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LIberté pour Pedro RosasAnonyme, Vendredi, Novembre 12, 2004 - 08:19
Maria E. Dominguez
Lettre d'appel à la solidarité avec Pedro Rosas, chilien, professeur d'histoire, incarcéré depuis 10 ans Chers amis, chères amies: Presque quinze années après la fin du régime militaire chilien, des prisonniers politiques croupissent encore dans les prisons de mon pays. Trop longtemps nous avons ignoré cette situation, les explications peuvent être multiples, mais à mon avis elles se résument dans la défaite du mouvement et des militants populaires dans la transition chilienne. Moi aussi j’ai longtemps passé sous silence leur situation. Cependant, le temps est venu de prendre position et d’agir face à une situation qui est indigne. Il s’agit d’un impératif éthique auquel je ne puis faire la sourde oreille plus longtemps. Les prisonniers politiques chiliens vivent dans des conditions d’isolement depuis plus de dix ans. Ils ont été jugés parallèlement par la justice militaire et la justice civile, ce qui implique la violation du principe de non bis in idem. Ils ont subi une stigmatisation politique face au pouvoir judiciaire qui s’est traduite dans l’exagération des peines et de la durée des procès. Leur droit à une défense adéquate et à des procès justes ont été bafoués. Cette situation a été reconnue par l’État chilien dans un projet de loi (Loi 19.965) publié en date du 25 août et qui leur permet techniquement d’être graciés de manière immédiate. La 19.965 concède des « bénéfices à des condamnés » par les lois spéciales de contrôle d’armes et des explosifs, la loi antiterroriste (seulement l’association illicite), la loi de sécurité intérieure de l’état les codes de justice militaire et pénale associés à ces cas. Quatre prisonniers attendent encore bénéficier de la Grâce présidentielle : il s’agit de Julio Peña, René Salfate,
Page syndicale chilienne, Collectif de travailleurs
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