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La Ministre déléguée à la famille, Madame Carole Théberge, donne raison aux garderies privées du Québec: il y a bel et biAnonyme, Vendredi, Juillet 9, 2004 - 18:38 (Communiqués | Family)
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MONTREAL, le 9 juillet - En rendant publiques les sommes allouées aux garderies privées du Québec en 2004-2005, la Ministre déléguée à la famille, Madame Carole Théberge, a donné raison au Président de l'Association des garderies privées du Québec qui dénonçait avec vigueur depuis plusieurs jours les coupures de subventions aux garderies dans son réseau. Même si la Ministre déléguée accusait, en date du 7 juillet 2004, Monsieur Sylvain Lévesque de tenir des propos qui semaient la confusion dans la population, la preuve est bel et bien faite aujourd'hui que Monsieur Lévesque, supporté par le réseau des 480 garderies privées, avait des raisons solides d'affirmer haut et fort que le gouvernement libéral se désengageait face aux 180 000 enfants fréquentant les services de garde du Québec. La Ministre a confirmé officiellement dans un document écrit et mis sur fil de presse, le 7 juillet 2004, que la subvention gouvernementale d'une garderie de 60 enfants serait réduite de 491 174 $ en 2003-2004 à 477 574 $ en 2004-2005 : une coupure de 13 600 $ pour l'année. Même si les revenus d'une garderie de 60 enfants sont majorés dus à une contribution supplémentaire absorbée par les parents (27,27 %), il n'en demeure pas moins qu'il y a une augmentation annuelle du salaire du personnel (3,2 %). Donc, une garderie de 60 places se retrouve avec un manque à gagner de près de 5 000 $ seulement au chapitre de la masse salariale. S'ajoutent à cela : les frais reliés à l'augmentation de la norme des éducatrices qualifiées qui passera de 33 % à 66 %, la consolidation et l'amélioration de la qualité des services éducatifs et le développement des nouvelles places. En définitive, il s'agit davantage d'un manque à gagner de 10 000 $ par année pour une garderie de 60 places. Il est évident que l'impact de la coupure des subventions imposée par le gouvernement sur le réseau privé est d'autant plus significatif puisqu'une garderie de 60 places reçoit 100 000 $ de moins par année qu'un Centre de la petite enfance de même taille, et cela selon les barèmes gouvernementaux dévoilés. Le tableau suivant basé sur les données ministérielles vient appuyer les affirmations de l'AGPQ démontrant un réel désengagement de l'Etat de 2,75 $ par jour, par enfant en 15 mois de pouvoir seulement. Il est déplorable de constater l'attitude du gouvernement libéral. Non seulement il fait fausse route, mais il va à l'encontre des idéologies mises de l'avant au Québec depuis 10 ans. Au moment où le Canada a adopté son plan d'action "Un Canada digne des Enfants" session extraordinaire des Nations Unies consacrée aux enfants en mai 2002 qui stipule : "D'après les recherches sur le développement et l'apprentissage des enfants, la garde de qualité pendant la petite enfance a une incidence favorable sur la vie de l'enfant", que fait le gouvernement actuel ? Il vient sabrer dans les subventions du système de garde québécois en puisant dans le budget d'opération des garderies et dans les poches des parents du réseau privé afin d'enrichir ses coffres de près de 20 millions de dollars par année. L'Association des garderies privées du Québec se doit de continuer à faire des représentations afin que les orientations gouvernementales actuelles soient modifiées et que les règles budgétaires 2004-2005, réduisant le financement des garderies privées, soient réévaluées et revues à la hausse.
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