J'ai lu, avec beaucoup d'intérêt, le bilan de la Conférence québécoise sur la violence conjugale qui avait pour thème "Vivement la sécurité". Les conclusions de cette conférence m'ont laissé très sceptique. Subtilement, on laisse entendre, sans jamais le dire directement, que seuls les hommes peuvent être violents. De plus, il est fort regrettable, encore une fois, que certains organismes d'aide aux femmes utilisent les enfants pour propager des demi-vérités. La violence familiale, contrairement à ce qui est habilement véhiculé par ces organismes, est aussi l'affaire des femmes, des mères en particulier. J'ai oeuvré pendant de nombreuses années, comme éducateur, auprès de jeunes enfants. Il m'est arrivé aussi, dans une moindre mesure, d'assumer la responsabilité de direction d'école. Comme auteur de romans jeunesse j'ai eu souvent l'occasion d'échanger avec des jeunes. Vous seriez étonné des conséquences dramatiques que subissent beaucoup d'enfants dominés par des mères agressives, harceleuses et parfois incestueuses. Violence sournoise rarement dénoncée. C'est un sujet tabou que notre société n'a pas encore eu le courage d'affronter. J'ai connu des mères irresponsables, très habiles dans l'art de se déguiser en pauvres victimes, qui allaient se réfugier dans des centres d'hébergement où l'on gobe leurs mensonges. Comme écrivain, j'ai aussi mené ma petite enquête personnelle. J'ai discuté avec des intervenantes de centres d'hébergement, j'ai rencontré des pères faussement accusés par leur conjointe. Des millions sont investis dans des organismes féminins sans que jamais, il me semble, l'État ne se questionne sur l'utilisation de cet argent. Qu'en est-il de la compétence des intervenantes? Pourquoi les organismes qui viennent en aide à des pères en difficulté ont-ils tant de misère à trouver du financement? J'en suis arrivé à la conclusion qu'une enquête publique serait souhaitable pour éclaicir une situation qui ne peut plus durer. Mais, ça demanderait un sérieux courage politique pour entreprendre une telle enquête. Avant de vous lancer dans l'élaboration d'une politique d'éradication de la violence conjugale, je vous demande de considérer les deux côtés de la médaille. La sagesse politique commande que l'on tienne compte aussi de l'état souvent lamentable dans laquelle se trouvent de nombreux hommes, de nombreux pères tassés par une probagante subtile qui, à mon humble avis, fait beaucoup de ravages psychologiques. L'homme québécois se suicide plus qu'ailleurs, ne l'oubions jamais... Comme éducateur, croyez-moi, j'affirme que ce sont, malheureusement, trop souvent les enfants qui payent le prix de politiques, de lois, de règlements élaborés à partir de pressions de lobbys puissants. Je ne crois pas avoir besoin de vous faire un dessin pour que vous saisissiez de quels groupes de pression il s'agit ...
Bien à vous
Jean-Pierre Gagnon
Beloeil
Enseignant retraité et écrivain
Le sujet est sensible, particulièrement ici, mais je ne vois pas de raison, en regard de la politique éditoriale , de refuser la publication de ce texte au CMAQ.
J'espère juste que l'on va pouvoir discuter sans essayer de faire taire...et je ne parle pas du CMAQ là....mais des lecteurs qui écriront des commentaires...
Je crois que nous sommes tous murs pour aborder ces sujets...
..et c'est réellement dans l'intérêt des enfants...
Personnellement, rien ne me fait plus capoter que les lobbys et idéologues qui essayent de dire que le reste de la planète...
1)Ne sais pas....
2)Qu'ils sont les experts...
3)et que nous devrions écouter leur vérité !
Jésus,
qui sens les pharisiens 100 milles à la ronde
Distinguons deux choses : la violence conjugale et la violence faite aux enfants.
En ce qui regarde la violence conjugale, je crois que vous manquez de nuance. Les femmes ont peut-être la même probabilité d'être violentes que leur conjoint, mais le danger de mourir ou d'être blessé sévèrement reste plus grand pour les femmes que pour les hommes. C'est une question de poids.
Pour les enfants, je vous donne raison à 100%. J'ai longtemps travaillé en pédopsychiatrie et les mères sont bien plus souvent les actrices des violences graves. Par contre, les mères ont plus souvent la garde des enfants. Aussi, je crois qu'il serait juste de dire que les deux parents ont la même probabilité d'être abusifs.
Pour le reste, les groupes communautaires sont généralement de bonne fois. Certains font parfois un peu de démagogie pour agiter la tirelire, mais les besoins d'hébergement sont bien réels. À tout évènement, l'hébergement comme mesure préventive me semble plus adapté que l'emprisonnement préventif du conjoint menaçant.
C'est vrai que les femmes se retrouvent plus souvent à l'hopital dans les situations de violence conjugale. Et la presque totalité des hommes le déplorent.
Mais les hommes violentés (psychologiquement, physiquement et juridiquement), eux, on les retrouve plutôt à la morgue --- car suicidés --- (où ils ne peuvent plus parler), en prison (parce que la folie dans laquelle les ont plongé les problèmes avec leur conjointe les ont amené à frapper le premier con qui les a injurié dans un bar, sur l'autoroute, etc) ou à l'hôpital psychiatrique, où on ne fait rien pour dénoncer la SOURCE de leur maladie.
Il s'agit d'un RÉEL MASSACRE, avec la complicité tacite des intervenants du système, par un silence volontaire et malicieux.
Ce que de nombreuses femmes déplorent également.
NON à LA VIOLENCE TOUT COURT: LA SOUFFRANCE N'A PAS DE SEXE
Jésus
p.s. 10 hommes/pères se suicident à tous les jours au Canada
p.s.2 Merci @ Pistache pour ce très bon [et long (;-)] texte sur la violence...tant masculine que féminine...je n'ai rarement lu aussi bon texte !!!! De plus ce texte a été écrit par une féministe de la première heure... Enfin une femme (féministe de surcroît) qui ose dénoncer le dogme !
i.e. femme victime, homme bourreau
p.s.3 Serait peut-être temps de partir un réseau pour les hommes en détresse suite à une séparation conjugale...des volontaires? Personnellement je suis en train d'ouvrir un centre... avec l'aide d'un organisme communautaire très bien établit...
Erin Pizzey fut la fondatrice, en 1971, du premier refuge pour femme à Chiswick, en Angleterre, le premier refuge pour femmes battues dans le monde. Elle a constaté que sur les 100 premières femmes qui sont venues à son refuge, 62 étaient autant, sinon plus violentes, que le partenaire auquel elles tentaient d'échapper - pour finalement aller le rejoindre maintes et maintes fois en raison de leur dépendance pour la douleur et la violence, une violence qu'elles faisaient constamment de leur mieux pour provoquer. Sur une période de dix ans, Erin Pizzey s’est occupé d’environ 5,000 femmes et de leurs enfants qui ont séjourné à son refuge. Elle a écrit un certain nombre de livres sur la violence familiale, dont un, Prone to violence (Enclin à la Violence), traite de la question de la violence des femmes et de leurs abus.
EXTRAITS
En 1975, une étude faite auprès de 400 femmes qui avaient visité le refuge ... a révélé que 300 ... avaient participé à des disputes mutuellement violentes. Pourtant, peu pouvaient vraiment accepter ce qu'elles avaient fait.
