Il est question de masculinité, de stéréotypes et de rapports sociaux de sexe.
Cet article propose une réflexion théorique et méthodologique. Il opère un retour sur les matériaux que nous avons réunis au Québec dans le cadre de recherches portant sur les rapports différenciés des garçons et des filles à l'école secondaire. Cette relecture se fait en fonction de nouveaux questionnements sur les rapports sociaux de sexe et plus particulièrement sur la "masculinité". Par le large éventail d'étudiantes et d'étudiants y participant, la démarche a permis d'accumuler nombre d'informations de première main sur certaines représentations sociales de "la jeunesse québécoise", étant entendu que celle-ci n'est pas un groupe homogène, tant sur le plan des catégories de sexe que sur celui des milieux d'origine. Il s'agit dans le présent article de diriger d'abord l'attention sur les prises de position des garçons et d'en faire une analyse centrée plus spécifiquement sur diverses composantes du virilisme, soit "l'ensemble des constructions sociales, mentales, physiques et symboliques qui font des caractéristiques de la virilité l'identité masculine obligatoire" (Welzer-Lang, 1998: 88). Sur le plan de leur statut dans l'enquête, nos informateurs passent ainsi de celui d'étudiants, qui les définissait dans un premier temps, à celui d'acteurs à part entière du "système des sexes". Ils y participent quotidiennement, à l'école et ailleurs en société.
En ce qui a trait aux rapports à l'école, l'enquête par questionnaire que nous avons menée a montré que les garçons, plus conformistes que les filles, se définissent comme membres d'un groupe sexué, à partir de représentations sociales reprises sous diverses formes d'une génération à l'autre, mais également dans leurs expériences quotidiennes où s'actualisent et se renouvellent des perceptions et des pratiques de différenciation et d'inégalité des sexes. Les écarts constatés de réussite scolaire entre garçons et filles sont liés au processus de formation de l'identité selon le sexe et le milieu socio-économique d'appartenance. Cette recherche nous a permis de constater que les garçons (à 88%) et les filles (à 44%) adhèrent de façon significative aux stéréotypes sexuels qui leur sont présentés et que cette adhésion est liée de façon significative à la scolarité des parents et aux résultats scolaires. Le recours à une représentation bipolarisée des rôles sexués est plus largement répandu dans les milieux familiaux où les parents sont moins scolarisés. Or, c'est précisément la résistance aux modèles assignés socialement à chacun des sexes qui se conjugue à une meilleure réussite scolaire, et ce, tant chez les garçons que chez les filles. Le conformisme de certains garçons s'accompagne alors de distanciation scolaire qui se réflète dans leurs performances et leur persévérance à l'école (Bouchard et St-Amant, 1996; Bouchard, St-Amant, Bouchard et Tondreau, 1997).
Nous avons fait ressortir par ailleurs une composante des identités masculines, soit l'opposition des garçons à certains changements dans les rapports sociaux de sexe. Cette réticence est illustrée par trois thèmes récurrents : accord avec certaines pratiques discriminatoires, hétérosexisme et particulièrement refus de l'homosexualité masculine, et enfin, refus de s'identifier à ce qui est considéré féminin. Nous y avons lu une logique masculine dominante de reproduction des rapports sociaux de sexe (Bouchard et St-Amant, à paraître). Nous avons aussi fait valoir que la façon dont certains garçons conçoivent leur identité de sexe risque de trouver son expression dans l'exercice de la violence. Quelques prises de position adoptées par ceux-ci quant aux attributs masculins constituent déjà les premiers jalons d'une acceptation et d'une intégration de formes de violence: dénigrement et infériorisation des filles, harcèlement sexuel, utilisation de la force physique pour s'imposer, recours fréquent à la violence verbale, etc. (Bouchard, St-Amant et Tondreau, 1997). Voilà autant de composantes de l'identité masculine obligée.
Que révèlent les représentations sociales (saisies par l'adhésion aux stéréotypes sexuels et la conformité à des pratiques sexuées) des jeunes garçons québécois de 15 ans de notre échantillon quant à leur conception de la virilité? Que dévoilent ces mêmes représentations de leurs référents identitaires? Quels renseignements donnent-elles sur les rapports des garçons aux autres garçons, aux filles et aux femmes qui les entourent? Ce sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet article.
Autres articles de ces auteurs à la rubrique Éducation de Sisyphe.
* Pierrette Bouchard et Jean-Claude St-Amant, de l'Université Laval (Québec), se consacrent depuis plusieurs années à la recherche dans le domaine de l'éducation. Ils ont publié deux ouvrages: Bouchard, P., St-Amant, J. C. Bouchard, N. et J. Tondreau (1997), «De l'amour de l'école. Points de vue de jeunes de quinze ans». Montréal, éditions du Remue-ménage. Bouchard, P. et J. C. St-Amant (1996), «Garçons et filles: stéréotypes sexuels et réussite, scolaire.» Montréal: éditions du Remue-ménage. 2ième édition en 1999.
Faudrait vraiment être naif pour ne pas constater que cet article a été écrit dans un optique féministe des choses. Nos deux chercheurs, féministes de longue date, nous servent la même rhétorique que personne ne veut croire: il est mauvais pour un garçon de se considéré différent des filles car il n'y a pas de différence entre les sexes(sauf physique) et cette différence est due à des "stéréotype sexiste".
Voyons un peu leur raisonnement:
"En ce qui a trait aux rapports à l'école, l'enquête par questionnaire que nous avons menée a montré que les garçons, plus conformistes que les filles, se définissent comme membres d'un groupe sexué, à partir de représentations sociales reprises sous diverses formes d'une génération à l'autre, mais également dans leurs expériences quotidiennes où s'actualisent et se renouvellent des perceptions et des pratiques de différenciation et d'inégalité des sexes."
Les garçons sont plus conformiste que les filles? Elle est bien bonne celle la. Pourtant, il est reconnu que les filles se conforme beaucoup plus que les garçons à l'autorité ou bien à la "normalité". Est-ce que nos deux chercheurs féministes reproche aux garçons de se définir comme étant membre d'un groupe sexué? Faudrait-t-il que les garçons pensent qu'ils sont du même sexe que les filles pour leur faire plaisir? Et les filles, elles ne se considèrent pas comme étant membre d'un groupe sexué? Bien sur que oui et c'est tout à fait normal car il y a deux sexes DIFFÉRENTS que nos deux féministes de service le veuillent ou non. Je n'en reviens pas qu'ils reprochent à mot couvert aux garçons "des perceptions et des pratiques de différenciation" aux filles. Encore une fois il essaie de nier la différence entre les sexes. Les garçons et les filles ont des façons de penser et des activités différentes parce qu'ils sont biologiquement et psychologiquement différent. Ils n'ont pas les même centre d'intérêt malgré qu'il y est de rare exception. Rien à voir avec les imaginaires "stéréotypes sexistes" de nos deux chercheures féministes. Pour ce qui est des inégalités des sexes que les garçons pratiqueraient, ils doivent préciser lesquelles.
"Les écarts constatés de réussite scolaire entre garçons et filles sont liés au processus de formation de l'identité selon le sexe et le milieu socio-économique d'appartenance."
Donc si les garçons réussissent moins bien que les filles c'est parce qu'il s'identifie plus à leur sexe que les filles. Ridicule. Ca n'a aucun rapport avec l'échec scolaire des garçons. La pluspart des garçons s'identifient à leur sexe et ca n'empêche pas certains de très bien réussir. Les auteures semblent penser que tout les garçons pensent qu'il ne faut pas prendre l'école aux sérieux pour être un vrai garçon ce qui n'est pas du tout le cas car la très grande majorité veulent réussir. Au moins, ils savent que le milieu socio-économique joue une grande importance. La pauvreté d'un milieu est un facteur déterminant.
"Cette recherche nous a permis de constater que les garçons (à 88%) et les filles (à 44%) adhèrent de façon significative aux stéréotypes sexuels qui leur sont présentés et que cette adhésion est liée de façon significative à la scolarité des parents et aux résultats scolaires. Le recours à une représentation bipolarisée des rôles sexués est plus largement répandu dans les milieux familiaux où les parents sont moins scolarisés." Encore avec leur stéréotype sexuels. Ils ne donnent aucun exemple de leur stéréotypes sexuels. Je sais pour avoir lu plusieurs de leurs pamphlet féministes qu'un de ces stéréotypes sexuels serait qu'il faut négliger ces études pour être un garçon et ceci expliquerait l'écart de la réussite scolaire entre les sexes. Alors comment expliquent-t-il qu'il y a encore une majorité de garçons qui réussissent leur secondaire? Mystère. Cet argument loufoque sert à masquer la raison principale de l'échec scolaire des garçons: la valorisation des valeurs féminine et la dévalorisation du sexe masculin à l'école. Je suis un de ceux qui pensent que le fait que le corp professoral soit féminin n'explique pas l'écart de réussite. Par contre, la dévalorisation du genre masculin à l'école est le principal facteur qui explique le découragement ou le ras-le-bol de plusieurs garçons à l'école. Tout commence au primaire où les écoles n'ont plus de cours d'éducation physique ou un minable cour de 50 minutes ce qui nuie grandement aux garçons. Il y a même des écoles qui empêche les garçons de jouer au ballon chasseur parce que c'est un jeu violent! Tout est fait pour empêcher les garçons de bouger. De plus, les garçons doivent adopter les mêmes comportement que les filles en classe soit de rester sage et ne surtout pas bouger. Les méthodes pédagogiques sont clairement orienté vers les filles qui sont en générale plus passive alors que les garçons apprennent de façon active. Voila ce que nos deux chercheures féministes veulent occulter.
"Nous avons fait ressortir par ailleurs une composante des identités masculines, soit l'opposition des garçons à certains changements dans les rapports sociaux de sexe. Cette réticence est illustrée par trois thèmes récurrents : accord avec certaines pratiques discriminatoires, hétérosexisme et particulièrement refus de l'homosexualité masculine, et enfin, refus de s'identifier à ce qui est considéré féminin. Nous y avons lu une logique masculine dominante de reproduction des rapports sociaux de sexe (Bouchard et St-Amant, à paraître)"
Les garçons refusent s'opposent à certains changements dans les rapports sociaux de sexe? Plûtot, le modèle de rapport sociaux que le féminisme radicale voudrait imposer. Bravo à nos garçons! Ils ne se laissent pas dicter leur conduite par des matriarches misandre. De quels pratiques discriminatoires parlent-t-il? Je veux un exemple. Hétérosexisme?(!) Contre les lesbiennes féminisme ou contre les homosexuelles? Pour ce qui est le refus de s'identifier à tout ce qui est féminin, cela s'explique par la différence biologique entre les sexes. Les deux chercheures féministes y voient là "une logique masculine dominante de reproduction des rapports sociaux de sexe." Leur penchant féministe revient vite au galot avec cette conclusion pathétique. Si les garçons, tout comme les filles, aiment être entre eux et faire des activités associés au sexe mâle, c'est parce qu'ils ont été biologiquement créer pour être comme ca. Quand est-ce qu'ils vont comprendre ce que toutlemonde sait à part eux: Les garçons et les filles sont différents.
"Nous avons aussi fait valoir que la façon dont certains garçons conçoivent leur identité de sexe risque de trouver son expression dans l'exercice de la violence. Quelques prises de position adoptées par ceux-ci quant aux attributs masculins constituent déjà les premiers jalons d'une acceptation et d'une intégration de formes de violence: dénigrement et infériorisation des filles, harcèlement sexuel, utilisation de la force physique pour s'imposer, recours fréquent à la violence verbale, etc. (Bouchard, St-Amant et Tondreau, 1997). Voilà autant de composantes de l'identité masculine obligée. "
Ce passage contient la maxime des féministe radicales: Les hommes sont des violents et sont des oppresseurs des femmes. Est-ce que l'attribut de la plus grande force physique chez les garçons est une acceptation de la violence envcers les femmes ou une infériorisation des femmes? Ils semblent le croire. De la vrai paranoia féminisme. Faut vraiment être tordu pour affirmer que s'identifier aux sexes masculin revient à accepter le harcèlement sexuel, l'utilisation de la force physique pour s'imposer ou le recours fréquent à la violence verbale. On retrouve cette violence dans les deux sexes alors leur arguments tombent à l'eau. C'est simple, ils associent l'identité masculine à tout ce qui est négatif alors ca doit être que l'identité féminine est tout ce qui a de plus positif? De la misandrie féministe à son mieux.
