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DOSSIER DES MINES D'IMINI OUARZAZATE MAROC- CAMPAGNE DE SOLIDARITEAnonyme, Mercredi, Septembre 15, 2004 - 16:12
BRAHIM FILLALI
CAMPAGNE DE SOLIDARITE POUR la liberation immediate et inconditionnelle DES 7 ouvriers de la mine detenus a la prison civile de ouarazazate depuis le mois de juillet 2004 dont les noms sont comme ils suit : khouya mohamed, kerkas brahim, mohamed azenkot, hossein nabach, abderrahman ait brahim, boutalat mohamed, hammou ait brahim syndiqués CDT. Les mines d'Imini relevant de la Societé Chérifienne des Etudes Minières SACEM a connu très recemment des évenements dramatiques. En effet, les ouvriers et cadres de la mine syndiqués CDT en sit-in depuis le 03/12/2002 devant le siège locale sis à Ougoug pour protester et faire bloc à la note de service de travail à temps partiel proclamé par la Direction, ont été agressés le 15/04/2004 par une milice d'environs 120 individus étrangers à la mine accompagnés de 14 ouvriers affiliés a l'UMT en vue de casser le sit-in. Cette attaque a eu lieu au vu et su des autorités locales de Ouarzazate qui ont collaboré fortement avec la Direction en leur faisant mobiliser un camion N° 580-A-38 pour transporter les 120 etrangers de ouarazazate pour aller aux mines d'imini en leur faisant croire qu'ils allaient participer au tournage d'un film américain aux alentours des villages miniers, moyennant des sommes d'argent aléchantes qui varient de 100.00 dhs à 400.00 dhs par individus. Arrivés aux lieux promis, le Diercteur local et le secrétaire régional UMT de ouarzazate et zagora - qui etais de parti pris avec la Direction SACEM- leur ont fait comprendre que l'objectif de leur venue etait d'envahir la mine et de briser le sit-in qu'observaient 148 ouvriers CDT. Au cours de cette invasion musclée, un ouvrier UMT denommé berkoni ahmed qui etait quelque jour avant hospitalisé et placé en réanimation à l'hopital de Sidi hceine et que le directeur local de la mine a fait sortir le soir d'avant les evenement et caché dans un hotel à l'inssue de sa famille, a été legerement blessé à sa main et aussitôt transporté a l'hopital de ouarazazate. Sachant que ce dernier soufrait de diabète et de trouble psychologique, et a été à maintes fois placé en réanimation aussi bien a ouarazazate qu'à fes et marrakech. Quelques jours après, il est mort à l'hopital apres lui avoir effectué une opération chirurgicale, dans des circanstantes obscures. Le jour même 7 ouvriers UMT qui comptaient parmi les assaillant ont deposé une plainte sous le n° 667 à la gendarmerie royale de ouarzazate contre 13 ouvriers CDT. ces derniers ont été présentés au Parquer Général du tribunal de première insatance de ouarazazate le 22/04/2004 et des charges ont été effectivement retenues contre 9 ouvriers CDT dont 3 ont été aussitôt arrêtés. Après la mort de berkoni ahmed est survenue le 24/04/2004, le tribunal de 1iere instance de ouarazazate a prononcé un jugement n° 72/2004 pour incompetence le 26/04/2004 et le dossier judiciaire a été transferé à la chambre crimininelle de la cours d'appel . En suite le dossier judiciaire est placé sous les main du juge d'instruction Ait hamed hmed sous le n° 40/2004. Les etrangers que le direction a fait venir avec le consentement des autorités locales de ouarzazate ont aussi deposé une plainte le 20/04/2004 sous le n° 146/CHEN/B pour escroquerie et arnaque contre le directeur local de la mine et les autorités locales et les ouvriers UMT qui les ont conduit ce jour à la mine. Le juge d'instruction en charge du dossier a arrêté 4 autres ouvriers CDT dont figure le militant syndicaliste et menbre de l'association marocaine des droits de l'homme khouya mohamed qui etait mandaté par les ouvriers CDT pour négocier le plan social de continuation de la mine, qui n'etais pas présent dans les lieux le jour de l'agression. Bien sur la direction SACEM a fait corrompre quelque ouvriers UMT pour qu'ils temoingnent contre lui devant le juge d'instruction, il est aussi certain que des tractations entre la direction et les autorités locales de ouarzazate ont eu lieu pour que son arrestation ait lieu. Il est a noter que le sit-in des ouvriers et cadres CDT a été observés pour protester contre la note de service n° ZS/626 proclamant le travail à temps partiel avec reduction du salAire de 50 %, qu'il considerent comme illégitime, illegale en vertu de : - dahir du 18 juin 1936 relatif à l'organisation legale du travail et des horaires de travail. - l'article 735 du code des contrats et obligations. - aux decisions n°8008/12 en date du 06/09/1993 et n° 876/93 en date 06/06/1967 de la chambre sociale relevant de la cours supreme - aux regles et conventions du dialogue et debat social. Cette note a été diffusé a un moment ou la mine etait en periode d'observation judiciaire par le syndic mandaté par le tribunal de commerce de casablanca pour etablir un rapport financier, economique et social de la mine d'imini en vertu d'un jugement n° 340/10/2001 en date de 19/11/2004 annoncant l'ouverture de la procedure de redressement de la mine - dossier n° 340/10/2001- . Un plan de redressemnt s'etalant sur 7 ans a été annoncé le 16/06/2003 par le tribunal de commerce de casablanca par jugement et prevoyant une diminution des charges sociales et salariales de 20.000.000,00 dhs à 1.500.000,00 dhs - ecart = 9.500.000,00 dhs- Cependant depuis l'entrée en cessation de paiment de la societé beaucoup d'ouvriers ont quitté leur travail dans le cadre de départ volontaire jusqu'au 31/12/2003 : 45 ouvriers et 12 cadres moyens ce qui correspond à 9.412.752,00 dhs, tres tres proche des conditions de continuations annoncées par le tribunal de commerce de casablanca. c'est pour ce les ouvriers en sit-in exigent l'annulation de la reduction du temps de travail avec reduction de salaire et exige le maintien des conditions de travails anterieur : contrat a temps plein , a salaire complet et durée indemnités et le maintien de leur indemnités et primes conventionneles. ce ci est une synthese préliminaire sur le dossier des mines d'imini ouarzazate à diffuser en vue de la solidarité internationale avec les detenus des mines d'imini et ces ouvriers victimes de la dereglementation et de l'exploitation sauvage sous couverture de l'ETAT. pour exiger la liberation immediate et inconditionnel des ouvriers de la mine detenus a la prison civile de ouarazazate depuis le mois de juillet 2004 dont les noms sont comme ils suit : khouya mohamed, kerkas brahim, mohamed azenkot, hossein nabach, abderrahman ait brahim, boutalat mohamed, hammou ait brahim syndiqués CDT. copie envoyé à quic...@net-up.com , bako...@free.fr , auto...@yahoo.ca , mham...@yahoo.fr , agus...@wanadoo.es consulter aussi www.rezgar.com une note chronologique vous sera aussi envoyé pour courrier electronique. Amitié libertaire
mail du journal regional (region de Ouarzazate Maroc ) bimensuel libertaire " Ici et Maintenant"
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