"Il y avait une femme que nous appelions Jaws parce que, une nuit, elle était ivre et s’est engagée dans une prise de bec. L'autre femme a commencé à la pointer du doigt, si bien que Jaws l’a mordu. Le jour suivant, je lui ai dit, «alors maintenant, reconnais-tu que tu es violente?»
Il y a autant de femmes violentes que d’hommes violents, mais il y a beaucoup d'argent investi dans la haine des hommes, en particulier aux Etats-Unis - des millions de dollars. Ce n'est pas une bonne idée politiquement de menacer les budgets énormes des refuges pour femme en disant que certaines des femmes qui les fréquentent ne sont pas seulement des victimes.
Le livre de Pizzey Enclin à la Violence a été reçu avec une hostilité incroyable. L'éditeur a reçu un appel téléphonique disant que s'il publiait le livre, on briserait les fenêtres de ses bureaux et on le tuerait. L’hôtel de Pizzey à Londres a été encerclé par 300 manifestantes qui criaient et agitaient des bannières. «Je suis descendu et j’ai dit à un des policiers: Pourquoi ne vous débarrassez-vous pas simplement d'elles?» Et il a dit «parce que nous en avons peur».
«J'ai dû avoir une escorte de police partout où je suis allé, parce que je recevais des menaces sur ma vie et des alertes à la bombe à mon domicile».
Pendant plus de deux décennies, nous avons été exposés à une propagande incessante et toujours croissante cherchant à provoquer la sympathie envers les femmes battues. Personne ne mérite d'être traité violemment. Cependant, ce ne sont pas chacune des femmes battues qui sont des victimes uniquement. D’innombrables personnes des deux sexes sont «enclins à la violence», victimes d'une dépendance profonde pour la violence – à la fois comme victimes et abuseurs, les deux vecteurs du cycle interminable de la violence familiale.
Aussi sinistre que la réalité de ces faits soit, il existe des solutions qui peuvent mettre fin au cercle vicieux de la violence qui tient notre société dans ses griffes, malgré les tentatives des avocats des refuges pour femmes battues, qui n'ont pas eu beaucoup de succès depuis qu'Erin Pizzey a écrit son livre Prone to violence (Enclin à la Violence).
Prone to violence a été boycotté par les féministes radicales à un point tel qu'une recherche dans toutes les bibliothèques du monde en 1996 (par le Réseau d'Inter-bibliothèque) a révélé un total de 13 exemplaires dans le monde entier.
Une recherche, en novembre 1997, des catalogues en ligne de bibliothèques d'université et des fichiers d'autres bibliothèques, a révélé l’existence de deux exemplaires seulement au Canada. Un était à la bibliothèque de l'Université de l'Alberta, et l'autre à l'Université de Toronto. Si vous trouvez un jour une copie dans une librairie, achetez-la sur le champ. C'est une rareté qui vaut probablement un peu plus que son prix maintenant – et qui vaudra très probablement beaucoup plus un jour, lorsque la folie de la destruction de nos familles sera reconnue comme telle.
LA DESTRUCTION PLANIFIÉE DE LA FAMILLE
Par ERIN PIZZEY
Tout récemment «une femme battue», c’est ainsi qu’elle se voyait, est venu me voir pour obtenir de l'aide. Son amant, qui vivait séparé d’elle et de ses enfants, l'avait battue sévèrement au point de l’obliger a se rendre à l'hôpital. Il l’a alors ramenée à sa propre maison puis est resté avec elle pour s'en occuper tandis que ses blessures guérissaient.
«Vous n'êtes pas une femme battue», ai-je dit avec un soupir. Je définis comme battue une femme qui est une victime véritable de la violence de son partenaire. «Vous êtes une femme encline à la violence, une victime de votre propre besoin pour la violence». J'ai soupiré parce que, ces deux phrases prononcées il y a vingt-cinq ans dans mon premier travail à Chiswick, ont fait en sorte que j’ai été détestée et méprisée. Je suis devenu la conscience de la nation. J'ai osé dire publiquement que les femmes peuvent être aussi violentes que les hommes et que les femmes étaient bien plus violentes psychologiquement que les hommes. Dans le cas de cette femme, nous avons beaucoup de travail à faire et lui doit se trouver un bon thérapeute.
En 1971, inspirée par la promesse de femmes journalistes et autres manipulatrices des médias, j'ai décidé de joindre le mouvement nouvellement fondé des Femmes. «La solidarité féminine est forte» chantaient-elles. «Les soeurs s’unissent, fini la concurrence, les femmes aident les femmes». Cela semblait trop beau pour être vrai. Ma première réunion a confirmé mes craintes. Elle s’est tenu dans une maison très bourgeoise de Chiswick et j'ai longuement regardé les affiches de Mao sur le mur du salon. Lorsque l'hôtesse m’a demandé pourquoi j'étais là, j'ai répondu que mon mari était un journaliste de la télévision et qu’il était très rarement à la maison, que je me sentais seule et isolée avec mes deux enfants. «Votre problème n'est pas votre isolement, mais votre mari. Il vous opprime et il est un capitaliste». Je lui ai fait remarquer qu'elle aussi avait une hypothèque et qu’elle était donc une capitaliste et que, loin de m'opprimer, mon mari gardait les enfants pour que je puisse venir à cette réunion. Son mari, quant à elle, était parti à une réunion syndicale organisée à l'usine de biscuit Brentford, dans le but de préparer la prochaine révolution, grâce à son diplôme en science politique.
Ce que cette femme ne savait pas, c’est que j'étais la fille d'un diplomate. Je suis né en Chine et j’ai voyagé à travers le monde avec mon père. J’ai aussi travaillé au ministère des Affaires Etrangères et j’étais bien consciente des atrocités commises en Russie et en Chine. Alors tout en prenant le thé, on nous a certifié que les femmes étaient un groupe minoritaire. J'ai souligné que les femmes représentaient cinquante-deux pour cent de la population du monde. On m'a donné le petit livre rouge de Mao et le magazine SHREW. Je l'ai ramené à la maison et fut horrifié de la haine qu'il vomissait contre les hommes.
J'ai décidé que cette organisation avait besoin d’être encouragé. Avec mes deux enfants à l'école et suffisamment de temps libre, je suis allé travailler pour l'atelier de Libération des Femmes, sur l'avenue Shaftsbury. J'ai observé les femmes qui y travaillaient ouvrir des lettres et mettre dans leur poche les trois livres dix shillings que des femmes désespérées avaient envoyé pour joindre le mouvement. J'ai essayé de répondre à autant de lettres que je le pouvais. Une partie de ces sommes d’argent est allé à l'achat d’explosifs.
Des terroristes dans le mouvement des Femmes ont fait sauter le fourgon de la B.B.C. à l'extérieur du lieu où se tenait le concours de Miss Monde, ainsi que le sommet de la tour de la Poste. J'ai appelé la police. Toute cette bêtise et cette rhétorique devaient culminer dans le soulèvement «du prolétariat» et la mort du Capitalisme et la destruction de tous les hommes. Inutile de dire qu’il n'y avait pratiquement aucune femme du prolétariat dans ce mouvement. La majeure partie de la révolution se déroulait autour des tables à dîner de la classe moyenne dans l’horrible Islington.
À ce moment, j'étais nettement devenu «l'ennemi». Les hommes, à cette époque, ont pris le mouvement entier comme une plaisanterie, mais c'était loin de l’être, comme vous le confirmeront ceux privés de leur foyer et de leurs enfants. Attaqué avec férocité par des avocates féministes et des thérapeutes, les hommes étaient quotidiennement dépossédés de leurs maisons, de leurs enfants et de leurs revenus.