Seulement te dire, monsieur Casanova, que j'ai le sentiment que la réusite à l'école n'est pas considéré "viril" jusqu'au secondaire. Je ne suis pas un spécialiste, je parles de mon expérience personnel... Gamin, j'étais très bon à l'école et pas tellement en sport. Bref, j'étais pas le plus "cool" des mecs de la classe pour mes compères masculins... Le "hot", Le "smat", Le "tof", c'étais celui qui était bon au ballon chasseur et qui niaisais en classe. Ironiquement, les filles m'aimaient bien elle! Au secondaire, revirement de situation: les filles me lache pour les p'tits "tofs". Un gars de 16 ans qui a laché l'école et qui roule en "char" cest plus exitant pour une adolescente à la recherche de la virilité. C'est d'ailleur sur ce point que je ne suis pas d'accord avec les auteurs: les filles de 15 ans préfère les gars "stéréotypés"... Alors c'est facile de blamer seulement les gars, les filles ont une grande part de responsabilité. Puis au CEGEP et à l'université, le plus "hot" de la classe c'est le ou LA meilleur de la classe; comme les gars ont été habitué à faire les "smat" avant, difficile de redresser le bateau et les filles forme 70% de la classe uiniversitaire maintenant... Et les différences "biologiques" entre les sexe mon gars, tu peux aller te faire voir maquillé et en porte-jartelles avec! C'est de la m... Va visiter des tribus matriarcales en Afrique et en Asie et tu va voir que le Mâle à la Steven Seagal se n'est qu'une construction sociale, un conditionnement psychologique qui commence quand on a encore la couche au fesse...
Ce sujet a déjà fait couler beaucoup d'encre et suscité bien des débats houleux. Je ne vois pas la pertinence de le remettre en pâture à un autre débat.
Le problème de l'éducation autant des filles que des garçons c'est le système d'éducation abérant que nous avons. Premièrement les étudiants se retrouvent dans des polyvalentes, des CEGEP, des universités grands comme des villes, ça prend une carte de l'endroit pour s'y retrouver; ils n'ont, à aucun niveau l'attention personnalisée de leurs professeurs, ils sont des numéros. Et toutes ces bâtisses sont d'un ennui mortel, l'enseignement est d'un ennui mortel; les professeurs ont perdu la foi (c'est comme les curés).
J'aime bien la formule "Small is beautiful". Rendez donc le système d'éducation humain et foutez-nous la paix avec les résultats selon le sexe. J'en ai marre de tout distinguer et différencier par le sexe. On apprend avec notre tête et selon nos intérêts, on n'apprend pas avec notre sexe.
Ça évite aux responsables de créer un milieu d'éducation intéressant, des cours intéressants. Et les prof femmes et les prof hommes ont-ils des résultats différents avec leurs classes ?
Madame Maher, je suis d'accord avec vous sur l'état lamentable du système scolaire Québécois. Par contre, je crois que vous négligez l'importance du sexe de l'étudiant dans le développement des méthodes d'enseignements. Il est prouvé et reconnu que les garçons, dans les pluspart des cas, ont plus de facilité à apprendre d'une façon active alors que les filles apprennent mieux de façon passive. Évidemment, le système scolaire préviligie la méthode passive au détriment des garçons. De plus, les garçons ont un plus grand besoin de bouger que les filles, beaucoup ne peuvent se concentrer si ils n'ont pas fait d'activité physique raisonnable ce qui n'est pas le cas des filles. Malheureusement, la pluspart des écoles ne donnent plus ou presque plus de cours d'éducation physique. Les garçons et les filles sont fondamentalement différent, n'en déplaise aux leaders féministes, et il faut absolument en tenir compte dans les méthodes d'enseignement. Les classes non-mixtes seraient l'idéal car les professeurs pourraient enseigner avec des méthodes pédagogiques unique selon le sexe de la classe. Je ne crois pas que le sexe du professeur soit important. Les méthodes d'enseignement sont les clés du succès.
JE SUIS D'ACCORD avec Dominic qui dit que les gars se sentent obligés de faire "les cons" pour plaire aux filles....moi aussi j'ai fait pareil !
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J'aime bien les nuances de Bleuler par rapport à la définition du "conformisme"... ;-)
Merci...je viens d'apprendre qq chose d'essentiel !
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Je suis d'accord avec Casanova pour l'instauration de classes non-mixtes et/ou d'écoles non-mixtes...cela reglerait plusieurs problèmes....autant chez les filles; ( ex: sexualité précoce )...que chez les garçons: ( ex: problème de concentration à cause des nombrils dénudés des filles ) ;-))))
C'est la BASE pour comprendre les problèmes des gars et des filles à l'école !
Mais pourquoi certaines personnes sont tellement contre les classes non-mixtes ??????? De quoi ont-elles peurs ?
Pour "attaquer" le GRAVE problème de la réussite scolaire...il faut reconnaitre que les p'tites filles et les p'tits gars sont fondamentalement différents et ont des besoins diamétralement opposés... ce que les auteurs de l'article NE SONT PAS CAPABLE DE FAIRE... pourquoi? Il faut peut-être reconnaitre sa propre différence sexuelle pour comprendre celle de l'autre...???
Est-ce cela de la "cécité sexuelle" ? Il faudrait trouver un nom à ça !
;-))))
Hummmmmmmm
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Je suis aussi d'accord avec Louise ( allo en passant ;-))) ): NOS écoles font durs ! Elles sont trop grosses !
"Mais pourquoi certaines personnes sont tellement contre les classes non-mixtes ??????? De quoi ont-elles peurs ?"
Les rares personnes qui sont contre les classes non-mixtes(dans une école mixte) qu'on a entendu publiquement ces derniers mois sont tous des féministes radicales comme ceux de la Fédération des femmes(féministes) du Québec, Pierrette Bouchard ou Jean-Claude St-Amant. Jesus demande de quoi ils ont peur? Il y a deux raisons qui explique leur opposition au classe non-mixte. La première est que les garçons échoue beaucoup plus que les filles dans les classes mixtes et cela FAIT LEUR AFFAIRE. Je m'explique: La statistique la plus importante pour les féministes radicales est celle du salaire moyen des femmes versus le salaire moyen des hommes. Présentement, elles sont à 70% du salaires des hommes MALGRÉ la diplomation secondaire et post-secondaire passablement plus élevé que les garçons. C'est une énorme source de frustration pour ces féministes radicales et elles blâment le marché du travail qui serait sexiste. Ce qui est évidemment faux depuis 2-3 décennies malgré qu'il y est quelques rares exceptions. Alors leur raisonnement est simple, si les garçons réussissent mieux dans les classes non-mixte et que leur taux de diplomation augmente, ils vont occuper encore plus de postes important sur le marché du travail qui sont payant ce qui aura comme effet d'augmenter la différence du salaire moyen entre les hommes et les femmes. Les féministes radicales veulent éviter cela à tout prix, surtout qu'elles crient à tue-tête depuis des décennies que le salaire moyen des hommes soient plus élevé que celui des femmes est une discrimination sociale. Elles ont toute intérêt à garder le taux de diplomation des garçons le plus bas possible et le statu quo du système scolaire est le moyen idéal.
La deuxième raison est que les classes mixtes actuelle sont très efficace pour "féminiser" une partie des garçons avec des programmes pédagogiques et méthode d'enseignement qui les force à se comporter comme des filles. C'est rendu que des directices d'écoles appellent les parents d'un garçons pour se plaindre qu'il est trop énever à la récréation. Pire, certaines écoles ont banni la récréation! Alors imaginer en classe comment ca se passe, les garçons sont mieux de rester sage et discrêt comme le font les filles. Des classes non-mixtes avec des méthodes d'enseignement actives et participatives seraient l'idéal pour les garçons. Et que diable, qu'ils réinstaure vite la récréation et les cours d'éducation physique. Avec des classes mixtes, les méthodes d'enseignement ne sont pas prêt de s'adapter au garçons de si tôt et c'est ce que veulent les féministes radicalent. Les filles doivent être préviligié.
Vous allez peut-être dire que je suis un féministe radical, mais je suis contre les classes non mixtes. Ce n'est pas parce que je suis content que les garçons réussissent moins bien. Lorsque l'on identifie un problème, comme l'échec scolaire de certains garçons, il faut en chercher la cause profonde. Si on se limite à des causes apparentes, les solutions que l'on trouve sont des solutions illusoires. Elles retardent la recherche des vraies causes et des vraies solutions.
Il ne semble pas que le débat soit terminé. Je ne pense pas que gommer les rapports de sexe et les stéréotypes pour s'intéresser à la taille des écoles apportera des solutions valables. Si parler d'un sujet dont il a été question abondamment - mais qui est loin d'être vidé (par exemple, le ministère travaille activement pour trouver des solutions au décrochage qui touche filles et garçons) est de la provocation, je me demande comment qualifier le ton hargneux et les procès d'intention que font sans cesse certaines personnes. Cela ne contribue certainement pas à informer. Et informer est mon seul objectif.
Alors...merci à Casanova....j'ai vraiment aimé ta réponse...
Tu te base sur le GROS BON SENS ...
Je te sens de la génération X ;-))) Je me trompe?
La génération précedente... celle qui recoit des tomates de tous les cotés... ce base SUR DES THÉORIES et des études déconnectées de la réalité...
Oui... oui... la preuve...là où il y a des expériences de classes et d'écoles non-mixtes... LES ELEVES sont contents... les parents aussi... et les profs aussi !
CA C'EST DU CONCRET !
Mettez ça dans vos cerveaux de théoriciens !
Les filles ne sont pas désavantagées par ces expériences...et encore les garçons reprennent goût à l'école...juste ça devrait être assez pour allumer des p'tites lumières dans vos p'tits coeurs remplis de vengeance contre l'ancien système...
Il y a des gens qui TRANSPOSENT leurs expériences personnelles de frustrations et d'échecs sur la place public....au détriment du GROS BON SENS...et surtout au détriment de nos jeunes !
D'autres s'obstinnent à vouloir tout refaire le monde selon les théories des années 60 !
C'est là le + gros problème qui affecte nos jeunes !
C'est vous les véritables responsables ! Reconnaissez vos erreurs comme des adultes et arretez de vous lamenter et de manipuler les gens!
Les jeunes n'ont pas besoin de vos frustrations et de vos théories...aussi belles soient-elles !
Pensez à eux et lachez-nous avec vos luttes sociales et théories à LA GOMME BALLOUNE !
Les jeunes (gars et filles) aiment les classes et écoles non-mixtes?
Les filles sont moins "achalées" par les p'tits gars?
...et pour les gars c'est la même chose ?
Les profs trouvent que l'ambiance est meilleur?
Les parents ne protestent pas et sont contents?
ECOUTEZ-LES bon yenne.... et foutez-nous la paix avec vos idées destructrices de baby-"bumers"
Ahhh que j'ai hâte que la génération X prenne le pouvoir !!!
Partout autour de moi, les gens de ma génération sont ouverts à cette idée !
On a en marre que vous dirigiez le Québec !
On a en marre de vos théories !
On a en marre de vos luttes sociales sur le dos des jeunes !
On a en marre de vos études scientifiques qui viennent CONFIRMER vos idées de départ...
VOUS ETES BIASÉS !
Laissez la place aux jeunes (gars et filles) qui peuvent ramener un peu de GROS BON SENS dans le système
Vous voulez continuez à répandre vos idées et vos recherches biaisées?
Faites-le... mais attendez-vous pas que les gens continuent à vous écouter !
OUI pour l'instant vous avez encore l'oreille attentive de personnes clefs au ministère...lachez-pas ... car vous allez finir par vous ridiculiser par vous-même !
ET C'EST DEJA COMMENCÉ !
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Les écoles sont trop grosses et impersonnelles?
Que proposez-vous ? RIEN !
Les garçons "coulent" 2 x plus que les filles !
Que proposez-vous? RIEN !, sauf vos vieilles idées des années 60 QUI NE FONCTIONNNENT PAS.
Les filles et les garçons dans les classes et écoles non-mixtes sont heureux....
Que proposez-vous à la place? LE STATUT-QUO ! !
Les filles commencent à donner des pipes aux petits garçons de plus en plus jeune ! Les MTS continuent à se répandre? Le taux d'avortement chez les jeunes filles continuent d'augmenter et est devenu un moyen de contraception dans de plus en plus de cas?
Que proposez-vous? LE STATUT-QUO ! !
...et des campagnes de sensibilisations à la gomme balloune !
Les garcons Québécois se suicident par centaines à chaque année...et les filles font des centaines de tentatives par année ! Les jeunes vivent un profond désarroi?
Que proposez-vous? ENCORE DES CAMPAGNES de sensibilisations...des lignes d'écoutes, de l'aide de psy et ENCORE D'AUTRES ÉTUDES BIASÉES !...et pourtant le problème s'aggrave D'ANNÉE EN ANNÉE!
Bon yenne....laissez la place à d'autres...tout ce que vous faites depuis 30 ans n'aide que la réussite scolaire des filles...au détriment de tout l'reste...y compris la santé mentale et sexuelle des gars et des filles !
Vous continuez à considerer la libération sexuelle des femmes comme un acquis?
Bande d'aveugles !
Vous considerez toutes tentatives pour ramener un peu de moralité comme une avancée de la doite?
Bande de décadents...
Il ne s'agit plus de la droite ou de la gauche...mais de l'avenir de nos jeunes !
Réveillez-vous !
Bon yenne que vous etes sans coeurs et décadents !
... et vous ne vous en rendez même pas compte ! Vous allez continuer à répandre vos idées et vos recherches DESTRUCTRICES sur la place public?
