Les unités de la Nouvelle armée populaire présentes dans les régions ravagées par la tempête tropicale Winnie et par le typhon Nanmadol travaillent avec acharnement à secourir les victimes des dernières catastrophes qui ont frappé l’archipel des Philippines. Les récentes intempéries ont fait au moins 753 mortEs et plus de 345 disparuEs, principalement sur la côte orientale du pays.

Les unités de la Nouvelle armée populaire (New People’s Army, NPA) présentes dans les régions ravagées par la tempête tropicale Winnie et par le typhon Nanmadol travaillent avec acharnement à secourir les victimes des dernières catastrophes qui ont frappé l’archipel des Philippines.

Le quotidien français Le Monde rapportait, dans son édition du 3 décembre, que les récentes intempéries ont fait au moins 753 mortEs et plus de 345 disparuEs, principalement sur la côte orientale du pays. Dans l’île de Luzon, ce sont plus de 100 000 habitantes et habitants qui ont été contraintEs de fuir leur maisons, détruites ou inondées. Les régions où la tempête et le typhon ont frappé avec le plus de force sont parmi celles qui sont les plus isolées et difficilement accessibles du pays, y compris même pour les forces armées du régime Macapagal-Arroyo, qui tentent elles aussi de participer aux secours.

Le porte-parole du Parti communiste des Philippines, Gregorio Rosal, a confirmé dans un communiqué que les combattantes et combattants de la Nouvelle armée populaire ont reçu l’ordre de tout mettre en œuvre pour aider les victimes à rebâtir leurs maisons et à remettre leurs fermes en état. Le «camarade Roger», ainsi qu’on le surnomme aux Philippines, a également précisé que les organisations de masse révolutionnaires et les comités locaux du Parti collaborent eux aussi à l’organisation des secours, en coordination avec les organisations civiles et les médias qui participent aux opérations.

Gregorio Rosal affirme que «dans plusieurs des régions affectées, ce sont les unités locales de la NPA qui ont été les premières à mettre en branle les opérations de secours et à organiser la distribution de l’aide matérielle et médicale». Le porte-parole du Parti ajoute toutefois que si les secours s’avèrent effectivement on ne peut plus nécessaires pour aider les victimes à passer au travers de la crise, il est encore plus important de mettre en place des solutions à long terme, qui permettront d’en finir pour de bon avec la pauvreté et l’oppression qui sévissent un peu partout au pays.

À cet égard, Gregorio Rosal a tenu à préciser que la majorité des victimes des dernières tempêtes sont des paysannes et paysans pauvres ayant été contraintEs de se déplacer sur ces terres par les grands producteurs qui se sont emparés des endroits mieux situés et plus propices à la culture.

Par ailleurs, et conformément aux dispositions des conventions internationales ayant trait à la conduite des guerres, la NPA a annoncé qu’elle s’abstiendra de mener quelque action offensive que ce soit contre les soldats des Forces armées des Philippines qui participent eux aussi aux opérations de secours, à la nuance près qu’elle se réserve le droit de répliquer, si jamais les Forces armées tentaient de profiter de l’occasion pour s’en prendre aux forces révolutionnaires.

L’attitude pro-populaire et éminemment responsable de la Nouvelle armée populaire montre une fois de plus que toute guerre et toute activité militaire ne sont pas, en soi, «inhumaines et condamnables», comme le prétendent la majorité des pacifistes. Si la répression, les meurtres, les viols et la torture font partie de l’arsenal de toute armée impérialiste et réactionnaire digne de ce nom (comme on peut le voir en ce moment à la prison d’Abu Ghraib en Irak), les armées révolutionnaires, dont la puissance repose uniquement sur l’appui et la mobilisation des masses, ont toujours adopté une attitude différente, historiquement. La guérilla maoïste des Philippines nous en fournit de nouveau un brillant exemple.

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Article paru dans Arsenal-express, nº 30, le 5 décembre 2004.

Arsenal-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation).

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