Je savais que je voulais réaliser mon rêve original. Des femmes travaillant avec d’autres femmes en coopération avec les hommes. L'idée que nous devions travailler avec les hommes était une hérésie pour ces femmes. Le mouvement des Femmes était dominé par le mouvement Séparatiste Radical. Elles ont non seulement détesté les hommes, mais tout autant les femmes hétérosexuelles. J'ai compris leur agenda très caché. J'ai été sur des tribunes en affirmant que si je devais payer trois livres dix shillings, me réunir dans des cellules et appeler mes amies des «camarades», c’est qu’on me demandait alors de joindre le Parti communiste, ce qui était correct, mais alors ne mentez pas. N’acceptez pas d'argent sous de faux prétextes. J'avais une multitude de bons amis communistes, je voulais un mouvement vraiment représentatif des femmes. Pas de vieille politique masculine taillée dans la mort.
Les premières réunions de groupe et les conférences ont attiré des centaines de femmes, des femmes surtout bourgeoises lassées par leurs styles de vie et elles étaient terrifiantes. Quiconque a grandi dans une pension de filles comme moi sait combien les femmes peuvent être violentes et manipulatrices. L'intimidation dans les assemblées demeurait inchangée. Aucun rouge à lèvres, aucun talon haut, aucun désodorisant, j'ai violé toutes les règles. «Pourquoi portez-vous des costumes d'homme et des cravates, ai-je demandé, si vous détestez à ce point les hommes?» Une question idiote, je suppose. «Nous portons le symbole de notre oppression», était la triste réponse.
Dès lors, j'ai compris, en lisant la littérature du mouvement des Femmes, que ces milliers de femmes travaillant dans tous les domaines importants, les journalistes, les animatrices de télévision, étaient déterminées à détruire la vie de famille en Angleterre. [Voir le Manifeste Communiste-WHS] «Rendez la vie personnelle politique» était une de leurs nombreuses bannières. Donc des milliers de femmes violentes et très dérangées ont attaqué des femmes normales, heureuses en mariage et notre mode de vie traditionnel. Des réunions secrètes ont été tenues (tout a été fait dans le secret) puis j'ai reçu une lettre « ..... et le collectif a décidé qu'avant que toute la question ne soit éclaircie, et vous avez fait une déclaration en ce sens à une avocate, ou quelqu'un du N.C.C.L., vous ne devez plus travailler au bureau ou suivre les réunions de n'importe lequel des regroupements».
Profondément déprimée par mes expériences dans le mouvement, je suis parti faire ce qui, je le croyais depuis toujours, libéreraient les femmes. Une place pour se réunir et travailler ensemble en coopération avec les hommes.
Bien vite, des femmes battues et maltraitées vinrent me voir avec leurs enfants pour obtenir de l'aide. Il n'existait aucune livre sur les femmes battues, j'ai donc écrit «Scream Quietly Or The Neighbors Will Hear» (Cri tout bas, sinon les voisins vont entendre). Je me suis immédiatement retrouvé dans la controverse parce que le livre n'était pas «politiquement correct», il parlait de la violence familiale et j'ai refusé que l’éditeur politise mon livre. Je révélais que 62 des 100 premières femmes qui sont venues au refuge étaient aussi violentes, voire plus violentes, que les hommes qu'elles avaient quittés. Plusieurs étaient également des prostituées fuyant leur souteneur violent. Cela a exaspéré le mouvement des Femmes. Je savais qu'aussitôt après avoir attiré publicité et financement, le mouvement des Femmes, qui n'avait alors ni l’un ni l’autre, viendrait frapper à ma porte. Quand j'ai organisé une petite conférence pour aider d'autres groupes à se former, plusieurs centaines de femmes, dont des féministes et des féministes séparatistes radicales, ont envahi ma conférence. Elles ont lancé leurs fausses inepties habituelles, essayant de faire appel à mes mères, utilisant abondamment l'expression «classes ouvrières». Mes mères n'ont pas été impressionnées. Une de mes amies les plus proches à Chiswick a dit «il n'y a pas de femme du prolétariat parmi vous». Une autre légèrement audacieuse a hurlé «retournez à la maison jouer avec vos godes». Nous les avons laissés lutter pour leur cause par elles-mêmes. Elles ont alors formé la Fédération Nationale d'Aide aux Femmes.
Cette initiative a enchanté beaucoup de mes ennemis au ministère de l'Intérieur et au département de la Sécurité sociale. Mon ennemi en chef à ma première réunion était une membre de la solidarité féminine. «Comment payerez-vous pour votre refuge?» a-t-elle dit en faisant la grimace. «Je prierai», ai-je répondu. Je le fait tout le temps et c'était nos prières qui ont soutenu Chiswick pendant toutes ces années. La Fédération a utilisé tous ses contacts dans les médias (beaucoup de ses membres étaient journalistes) pour me dénigrer moi et mon travail. À ce moment j'écrivais à la maison, la nuit. Elles sont venus m'interviewer à propos de mes livres, mais jamais elles ne les ont abordé, seul mon poids et combien belligérante j'étais les intéressaient.
J'ai récemment demandé au ministère de l'Intérieur leur dernier rapport et je n'ai pas été étonné de voir que mon nom et mon livre « Scream Quietly», le premier livre dans le monde sur le sujet des femmes battues, n’y figurait pas. Je savais par d'autres auteurs que les éditeurs dans le monde de la publication londonnien étaient des féministes radicales et que c'était leur habitude de dicter leurs thèmes aux auteurs désespérés, qui étaient alors contraints d'écrire le livre de l’éditeur, sachant que s’ils désobéissaient, ils ne seraient pas publiés. Mon frère Danny écrivait toujours ce qu'on lui disait d'écrire. Il s'en est plaint à moi au téléphone et finalement, juste avant sa mort, il a dit amèrement «je n'ai aucun contrat et aucun scénario de film en vue». Il a réécrit les quatre cents pages du synopsis de son livre quatre fois afin de plaire à son agent et ses éditeurs.
Au cours de toutes ces luttes j'ai continuellement prêché que la vie de famille avait été et serait toujours le fondement de n'importe quelle civilisation. Détruisez la famille et vous détruisez le pays. J'en ai averti les femmes violentes qui venaient me voir avec leurs enfants, pratiquement aucune n'employait la contraception. Mes mères avaient une moyenne de 5.1 enfants, tandis que les familles non violentes en avaient en moyenne 2.5. J'ai rédigé des rapports, j'ai écrit des notes, tous en vain. Personne n'a voulu entendre ce que j'avais à dire. À l’endos de «Scream Quietly», j'ai inscrit toutes les agences qui avaient laissé tomber mes familles. J'ai écrit que je ne voyais pas d'assistantes sociales, mais plutôt des activistes politiques avec des diplômes d'assistante sociale. Il en allait de même pour les enseignants et les officiers de probation, les éditeurs de livres et de magazines. Comme un cancer géant, ce mouvement avait planté ses pattes de crabes n'importe où où ils pouvait exercer son pouvoir.
