MONTRÉAL, le 5 juillet – L’Union des forces progressistes dénonce l’intention du gouvernement Charest d’aller de l’avant avec le projet de centrale thermique du Suroît malgré la vive opposition de 80 % de la population du Québec. Denise Veilleux et Amir Khadir, les portes paroles nationaux de l’UFP, ont visité, samedi le 3 juillet, les trois jeunes citoyens que l'opiniâtreté du gouvernement Charest a poussé à entreprendre une grève de la faim devant l'Assemblée nationale. L’UFP exige du gouvernement qu’il respecte l'avis des citoyennes et citoyens Québécois, cesse d'entraver la publication du rapport de la Régie de l'énergie et soumette toute décision dans le dossier à une commission parlementaire. Selon, Denise Veilleux, vice-présidente de l'UFP, « c'est à la population qu'il appartient de décider de cette question qui implique le développement durable des régions, et donc l’avenir des générations présentes et futures ».

« Ces jeunes ont une vision plus claire que le gouvernement Charest des enjeux pour l’avenir! Nicolas Vézeau, Mathieu Deschênes et Simon Geraghty ont compris l’importance de défendre le droit de toute la population à un environnement sain », explique Amir Khadir, porte-parole de l'UFP.

La plate-forme de l’UFP fait une large place à l’environnement dans une perspective de développement durable et de gestion collective des ressources naturelles. La filière éolienne offre des avantages uniques, car elle utilise une ressource renouvelable non polluante. Selon le Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME), l'opération d'une centrale comme le Suroît rejetterait 2,25 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère par an, ce qui équivaut à une croissance d’émissions de gaz à effet de serre de plus de 2,5 % à l'échelle provinciale. De plus, le gaz est une ressource non-renouvelable dont le prix ne cesse d’augmenter depuis 10 ans.

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Pour information
Eric Martin, attaché aux communications de l'UFP eric...@ufp.qc.ca