Un jour il y a des gens qui vont vous demander des comptes !
Alors lachez-nous avec vos vieilles idées révolutionnaires...et revenez au GROS BONS SERNS:
i.e. Les gars et les filles sont très très différents et ils ont des besoins completement opposés !!
Oui la non-mixté va aider les garçon et les filles !
Oui cela risque de démolir tous vos dogmes !
Oui cela va vous obliger à vous remettre en question !
Oui cela va venir détruire vos belles idées de années 60!
Mais que diable....on se FOU DE VOUS !!!! Nos enfants valent + que vos idées et luttes sociales !
Je me fou de ce que vous pouvez pensez... C'EST L'ÉCHEC ET MAT de vos idées et c'est bien ainsi !
Laissez-nous!
Passez à autre chose !
...et de grâce lachez nos jeunes avec vos études bidons et déconnectées de la réalité....elles servent juste vos intérêts...et jamais les jeunes !
Allez sur le terrain! Posez des questions non-biaisées !
Vous allez voir que vous etes des dinosaures ! pi pas à peu près !
Il y a 4 écoles non-mixtes (que je connais) et plusieurs autres avec des classes non-mixtes au Québec...et tout l'monde est content !
Parfois les notes des garçons augmentent ! Parfois elles restent pareil ! Mais le décrochage diminue ! et la satisfaction est au plafond pour presque tout l'monde....
Sauf pour vous les théoriciens et les militants à LA GOMME BALLOUNE
VOUS ETES DE PARFAITS INSIGNIFIANTS mais vous avez encore vos fans clubs ! Vous etes donc dangereux...car vous etes completement DÉCONNECTÉS de la réalité du terrain...
...et même quand vous allez sur le terrain....vos analyses sont tellement teintées de vos idéologies biaisées qu'elles ne valent pas plus que le papier (ou la disquette) qui ont utilisé pour les faire !
Réveillez-vous de votre profond sommeil idéologique ...et laissez-nous tranquillle !
Vous avez eu votre chance.... ça fait + de 40 ans que vos théories révolutionnaires d'écoles mixtes sont en place en Occident...et ça marche pas et ce, à tous les niveaux (sauf pour la réussite scolaire des filles)! MAIS ON EN A RIEN À FOUTRE DE LA RÉUSSITE SCOLAIRE D'UN SEUL SEXE....SURTOUT SI SA SANTÉ MENTALE ET SEXUELLE VONT CHEZ LE "YAIBLE" !
Vous avez été frustré par l'ancien système controlé d'une main de fer par l'Église? OH, je peux comprendre votre désir de tout démolir et d'essayer de nouvelles choses....mais là c'est évident: !ça marche pas! Les classes non-mixtes vous donnent de l'urticaire...? Je peux comprendre ! !Mais les classes mixtes ne marchent pas!...et c'est pas juste les taux de décrochage des garçons qui est là pour le prouver...les filles aussi sont affectées...mais d'une autre façon !
Pierrette Bouchard a même dit (è L'UQAM en 2003) que ! !(...) "les classes mixtes constituaient la + grande avancées des femmes !!!!"
Mais oui...mais oui....et les garçons ? et la santé sexuelle et psy des filles ? Ben c'est l'exemple parfait de ce que je dénonce !
ELLE EST COMPLETEMENT DÉPASSÉE et anti-jeune !
***
Vous méritez chaque once de reproche...
Arretez de brailler comme des bébés et reconnaissez vos erreurs bon yenne !!
Invoquer l'âge et l'expérience des chercheurs comme arguments pour ce qu'on estime des erreurs, c'est d'un simplisme désarmant, tout comme l'anti-intellectualisme primaire affiché par certain-es. Quand on élabore des théories, c'est qu'on a appris à conceptualiser le réel et à raisonner à partir de faits, ce qui n'est pas un défaut, chez toutes générations confondues. Quel but souhaite-t-on atteindre en employant des arguments âgistes et anti-intellectuels? Faire taire tous ceux et et celles qui ont plus de 30 ans et qui veulent mener des réflexions un peu plus élevées que de simples lamentations? Maintenant, va-t-on se mettre à voir des anti-jeunes partout? Il est possible de discuter intelligemment d'un texte tout en exprimant des désaccords, sans essayer de discréditer l'interlocuteur en se basant sur son âge. Quand on agit de la sorte, c'est qu'on manque singulièrement d'arguments. Les bébés qui braillent, il ne faut peut-être pas se tromper sur leur identité.
J'aurais pas du utiliser l'âge pour dénoncer ceux qui sont au pouvoir....
Mais drôle de coincidence....euhhhh...pardonnez-moi chère...mais vous rentrez dans ma définition....
Mais drôle de coincidence...TOUS les rapports...études....sondages qui nient la nécéssité des classes non-mixtes sont presque tous fait par des gens ayant à peu près le même âge que vous... ou plus vieux encore !
C'est surement juste une coincidence !
Désolé madame de vous ramener à la réalité...
Mais surement qu'il y a des jeunes qui pensent comme vous...mais ils ne sont pas au pouvoir...ou dans une position pour influencer le débat.....
Désolé de vous dire la vérité de cette façon...
J'aurais aimé pouvoir dire que les jeunes (ou moins jeunes) qui pensent comme moi ont un mot à dire !
Je vois par votre réaction que vous essayé de me discrétiter en bloc...bien essayé.... mais les gens qui ont encore un coeur à la bonne place...VONT RECONNAITRE LEURS ERREURS...et rectifier le tir...
ON en a marre des idéologues QUI SONT AU POUVOIR ...et qui ne laissent pas de place aux opinions contraires....des jeunes ou moins jeunes.... voilà comment j'aurais du formuler mon idée ...vous vous attachez à l'apparence et vous vous attaquez à la forme de mon texte....car je sais que vous ne pouvez pas attaquer le fond...car vous n'avez jamais eu affaire à une personne qui vous remet si facilement à sa place !
Vous etes complètement dépassée madame...désolé de vous le dire....
Bientôt TOUTES vos idées ne passeront plus nul part...
Apprenez tout de suite à avoir moins d'influence...ce sera dur au début...mais il reste votre passion pour la poésie...ça c'est dans les limites de vos connaissances...
Par exemple: la lutte contre le sexisme anti-femme est absurde au Québec...ce sont les hommes qui sont le + dénigrés...et de toute façon la Meute québecoise demande une loi qui est anti-constitutionnelle !
Pourquoi pas une loi contre TOUS LES SEXISMES....???
Savez-vous que l'idée même d'une loi qui "oublie" les hommes dans sa définition est sexiste?
Imaginez une loi contre le racisme qui ne prendrait en compte que les noirs ? ahhh c'est vrai...les noirs ont été maltraités dans le passé....tout comme les femmes...alors c'est normal de demander un loi discriminatoire contre son oppresseur !
Franchament....avec une logique comme celle-là...on ne va jamais éliminer les oppressions et discriminations...mais nous serons certainement en lutte perpétuelle !
IL vous manque des données de base en droit et en hisoire ! Des p'tits cours en droit, en philo et en histoire NON-BIASÉ ne vous ferait pas de tort !
J'espère le tout conforme à vos attentes...
Surtout ne vous remettez JAMAIS en question...même si vous repetez les mêmes idées depuis 30-40 ans ...car cela vous destabiliserait...
Ahh j'oubliais...votre arguement sur l'anti-intellectualisme est bidon !
Vous faites des belles phrases par contre.... ;-)
Mais le GROS bons sens....n'est pas contraire à l'intelligence
Une petite dose d'analyse avec le GBS ne vous ferait pas de mal...
Le problème ce n'est pas l'intelligence et la méthode que vous utilisez n'est pas entierement responsable de vos études et analyses biaisées !
LE PROBLÈME ? vous etes comnplement déconnectées de la réalité des choses simples de la vie !
Vous confiondez intelligence et analyse complexe!
Vous ignorez même la base des sciences pures:
Les hormones féminines et masculines ont un rôle très important à jouer dans la construction d'un être sexué...
C'est la base qui vous manque !
Toutes vos recherches et actions militantes sont faites dans le but de déconstruire les rôles et stéréotypes sexuels !
VOILA...et ça c'est du GROS BENS SENS mélangé avec de l'analyse intellectuelle...
Essayez...ce n'est pas si dur que ça ! Mais cela prend une bonne dose d'humilité...car cela fait tellement longtemps que vous vous enfoncez dans les analyses biaisées !
Vos groupes de militants avez fondés des instituts et des centres de recherches dans l'unique but de démolir les rôles sexuels....tout en niant les notions de base de la science...CA c'est de la biologie 101
Si ce que vous dites constitue de l'intelligence...je veux bien rester dans l'ignorance ;-)
Facque...madame l'intellectuelle qui méprise le GBS....un p'tit cours pour vous (et vos consoeurs et qq confrères) de bio 101 ne vous ferait pas de mal !
...et cessez vos réponses qui n'ont pour unique but de faire taire...et/ou de manipuler les lecteurs...ça marche plus !
Tout ce discours pour ne pas dire grand-chose finalement. Et que de présupposés.
Personnellement, je ne suis pas opposée catégoriquement à toute forme de classes non-mixtes. Ce qui importe, c'est de ne pas prendre prétexte de la non-mixité pour revenir à des programmes différents et "genrés": les programmes doivent être identiques et les formations équivalentes puisque filles et garçons auront à rencontrer les exigences de la même société. Dans le contexte actuel, je pense que ce sont les filles qui profiteraient davantage de la non-mixité. Il existe déjà, je crois, une ou des écoles de filles (et peut-être aussi de garçons) à Montréal où le personnel enseignant est mixte pour le plus grand bien des étudiant-es. La plupart des personnes de ma connaissance favorables à la non-mixité sont de la catégorie que certains appelleraient des "vieilles" ou des "vieux". Certaines d'entres elles s'imaginent que, dans "leur" temps (c'est-à-dire du temps de la non-mixité à l'école), c'était bien mieux. Comme quoi, diviser les personnes et leurs opinions en fonction de l'âge peut déformer la réalité.
Je trouve amusante la propension de certain-es à se prétendre victimes de censure à tout bout de champ, comme si on voulait les faire taire parce qu'on exprime une opinion qui leur déplaît. N'est-ce pas cela se présenter comme une "victime"? Les ordres comme "cessez ceci" "cessez cela" ne m'impressionnent pas et je les crois incompatibles avec la vocation de ce site qui défend farouchement la liberté d'expression. J'ai pourtant déjà lu sous la signature de ce Jésus - si c'était le ou la même - plus de tolérance et d'appel à la tolérance dans d'autres circonstances. Pourquoi me tairais-je? Simplement parce que vous le souhaitez? Délirez si vous le voulez, ce n'est pas moi qui vous en empêcherai, mais j'interviendrai si et quand ça me chante. Des arguments comme "vous vous ridiculisez", je les ai lus maintes fois ici et ailleurs, et si vous pensez qu'ils me blessent, vous m'amusez encore plus (l'âge nous endurcit peut-être???). Je crois que des arguments de ce genre ridiculisent plutôt leurs auteurs et dénotent chez eux une volonté d'exclusion qu'ils prétendent trouver chez d'autres (par exemple, chez ceux que vous accusez d'être anti-jeunes). Si vous aviez un ton moins accusateur, je vous aurais répondu différemment, et qui sait, peut-être aurions-nous découvert un terrain d'entente.
(...) "les programmes doivent être identiques et les formations équivalentes puisque filles et garçons auront à rencontrer les exigences de la même société. " (...)
SISYPHE !
Eh batince....on avance...mais de côté ! ;-)
La raison évoquée pour garder des cours et programmes identiques est encore basée sur la fausse idée que les hommes et les femmes sont identiques...même si vous ne l'avouez pas dans votre intervention.
Pourquoi avez-vous peur de le dire ?
Pourquoi pas des écoles (ou des classes) de gars où la discipline et le sport seraient davantage priorisés?
Pourquoi vouloir former les gars et les filles de la même façon....oui, oui... ils doivent affronter les mêmes exigeances de la société....je peux accepter cette idée.
Mais pourquoi se limiter à ça ? Pourquoi ne pas aborder le sujet des différences fondamantales entre les hommes et les femmes?
Qu'est-ce qui vous fait peur ? Est-ce que les femmes perdraient qq chose ?
Mais j'ai une autre question....si par les expériences menées on se rend compte que les cours ou programmes différenciées donnent des résultats satisfaisants....alors quel serait le problème !
Bof ....vous allez me trouvez platte...mais je connais la réponse...
Les gars et les filles ne doivent pas se construire une identité sexuelle différente...VOILÀ tout ce qui compte pour vous....voilà l'objectif # 1 !
Ahhh batince que c'est platte vous connaitre à ce point ! ;-)
Et on revient à ce que je disais plus haut...vous n'etes pas capable de comprendre la base de la biologie 101... triste de voir que vous méprisez le GBS !
Je suis presque certain que vous n'avez pas d'enfants !