Plusieurs femmes, aidé par des hommes faibles, ont cherché à me détruire moi et mon travail et je savais qu’ayant finalement combattu des cas portés devant justice qui impliquaient de désobéir aux ordres du juge pour sauver des vies d'enfant, je savais que je serais évincé de mon propre refuge. Quelques hommes ont bravement essayé de faire entendre leurs voix, comprenant les dangers. Ils ont eux aussi été condamnés par des hommes et par des femmes. Les hommes d'affaires des médias, les directeurs de maisons d'édition, n'ont jamais compris que leurs éditeurs leur mentaient. Jouant le jeu des chiffres. «Qui pensez-vous être?» a crié une éditrice féministe. «Je dois être quelqu'un», ai-je répondu. «Après tout, je suis dans le Debrett et le Who’s Who. Vous n'êtes personne dans le monde de l’édition». Une autre dit... «Pourquoi ne pouvez-vous pas écrire le genre de livres que vous savez que j'aime, Erin ...... des livres de femmes aimant des femmes?» «Je ne peux pas, ai-je répondu. Je suis une auteure hétérosexuelle et tous mes livres célèbrent la vie de famille».
Parce que les hommes ont considéré la question des refuges comme une préoccupation «féministe», les journaux ont envoyés des femmes journalistes pour m'attaquer. J'ai pris la parole à une conférence de féministes radicales et leur ai demandé pourquoi, quand moi j'avais respecté leur droit de pratiquer leur politique et définir leur propre sexualité, elles ont nié mes droits à mon hétérosexualité, mon droit de vivre et de travailler pour préserver la vie de famille et d’aimer être à la maison avec ma famille. Que penser être une mère et une grand-mère m'avait apporté plus de joie que tout autre accomplissement. J'ai été décriée et accueillie avec une hostilité totale.
Quand j'ai publié Prone to Violence, un livre sur mon travail auprès des femmes violentes et de leurs enfants au refuge, j'ai été crucifiée par des centaines de femmes brandissant des bannières. «Tous les hommes sont des bâtards!» disaient certaines de ces banderoles. «Tous les hommes sont des violeurs!» hurlait une autre. «Si sur ces bannières avait été écrit Juifs ou Noirs, vous auriez arrêté ces femmes», ai-je dit au policier qui était venu me dire que je devais avoir une escorte policière pour la promotion du livre à travers l'Angleterre.
À la longue, j'ai perdu le refuge, mais une campagne soigneusement orchestrée par la presse n'a jamais permis aux gens de l'Angleterre de savoir que j'avais été forcé à m’exiler. Les journaux ont fait grand cas de ma défection et j'étais impuissante. Mon crime était de me battre pour la vie de famille et ses valeurs. Il y a quelques mois le Sunday Times a envoyé un journaliste pour savoir pourquoi j'étais serveuse dans un bar en échange de nourriture. «Il semble y avoir eu conspiration», a écrit le journaliste. Je savais que les autres critiques suivraient bientôt et maintenant la liste de mes ouvrages disponibles est soldée. Dieu merci mes livres se vendent ailleurs dans le monde entier incluant des ventes en Russie. Je ne possède rien d’autre que mes quatre chiens et mon chat et je travaille internationalement pour la paix à l’intérieur de la famille.
De la vie intime au politique: à quoi sert le mouvement des Femmes?
Par Erin Pizzey
Décembre 2000
¸Un des débats les plus intéressants de ce nouveau siècle pourrait bien être de savoir comment et pourquoi le mouvement des Femmes dans le monde occidental a été fondé? Est-il né, comme tant de femmes journalistes l’ont expliqués, des besoins des femmes opprimées dans le monde ? Ou a-t-il été fabriqué par des femmes gauchistes fatiguées d’être reléguées au rôle de «cuisinier en chef et de laveuse de bouteilles» dans les cuisines de leurs amants révolutionnaires? Selon Susan Brownmiller, dans son excellente histoire du mouvement des Femmes, In Our Time Memoir of a Revolution1, le mouvement des Femmes a vu le jour à New York après que beaucoup de femmes activistes soient revenues du Mississippi où elles avaient tenté d'aider les Noirs à enregistrer leurs votes. Les hommes de ces mouvements révolutionnaires qui s’attendaient à les voir occuper des fonctions inférieures ont énormément découragé les femmes activistes. La citation célèbre de Stokely Carmichael, quand on lui a demandé la position des femmes dans la prochaine révolution, fut: «Quelle est la position des femmes dans le SNCC (le Comité de Coordination des Étudiants Non Violents)? La position des femmes dans le SNCC est d’être étendue sur le ventre». Précipitant ainsi la révolution vers un résultat dont même le plus dévoué des Panthères Noires était incapable d'imaginer.
J'ai joint ce mouvement amorphe en 1971 quand Jill Tweedie et d'autres journalistes de l'aile gauche écrivaient dans des journaux et des magazines que ce dont les femmes avaient besoin touchaient plusieurs demandes très sensibles. Il y eut un soupir national de soulagement de la part de millions de femmes en Grande-Bretagne, dont les seuls sujets de lecture étaient rempli de recettes de cuisine et de modèles de tricot. À l'exception du magazine ELLE, dirigé par la redoutable lesbienne Nancy Spain, la plupart d'entre nous étaient abreuvées de cours sur comment être de parfaites ménagères.
Le journal The Guardian avait donné des renseignements sur la façon d’entrer en contact avec ce nouveau et excitant mouvement de libération des femmes et j'ai téléphoné au numéro principal à Londres, où j’ai été redirigée vers mon groupe local à Chiswick. J'ai laissé mon mari affronter sa première soirée de gardiennage des enfants et me suis mise en route pour ma réunion. Je fut moins qu'impressionné de me retrouver dans une très grande maison, accueillie par une petite femme au langage cinglant. Si j'ai pensé que j'allais joindre un mouvement qui allait diminuer mon isolement avec mes deux petits enfants, je me suis trompée. «Votre problème n'est pas votre isolement, m'a-t-on dit, votre problème est votre mari, il vous opprime». J'ai regardé les autres femmes blanches de classe moyenne dans la pièce avec moi et j’ai essayé de ne pas rougir. On nous a également dit que nous devions nous appeler un collectif, parler de nous en disant «camarades» et payer trois livres dix pour joindre le mouvement de Libération des Femmes. Il y avait des affiches de femmes impitoyables agitant des armes à feu au-dessus de leur tête et un très grand portrait du Président Mao sur le mur. La violence des affiches me vexait parce que j'étais une enfant née en 1939 - une enfant née lors d’une guerre épouvantable.
Je suis né en Chine en 1939. Mon père travaillait au Service Consulaire. Mes deux parents étaient amis de Chaing Kai Check, qui avait été exilé à Taiwan par les communistes. Mes parents et mon frère, qui sont retournés en Chine en 1942, ont été capturés par les communistes et assignés à domicile pendant plusieurs années. Ma soeur jumelle et moi les croyions morts. La haine de mon père et son dégoût pour n'importe quel régime totalitaire ont laissé leur marque sur moi et je fus offusqué par ce que je voyais comme une tentative manipulatrice en faveur du parti communiste local d’ajouter mes trois livres dix shillings à leur compte.
Néanmoins, je croyais passionnément que les femmes dans ce pays avaient besoin d'une place pour se rencontrer et s’organiser dans leurs communautés. Je savais qu'un vaste groupe de femmes isolées, dont plusieurs avaient des dons naturels inestimables et quelques expériences de travail, pouvaient être mise à contribution pour travailler dans nos propres communautés. J'ai enduré l'hostilité envers mes talons hauts et mon maquillage dans le bureau du mouvement de libération des Femmes et j’ai pris charge de la dactylo.
