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Des comités d’organisation!

Anonyme, Jeudi, Novembre 25, 2004 - 22:34

Le Drapeau Rouge

Un comité d’organisation, c’est l’initiative prise par les premiers communistes dans une ville, une région ou un quartier pour rassembler et unir autour d’eux et elles les révolutionnaires de leur entourage. C’est une initiative qui permet de lancer, dans un milieu précis, une nouvelle forme de lutte politique. On peut appeler ça une pratique de combat, ou encore de l’action révolutionnaire.

Éditorial
Novembre 2004 # 53

Des comités d’organisation!

Un comité d’organisation, c’est l’initiative prise par les premiers communistes dans une ville, une région ou un quartier pour rassembler et unir autour d’eux et elles les révolutionnaires de leur entourage. C’est une initiative qui permet de lancer, dans un milieu précis, une nouvelle forme de lutte politique. On peut appeler ça une pratique de combat, ou encore de l’action révolutionnaire. Le fait qui importe c’est que cette nouvelle forme de lutte n’emprunte pas les vieux sentiers battus d’avance par les politiciens bourgeois, ni non plus les vieilles «trails» qu’aiment bien les syndicalistes et les réformistes timides, des «trails» qui font semblant de s’avancer sur des terrains nouveaux, mais qui finissent toujours par nous ramener à la même maudite place.

On dit que la formation des comités d’organisation c’est une initiative maoïste. C’est parce qu’aujourd’hui au Québec (et ce n’est pas propre seulement au Québec, on voit la même chose ailleurs dans le monde) il y a une différence très nette entre les communistes révolutionnaires (les maoïstes) et les différents autres partis qui parlent pour les travailleurs mais agissent pour les bourgeois.

Les maoïstes ne craignent pas les masses, les pauvres, les gens dans la misère et la détresse, les travailleurs et travailleuses exploitéEs, en somme le prolétariat qui trop souvent doit réprimer sa révolte. Les maoïstes ne cherchent pas à subordonner les pauvres et le prolétariat aux habituels dirigeants privilégiés, aux petits-bourgeois spécialisés dans la direction de tout et de rien, aux apprentis-vedettes ou aux abonnéEs des «5 à 7». Pour les maoïstes, le prolétariat n’est pas une masse de bums, une «classe dangereuse» qu’il faut contrôler. C’est un foyer qui brûle, et qui réchauffe en même temps le vaste espoir en un monde meilleur, espoir qui est commun à bien des gens de nos jours.

Les maoïstes pensent qu’il faut s’unir. S’unir aux masses. S’unir au peuple dans sa diversité. S’unir au prolétariat, compte tenu même de sa complexité. Mais pas s’unir à tout ce qui grenouille autour des gouvernements et des grandes institutions paralysantes. Pas s’unir avec des opportunistes ou des partisans avoués du système capitaliste dans le seul but d’entretenir un dialogue avec l’adversaire et se gonfler d’orgueil parce que le président de ceci ou la coordonnatrice de cela réfléchit à votre proposition. S’unir et combattre, oui. Mais à bas les coalitions avec l’ennemi! À bas la conciliation! Les comités d’organisation des maoïstes n’entendent pas mesurer leurs succès au nombre de poignées de main qu’ils vont distribuer mais au nombre des coups qu’ils porteront à la bourgeoisie.

Les maoïstes ne craignent pas l’échec de la démocratie bourgeoise. Que le dialogue cesse entre des classes sociales aux intérêts opposés, ce n’est pas un problème, c’est un progrès. Les parlements, les gouvernements ne doivent plus être revêtus du manteau de l’adhésion commune. Nous n’adhérons pas, contrairement aux communistes jaunes, à la démocratie bourgeoise. Nous adhérons à la démocratie prolétarienne!

Les maoïstes appuient et organisent toute activité qui est dans l’intérêt du prolétariat et qui renforce la lutte révolutionnaire. Si d’aucuns prétendent que telle ou telle forme de lutte est illégale, c’est parce que les bourgeois ont décidé que la propriété privée était sacrée et que tout ce qui la menaçait était illégal. Mais pour les maoïstes, il est légitime d’attaquer la bourgeoisie et ses institutions.

C’est pour toutes ces raisons qu’on peut dire sans se tromper, que les comités d’organisation créés à l’initiative des maoïstes constituent véritablement un renouveau absolu de la lutte politique dans notre pays. Rien à voir avec la confusion qu’engendrent les autres partis qui prétendent parler au nom des travailleurs-euses, mais qui tous, chacun à sa manière, soufflent à l’oreille des bons bourgeois: «...dormez tranquilles, nous veillons!» À cet égard-là, comme à bien d’autres, ces comités d’organisation sont totalement différents.

Quand on forme un tel comité dans notre ville, c’est clairement un espace de combat qui s’ouvre. Les révolutionnaires et les militantEs chez les pauvres et les travailleurs-euses, ont tout à gagner à s’y joindre et à le faire grossir, à développer ses luttes et à rallier le combat pour le communisme.
Même dans l’Amérique de Bush et de Paul Martin, les maoïstes ont raison de dire: la république des pauvres commence par le drapeau rouge!

Le Drapeau Rouge est un journal qui se consacre à faire connaître et à diffuser les idées et actions du prolétariat dans ce qu'elles ont de plus révolutionnaires, c'est-à-dire celles qui visent à mettre fin au capitalisme et à donner le pouvoir a
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