Je connais même une féministe connue qui a avoué avoir les mêmes idées que vous....MAIS AVANT D'AVOIR EU DES ENFANTS !
Mais ca soulève des passions dites donc! ;-) Et si on faisait des classes séparées entre gars et filles et qu'on les mettaient en compétion l'une et l'autre? Ca a toujours tétillé l'orgeuil de chacun des sexes la petite compétion à la "Fureur". hehehehe Maudine que je suis fièr de participer à l'avancement de la cause québécouaise avec Casanova, Jésus, Sisyphe, etc... J'envoie sitôt ma suggestion au ministre de l'éducation Madame Pauline Marois.
Un extrait qui va donner de l'urticaire "à vous savez qui":
(...) Sensibiliser à la notion de genre:
Les milieux éducatifs et scolaires bien que très motivés ont également besoin de soutien et de formation pour s’ajuster aux besoins d’une majorité de garçons tout comme ils le font déjà pour une majorité de filles. (...)
Je vais trouver les textes sur les expériences d'écoles et de classes non-mixtes...
En attendant... voici une partie de ceux qui font obstacles à tout changement !
L'auteur de ce texte se base sur les mêmes 2 personnes: Pierrette Bouchard et Jean-Claude Saint-Amant, pour empêcher TOUT changement ! Tout comme madame Micheline Carrier... et après cela elle dit qu'elle n'a aucun rôle à jouer dans le maintien de ce STATUT-QUO
Dans ce document de Condition féministe du Canada...
Pierrette Bouchard est encore cité pour empecher toute approche genrée ou encore pour empêcher les classes et écoles non-mixtes!
Tu avais raison Casanova.... Bouchard et St-Amant sont presque toujours cités pour préserver le statut-quo!
CA COMMENCE A FAIRE !
A la retraite les idoélogues biasés !
Micheleine Carrier pourrait aussi arrêter de jouer à la vierge offensée quand je lui dit qu'elle joue un rôle dans le taux d'échec des garçons ! Arrêtez de les citer sans arrêt...et là on va pouvoir croire que vous voulez réellement nous informer...car pour l'instant vous ne faite que contribuer à la diffusion de ces 2 auteurs biaisés qui sont plus proche de la lutte féministe (et anti-homme?) que de la recherche scientifique !
je veux bien vous croire...mais donnez-nous des raisons de le faire...
(...)Ce n'est cependant pas une pratique courante dans nos écoles. Seulement quelques-unes d'entre elles séparent les garçons des filles.
À l'école publique secondaire anglophone James Lyng, dans le quartier Saint-Henri de Montréal, les garçons sont séparés des filles en classe. La direction de l'école a pris cette mesure il y a 5 ans, pour tenter de faire baisser le taux de décrochage chez les jeunes.
Est-ce une coïncidence ? Il y a 5 ans, le taux de décrochage était de 35 %. Il est aujourd'hui d'un peu plus de 20 %.
La direction de l'école est prudente. Les classes non-mixtes ont sûrement contribué à diminuer le taux de décrochage mais il y a aussi d'autres facteurs comme le tutorat et les classes plus petites
(...) «Mister C.», comme le surnomment les adolescents, n’a jamais craint d’innover. En 1998, il a entrepris d’éliminer graduellement les classes mixtes. Aujourd’hui, sauf dans les groupes enrichis — où les élèves ne sont pas assez nombreux —, filles et garçons ne suivent plus les mêmes cours.«Ils apprennent différemment, dit Wayne Commeford. Alors on a adapté l’enseignement selon le sexe.» Par exemple, les filles travaillent plus en équipes et apprennent en discutant, alors que les garçons reçoivent la matière brute d’un seul trait puis passent à des choses plus actives, plus manuelles. En fin de compte, les deux groupes auront vu la même matière, chacun à sa façon. (...)
1) (...) "La dizaine d'expériences-pilotes de classes non mixtes, où les résultats scolaires des garçons rejoignent ou dépassent la moyenne des filles, prouve tout simplement que les garçons apprennent mieux lorsque certaines conditions sont réunies. Oh ! Surprise. Les garçons de classes non mixtes réussissent autant, peu importe que l'enseignant soit un homme ou une femme (du moins à ma connaissance). L'insuccès des garçons ou le succès des filles ne tient pas au sexe du titulaire, mais plutôt à la méthodologie de l'enseignement. Oui, les gars ont besoin de dépenser leur surplus d'énergie dans des sports " virils " pour être réceptif à l'apprentissage intellectuel. Qu'y a-t-il de mal à ça ? Arrêtez de " paranoïer " et de croire que l'on veut prendre vos jobs et avoir votre peau ! Pourquoi voudrions-nous vous enlever ce que vous faites avec tellement d'expertise ? Mais oui, je crois que nos garçons et nos filles auraient avantage, dès leur plus jeune âge, à avoir des professeurs (des parents) des deux sexes pour leur meilleur équilibre mental, émotif, intellectuel et relationnel." (...)
2) (...) "À l'école secondaire de Saint-Paul, à Saint-Paul-de-Montminy, étudiants de tous horizons sont bienvenus. Or depuis deux ans, garçons et filles qui sont admis en première secondaire font classe à part. Cette mesure a été instaurée pour tenter d'améliorer la performance des élèves masculins, sans nuire à celle des filles. Et selon le directeur Jérôme L'Heureux, qui a supervisé l'avènement de cette formule jusqu'à son départ pour une autre institution, cet automne, les résultats ont été plus que probants.
« Avant que l'on "démixe", nos garçons réussissaient moins bien en français, en arts, en enseignement religieux et en anglais. À la suite de cette expérience-là, ils ont mieux performé en anglais que les filles. Dans les autres matières, l'écart s'est amoindri, mais nos filles demeurent meilleures. »
L'initiative de l'école publique de Saint-Paul est le fruit d'une réflexion amorcée il y a quatre ans. La direction a d'abord tenté de cerner ce qui déplaisait aux garçons et ce qui les motivait. Puis, suivant l'une des recommandations du rapport Pour une meilleure réussite scolaire des garçons et des filles, publié en 1999 par le Conseil supérieur de l'éducation (qui a cependant déconseillé le retour aux écoles non mixtes), elle a adapté ses techniques d'enseignement de façon à tenir compte des styles d'apprentissage des étudiants masculins. Aujourd'hui, les garçons sont beaucoup plus motivés à réussir et sont moins souvent au cœur d'incidents disciplinaires que par le passé. Pourtant, malgré le succès de l'entreprise, M. L'Heureux refuse de parler de solution miracle, surtout qu'elle ne peut être appliquée à toutes les secondaires, en raison des cours optionnels et des frais impliqués.
« C'est une des solutions, ce n'est pas que la seule, précise-t-il. Il faut vraiment prendre le temps de faire une réflexion avec l'équipe d'enseignants et tenir compte du milieu dans lequel on est. Dans notre cas, ç'a donné de très bons résultats, mais on ne peut pas imposer ce modèle-là, il faut que ce soit la volonté de changement des gens qui amène ça. »
Les problèmes de réussite et de persévérance des garçons prennent de l'importance au fur et à mesure qu'ils progressent dans le système éducationnel québécois. Le ministère de l'Éducation a établi qu'en 2000, le taux d'obtention du diplôme au collégial (DEC ou autre) chez les femmes était plus d'une fois et demie plus élevé que chez les hommes (47,9 % contre 28,9%). Cet écart entre les deux sexes est allé grandissant depuis l'année 1975-76, passant de 2,7 points à près de 20.
Au cégep Lionel-Groulx, à Montréal, on s'est intéressé à la question. Une étude maison a démontré que les gars représentaient 70 % des échecs en philosophie et 80 % des étudiants en mise à niveau - ceux qui n'ont pas obtenu la note de passage en français pour être admis au cégep. Coauteur de l'étude et professeur de philosophie à cette institution, Guy Ferland a recommandé la formation de groupes plus homogènes, où le professeur pourrait assurer un meilleur suivi de ses élèves, la prise en compte des différents styles cognitifs et la sensibilisation des enseignants à l'incidence que peut avoir leur sexe sur leur travail." (...)
3) (...) "Janel Gauthier, directeur du programme de doctorat en psychologie, orientation clinique, de l’Université Laval, propose dans les pages du quotidien Le Soleil du 2 septembre 2003 le retour aux classes non-mixtes jusqu’à la fin du secondaire, avec l’ajout d’activités communes à partir du deuxième cycle du secondaire.
Selon lui, la rectitude politique exige aujourd’hui qu’on prône l’égalité pour tous, l’intégration et les mêmes droits pour les garçons que pour les filles. Ceci laisse supposer qu’une telle idée sera loin de faire l’unanimité au sein du gouvernement.
Si Janel Gauthier propose de séparer les filles et les garçons, c’est sur un principe qui s’étend au-delà du sexe de l’enfant. Il juge qu’il serait bien de faire de même avec les enfants qui ont des retards d’apprentissage importants et ceux ayant des handicaps intellectuels.
Ceux qui ne sont pas d’accord posent la question suivante : où s’arrêtera cette séparation? Faudra-t-il séparer les jeunes selon leur religion, selon leur race? Bien sûr que non, on parle ici d’éducation, de besoins en apprentissage, et non pas d’idéologies ou de nationalités.
Des expériences concluantes:
L’école primaire Aux Quatre-Vents, de Rivière-au-Renard, en Gaspésie, expérimente la séparation des sexes en 3e année depuis septembre 2002. Enseignants, parents et garçons n’ont que des éloges à faire à propos de ce projet qui se poursuit cette année pour une classe de 5e et 6e années.
L’école secondaire Jean-Jacques-Rousseau, à Boisbriand, le vit depuis deux ans à cause, à l’époque, d’une surpopulation de garçons en première secondaire. On s’est aperçu après deux ans que les garçons avaient moins peur d’exprimer leurs émotions ou de se faire ridiculiser.
Pas encore de résultats, mais beaucoup d’enthousiasme:
On n’a pas encore de certitudes en ce qui a trait aux résultats scolaires des garçons dans cette approche différente. Les enseignants semblent surtout avoir constaté des changements de comportement plus que l’amélioration des résultats scolaires. Dans certaines classes cependant, les résultats se chiffrent. Ainsi, à l’école secondaire Vaudreuil, la moyenne des garçons dans le cours de maths aurait augmenté de 10%. De plus, un nouvel objet de convoitise masculin aurait fait son apparition : la calculatrice à affichage graphique! « Elle passionne les garçons, et traumatise les filles », résumait dans les pages de La Presse du 3 mai dernier l’enseignante Claire Lefebvre.
Partout où l’expérience est tentée, le programme scolaire n’a pas été changé, mais adapté, notamment au niveau du choix des textes à étudier en français et des problèmes à résoudre en maths." (...)
4) (...) "L'école primaire Aux Quatre-Vents, de Rivière-au-Renard, en Gaspésie, expérimente la séparation des sexes en 3e année depuis septembre 2002. Enseignants, parents et garçons n'ont que des éloges à faire sur ce projet qui se poursuit cette année pour une classe de 5e et 6e années.
L'école secondaire Jean-Jacques-Rousseau, à Boisbriand, le vit depuis deux ans à cause, à l'époque, d'une surpopulation de garçons en première secondaire. On s'est aperçu après deux ans que les garçons avaient moins peur d'exprimer leurs émotions ou de se faire ridiculiser." (...)
(...) "mais il faudrait résister aux tendances nostalgiques qui se font sentir dans la société pour un retour au "bon vieux temps" où l'école préparait les filles pour un rôle et les garçons pour un autre (ou plutôt pour plusieurs rôles)". (...)
L'instauration de classes et d'écoles non-mixtes ne veut pas dire confiner les sexes dans des rôles d'une autre époque ! Ce n'est pas mon but...loin de là !
Mais j'aimerais bien qu'on arrête la propagande anti-classes non-mixtes ! Nos enfants valent + que nos luttes idéologiques !
L’école des filles
Yves Archambault, l’ancien directeur de la CSDM, entame un doctorat sur l’échec scolaire des garçons.
Yves Archambault a dirigé la plus grosse commission scolaire du Québec: 200 écoles, 12 000 employés et un budget de un demi-milliard de dollars. Il est aujourd’hui étudiant à temps plein. «Le golf, je n’aime pas!»
Cas no 1. Un enfant s’érafle un genou en jouant à la «tag». Réaction de la direction: ce jeu sera désormais interdit dans la cour de l’école.
Cas no 2. Des garçons reviennent trempés de leur récréation, car ils ont joué au «roi de la montagne» sur l’immense banc de neige accumulé dans la cour. Résultat: on fait enlever la montagne de neige par la souffleuse.
Cas no 3. Pour retrancher 15 minutes à la journée de travail, une école primaire décide d’abolir la récréation de l’après-midi. De toute façon, le personnel trouvait laborieux d’habiller les enfants pour une pause aussi courte.