Je n'ai pas duré longtemps. Ce que j'ai vu se produire fut que des groupes de femmes blanches de la classe moyenne ayant un penchant pour la gauche se réunissaient pour détester les hommes. Leur slogan était «Rendez la vie personnelle politique». Ce que j'ai vu survenir fut que les femmes qui gueulaient le plus et les femmes les plus violentes ont pris le propre désastre de leur vie intime, leur colère contre leur père et l’ont étendu à l’ensemble des hommes. Beaucoup de ces femmes étaient des «nanas de rentes consolidées», c’est-à-dire qu’elles vivaient sur l'argent de leur riche papa. Ce qui a rendu le mouvement immédiatement si violent, fut le fait qu'il fut fondé en Angleterre par des femmes américaines qui fuyaient le FBI. Ce n'était pas la première fois que l'Amérique exportait ses révolutionnaires. Trotsky avait été expulsé avec d'autres révolutionnaires bien des années auparavant. Certains étaient allés en Allemagne rejoindre le groupe Badermeinhof. D'autres étaient allés en Hollande rejoindre les Red Stockings et certains ont choisi de venir en Angleterre. L'Angleterre semblait destinée à devenir le berceau révolutionnaire pour les terroristes du monde entier, le Beyrouth au pied de la Tamise. J'étais à un party de la B.B.C. quand les contribuables ont déboursés pour payer le vol de tous les révolutionnaires célèbres à travers le monde venus participer à un programme de la B.B.C. J'ai observé «Danny le Rouge» argumenter avec le producteur en sueur qu'il voulait un compte de dépenses plus généreux et un hôtel plus confortable. Kenneth Tynan m'a dit que nous devrions prendre contrôle de la B.B.C. et lancer la révolution nous-mêmes. J'ai été aussi forcé de suivre un cours ennuyeux où Bernadette Devlin nous a sermonnés et diverses panthères noires nous ont salués. Une rangée de soi-disants révolutionnaires de la B.B.C. ont levé leurs poings pâles en retour. En 1970 des femmes terroristes de différents groupes ont envahi Londres pour la première marche de libération des femmes, mais à ce moment, j’étais devenu beaucoup plus politisé.
Je me suis levé dans beaucoup d’assemblées violentes et menaçantes pour dire aux leaders de ce mouvement que détester tous les hommes n'était rien de ce dont je voulais faire partie. Je leur ai dit que je considérais ma vie comme un luxe. J'avais un mari qui allait travailler et payait l'hypothèque pour que je puisse rester à la maison avec mes deux enfants. Je leur ai rappelé que la plupart des gens étaient des esclaves. Je leur ai rappelé les régimes meurtriers de Mao et de Staline, mais bien sûr beaucoup de ces femmes étaient les disciples de Mao et de Staline. Leur attitude consistait à dire que si trente millions de personnes devaient mourir pour la cause de la révolution, et bien qu’il en soit ainsi. On m'a détestée avec passion et finalement, en toute ironie, exclue du mouvement de libération.
Le début du mouvement des refuges pour Femmes - et sa prise de contrôle.
J’ai quitté pour ouvrir un petit refuge municipal pour des femmes et leurs enfants afin de réaliser mon but de diminuer l'isolement trouvé dans le monde Occidental, en raison de la destruction de la famille étendue. Pendant plusieurs mois, ce petit foyer municipal pour les femmes et leurs enfants a attiré toutes sortes de femmes désirant avoir une place où elles pourraient utiliser leurs talents et distraire leurs enfants. Très rapidement les femmes qui évitaient les services gouvernementaux sont venues nous voir et nous les avons accueilli en amies. Puis un jour une femme est entrée dans le petit bureau à l’étage et a retiré sa blouse. Son corps était maculé de bleus noirs et pourpres. «Mon mari me bat», a-t-elle dit. Je l'ai emmenée à la maison cette nuit-là plutôt que de la laisser toute seule. Cependant, dès le début je fut consciente de la violence de certaines des femmes venant à mon refuge. À cette époque, j'avais obtenu les deux choses que le mouvement des femmes voulait: une cause juste pour déguiser leur agenda politique et de l’argent pour financer cet agenda. Dès 1972, le mouvement des femmes s’était retrouvé à court d'argent. Les femmes anglaises ordinaires étaient beaucoup trop intelligentes et instruites pour vouloir adhérer à un mouvement qui désirait de toute évidence détruire la famille et les hommes. Seulement quelques poches isolées de femmes vivant dans des secteurs comme le grisâtre Islington et Kew, ont refusé de laisser leurs enfants mâles jouer avec des jouets masculins et se sont vantées que leurs maris ou amants avaient maintenant été changés, en l’espace d’une nuit, en « hommes nouveaux». Le reste de nous acceptait que les hommes seraient toujours des hommes et toute aide dans la maison était accueillie avec reconnaissance.
Tandis que les cabrioles des soutiens-gorge brûlés du mouvement des Femmes devenaient une plaisanterie banale à la télévision et dans les journaux, le mouvement a glissé dans l'obscurité, sauf dans certains journaux et dans les cercles universitaires. Là, la misandrie du mouvement des Femmes a trouvé ses défenseurs parmi les professeurs féminins non titulaires. Elles ont créé une nouvelle discipline appelée «les études féminines» et elles ont lavé le cerveau de générations de jeunes femmes entrant à l’université.
J'ai trouvé des écoles remplies «d'enseignantes», qui n'étaient pas des enseignantes, mais des activistes politiques. Je suis allé dans des universités donner des classes et je fus rondement grondé quand j'ai souligné que 62 des premières 100 femmes qui sont venues au refuge étaient aussi violentes que les hommes qu’elles avaient quittés. J'ai pris la parole durant des réunions publiques et j’ai parlé «des hommes battus». Étant donné que la «violence familiale» était considéré comme une question «féminine», ce sont des femmes journalistes qui couvraient le sujet. Si j'essayais d'intéresser les journaux à publier mes opinions, je rencontrais de nouveau le même problème. J'étais entre les mains des femmes rédactrices qui refusaient de diffuser mes opinions. Les choses n’étaient guère mieux dans le domaine de l’édition; les éditeurs censuraient systématiquement les livres, particulièrement les éditrices lesbiennes radicales. Il y avait, et il y a toujours, une censure stricte contre quiconque essaie de briser la loi du silence. Personne ne veut reconnaître l’étendu des dégâts que le mouvement féministe a causé à la famille et aux hommes au cours des trente dernières années.
Au cours des trente dernières années, j'ai vu une grande corruption dans les cours anglaises. J'ai vu des pères d'enfants à qui on a dénié leurs droits et qu’on a persécuté. J'ai vu notre propre gouvernement être en accord avec une publicité de la télévision écossaise dans laquelle on conseillait aux enfants d'appeler un numéro de téléphone si leur pères et leurs mères se mettaient à crier. J'avais le souvenir, toute jeune, d'une petite fille de mon âge qui vivait aussi en Chine pendant le temps du communisme, accuser son père qui fut enlevé à sa famille et torturé pendant sept ans. J'ai observé, comme une éruption sur le monde Occidental, comment les «groupes de prise de conscience», qui de nouveau me rappelaient la diffusion des enseignements de Mao, lavaient le cerveau des femmes avec la croyance que leurs maris étaient l'ennemi et qu’ils devaient être supprimés de la famille. J'ai vu la hausse des mères célibataires être glorifiée dans les sections consacrées aux femmes de quelques journaux. Quatre femmes journalistes ont écrit leur recherche de l'homme idéal qui leur ferait leurs enfants et les quatre promettaient à leurs lectrices que les enfants ne connaîtraient même jamais leurs pères. J'ai estimé que ces femmes journalistes riches et privilégiées agissaient de façon totalement irresponsable, puisqu’à ce moment, j'étais divorcé de mon mari et j'étais une mère seule souffrant de l'inquiétude et de la solitude de devoir éduquer seule mes enfants.
