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L’éducation et les libéraux : pourquoi se mobiliserAnonyme, Mercredi, Novembre 10, 2004 - 22:10 (Communiqués | Culture | Economy | Education | Elections & partis | Néo-lib. | Politiques & classes sociales | Poverty)
comité Libertad
les coupures en éducation sont à dénoncer, mais il faut voir aussi quelle sorte d'éducation on souhaite...l'école est une institution au service du capitalisme et de l'État, qui sert à nous soumettre à l’ordre établi. Que le gouvernement soit rouge ou bleu, l’éducation subit de multiples coupures, est sous-financée et s’adapte toujours plus aux besoins spécifiques des entreprises. En 96, le PQ a coupé 700 millions de $ en éducation en même temps qu’il mettait en place l’ignoble taxe à l’échec. À l’automne 2003, près de la moitié des cégeps de la province ont augmenté la facture pour les étudiantEs. Cette année, c’est 63 millions de coupés dans le régime déjà largement insuffisant des prêts et bourses. Ainsi, l’équivalent de 100 millions de $ de bourses ont étés convertis en prêts, le tout grâce à la hausse du montant maximal pouvant être accordé en prêt. Il s’agit d’une hausse de frais déguisée touchant les étudiantEs les plus précaires qui voient leur endettement s’alourdir, tout cela alors que Charest avait promis de ne pas augmenter les frais de scolarité. Par ailleurs, le gouvernement laisse les universités Concordia et McGill augmenter drastiquement les frais de leurs étudiantEs internationaux. La situation des étudiantEs est peu reluisante; même la Fédération des cégeps (un regroupement de directeurs de cégeps) confirme «qu'entre 35% et 50% (selon les études) des étudiantEs du Québec vivent sous le seuil de la pauvreté». L’éducation devrait être à la portée de touTEs. Or, on sait bien que ce n’est pas le cas. Le système d’éducation actuel prend la forme d’un entonnoir qui élimine progressivement, à l’instar des déchets, une bonne partie de la population et réserve l’instruction supérieure pour un petit nombre de privilégiéEs. C’est la logique élitiste du capitalisme. L’éducation véritable, émancipatrice, n’est pas au programme; le but est essentiellement la production de futurEs travailleur-euse-s réduitEs à être des esclaves salariéEs vouéEs à servir et enrichir des patrons sans avoir aucun contrôle sur la production. L’école cherche à nous habituer au rendement et à la servitude tout en nous poussant à croire que cet asservissement va de soi. Cette institution sert à nous intégrer à la misère du quotidien et à la vie non vécue –la dictature du capital—afin qu’on exécute docilement le rôle qui nous est réservé, ce qui permet de perpétuer la domination d’une riche minorité sur la majorité. Le système d’éducation reproduit la société malade et sans avenir. Présentement, le droit à l’éducation (si il existait) se traduirait concrètement en droit de se soumettre à l’ordre établi. On ne pourra s’éduquer réellement librement que lorsque nous aurons le contrôle sur nos vies, ce qui implique d’en finir avec le capitalisme et son bras droit l’État. Nous voulons un monde sans classes, égalitaire et solidaire; il s'agit donc de s’organiser autrement, sans la gestion autoritaire de quelques-uns. Perturbons le congrès du Parti Libéral du Québec le 19 novembre à Montréal! MANIFESTATION ANTI-CAPITALISTE Organisé par la Convergence des Luttes Anti-Capitalistes (CLAC)
Site web de la CLAC
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