Alors que le porte-parole de l’opposition péquiste en matière de famille et d’enfance, le député de Joliette, M. Jonathan Valois, critique l’attitude du présent gouvernement dans le dossier des travailleurs et travailleuses en service de garde en milieu familial, l’UFP-Lanaudière lui demande de bien vérifier ce que son gouvernement avait tenter de faire subir à ces mêmes travailleurs et travailleuses il y a quelque temps.

Réplique aux propos de Jonathan Valois, député péquiste de Joliette, critique en matière de famille et d’enfance

Joliette, le 28 juillet 2004 - Alors que le porte-parole de l’opposition péquiste en matière de famille et d’enfance, le député de Joliette, M. Jonathan Valois, critique l’attitude du présent gouvernement dans le dossier des travailleurs et travailleuses en service de garde en milieu familial, l’UFP-Lanaudière lui demande de bien vérifier ce que son gouvernement avait tenter de faire subir à ces mêmes travailleurs et travailleuses il y a quelque temps.

Dans son communiqué de presse, M. Valois insiste sur le gros bon sens, absent dans la gestion des services de garde au Québec. « Le gros bon sens c’est d’investir et de revoir la fiscalité et faire la promotion de cette dernière et non pas de crier haut et fort qu’il y aura des baisses d’impôts d’un côté et des coupures directes dans les services publics. C’est ça le gros bon sens péquiste et libéral. Franchement, on veut du beurre, mais sans avoir l’argent pour le payer ! », de dire Mathieu Lessard de l’UFP-Lanaudière.

Il ne faut pas oublier que le PLQ a passé sous le bâillon la Loi 8 qui interdit le droit de se syndiquer aux travailleurs et travailleuses de service de garde en milieu familial, le porte-parole de l’opposition péquiste semble avoir oublié que ce projet de loi avait mûrit dans les murs de son propre parti. « Alors que le PQ ne voulait pas reconnaître ces dits travailleurs et travailleuses comme des salariéEs, ces derniers et dernières ont donc porté cette cause devant les tribunaux qui leur ont donné raison. Or, M. Valois aurait-il des troubles de mémoire ? Est-ce que l’arrivée dans l’opposition efface tout ce qui a été fait auparavant ? Je ne crois pas, mais il en va différemment pour certains et certaines il me semble. », ironise Mathieu Lessard. Le PQ veut simplement redorer son blason pendant que le PLQ continue la vague de coupures du PQ : coupures dans la santé et création d’une déséquilibre entre les régions, Lanaudière et la Gaspésie étant les plus touchées, coupures dans l’éducation, on refile la facture aux parents et aux étudiantEs, etc.

« Oui il est bon de dénoncer la situation M. Valois, mais encore faut-il oser affirmer que vous, le PQ, avez été l’instigateur de la débandade de l’économie sociale au Québec. Oui c’est tabou de critiquer vertement le PQ dans cette arène mais sachez que vous n’avez pas la stature assez forte pour critiquer les décisions des libéraux qui ne font que continuer le travail sournois que vous aviez entamé. » de conclure M. Lessard.

L’UFP, pour sa part, veut élargir la notion de salarié à tous les types de travailleurs et travailleuses afin d’augmenter la possibilité de syndicalisation dans le but ultime d’améliorer les conditions de travail et les conditions de vie qui concernent majoritairement les femmes.