J'ai surtout vu des enseignantes féministes discriminer des garçons dans leurs salles de cours. J'ai vu la marée énorme des femmes déferler sur le monde du travail, affamées de travail et de carrière. Plusieurs n'avaient pas le choix. Les épreuves financières rendaient impératif le travail des deux partenaires. Malgré les promesses, il n’y avait aucun programme national de garde d'enfants, si bien que des tentatives illégales et souvent dangereuses ont été menées par d'autres femmes pour prendre la garde d’enfants. Les hommes, libres de toutes contraintes grâce à la pilule, ont exigé le sexe chaque fois qu'ils le souhaitaient et ensuite, plusieurs sont partis en courant lorsque des grossesses s’ensuivaient. Londres est devenu non seulement la capitale mondiale de l'avortement, mais a atteint aussi le niveau le plus élevé de naissances chez les adolescentes des pays de l'Ouest. Les hommes ont tourné le dos au mariage et à l'engagement, plusieurs craignant, à juste titre, que quel que soit l'engagement qu'ils offrent, il se terminerait par des femmes les escroquant pour le reste de leur vie.
L’ostracisme autour du globe
En 1977, les membres du Congrès Lindy Boggs et Newton-Steer m'ont invité à un déjeuner d'honneur au Capitole. Je me rends compte aujourd’hui que ce que j'allais dire allait me rendre profondément impopulaire. Tous ceux qui sont venus pour me rencontrer avaient toujours assumé, à tort, que j'étais «féministe». Je n'étais rien de semblable. Je n’ai jamais cru dans aucun «isme» d'aucune sorte et la seule voie que je désire définir pour moi-même est celle d’une « enfant de Dieu sous tous ses aspects». Vers la fin de mon discours, tout le monde à la table m'évitait et ce ne fut pas mieux au Club de la presse à Washington. L'expression sur les visages des femmes journalistes coriaces était une source d'amusement pour moi. Plusieurs de mes conférences furent annulées, particulièrement à New York et Boston. J'ai passé une nuit désopilante avec une autre membre du personnel d’un collectif de professeurs lesbiennes bien connu de Anne Arbour, mais je fus très heureuse en fait d’être accueillie dans une autre ville par une jeune épouse douce et mère. Je pouvais me rendre compte alors que le mouvement féministe avait partout détourné entièrement la question de la violence familiale pour réaliser leurs ambitions politiques et remplir leurs poches. À cette époque, les féministes en Amérique et dans d'autres pays reformulaient les lois. Au cours de la dernière décennie, la théorie légale féministe est devenu omniprésente dans plusieurs facultés de droit importantes de l'Amérique. L'activisme féministe a aussi eu un impact majeur sur plusieurs aspects de la loi, incluant le viol, l'autodéfense, la violence familiale et de nouvelles catégories légales comme le harcèlement sexuel. Cependant, l'idéologie du féminisme judiciaire va bien au-delà aujourd'hui de l’objectif original et largement soutenu du traitement égal pour les deux sexes. Le nouvel ordre du jour consiste à redistribuer le pouvoir de la «classe dominante» (les hommes) vers la «classe subalterne» (les femmes) et les concepts clefs de la jurisprudence occidentale, comme la neutralité juridique et les droits individuels, sont présentés comme des fictions patriarcales conçues pour protéger les privilèges des hommes2.
Mon séjour en Allemagne à l'invitation du Ministre allemand du sport ne fut pas différent. J'ai quitté quelques employées de refuge allemand à l’allure très sévère lors d’un dîner parce que je ne pouvais plus tolérer l'avenir qui allait être celui des refuges. J'ai observé le mouvement féministe construire ses bastions de haine contre les hommes. Des forteresses où on enseignerait aux femmes que tous les hommes sont «des violeurs et des bâtards», et où on apprendrait aux enfants qu’on ne doit pas faire confiance aux hommes.
On m'a invité à visiter la Nouvelle-Zélande en 1978 et j'avais espéré être invité à parler à des groupes de refuge en Australie. En ce temps-là, la Nouvelle-Zélande n'était pas encore tombée dans les bras du mouvement totalitaire des femmes (c’est fait maintenant), mais on m'a refusé une visite en Australie parce que le mouvement des lesbiennes militantes avait là le contrôle de la plupart des refuges. Puisque, comme dans beaucoup d'autres pays, le mouvement des Lesbiennes avait le contrôle du financement, elles ont simplement ordonné aux refuges australiens de retirer leurs invitations.
Pour montrer comment ce mouvement avait le pouvoir de censurer l'information, je vais donner un exemple parmi plusieurs. En 1984, j'ai témoigné à San Antonio devant le Texas Force on Family Violence (Comité texan sur la violence familiale). Les esprits étaient fortement agités parmi les différets groupes des refuges, venus là pour donner leur témoignage. Une femme après l’autre livrait son histoire personnelle. Dans quelques cas, la preuve était sinistre et redoutable. Celles-là étaient les véritables victimes de la violence de leur partenaire. Cependant, plusieurs des femmes qui témoignaient n’étaient là que par bravade, provoquant de nombreux applaudissements de l'auditoire excité des soeurs, mais qui laissa perplexe les membres de l'équipe spéciale du Procureur Général. «Je comprends votre chagrin, dit une des femmes membres de l’équipe à une femme particulièrement théâtrale, mais vous avez dit que ça vous est arrivé il y a dix ans? Ne pensez-vous pas qu’il est temps d’aller de l’avant?» Elle parlait au nom de la plupart des membres de son équipe spéciale, qui se montraient très perplexes devant ce qu'ils pouvaient voir comme un net clivage entre les femmes qui témoignaient authentiquement et les autres, qui étaient des femmes enclines à la violence, qui n'étaient pas les victimes innocentes de la violence de leur partenaire, mais violentes elles-mêmes. J'ai livré mon témoignage sur la différence entre les femmes véritablement battues et celles qui étaient violentes elles-mêmes et qui avaient besoin de traitement. Le comité m'a remercié et j'ai reçu une ovation debout de l'auditoire. Quand j’ai reçu le rapport à ma maison, à Santa Fe, il citait une phrase sans importance et me présentait comme «l'auteur Erin Shapiro». Même si mon témoignage écrit avait été soumis sous le nom de Erin Pizzey et mon titre, soit la fondatrice du mouvement des refuges, ait été bien connu de chacun.
