de produits issus de la matière ligneuse. Quand les pays scandinaves se sont retrouvés en rupture de stocks, ils ont intégré à leur stratégie de réforme forestière, la réduction à la source et la réutilisation de même que le recyclage, pour alléger la pression sur leur forêt et lui permettre de se régénérer. Le rapport Coulombe ne mentionne pas la réduction à la source, quand on sait qu’au Québec, 70% du papier de bureau se retrouve à la poubelle et que nous recyclons seulement 45% du papier/carton, alors qu’il est possible d’en recycler 80%. Logiquement, en investissant dans l’industrie du recyclage, on exercerait une moins grande pression sur la forêt, à condition de pas couper plus de bois que nous en consommons pour satisfaire aux impératifs de l’exportation. La commission Coulombe recommande d’agrandir le réseau d’aires protégées, sans trop se soucier de l’effet pervers que la logique du marché lui impose. Si la pression des consommateurs et de l’industrie reste la même, on devra être plus productifs sur des territoires réduits en pratiquant la ligniculture qui peut entraîner des conséquences néfaste sur l’équilibre des complexes écosystèmes forestiers. -30- Emilie Dufour Parenthèse Québec: party de NoWell ATQ-Comité Forêt: ce vendredi 17 décembre à l'Église |
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