Ancien directeur général de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), Yves Archambault estime que ces trois situations «vécues» illustrent à merveille le fait que l’école, de nos jours, n’est pas adaptée aux besoins des garçons. «Avec des exemples comme ceux-là, on s’étonne encore que les garçons trouvent l’école ennuyeuse. Il me semble que c’est évident: les gars ont besoin de bouger au moins entre les cours. Leur identification au groupe passe par l’activité physique, le sport. Plutôt que de respecter cette donnée, on fait marche arrière sur le temps alloué à l’éducation physique, aux activités parascolaires, etc.»
En plus de donner des cours à l’Université de Montréal, M. Archambault entame un doctorat sur l’échec scolaire des garçons. Il est très sévère à l’endroit de l’école québécoise en «faillite de mission», selon ses termes. «Avec 30 % de décrochage, personne ne peut parler de réussite. Prenez n’importe quelle entreprise qui perd 30 % de sa clientèle chaque année; c’est la banqueroute assurée.»
Contre la mixité
M. Archambault ne veut pas avoir l’air de critiquer d’anciens collègues qui demeurent sur un navire que lui a quitté. «Ce que je dis aujourd’hui, je le disais à l’époque où j’étais directeur, affirme-t-il. Mais si l’on veut que les choses changent, il faut bien cerner les problèmes. Cela ne se fera pas tout seul.»
Changer, mais comment? En allouant plus de temps aux activités physiques. Quitte à séparer les garçons des filles. Un chercheur de l’Université Harvard que M. Archambault cite dans ses conférences, William Pollack, affirme que les écoles mixtes sont les plus mauvais lieux d’apprentissage qui soient pour les garçons. Ceux-ci apprennent en agissant et les filles en écoutant.
Pour bien marquer la différence des approches pédagogiques qu’il faut appliquer entre garçons et filles, Yves Archambault serait favorable au retour des écoles non mixtes. «Plusieurs études démontrent que la mixité nuit au succès scolaire, surtout chez les garçons, explique-t-il. Je me souviens d’une école anglaise de la CSDM, l’école James-Ling, qui a vu ses élèves mieux réussir après avoir renoncé à la mixité. Les filles réussissaient mieux en mathématiques et les garçons en enseignement de la langue maternelle.»
Le professeur Pollack recommande de créer, s’il le faut, des classes séparées dans des écoles mixtes. Les élèves y sont moins anxieux, ont une meilleure estime de soi et sont moins complexés.
Sages comme des... filles
On exige des enfants qu’ils demeurent sagement assis pendant des heures sans faire de bruit. Pour les «hyperactifs», il y a le Ritalin. On proscrit toute forme de compétition. «Et pourquoi n’y aurait-il pas de vertus à la compétition? Regardez l’effervescence qu’engendre l’arrivée d’une équipe de football à l’Université de Montréal. J’étais au premier match: quel enthousiasme collectif! Les garçons carburent à la compétition. Ils adorent. Pourquoi ne pas encourager cette attitude?»
L’école québécoise est encore très massivement portée par des femmes. «Très peu d’hommes enseignent au primaire et ceux qui le font adoptent très souvent le “modèle” féminin. C’est regrettable.»
Se défendant d’avoir un discours antiféministe («ce n’est pas parce qu’on s’intéresse aux garçons qu’on ne se réjouit pas de la réussite des filles»), M. Archambault est conscient de l’aspect provocateur de ses propos. Mais il lui semble urgent de réagir, car les hommes de demain pourraient être totalement effacés par des conjointes pleines d’assurance, mieux payées et installées dans des emplois plus intéressants. Déjà, les universités sont envahies par les femmes, tandis que les hommes sortent par la petite porte.
La retraite? Pour quoi faire?
À titre de chargé de cours au Département d’études en éducation et d’administration de l’éducation, M. Archambault enseigne à de futurs directeurs d’école. Il affirme que ceux-ci peuvent exercer un effet très positif sur la réussite scolaire s’ils prennent leur travail au sérieux. «Certains sont très dynamiques et cela paraît. Un bon directeur peut avoir un effet d’entraînement sur tout le personnel.»
M. Archambault sait de quoi il parle. Avant de s’inscrire à l’Université de Montréal, il était directeur général de la plus grosse commission scolaire du Québec, qui compte 200 écoles, 12 000 employés et un budget de un demi-milliard de dollars. Après avoir lui-même enseigné au primaire et au secondaire puis dirigé une école, il est devenu directeur de la Commission scolaire de Saint-Jérôme. En 1992, il passait à la tête de la Commission des écoles catholiques de Montréal. À la suite de la déconfessionnalisation du système scolaire, celle-ci est devenue en 1998 la Commission scolaire de Montréal.
M. Archambault aurait pu prendre une retraite tranquille. Mais il rêvait depuis longtemps de faire un doctorat. Et il est heureux. «Je passe des journées entières à la bibliothèque. Personne ne me cherche. Génial.»
Merci à Jésus pour tous ce travail! En tous cas, si ca donne vraiment de bon résultats la non-mixité, les raisons qui poussent certains à s'objecter sont pour le moins obscure... Carrier a beau nous accuser de procès d'intention mais... C'est peut être de la paranoia? Craindre que l'on se mettre à enseigner au gars d'être des "vrais hommes" et au filles l'ABC de la "bonne épouse aimante et soumise"... franchement! C'est quoi si c'est pas de la mauvaise foi!? Ca se dit féministes mais ca oublie que se sont les p'tites filles d'aujourd'hui qui vont être pris avec des conjoints incultes demain... De grâce, voulez vous laisser vos frustrations pour vos soirées de bingo les mémères?
En gros , je t'avoue que , dans la vie c'est pas toujours facile d'admettre ses tords. Mme Carrier et des universitaires semblent ne pas pouvoir le faire. Le bateau va dans le mauvais sens , mais on ne pourra pas compter sur eux pour ramer dans le bon sens. Assez bizzarre mais le feminisme est devenu tres conservateur envers ses valeurs depassees . Battez vous , et avant longtemps , ca n'aura ete qu'un mauvais passage dans l'histoire du monde pour fouttre la pagaille.
"Ce qui importe, c'est de ne pas prendre prétexte de la non-mixité pour revenir à des programmes différents et "genrés": les programmes doivent être identiques et les formations équivalentes puisque filles et garçons auront à rencontrer les exigences de la même société."
Nous venons d'atteindre un nouveau sommet: c'est l'argument le plus stupide que j'ai lu sur cmaq. Tout pour nier la différence fondamentale entre les sexes reconnu par tous sauf par les féministes radicale comme Micheline Carrier. En quoi le fait que les garçons et les filles auront à rencontrer les exigence de la même société oblige les garçons à apprendre de la même façon que les filles? Absolument en rien, cet "argument" ne masque pas la réalité qui est que les garçons apprennent beaucoup mieux avec des méthodes pédagogiques adaptés pour eux. Les statistiques sur le décrochage scolaire des garçons prouvent depuis longtemps l'échec total des classes mixtes. L'objectif est que les garçons et les filles soient bien préparé à la société moderne et cela ne veut pas dire qu'il faut qu'il y arrive de la même façon sous prétexte de dogme féministe. Nier la différence entre les sexes couvre de ridicule son auteure et démontre qu'il ou elle est déconnecté de la réalité. Les méthodes pédagogiquent doivent être genré pour favoriser les DEUX sexes, un point c'est tout.
Je n'ai pas parlé de méthodes d'enseignement (bien que j'en sache quelque chose), mais de contenus de programmes. Je faisais allusion à une époque antérieure où le contenu du programme académique différait selon qu'il s'adressait aux garçons ou aux filles. On n'est plus à l'époque mais il faudrait résister aux tendances nostalgiques qui se font sentir dans la société pour un retour au "bon vieux temps" où l'école préparait les filles pour un rôle et les garçons pour un autre (ou plutôt pour plusieurs rôles). Autrement dit, autant de maths, de sciences, d'éducation physique, etc. dans les programmes des unes et des autres. Mêmes programmes académiques. de toute façon, la question ne se pose pas puisque nous avons un système scolaire mixte.
Je ne vois pas de motif pour qu'on traite cette opinion de stupide, sauf l'incapacité de certains à argumenter sans recourir à l'invective. C'est leur donner trop d'importance, sans doute, de leur répondre.
Casanova a amener un point intéressant: des projets pilotes auraient prouvés que les gars réussissent mieux dans une classe non-mixte... Pouvez vous confirmer ou infirmer cette information? Je ne suis pas d'accord à priori pour les classes non-mixtes mais si on me prouve que ca fonctionne pour les gars... Je ne vois pas comment je pourrais être contre! Un peu de pragmatisme ferait du bien à certain...
M. Claveau, demandez à Casanova de vous donner ses sources, ce qui vous permettra de vérifier ses dires. Si c'est le cas, tant mieux. Il me semble avoir vu une émission de télé l'an dernier dans laquelle on parlait de projets pilotes semblables en Angleterre, tant pour les filles que pour les garçons. Si les expériences en valaient le coup, je ne me souviens pas ce que l'émission en concluait. Qu'il y ait des projets pilotes ou non pour des classes non mixtes pour garçons ou pour filles, que voulez-vous que cela me fasse ? Je n'ai donné qu'une opinion ici et présenter la recherche de deux chercheurs sérieux et reconnus. On s'indigne comme si le système scolaire dépendait de moi... Ridicule.
"Bientôt TOUTES vos idées ne passeront plus nul part...
Apprenez tout de suite à avoir moins d'influence...ce sera dur au début...mais il reste votre passion pour la poésie...ça c'est dans les limites de vos connaissances..."
Monsieur Jésus, je crois que vous surestimé énormément l'influence de Michline Carrier. Je vous rassure, son influence avec son site sisyphe fréquenté que par des féministes radicales comme elle a ZÉRO influence sur la société ou les décideurs au pouvoir. D'ailleurs, plusieurs féministes modérés ne veulent en aucun cas être associé à son féminisme hostile envers les hommes. Ceux qui ont plus d'influence sont des chercheures féministes radicales comme Pierrette Bouchard et Jean-Claude St-Amant dont leur étude sont lu par les décideurs. Ils ont une certaines influence. Le féminisme radicale est attaqué de toute part depuis quelques années et est nettement en voie de disparition, nous n'allons pas nous ennuyer d'eux!
Le manque de crédibilité de Pierrette Bouchard et Jean-Claude St-Amant ne vient pas principalement de leur âge mais de leur idéologie féministe. En d'autres mots, ils sont biaisé et se servent de leur étude pour renforcer leur propre conviction. Ils font tout pour maintenir le statu-quo avec les classes mixtes pour garder le taux de diplomation des garçons le plus bas possible et que les filles prennent les meilleurs emplois sur le marché du travail. La féminisation des garçons dans les classes mixtes est une arme redoutable et très utile à leur cause. Une amélioration de la réussite scolaire des garçons ne viendraient qu'accentuer la différence du revenu moyen entre les hommes et les femmes et cela ils feront tout pour l'empêcher.
Vous et moi sommes probablement du meme age Mme Carrier, on apprend dans la vie par nos erreurs. On n'a ni vous ni moi la science infuse.On apprend par essais et erreurs et ce systeme scolaire est un echec. A quoi bon s'acharner a le maintenir. Les jeunes ont raison parfois vous savez.
Quel réponse brillante de notre ami Jésus. J'suis d'accord à 100% avec luì: y'en a marre des intellectuels à pipe qui n'ont jamais rien fait d'autres dans leur vie que pelleter des nuages, ils sont complètement en dehors de la réalité et dépassé. Il est temps que les idées des jeunes prennent la place.
L'article dont vous nous avez donné le lien qui dit que les classes non-mixtes nuie au garçon a été écrit par les mêmes auteurs féministes radicales que l'article ci-haut. Donc il n'a aucune crédibilité. Pierrette Bouchard et Jean-Claude St-Amant veulent garder les classes mixtes, donc le statu-quo, parce que l'échec scolaire des garçons actuel fait leur affaire. Ils ont publié des textes pour dire que le décrochage scolaire des garçons n'étaient pas si grave! J'avais réagit fortement à l'époque sur CMAQ au sujet de ce texte écrit par ces deux féministes radicales. Ils justifient leur position par le fait que les classes non-mixtes contribueraient à augmenter les stéréotypes sexistes. Traduction: Nous ne pourrons plus féminiser une partie des garçons et leur vendre notre conception féministe de l'égalité des sexes.
Pourtant, des tas de projets pilotes et études fait partout en occident sur les classes non-mixtes disent tout le contraire de nos deux féministes radicales. Les classes non-mixtes ont eu des résultats concluants sur la réussite scolaire des garçons, plusieurs pays l'ont comprit. Alors, veuillez nous soumettre des textes de chercheures non biaisé qui ne sont pas complètement vendu à leur idéologie féministe.