Les femmes qui abusent des enfants
Au même moment, je travaillais à Santa Fe, au Nouveau Mexique, sur des cas de mauvais traitements envers des enfants et contre des pédophiles. Voilà où j'ai découvert qu'il y avait autant de femmes pédophiles qu'il y a d’hommes. Les femmes restent indétectées, comme d'habitude. Travailler contre des pédophiles est un boulot très dangereux. J'ai sauvé une petite fille britannique d'une femme pédophile en Grande-Bretagne, tandis que j'étais au Nouveau Mexique. Il a fallu trois ans de combat contre les cours anglaises pour la sauver et la rendre à ses parents. Quand l’adjoint du procureur m'a finalement téléphoné et m’a dit que j'avais eu raison toute seule, l'enfant avait été abusé, je lui ai demandé s'il allait poursuivre la femme. «Non», a-t-il répondu. Voilà encore une autre femme qui s’en tirait en toute impunité et qui continue de se soustraire aux conséquences de l’abus d’un enfant.
Pendant toutes les années où j'ai travaillé et me suis spécialisé dans le travail auprès des femmes violentes et de leurs enfants, je n’ai jamais pu accepter la peur que les hommes avaient des femmes violentes. Je me suis assise à des tables à dîner et dans des salons, écoutant les femmes féministes abuser des hommes avec qui elles vivaient. J'ai vu quelques femmes diriger ce qui équivalait à de mini camps de concentration derrière la porte de leur maison. J’ai rarement vu un père faire face à une conjointe ou une partenaire violente. Je n'ai presque jamais vu un père arrêter sa conjointe d’abuser des enfants. Ils venaient me voir pour obtenir de l'aide, mais quand ils étaient confrontés à une partenaire en colère et violente, les hommes restaient calmes et toléraient la violence. Même encore aujourd’hui, les gens rient quand un homme dit qu'il a été abusé. Je ne trouve pas que l'abus de toute nature, vis-à-vis tout être vivant, soit un sujet dont on peut rire. J'estime qu’il est temps que les hommes reconnaissent que les femmes, au cours des trente dernières années, ont provoqué beaucoup de changements. Elles sont devenues beaucoup plus indépendantes des hommes, mais les hommes n'ont pas encore fait ce pas eux-mêmes. C'est déprimant, quand on travaille avec des hommes, de les regarder fuir une relation violente et immédiatement rechercher une autre femme pour «s'occuper» d'eux. Les hommes doivent s'habituer à l'idée qu’ils peuvent prendre soin d'eux-mêmes. Les générations d'hommes plus jeunes semblent être conscientes de cette dépendance masculine envers les femmes et ils peuvent et vivent de fait par eux-mêmes.
Quand j'étais à Santa Fe, un homme qui avait perdu ses enfants et tout ce qu'il possédait, parce que sa petite fille l'avait accusé de la molester, est venu me voir. J’ai su, dès l’instant qu’il a avoué qu'il était dépendant des femmes, qu'il n'était pas un violeur d'enfants. Après avoir rencontré la mère, qui était une exhibitionniste narcissique violente et manipulatrice, je me suis rendu compte qu'elle avait ordonné à l'enfant de nommer son père. Je pouvais voir au comportement de l'enfant qu’elle avait effectivement été molesté. Finalement, après trois mois de travail avec elle, elle me révéla que l’abuseur était un homme qui vivait de l’autre côté de la route. Cet homme était un membre du gouvernement. Quand j'ai apporté les preuves que j’avais au bureau du District Attorney (Procureur général), il a refusé de considérer le cas. Un policier d’état qui essayait aussi de porter des cas devant la justice m'appris que le DA était divorcé sur des soupçons d’abus d'enfants et que donc je n'avais aucune chance de toute façon. J'ai frappé à toutes les portes des maisons privées que je pouvais trouver autour de sa maison et j’ai averti les voisins. Beaucoup d'entre eux le savaient, mais avaient trop peur de lui pour faire quoi que ce soit. Quand je l'ai confronté, il m'a dit qu'il était à l’abri d’une poursuite à cause de sa position et qu’il déménagerait sa famille en Alaska où il avait moins de chance d’être condamné. Il avait, comme tant d'hommes violents et dangereux, épousé une jeune femme des Philippines. Elle n'a pas osé dire un mot. Une autre petite fille m'a dit que son père, sa nouvelle femme et un voisin la violaient tous les samedi après-midi pendant son temps de visite. Je lui ai demandé ce qui lui faisait le plus mal durant les abus et elle m’a dit «ses ongles, ils sont très longs et pointu dans mon...» et elle a pointé vers ses fesses. Ce sont-là des détails épouvantables qui confirment des vérités horribles.
Une partie du problème avec les hommes, c’est qu'ils ne veulent pas accepter que les femmes, et particulièrement les femmes qu’ils ont aimé, peuvent être aussi mauvaises qu’eux. Et pourtant nous savons que les femmes commettent 60% de tous les mauvais traitements infligés aux enfants. Selon une recherche du NSPCC:
Plus de 75% des mauvais traitements infligés aux enfants sont le fait des parents et un 10% additionnel est infligé par d'autres parents de la victime. On estime que plus de 80% de tous les criminels étaient âgés de moins de 40 ans et que presque les deux-tiers (62%) étaient des femmes3.
Quand j'étais au Canada pour une tournée de conférences de six semaines en 1999, j'ai été épouvanté de voir la crainte chez les hommes à travers ce grand pays. Des cas de harcèlement sexuel au travail signifient qu'il n’y a pratiquement plus de party de bureau. J'ai rencontré un excellent professeur qui avait été accusé d'abus sexuel par deux de ses étudiantes. Il disait que la vie au Canada ressemblait à la vie dans un état totalitaire. C’était le cas, en effet. J'ai parlé à des groupes d'hommes et de femmes à travers tout le pays. Les hommes là-bas sentaient déjà la main lourde de l'état leur enlever le droits à leurs maisons et à leurs enfants. Les hommes ont racontés des cas où ils avaient quitté la maison pour aller travailler et étaient rentrés pour constater que leur femme s’était «évaporée» de la maison, c’est-à-dire qu'elle avait pris tout ce qu'elle pouvait dans la maison et avait disparu avec les enfants dans un refuge. Les pères éperdus étaient incapables de retrouver leurs femmes et leurs enfants parce que les refuges refusaient de divulguer quelque information. Dans les cas où le père était très violent, c'est une précaution nécessaire, mais je n'ai jamais destiné cette procédure à devenir une routine pour que plusieurs femmes coupables utilisent ce recours contre des hommes totalement innocents. Pour une femme, déclarer son partenaire violent est un raccourci bien connu vers le divorce, et si ce n'est pas suffisant, elle peut maintenant recourir à ce qui est convenu d’appeler «la balle magique» (the silver bullet). Cela signifie qu'elle accuse son conjoint de molester sexuellement les enfants. Il est alors immédiatement isolé de sa maison et de sa famille. Je parlais aux groupes d'hommes dans l'ouest du pays récemment. Deux policiers étaient à la réunion. Ils ont acquiescé quand je leur ai demandé ce qu’il en était de la véracité des faux abus sexuels, ils étaient en effet obligés de retirer le père de sa famille même s’il n’y avait aucune preuve du crime. Dans un cas, une femme avait accusé le père d’un enfant de s’être immiscé avec elle dans son bain. Elle a appelé la police et il a été emporté immédiatement. Plus tard il fut libéré, étant donné l'absence de toute preuve. Nous devrions avoir une loi qui permet aux victimes innocentes de telles allégations de poursuivre en justice leurs accusatrices.
