C'est ben beau dénoncer le "réformise" d'une publication qui se cantonnait au créneau des causes sociales. C'est vrai en plus qu'ils ne pouvaient pas publier des opinions vraiment révolutionnaires. Maintenant tu vas lire quoi pour t'informer, l'Actualité?

Ah c'est beaucoup mieux.

C'est vrai, c'est bien mieux de lire le brainwash révolutionnaire coco et anar que le brainwash capitaliste, hein... Eux autres c'est vrai ce qu'ils disent

Les publications anar et autres que tu cites me sont bien plus sympatiques que la propagande capi mais faut reconnaître qu'ils sont quand même dans leur monde et dans leur idéologie. Le seul avantages est qu'ils parlent de sujets qui sont peu/pas traités dans les gros médias.

J'ai pas dit que tout est brainwash sauf moi. C'est justement ce ton qui résonne toujours dans les médias révolutionnaires qui me fatigue: on pogne les nerf et on fait dire des choses qui ne sont pas dites à partir de n'importe quelle reflexion.

L'idéologie, c'est toujours du brainwash, et c'est normal puique quand on adhère à une idéologie, on veut convaincre les autres de son bien fondé...

Mouais, j'ai pris un ton un peu raide. Mais ce que je voulais dire c'est que les journaux et publications "anti-capitalistes" (c'est-à-dire communistes, maoistes et anarchistes), tout comme les publications pro-capitalistes, répètent continuellement le même discours et la même analyse (lutte des classes, bourgeoisie vs classe ouvrière, etc.) et réduit tous les problèmes à cette façon de voir les choses. Mais c'est plus évident dans ces publications là que dans les grands médias, qui eux usent de subtilité pour passer leur message, donc c'est plus honnête...

Je suis membre du Trouble, et je peux dire que quand on cherche à écrire des articles, on ne s'informe pas tout le temps à des sources "révolutionnaires". Recto-Verso était une source d'informations, et avait d'avantage sa place que bien d'autres. Je trouve personnellement domage que les magouilles fédérales aient fait que cette revue disparaisse; même si je n'était pas souvent en accord avec leur point de vue, au moins je savais pouvoir me fier à la qualité de leurs informations.

"Qui imprimait RECTO VERSO, rép. Québécor, étrange non?"

Vraiment?

Si mes souvenirs sont bons, Recto était une des rares publications québécoises à ne pas sortir des presses à Péladeau. Corrigez moi si je me trompe, mais il me semble que ce magazine était imprimé sur des presses indépendantes situées en Abitibi. Évidemment je ne peux pas fournir de mémoire le nom de la compagnie.

Fact checker please!

Bon, c'est pas tout. Je déplore comme tout le monde la mort de Recto-Verso. Mais au fond je sais très bien que le meurtier c'est aussi moi le lecteur qui ne s'est jamais abonné. Un peu tard pour les remords.

Batiste Foisy,
L'Aquilon, Yellowknife

Frulla.L@parl.gc.ca

Et celui de Madame C. Gagnon, responsable des dossiers du Patrimoine pour le Bloc Québécois :

gag...@parl.gc.ca

suggestion :

envoyer un message à Liza et mettre Mme Gagnon en CC

à vos claviers pour envahir leurs boites de réception respectives;)

Monsieur,

Au nom de l'honorable Liza Frulla, ministre du Patrimoine canadien et ministre responsable de la Condition féminine, je donne suite à votre courriel du 24 juillet dernier concernant les nouvelles normes du Fonds du Canada pour les magazines (FCM).

Permettez-moi de vous fournir les précisions suivantes. En juillet 2003, des changements importants ont effectivement été apportés au FCM. Ainsi, en vertu de la nouvelle orientation du programme, seuls les magazines à diffusion payée reçoivent l=aide du Fonds. Je comprends que ces modifications aient des répercussions importantes sur plusieurs publications dont le magazine Recto Verso.

Ces changements ne doivent toutefois pas être considérés comme le résultat d'une évaluation de la qualité des magazines à diffusion gratuite.
Il s'agit plutôt d'une décision visant à favoriser les magazines canadiens qui se livrent une chaude lutte pour les abonnements et les ventes en kiosque.

Je peux néanmoins vous assurer que le ministère se tient régulièrement au fait des nouveaux enjeux qui touchent l'industrie du maGazine, afin de veiller à ce que ses programmes de financement continuent de répondre aux besoins de ce secteur de l'économie canadienne.

Tout en espérant que ces renseignements sauront vous être utiles, je vous prie d'agréer, Monsieur, l=expression de mes sentiments les meilleurs.

Le directeur du Secrétariat
de la correspondance ministérielle,

Luc Rouleau

COMMENTAIRES:
L'univers du magazine, voir de la presse écrite, se réduit à être « l'industrie » dans les propos du ministère. C'est clair qu'un magazine comme recto verso s'est fait dévoré dans un tel monde où la compétition est le mot d'ordre et le seul critère.