1. Et vous, Casanova, sur quoi se fonde votre propre crédibilité?
2. Pourriez-vous nous donner quelques sources de ces "tas" de projets et d'études?
3. Qu'est-ce qui vous fait dire que j'ambitionne d'avoir de l'influence sur la société ou sur quiconque? (Remarque de l'un de vos commentaires)
4. Qu'est-ce qui vous autorise à parler au nom des féministes?
5. C'est la première fois que je place sur le CMAQ le texte ci-haut. Si vous y avez réagi fortement avant, c'est peut-être que vous répétez sans cesse les mêmes "arguments" (sic), du moment que vous voyez les noms de Bouchard et de St-Amant ou celui de Sisyphe, sans même avoir lu les textes. On appelle ça un réflexe conditionné... Avez-vous lu le texte en entier, que j'ai proposé pour téléchargement en word parce qu'il était trop long? J'en doute, vous avez une réponse toute faite.
6. Ménagez-vous un peu, il est inutile de vous égosiller à crier sur tous les tons que je suis une féministe radicale, on le sait déjà. Mais radical n'a pas pour tout le monde le sens péjoratif que vous lui donnez. Je vous suggère un site créé par un jeune homme sur le sujet. http://www.feminismeradical.com
Si vous cliquez sur "Vous avez dit radical?", à gauche dans la page d'accueil, vous serez renseigné. Si vous voulez l'être, bien entendu. Radical : «Qui vise à agir sur la cause profonde des effets qu'on veut modifier».
7. Que cherchez-vous à faire, outre me discréditer et discréditer Bouchard et St-Amant? D'autres s'y sont employés auparavant et cela ne semble pas avoir eu l'effet escompté. Bouchard et St-Amant sont des chercheurs que différents milieux consultent régulièrement et vos tirades les amuseraient. Dans mon cas, je ne cherche aucun crédit particulier et vous pouvez continuer à vociférer, si vous le voulez, ça ne changera rien à ma vie. Je vous trouve agaçant comme une grosse mouche collante, sans plus. Et que toutes les féministes en viennent à ne plus lire Sisyphe, ça ne me dérangerait pas davantage. Mon site ne vise pas les féministes en particulier et sa fréquentation est mixte (excusez le mot, je sais que vous ne l'aimez pas tellement dans ce contexte) dans un double sens: présence d'hommes et de femmes + féministes et non féministes.
En passant, curieux qu'on m'accuse sans cesse d'être anti-hommes alors qu'on ne vous accuse pas de ségrégation ou d'être anti-femmes ou anti-filles quand vous montez au front avec tant de violence pour défendre la non-mixité scolaire. Et je suis sûre que c'est moi qu'on accusera bientôt de mener une polémique pour me faire du capital (en quoi, je n'en sais rien). C'est le scénario classique.
À lire les commentaires ici, on ne se demande pas longtemps qui est le plus extrémiste. Je continue de trouver simplistes et très "victimistes" les lamentations de certains soi-disant martyrisés par les générations précédentes. Je vois que vous avez besoin de défoulement, allez-y les gars, on n'est pas dans une salle de classe ici. Je préférerais cependant ne pas vous rencontrer sur la rue tant votre agressivité m'apparaît incontrôlée et gratuite.
Bravo tout de même d'avoir trouvé des références. C'est une contribution positive. Quand on veut, on peut. Ça prouve que tout le monde n'est pas du même avis et n'a pas besoin de l'être non plus. Il s'agit de le dire de façon civilisée.
N'auriez-vous pas un peu la pensée magique? Ce n'est pas à dénigrer et dénigrer encore Bouchard et St-Amant que vous allez les faire disparaître et vous hisser à leur niveau. Rabaisser autrui pour paraître mieux qu'on est en réalité, c'est une vieille tactique de gens complexés qui a fait son temps, me semble-t-il.
Vous voulez des sources? Aller lire ceux que Jésus a donné, ca vous en bouche un coin? Échec et math, madame Carrier. Pis pour la définition du féminisme radicale, le site web a été concu par un malade mentale notoire, Yannick Demers, qui est dénigré par tout les féministes que j'ai lu ou entendu parler de lui. Sa haine envers les hommes n'a aucune limite donc je ne vais pas me fier sur un monstre de misandrie pour savoir la définition du "féminisme radicale". Par contre, on devrait mettre sa photo dans le dictionnaire francais à coté du mot "psychopathe". Jésus a raison, je vais vous qualifier d'extrémiste dorénavant. Ca vous plait?
Je suis loin de vous considérez comme une féministe radicale. Au contraire, j'adore lire vos intervention intelligente qui mettrent souvent en pièces les argumentations de certaines féministes radicales comme Micheline Carrier. Les gens opposés aux classes non-mixte ne sont pas tous des féministes radicales mais ce sont elles qu'on entend le plus sur la place publique. Je pense que votre opposition viens surtout de votre méconnaissance de la réalité des garçons dans le système scolaire d'aujourdhui et ce n'est pas un reproche que je vous fais.
Je ne connais pas votre age mais à 23 ans mon expérience scolaire est encore très récente alors je suis très bien placé pour parler du système scolaire actuel. Beaucoup mieux placé que c'est dinosaure d'intellectuel à pipe comme Jean-Claude St-Amant ou Pierrette Bouchard dont leur expérience scolaire remonte aux temps des plumes à encre noir.
Il y a deux problèmes avec les classes mixtes actuelles: la non-considération des différences biologiques entre les sexes et l'érotisation de plus en plus précoce des deux sexes.
Avec les classes mixtes, il est impossible d'adapter des méthodes d'enseignements qui avantageront tant les garçons que les filles à cause des différences fondamentales entre les sexes. Les garçons apprennent en générale de façon active alors que les filles apprennent de façon passive. Aussi les garçons ont plus besoin de bouger que les filles pour être attentif en classe. D'une façon ou d'une autre, il y aura toujours un sexe qui sera laisser pour compte dans les méthodes pédagogiques au détriment de l'autre. Dans notre système scolaire actuel, les méthodes d'enseignement sont évidemment fait pour les filles au détriment des garçons. Dans mon temps c'était le cas et je crois que cela à empirer depuis la fin de mon primaire et secondaire. Certaines écoles ont coupé la récréation(!), enlevé ou presque l'éducation physique, tout cela désavantage énormément les garçons. En classe, les garçons doivent se comporter comme des filles et APPRENDRE de la façon des filles. J'ai vécu la même expérience, certains arrivent à s'adapter comme je l'ai fait mais plusieurs n'y arrivent pas. Les classes non-mixte ont l'avantage unique de donner la chance au professeurE d'adapter des méthodes pédagogiques fait sur mesure pour les garçons. Donc apprendre de façon active et accepter que les garçons soient plus bruyant que les filles. Des projets pilote de classes non-mixte de garçons ont été fait partout en occident avec des résultats très concluant. Le taux de décrochage a diminué de beaucoup et les professeures ont remarqués que les garçons étaient beaucoup plus intéressé. Je sais qu'un projet pilote a été tenté dans le nord du Québec dans une classe en difficulté et cela a donné des résultats exceptionnels chez les garçons. Je sais qu'un chercheur universitaire va rendre publique un étude dans laquelle il a observé une amélioration fulgurante du taux de réussite dans cette classe. Cette étude va donner toute une giffle à nos intellectuels à fesses serré quand elle sera publié.
À l'adolescence, la sexualité devient un gros problème pour les garçons. L'érotisation de plus en plus précoce des filles n'aidant vraiment pas à résoudre le problème, les garçons se concentrent plus sur la mini-jupe ou le décolleté de la fille d'à coté que sur ce qui se passe au tableau. Les garçons ont les hormones dans le plafond et CAPOTE en voyant autant de filles habillés sexy à l'entour d'eux. Il pense beaucoup plus à faire le comique pour impressionner les filles que d'écouter en classe. Ca devient très difficile de se concentrer pour les garçons quand ils ne pensent qu'à séduire au lieu de penser à réussir leur cours. Aussi, beaucoup de garçons ont peur de passer pour des nerds devant les filles si ils se concentrent trop sur leur études alors ils ne le font pas. Toutlemonde sait que les adolescentes préfèrent les sportifs poche à l'école que le nerd qui se concentre sur ses études alors les garçons pour séduire adoptent le comportement du poche à l'école. C'est le cas pour la majorité des garçons.
Les classes non-mixtes règleraient presque par magie ce problème en séparant les garçons des filles en classe. Les garçons ne sont plus déconcentré par les attributs du sexe opposés, n'ont plus à faire le comique pour séduire et peuvent enfin participer en classe sans avoir peur de passer pour des nerds devant les filles. Pour ceux et celles qui disent qu'il faut bien que les deux sexes apprennent à vivre ensemble, j'ai dit classe non-mixte et non école non-mixte. Les garçons et les filles auront tout le loisir de ne pas s'entendre dans les breaks et sur l'heure du midi:)
Casanova: "Les garçons sont plus conformistes que les filles? Elle est bien bonne celle la. Pourtant, il est reconnu que les filles se conforme beaucoup plus que les garçons à l'autorité ou bien à la "normalité". "
La définition de conformisme de madame Bouchard n'est pas la même que la vôtre. Madame Bouchard entend conformisme dans le sens de l'adhésion au modèle traditionnel féminin et masculin ou "conformisme patriarcal". Vous semblez plutôt prendre le terme "conformisme" dans le sens de conformisme psychologique c'est-à-dire l'adhésion aux valeurs, aux normes et aux conventions du groupe ou du milieu. Vous direz que je coupe les cheveux en quatre, mais ici la nuance a de l'importance. Vous avez raison de dire que les jeunes filles, et les femmes en général, sont plus conformistes psychologiquement. Mais voilà! Actuellement, les valeurs, les normes et les conventions sont profondément colorées par les changements survenus dans notre société au cours de 40 dernières années. Les jeunes filles sont sensibles à ces changements et elles se "conforment psychologiquement" aux nouvelles normes en s'émancipant des modèles traditionnels de féminité.
La situation des garçons est un peu différente. Les modèles masculins ont beaucoup moins évolué au cours des dernières décennies. Être un homme viril ça ressemble encore pas mal à ce que c'était il y a 40 ans. Disons que les femmes jouissent actuellement d'un plus large éventail de modèles féminins valorisés que les hommes. Les garçons ne sont donc pas psychologiquement plus conformistes que les filles. C'est simplement que les modèles de virilités disponibles sont plus limités.
Deuxièmement
Casanova: "Ils ne donnent aucun exemple de leur stéréotypes sexuels. "
Dans le texte original que madame Sisyphe donne en référence, les auteurs exposent la plupart des items qui composent leur questionnaire. Ça donne une bonne idée de leur conception des stéréotypes. Pour ma part, je trouve leur questionnaire très tendancieux. Par exemple, demander aux répondants s'ils préféraient être secrétaire ou chauffeur, est une question un peu trop pointue pour démasquer du conformisme patriarcal. Il est vrai que madame Bouchard n'a fait "valider" son questionnaire que par des "élèves du secondaire" et par d'obscurs "acteurs du milieu" plutôt que par ses paires.
Troisièmement
Pour le reste, je ne partage pas votre point de vue, mais je partage votre perplexité. Je ne sais pas pourquoi madame Bouchard en remet sur la question des garçons qui refusent les changements alors que justement l'enquête qu'elle publie montre que la majorité des garçons estiment être pour des "rapports égalitaires" entre les hommes et les femmes.
Je dois dire que je suis perplexe devant les travaux présentés par ces chercheurs. Comme le mentionne Bleuler, le questionnaire de base ne semble pas avoir été évalué par des paires. Or, Bleuler (et les autres) me corrigera si je me trompe, la méthode scientifique demande que le chercheur(e) soumette ses travaux et ses hypothèses au large cercle des autres scientifiques, pas seulement ceux qui oeuvres dans le même sens. La critique des paires doit faire ressortir les points forts et les points faibles de l'étude. Or ici, en ayant suivit quelques travaux des auteurs du texte, sans vouloir enlever de qualité à leurs oeuvres, j'ai l'impression de faire face à un cercle fermé qui ne se réfère qu'à lui. L'édition du Devoir de ce lundi publiait un bon article "Sociologue inc. ou la recherche en partenariat" par Jean-Philippe Pleau qui soulève un peu le problème de ce genre de recherches. On peut aussi lire le texte ici : http://www.latribuduverbe.com/archives/001884.html#001884
Cela dit, je me pose des questions quand je vois un des auteurs se donner lui-même en références. Je trouve cela un peu maladroit. Bleuler étant plus près du cercle scientifique que moi, il pourrait nous informer à savoir s'il est de pratique courante pour un chercheur(e) de se servir de lui-même pour s'appuyer ou se corroborer ? Est-ce que çà ne devient pas alors une publicité ?
Les auteur(e)s ont une approche féministe, comme d'autres on la leur, on ne peut leur reprocher. À la base monsieur St-Amant est historien, madame Bouchard est spécialiste en sciences politiques/sociologie. Ont me corrigera si je me trompe, mais il ne s'agit pas de sciences exactes. On expérimente par essais/erreurs. Ils receuillent des données sur la société et ses problèmes, les analysent, émettent des hypothèses et proposent des pistes de solutions. Leur travaux valent bien d'autres et peuvent alimenter la discussion et amener à trouver d'autre pistes de solutions.