Le manque de considération envers les hommes abusés
Je constate que les hommes ne se viendront pas en aide de la même façon que les femmes le font. Les hommes ont vécu des milliers d’années de conditionnement qui leur permet de travailler ensemble avec beaucoup de succès, mais quand il s’agit d'organiser le même genre d'aide au niveau de leur vie personnelle, ils s’effondrent. J'ai vu cela se produire quand j'ai essayé d'ouvrir un refuge pour homme presque immédiatement après que j'ai acheté l’édifice principal à Chiswick, pour le refuge des femmes. J'avais vu suffisamment d’hommes terriblement abusés qui avaient besoin d’une place où aller. Ce qui m'a offensé fut que, même si le grand conseil de Londres était prêt à me donner un excellent édifice au nord de Londres, je n’ai pas pu trouver un seul collecteur de fonds pour m'aider à me procurer de l'argent pour les hommes.
Aujourd’hui, nous avons des groupes d'homme qui existent dans la plupart des pays, mais encore, ils n'ont aucun financement tandis qu’on donne des millions de dollars aux refuges pour femme, dont certains gaspillent l'argent qu’on leur donne. Nous savons que nos jeunes hommes vivent des difficultés énormes. Durant les trente dernières années ils ont été discriminés dans les médias et à l’école. Ces jeunes hommes ont été nourris avec un régime de rhétorique féministe qui les assure qu'ils sont «des violeurs» et des «batteurs de femmes». Ce sont ces affiches qui ont entouré l'Hôtel Savoy quand j'y étais pour un déjeuner et le lancement de mon livre Prone to violence (Enclin à la Violence)3. C'est mon livre qui cataloguait mon travail auprès des femmes enclines à la violence et de leurs enfants. J'étais habitué aux cordons d’opposants parce que, peu importe où je parlais ou apparaissais, j'étais suivi par ces femmes remplies de haine. Je savais qu'elles tenaient leurs conférences secrètes qui excluaient les hommes partout dans le monde. Elles ont infiltré les plus grandes institutions et l'ONU est remplie de femmes qui sont déterminées à détruire la famille et le mariage en tant que institution. Elles veulent que la famille ne soit définie que comme les femmes et les enfants seuls. Les hommes doivent être mis sur la touche. Leur rôle comme pères doit être réduit à celui de banques de sperme et de porte-monnaie. Heureusement, ceux d’entre nous qui croient au mariage et en la nécessité pour les enfants d’avoir leurs deux parents biologiques présents dans leur vie, dans la mesure du possible, avons le temps en notre faveur. Le mouvement des femmes s'éteint à mesure que ses adeptes vieillissants écrivent aujourd’hui des livres désavouant leur jeunesse mal vécue et chancellent vers leur tombe.
1 Susan Brownmillar, In Our Time Memoir of a Revolution, The Dial Press, 1999
2 Michael Wiss and Cathy Young, Cato Institute police analysis paper @ Feminist Jurisprudence' @
Montréal, le 04 octobre 2004
M. le Ministre Jacques Dupuis,
Ministre de la Justice
Palais de justice de Montréal
11e étage, bureau 11.39
1, rue Notre-Dame Est
Montréal (Québec) H2Y 1B6
Député de Saint-Laurent
750, boulevard Marcel-Laurin, bureau 128
Saint-Laurent (Québec) H4M 2M4
Les propos qui suivent vous ont récemment été attribués à travers des médias.
« Nous n'avons pas une justice de potins, nous n'avons pas une justice de rumeurs, nous n'avons pas une justice d'allégations non prouvées, a dit M. Dupuis à l'Assemblée nationale. Nous avons une justice criminelle, qui fait en sorte que des gens sont amenés devant les tribunaux lorsqu'un procureur de la Couronne, indépendant et impartial, a examiné la preuve qui lui est apportée par les policiers et est raisonnablement convaincu d'obtenir une condamnation. »
Permettez-moi bien respectueusement de rappeler à votre mémoire les propos que je vous adressais le jour même de votre nomination en remplacement du ministre Bellemare en avril dernier. Dans les situations de violence conjugale alléguée, les policiers procèdent systématiquement, en dépit des évidences, à l’arrestation arbitraire de n’importe quel homme sans jamais se donner la peine de communiquer de quelque manière que ce soit avec les substituts du procureur. La seule parole d’une femme[1] représente tout ce qui est nécessaire pour réduire à néant la vie de n’importe quel homme vivant à ses côtés. À cet égard, la politique d’intervention en matière de violence conjugale édictée par le précédent gouvernement est un texte davantage sexiste que Mein Kampf pouvait être raciste en raison du fait qu’il ostracise la moitié de la population! Malheureusement, ce détournement de justice est pratique courante au sein de notre société. À cet égard, l’indifférence affichée par les élus est tout particulièrement insultante dans le cadre d’une société érigée sur des valeurs démocratiques. Qui plus est, les demandes répétées d’enquête publique concernant le phénomène croissant des fausses allégations [2] continuent d’être souverainement ignorées et ce malgré l’opinion du respectable Jean-louis Beaudoin[3], JCA.
Les hommes d’ici et d’ailleurs sont particulièrement saturés du laxisme omniprésent au sein de notre système de justice pénale. Les juges complaisants, rompus à l’idéologie néo-féministe, entérinent sans coup férir les comportements proprement criminels attribuables aux représentants du ministère public, protégés qu’ils sont derrière l’immunité accordée dans l’exercice de leurs fonctions. Les jugements prononcés à la cour du Québec dans ces dossiers sont dignes d’un régime totalitaire. Les droits de recours des justiciables sont tout simplement inexistants car des poursuites contre les plaignantes, coupables de méfaits publics selon la définition donnée à l’art.140 du code criminel, ne sont jamais entreprises, ni par la couronne ni par les juges. Comme vous le dites si bien «Nous avons une justice criminelle». Votre lapsus est représentatif de ce dont vous avez conscience au plus profond de vous même.
Combien de temps nous faudra-t-il encore endurer ce régime de terreur? Qui entrave le travail de saine administration de la justice? Ces questions, et bien d’autres encore plus embarrassantes, ne pourront demeurer éternellement sans réponse. Il en va de votre responsabilité et de votre imputabilité. À défaut, il nous faudra bien tirer les conclusions qui s’imposent en pareilles circonstances et entreprendre les moyens de pression médiatisés pour obtenir l e respect de nos droits fondamentaux inscrits dans les textes de loi adoptés par le législateur. Par souci de transparence, la présente lettre ainsi que votre éventuelle réponse seront dûment transmises aux différents médias du Québec.
Merci à l’avance de votre attention.
Cordialement,
Hermil Lebel
Membre actif du réseau de l’Après-Rupture et de la Coalition pour la défense des hommes du Québec
[1] « Est fautif pour le substitut du Procureur général, de porter des accusations criminelles en se fondant uniquement sur les seules déclarations d e la plaignante » dans André c Québec (Procureur général), [1999] R.R ..A. 886 (C. S.).
[3] « On doit constater d’ailleurs, avec tristesse, qu’il est récemment devenu à la mode, dans certains dossiers matrimoniaux, d’accuser le conjoint de ce type d’infraction pour bonifier les chances de garde exclusive » .. Cour d’appel du Québec, greffe de Montréal, dossier 500-09-008700-999, Raoul Lacombe et Communauté urbaine de Montréal c. Alain André et al, 27 février 2003
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Cette lettre est publiée dans les cadre des
Lettres ouvertes de L'Après-rupture, ateliers pour les liens père-enfants
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Dossier G20
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