Communique de presse de la Convergence des luttes anticapitalistes sur la manifestation de perturbation du Congres du PLQ - vendredi le 19 novembre 2004.

- COMMUNIQUÉ DE PRESSE -

La CLAC appelle à la perturbation du congrès du PLQ

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Montréal, 19 novembre 2004

Aujourd’hui, des centaines de personnes prendront les rues de Montréal pour perturber le Congrès du PLQ et confronter les politiques néolibérales du gouvernement Charest. Répondant à l’appel lancé par la Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC), les manifestantEs rejettent l’agenda capitaliste d’appauvrissement, de privatisation, de réingénierie et de marchandisation de la population mis de l’avant par le gouvernement libéral.

« Depuis son entrée au pouvoir, se targuant de posséder un mandat clair, le Parti libéral attaque sauvagement la population » en se hissant au rang des ultraconservateurs comme Klein, Harris, Campbell, et Margaret Thatcher dans les années 1980 en Angleterre. Augmentation des coûts des services de garde, de l’électricité et du transport en commun, promotion de la sous-traitance (remodelage de l’article 45), privatisation dans le secteur public, augmentation de l’endettement étudiant et menace de dégel des frais de scolarité, partenariats public-privé (PPP), refus de la syndicalisation à certainEs travailleurs-euses, attaque contre les assistéEs sociaux-ales… ces politiques de violence économique et étatique ne peuvent continuer dans l’impunité.

RéuniEs en Congrès, les membres du PLQ se féliciteront d’orchestrer l’exploitation et de vouloir aller encore plus loin dans la destruction sociale ¬pour satisfaire l’appétit d’une élite vorace. Le mandat du Parti libéral est clair : la livraison inconditionnelle du pouvoir et de la richesse de la société aux élites économiques locales et étrangères, obéissant ainsi aux diktats de la mondialisation capitaliste et de sa mafia : G8, OMC, FMI, Banque mondiale.

Devant tant d’offensives contre la dignité humaine, « nous accusons le Parti libéral du Québec d’appauvrir la population, d’être à la solde des patrons, de piller les ressources naturelles, de menacer la survie d’une partie de la population, de porter atteinte notre santé, de voler l’argent des plus pauvres, de limiter l’accès à l’éducation et de nous saigner à blanc. »

Mais le PLQ n’est pas le premier gouvernement à écraser la population à coups de politiques capitalistes. Le bulldozer du Parti québécois avait déjà ouvert la voie! Nous rejetons l’illusion de la démocratie électoraliste qui enlève pouvoir et autonomie à nos communautés. Peu importe la tête au pouvoir, l’État n’est qu’une marionnette du patronat québécois et du capital international. L’État ne peut être réformé… c’est pourquoi nous luttons pour l’abolir!

Pendant que ces soi-disant représentantEs de la population se mettent à l’abri de la contestation dans des salles de réunion feutrées du Palais des Congrès, les institutions gouvernementales et les compagnies qui appliquent et profitent quotidiennement des politiques du PLQ seront dénoncées et confrontées. Le Conseil du Patronat, SNC-Lavalin, la Caisse de dépôt et de placement et bien d’autres vautours sont tous coupables du carnage social.

Alors que tous les jours nous subissons les attaques répétées du système capitaliste, les 19 et 20 novembre 2004, nous allons défier l’élite du parti libérale et leur amis du capitalisme privé. En solidarité avec l’ensemble des mouvements sociaux qui se mobilisent contre les politiques destructrices du PLQ, nous prenons la rue pour crier haut et fort notre rejet de ce système capitaliste qui ne finit plus d’appauvrir les communautés d’ici et d’ailleurs.

Perturbons le congrès des « Osties de crosseurs » du Parti Libéral du Québec!

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