Ce qui semble agacer certain(e)s, c'est de voir un côté comme l'autre avancer ce qui ressemble plus à des certitudes. Je lis aussi beaucoup de préjugés. Par exemple, il ne faut pas penser que la non-mixité serait à lui seul le remède miracle. Par contre, permettre que certains cours de maths, de français, de biologie et autres soient non-mixtes ne signifie aucunement que l'on doive revenir aux rôles stéréotypés de l'ère où les filles avaient difficilement accès aux études. J'ai moi-même expérimenté au cégep un cour de badminton mixte, un sport non violent, j'aurais préféré, comme plusieurs garçons et filles, qu'il soit non-mixte. Même si les difficultés scolaires des garçons ne sont pas nouvelles, il vaut la peine de s'y attarder et cela sans rien enlever ni aux femmes ni au féminisme.
Il faut penser que les normes du ministère sont les même pour les examens.
D'un autre côté, je suis aussi de l'avis de madame Maher, le système scolaire doit être examiné. On n'a qu'à penser que les échecs suivent l'étudiant tout au long de son parcours, idem pour ses notes. Or l'être humain apprend par essais et erreur et dans des conditions différentes selon leur conditions. Jeune on peut faire face à des difficultés qui sont hors de notre contrôle et des résultats scolaires qui en sont affectés. Une fois les difficultés passées, combien d'élèves doivent, des années plus tard, abandonner leurs nouveaux projets ou plans d'études à cause de résultats trop faibles sans avoir de possibilité de les améliorer ?
En fin de compte, je crois que c'est un ensemble de facteurs qui jouent ensemble auquels ont doit s'attarder et non pas seulement un élément de genre.
Préjugés: "Le préjugé est une opinion sans jugement. Ainsi dans toute la terre on inspire aux enfants toutes les opinions qu’on veut, avant qu’ils puissent juger."
;-)))
C'est bien de vouloir ménager les uns et les autres....
Mais des fois les FAITS ne mentent pas !
Je ne suis pas POUR les classes non-mixtes à cause d'un préjugé...mais à cause des évidences !
Si les classes mixtes avaient fonctionnés POUR les gars ET POUR les filles...je serais POUR !
Si les classes mixtes humain/extra-terrestre fonctionnaient...je serais POUR ! ;-)
MAIS les classes non-mixtes donnent des résultats très probant....que veux-tu de plus? Une autre étude d'universitaire?
Les essais sont nombreux à travers le monde....et nous pouvons CONSTATER sans être des spécialistes...que cela fonctionne...
Et avant les classes mixtes(années 1970-75), le taux d'échec des garçons était pratiquement le même que celui des filles ! Source: Ministère de l'éducation du Québec
Que veux-tu de plus ?????????
Je ne dis pas qu'il faut rejeter toutes les études d'universitaires...mais comme tu l'a si bien noté...elles manquent souvent d'objectivité !
***
Je suis tout sauf un type à préjugé.... ;-)
Je sais que tu essaye de te centrer au centre...et d'analyser le pour et le contre....et pour ça je te trouve correct et non-biaisé...mais des fois aussi il faut prendre postion sans se placer au dessus de la mêlée ! ...et sans craindre de se faire critiquer d'avoir utilisé le GBS...
Tu as beau ne pas aimer ma façon de m'exprimer (trop simpliste ou trop direct ? )...mais je ne m'attache pas aux apparences et encore moins aux jugements des autres...
Je regarde....j'analyse...avec MON intelligence et LE GROS BON SENS...et ensuite je prends POSITION !
Comme on peut voir, le GBS est méprisé par plusieurs...car ils ne veulent pas perdre le prestige rattaché à leur connaissance et/ou à leur expertise !
Des fois, les solutions simples peuvent fonctionner...mais SANS les appliquer de manière simpliste !
Jésus
p.s. les classes non-mixtes n'est pas LA seule solution au GRAVE problème du décrochage scolaire....et ici même sur ce fils de discussion, nous pouvons retrouver les autres idées qui peuvent contribuer à règler ce problème...
Préjugé : n.m. (1579, opinion qu'on se forge au sujet d'un événement futur), 1, Indice qui permet de se faire une opinion, 2, Croyance, opinion préconçue souvent imposé par le milieu, l'époque, l'éducation : parti pris, idée toute faite.
Édition 2002, Le Petit Robert.
Nous avons tous des préjugés, nous sommes teintés de notre milieu, de nos expériences. En fait le terme est souvent employé dans un sens péjoratif. On "croit" que la solution que nous proposons sera bonne à partir de ce que nous connaissons, de notre vision... Un exemple, jusqu'à très récemment on croyait que rien ne pouvait voyager plus vite que la lumière, le études allaient en ce sens, mais des chercheurs ont prouvé le contraire. Le préjugé était de croire à l'impossibilité d'une chose, les études continuelles nous ont prouvé le contraire.
Dans ma réplique, il n'y avait aucun sens péjoratif. Est-il possible que tu te sois sentit visé par une partie de ma réplique ? Nul part je n'ai dis que je croyais ta façon de t'exprimer trop simpliste ou trop directe...
Cela dit, je ne tente pas de ménager ni un ni l'autre. J'ai écris en utilisant le "je", c'est mon opinion que j'exprime. Quelque fois, cette opinion change quand on m'amène des preuves, après tout mon nom est "Thomas"... Je tiens cepenant compte que la réalité et la vérité n'ont pas qu'une seule facette. Pour le reste, aussi bien de tenter de mouiller le dos d'un canard. Voilà ma position tranchée avec ce qui compose toute ma personnalité. J'aime mieux me méfier du "GBS" puisque c'est un concept abstrait qui change selon la position dans laquelle on se trouve ou qu'on adopte. Il est trop facile de vouloir donner du poids à son opinion en faisant appel à un tel concept. Trop facile de prétexter le "GBS", par que trop facile aussi de dire que ceux qui ne sont pas de notre avis n'ont pas de "GBS".
Si je te paraîs plus centré, c'est que justement je jauge les éléments qui se présentent à moi et je fais un "choix". Tu est pour la non-mixité et je le respecte, d'autres sont d'avis contraire, je respecte aussi. De là à "préjuger" qu'en faisant une norme de la non-mixité nous avancerions, rien ne le prouve, pas plus qu'en gardant le statu quo. Les études sont quand même récentes. La situation était peut-être mieux pour les garçons en classe non mixte voilà des années, mais tout change, ce qui était bon hier ne l'est pas nécessairement mur à mur aujourd'hui. La chose sûre c'est qu'il y a trop d'échecs et que nous devons tenter quelque chose.
Je ne crois pas non plus que c'est en démolissant les autres sur "L'Agora" comme certain(e)s le font que les problèmes trouveront leurs solutions. Je suis quelques fois tranché, vrai, j'essaie alors de ménager, même si des fois c'est difficile.
J'ai lu bien des critiques, mais peu de suggestions. Ce que j'ai exprimé c'est que la solution de la non-mixité n'est pas la seule solution aux problèmes complexes des échecs scolaires. J'opterais plus pour qu'on puisse faire le choix plutôt que d'imposer une solution mur à mur. Une variété dans la méthode d'enseignement aussi. Il y a effectivement des expériences sur la non-mixité qui ont donné des succès, par contre des garçons et des filles réussissent très bien en classes mixtes. Nous pourrions sûrement trouver des études d'autres chercheur(e)s qui le démontrent. J'ai fait toutes ma scolarité (et je continue encore) en classe mixte. Mis à part quelques cours je n'ai pas eu à me plaindre. Mes résultats ont été de loin supérieurs à la moyenne, comme d'autres garçons.
Ai-je besoin de plus d'études ? Très certainement. Nous nous deveons de tout remettre en cause chaque jour et de continuer à "étudier"...
Voilà mon 2e GDS (grain de sel)...
Alain Thomas
[ ]
Sujet:
bon..bon...bon...ca va être long...mais peut-être que...
(...)Un exemple, jusqu'à très récemment on croyait que rien ne pouvait voyager plus vite que la lumière, le études allaient en ce sens, mais des chercheurs ont prouvé le contraire (...)
Cela est du domaine des sciences EXACTES ! Toi-même tu a précisé que les sciences humaines (et le sujet qui est débattu ici) n'étaient pas exactes ! Alors comment peut-on comparer des pommes avec des oranges? Alors comment se fier à aux études des sciences humaines ? je sais que je vais te choquer par mes propos...et tu vas surement me relancer de façon émotive...mais des fois il faut s'arrêter (surtout de débattre) et réfléchir....non pas réagir ! Ecoute...moi j'ai beaucoup appris par les autres....et par toi aussi...et je le reconnais...je suis très chiant parfois...MAIS MON BUT "EST DE FAIRE AVANCER LES CHOSES"...pas de débattre et d'avoir l'air + fin que l'autre...
Ou encore de PROTEGER une idéologie comme le font Pierrette Bouchard et cie ! (c'est elle qui dit: les classes mixtes constituaient la + grande avancées des femmes !!!!" ...cela ne te sonne pas des p'tites cloches...)
...et les hommes Pierrette Bouchard ? Elle minimise toujours le taux de décrochage des garçons....cela aussi devrait sonner des p'tites cloches
Comment peut-elle être crédible? Et St-Amant, comme un perroquet...endosse ses études qui frôlent la misandrie !
Je suis POUR le féminisme...et pour l'Égalité...mais pas pour le mépris d'un sexe !
On a trop longtemps négligé les filles... c'est pas le temps de négliger les garçons... Les 2 sexes sont l'avenir même de notre société !
J'aime mieux me méfier du "GBS" puisque c'est un concept abstrait qui change selon la position dans laquelle on se trouve ou qu'on adopte. Il est trop facile de vouloir donner du poids à son opinion en faisant appel à un tel concept. Trop facile de prétexter le "GBS", par que trop facile aussi de dire que ceux qui ne sont pas de notre avis n'ont pas de "GBS".
Je vais traduire pour que tu vois ce que tu a écrit:
J'aime mieux me méfier des recherches en sciences humaines puisque c'est une science inexacte qui change selon la position dans laquelle on se trouve ou qu'on adopte. Il est trop facile de vouloir donner du poids à son opinion en faisant appel à une telle science. Trop facile de prétexter la SCIENCE humaine, par que trop facile aussi de dire que ceux qui ne sont pas de notre avis n'ont pas de connaissance en science humaine...et de sa méthode.
(...) "Nous pourrions sûrement trouver des études d'autres chercheur(e)s qui le démontrent" (...)
(...) "Ai-je besoin de plus d'études ? Très certainement. Nous nous deveons de tout remettre en cause chaque jour et de continuer à "étudier"... (...)
Ben voilà...moi je parle D'EXPÉRIENCES CONCRÈTES...et toi tu te fie encore et toujours sur des "ÉTUDES" qui ne sont pas très objectives (c'est toi qui le mentionne)...
Alors...il faut se décider....ou bien on prend les "études "à la Pierrette Bouchard (ses études sont "trop" partout et occupe toute la place) qui sont avant tout des études qui défendent les positions d'un "certain féminisme" (lequel? c'est à vous de le trouver)...ou bien ON ANALYSE les EXPÉRIENCES concrètes ... qui ne sont ni issue des sciences, ni du féminisme ni de l'idéologie masculiniste.
J'aime bien discuté et analyser... mais tourner en rond m'écoeure...
Je vois que tu aime beaucoup couper les cheveux en 4... et je me rends compte aussi que, même quand je te "bouche ben raide" tu reviens à la charge avec d'autres arguments... ou tu change légèrement la track" du débat, et ce, juste assez pour continuer le débat... ;-)
Je te vois aller sur qq tribunes... bon yenne que tu aime débattre pour débattre...je dénote même une passion pour ça !
;-)
Mais tu apporte aussi de bonnes questions....et juste pour ça je te félicite....mais si tu cherche à tout prix à gagner ce débat...ben...je te donne tout de suite a+ dans ton petit cahier ;-))))...mais dans la colonne: "débats"
Des fois il faut reconnaitre ses forces et faiblesses !
Personnellement, je m'en fou comme de l'an quarante...débattre pour débattre = non-merci ! Je suis un gars simple...
Je cherche des solutions...et par mes recherches sur le net et ailleurs....OUI j'ai trouver des exemples concrets (pas des études) qui prouve que les classes non-mixtes donnent des résultats...
Tu pourras décortiquer ma réponse ou encore me relancer...et même si je n'aime pas les débats d'intellectuels et/ou les débats autour du sexe des anges, je vais te remettre à ta place jusqu'à la fin de l'éternité s'il le faut...
;-)
Mais tu ne me feras pas dire ce que je n'ai pas dit...et je ne permettrai pas que tu rejette mes qq recherches avec comme simple prétexte que ce ne sont pas des "études"...
Il faut se brancher à la fin....les sciences humaines sont exactes ou pas ?
Les exemples concrets sont valides ou pas ?
Plus tu seras compliqué dans tes réponses...et plus tu essayeras de "gagner" ce débat...et plus je vais être simple...et te recentrer!
Tu fais exactement ce que je dénonce....sous prétexte d'intelligence...tu complique tout et perd de vue l'essentiel...
Je me répète...pour débattre tu es imbattable...
Mais j'en ai rien à foutre des techniques de débats !
Je veux une réforme de ce système scolaire qui féminise les garçons et qui détruit la santé mentale et sexuelle des 2 sexes...
Toi tu veux d'autres études ????
J'ai des preuves...et toi kossé que tu apporte de concret au débat? Tu as des questions pertinentes....et tu aimes relancer jusqu'à épuisement (et je n'exagère pas)....mais qu'est-ce que les gens vont retenir de tes positions? Que tu es intelligent? Peut-être...mais j'en ai rien à foutre de ton intelligence (ou de la mienne)...ou de tes techniques de débat...
JE VEUX arrêter le blablabla qui nuit à nos jeunes...nous avons des actions concrètes qui fonctionnent....lachez-nous avec vos questionnements...A UN MOMENT DONNÉ CA VA FAIRE !
CA FAIT 30 ANS QU'ON ANALYSE, QU'ON DÉCORTIQUE, QU'ON SE FIE AUX SCIENCES HUMAINES (et aux études biaisées et "commandées")....ET RIEN NE FONCTIONNE...l'écart du taux de décrochage entre les filles et les garçons est passé de presque 0% à presque 20% !!!!!
Et concidence(?), c'est exactement depuis cette période que nous avons les classes mixtes...oui il y a d'autres causes....mais comme je l'ai dit et redit...NOUS AVONS des expériences concrètes devant nous...servons-nous en et arrêtons de jouer aux érudits bon yenne
Je le SAIS que tu es intelligent... et puis après ???
Il faut agir avec ce que nous avons entre les mains ! Pas d'autres études qui sont très rarement objectives !
Jésus,
Tanné des pharisiens ! ;-)
p.s. tu nous a envoyé vers un très bon débat sur les sciences humaines sur le Tribu du verbe... tu devrais le relire...et relire tes réponses ici.... il faut se décider à la fin...il faut se brancher...ou bien les études sont biaisées ou bien elles peuvent apporter des réponses...mais pour l'instant ces études (la majorité d'entre-elle) sont "commandées" par et pour ceux qui veulent maintenir l'idéologie dominante en place !
Ou dois-je dire Ré.. ? Se cacher sous un pseudo peut en berner quelques un, mais ton style d'écriture te vend. Tu ne changeras pas et c'est malheureux parce que c'est cette attitude qui nuit plus à ceux que la cause des hommes, des enfants (ou même des femmes) intéressent. De combien de forums as-tu été exclu ? Sur combien de forums as-tu fait en sorte que le message ne passe tout simplement plus ? Sur combien de forums fais-tu en sorte que ceux que la condition masculine intéresse soient vu comme des sauvages ?
Tu est dans ta bulle et quand on n'est pas de ton avis on n'a pas de bon sens. Tu est même incapable de comprendre la nuance de "préjugé" et tu me relance en modifiant ma réplique de façon pathétique ! En jouant sur science exacte ou inexacte, sans bien sûr tenir compte que les deux font de l'expérimentation empirique et que les deux évoluent...
Tu veux changer un système mur à mur pour un autre système mur à mur, je ne suis pas de ton avis. Même en science exacte, certains principes ne s'appliquent pas uniformément. Pour ne pas que tu me reproche de faire l'intellectuel, prenons un phénomène simple, pas trop compliqué, d'une science exacte, la chimie et l'ébulition de l'eau. Au niveau de la mer l'eau bout à 100 C, c'est exacte partout sur la planète. Par contre elle bout à 86 C au sommet du Mont Blanc. Des facteurs changent les résultats,idem pour les études.. Voilà pour le cour de science exacte / inexacte. Idem pour les études.
Les études de sciences "inexactes" ne sont pas différentes. "Inexactes" ne prend pas le sens que tu voudrais ici qu'il prenne, soit de "faussées". Voilà pour le cour de français.
Des cas concrets montrent que la non-mixité a "certains" succès et c'est excellent, pour ceux qui y trouvent leur compte. D'autres cas concrets démontrent que la mixité remporte aussi des succès et c'est aussi excellent. D'ailleurs, ce ne sont pas tous les garçons qui échouent, même qu'il y a des filles. Ce que tu me proposes c'est de choisir entre deux façon uniques, je n'aime pas les régimes totalitaires, surtout quand ils se cachent sous des airs "d'égalitarisme". Égalité rime souvent avec "tout le monde pareil", même Marx ne prônait pas ce principe. Le philosophe optait plutôt pour une chance égale pour tous et la non exploitation sauvage des travailleurs.
Les auteurs du texte offent leur vision, leur solution, comme toi. Je n'opte pour aucune des deux. Pour moi, les deux procèdent plus du genre "les tomates sont rouges parce que le ciel est bleu", dans un problème plus complexe. Elles n'offrent pas de choix, pas d'options, pas de portes de sorties.
Juste pour ton information, çà fait plus que 30 ans qu'on décortique, qu'on analyse. L'humain est en constant questionnement, depuis.... Tu peux faire "tes" recherches sur les études et leur donner une valeur quand elles adoptent ta vision et c'est très bien. Tous le font.
Désolé si je suis compliqué pour toi, je n'y peut rien. Pour ce qui est de débattre ou de gagner quoi que ce sois, je te laisse le tout. Tu est sûrement champion toutes catégories dans ce domaine, en écrivant en gros en gras en modifaint les répliques en copie/coller et j'en passe. Moi j'essaie d'échanger, de comparer, discuter. Les études sont utiles, que nous soyons d'accord avec elles ou non.
Cela dit, pas une fois il n'a été question aussi de l'attitude des "décrocheurs". Ils ont aussi leur responsabilité, à moins qu'on les servent à la sauce victime. Il y a aussi des décrocheurs qui sont totalement responsables de leur échecs, mais c'est toujours plus facile de rejeter la faute sur le prof, le livre mal fait, et j'en passe.
Voilà mon Jésus, désolé de ne pas adhérer à votre religion, votre père ne m'en voudra pas j'espère, entre pères on devrait se comprendre sur les facéties de nos fils. Je ne réclame pas de prix non plus. Je n'ai rien à gagner. Il s'agit de mon opinion et ce sera sûrement mon dernier grain de sel te concernant sur le sujet. Tu pourras en profiter pour "me boucher" de façon simpliste...
Monsieur Sapin serait mieux placé que moi pour vous répondre. Je vais faire de mon mieux. Bouchard et St-Amant publient leurs articles dans des revues spécialisées. Je ne crois pas que ce sont de grandes revues, mais c'est correct. Il est également correct de citer ses propres travaux si ces travaux ont été publiés dans des revues savantes. Absolument tout le monde fait ça dans tous les domaines de recherche que je connais. Il y a cependant plusieurs autres problèmes méthodologiques dans cette recherche. Le pire me semble le fait que les auteurs n'ont pas d'abord validé leur instrument de mesure (le questionnaire). Leur procédure "intuitive" n'est pas conforme aux standards scientifiques que je connais.
Avant d'utiliser un instrument pour une recherche définie, il faut suivre plusieurs étapes de validation. Je vais vous dire celles dont je me souviens. La première est de construire un questionnaire expérimental de plusieurs questions qui mesureraient hypothétiquement la chose que les auteurs veulent mesuré (ici, les stéréotypes sexistes des jeunes gens). La deuxième est de passer ce questionnaire à un premier échantillon de personnes proches de la clientèle cible. Troisièmement, à partir des résultats obtenus, on élimine les questions non discriminantes, par exemple les questions auxquelles tout le monde répond de la même façon. On fait, quatrièmement, une "validation interne" ou "validation de construit". On s'assure que chaque question censée mesurer quelque chose est mathématiquement corrélée avec les autres questions censé mesurer la même chose. Si des questions sont correlées négativement, ne sont pas correlées ou sont trop faiblement corrélées, on les élimine. Les auteurs doivent, sixièmement, faire une "validation externe". Il s'agit de confronter l'instrument corrigé à une autre mesure indépendante reconnue pour être représentative de la chose mesurée. C'est souvent l'étape la plus difficile qui permet de démarquer les brillants chercheurs des autres petits joueurs. Si le questionnaire est censé mesurer un phénomène stable, les chercheurs doivent, septièmement, faire une mesure de fidélité de leur instrument. Il s'agit de passer deux fois le questionnaire, ou des demi-questionnaires corrigés (split-test), aux mêmes personnes dans un intervalle de temps définit pour vérifier si les personnes répondent sensiblement la même chose d'une fois à l'autre. Si ce n'est pas le cas, le questionnaire ne mesure pas ce qu'il est censé mesurer et il faut recommencer au début avec d'autres questions. Une fois tout fait, les chercheurs doivent publier leur recherche sur le questionnaire pour soumettre leur procédure de validation à leurs pairs Si personne ne trouve de grave lacune, l'instrument peut ensuite être utilisé pour la recherche proprement dite.
Bouchard et St-Amant ne font pas ça. Ils ont simplement inventé un questionnaire et ils ont demandé l'avis d'adolescents et de personnes du milieu pour savoir s'ils trouvaient leur questionnaire pertinent. Comme leur instrument n'est pas validé, on ne sait pas avec exactitude ce que ces auteurs mesurent. Leurs conclusions ont l'air savantes, mais, techniquement, ces conclusions ne valent pas beaucoup plus que celles des animateurs de "lignes ouvertes" à la radio.
Il ne suffit pas de dire que la méthodologie n'est pas bonne pour que cela soit exact et je ne trouve pas qu'on a démontré dans les commentaires de cette page que la méthodologie des chercheurs était biaisée. Il faut aussi se demander quelles connaissances sur le sujet ont les critiques de la méthodologie. Par ailleurs, comme le dit M. Thomas, il ne s'agit pas de sciences exactes. Les revues évaluent les articles et les recherches avant d'accepter ou de refuser de les publier, et rien n'indique que les expert-es qui ont accepté de publier cette recherche ont failli à leur responsabilité. Peut-être voulez-vous dire qu'il faudrait publier une évaluation par les pairs en même temps que le fruit de la recherche. On ne parle pas ici de recherches médicales ou biologiques, et les recherches publiées par les chercheurs sont publiques, donc soumises aux critiques des pairs comme des autres. Est-ce la pratique en sciences humaines de toujours publier une évaluation ou critique par les pairs? Quant au fait que des auteur-es citent leurs travaux antérieurs sur des sujets apparentés à une recherche, cela est tout à fait courant et légitime. Vous qui avez beaucoup lu ce genre de travaux, pour vos études et autrement, c'est une chose dont vous devez être au courant, M. Thomas.
Les deux chercheurs sont spécialisés en éducation. Il est vrai que Mme Bouchard détient, en plus, un doctorat en sciences politiques. Mais la recherche dont j'ai fait état ici est une recherche en éducation. Je pense qu'il n'est pas judicieux de semer le doute sur la compétence des chercheurs si on n'est pas en mesure de démontrer ce qu'on insinue.
Je suis d'accord avec vous, il faut examiner un ensemble de facteurs dans n'importe quel domaine de recherche. Mais il n'est pas dit que des chercheurs sont pas obligés à eux seuls de parler de tous les facteurs à la fois. Les chercheurs dont il est question ici n'ont pas prétendu détenir toute la vérité. Ils ont livré le résultat de leurs recherches avec conviction, comme vous et moi affirmons nos convictions lorsque nous écrivons des articles sur différents sujets. Et cela ne signifie pas que nous affirmons détenir toutes les certitudes.
Je trouve qu'on s'éloigne de l'essentiel de la question traitée par les chercheurs.
Votre réplique se limite à des arguments d'autorité pauvres et inexacts.
Sisyphe: "Il faut aussi se demander quelles connaissances sur le sujet ont les critiques de la méthodologie."
Bleuler: Pas besoin d'être pompier pour découvrir un incendie.
Sisyphe: "Les revues évaluent les articles et les recherches avant d'accepter ou de refuser de les publier, et rien n'indique que les expert-es qui ont accepté de publier cette recherche ont failli à leur responsabilité."
Bleuler: Il est vrai que la publication elle-même constitue un premier test scientifique. Mais les petites revues ne disposent pas d'un large éventail d'experts. La plupart du temps ceux qui acceptent un article ne connaissent pas le domaine ou ne sont pas des experts en méthodologie. Par ailleurs, plusieurs revues savantes sont idéologiquement orientées. Elles exercent ce que l'on appel un "biais de publication". Elles publient les articles qui vont dans le sens de leurs préjugés. Aussi, la seule publication ne constitue pas une preuve de la valeur scientifique d'un article.
Sans être un expert, je découvre des failles abyssales dans la méthodologie. Imaginer ce que ferait un expert. Remarquer d'ailleurs que ceux qui connaissent bien la méthodologie de la recherche en sociologie et qui visitent CMAQ (comme Sapin) restent silencieux. Répugnent-ils à se porter à la défense de cette minable petite recherche?
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