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Votez contre les concessions antiouvrières et pour restreindre le droit de monopole! Votez marxiste-léniniste!Anonyme, Samedi, Juin 26, 2004 - 15:53
Parti marxiste-léniniste du Canada
La vague de demandes de concessions sur les salaires, les avantages sociaux, les conditions de travail et les pensions qui balaye le Canada est un enjeu électoral d'une importance vitale pour le peuple. Le Parti marxiste-léniniste du Canada (PMLC) s'oppose fermement aux concessions antiouvrières et déclare haut et fort que cela ne fera que du tort à l'économie, au peuple et au développement national. Les concessions antiouvrières dans les secteurs publics et privés se résument à transférer la richesse de la classe ouvrière aux riches et à leurs monopoles. Les concessions antiouvrières sont un aveu que l'élite privilégiée ne veut pas réformer l'économie pour profiter aux citoyens et au développement national. Elle préfère saper l'économie et accélérer l'annexion aux États-Unis que de réformer les secteurs de l'économie en détresse. Les concessions antiouvrières arrachées aux travailleurs d'Air Canada sous le diktat de la loi sur les faillites et aux travailleurs de la santé en Colombie-Britannique et ailleurs sous le diktat de l'assemblée législative, retirent de force des millions de dollars des poches des travailleurs et des collectivités où ils vivent et dépensent leurs salaires. Toutes les entreprises où les travailleurs dépensent leur argent sont touchées par ces concessions antiouvrières, avec comme conséquence l'affaiblissement de l'économie régionale et nationale, sans parler des conséquences directes pour les travailleurs touchés. Les concessions antiouvrières ne règlent aucun des problèmes du secteur concerné. Elles ne règlent pas le problème de trouver des acheteurs pour les produits ni celui du déséquilibre entre le coût réel de la production et les prix du gros et du marché. Dans le secteur de la santé, les concessions sont un aveu que les services sociaux sont offerts à la population seulement dans la mesure où les monopoles peuvent en profiter pour élargir leur capital tandis que la classe ouvrière fournit la main-d'oeuvre à bas salaires. Les concessions antiouvrières dans la santé ne règlent pas les problèmes du coût élevé des produits pharmaceutiques et des approvisionnements médicaux vendus par les monopoles ni aucun autre des problèmes reliés au système de santé et à l'obtention de soins garantis, adéquats et à temps pour tous les citoyens. Les demandes de concessions antiouvrières dans l'industrie de l'acier révèlent clairement le refus d'une élite privilégiée, menée par certains créditeurs et actionnaires privilégiés, de réformer l'industrie nationale de l'acier au service de l'économie et du développement national. Les concessions antiouvrières dans l'industrie de l'acier ne font que transférer le produit social des métallos actifs et à la retraite à une petite clique de détenteurs de la dette et du capital-action et ne contribuent rien à la réforme de l'industrie au profit de la population et du développement national. Les créanciers de Stelco exigent des concessions antiouvrières uniquement pour se remplir les poches. Ils semblent aussi vouloir consolider ou vendre l'aciérie à un monopole international plus grand pour se donner une plus grande capacité de fixation des prix et d'autres moyens d'influencer les marchés. Leur intention semble être de détruire l'essentiel des Ateliers Hilton et se servir de la propriété de Stelco à Hamilton à des fins cachées. La montée actuelle des prix et des ventes de l'acier n'apporte rien à la résolution des problèmes fondamentaux du secteur industriel. Cela ne fait qu'accroître temporairement les revenus et créer l'impression que le système peut s'en sortir. Puisque c'est le capital financier international qui contrôle, les prix de l'acier pourraient très bien s'affaisser à nouveau. La contradiction entre la production et la consommation demeure non résolue, prête à exploser à cause de la capacité de production non utilisée qui ne peut pas rester oisive. Dans l'industrie de l'acier, comme dans toute l'industrie lourde en général, il y a trop de dollars d'investissement qui rivalisent pour une valeur ajoutée trop petite. Les concessions antiouvrières ne vont résoudre aucun de ces problèmes fondamentaux. Les contradictions fondamentales vont s'affirmer avec plus de force encore dès que la tendance temporaire s'affaissera, à moins que le secteur ne soit réformé directement et courageusement dans l'intérêt du peuple, de l'économie et du développement national. Les prix du gros au niveau industriel doivent être contrôlés. Il faut freiner l'escalade démesurée des prix industriels depuis les matières premières jusqu'au produit fini. Il faut un projet de développement national pour entreprendre sérieusement d'harmoniser la production et la consommation de l'acier et des autres produits industriels. Il ne faut pas se laisser prendre à l'illusion que tout peut être réparé grâce au pouvoir miraculeux des «forces du marché». Sans l'intervention de l'État pour bâtir une industrie nationale de l'acier et restreindre les monopoles, les demandes de concessions antiouvrières vont se succéder à ne plus finir et le secteur industriel ira de crise en crise. Les médias préparent l'opinion publique à des concessions massives au niveau des régimes de retraite enregistrés et à l'abandon total des régimes à prestations déterminées. La classe ouvrière et le peuple ne doivent pas relâcher l'opposition aux attaques qui s'annoncent contre les pensions ou toutes les autres demandes de concessions. L'État et ses lois et institutions sont utilisés pour soutenir les monopoles et les riches. Les représentants du peuple doivent utiliser tous les moyens possibles pour mobiliser le peuple dans la résistance à l'offensive antisociale et pour restreindre le droit de monopole. Les représentants du peuple ont le devoir de créer les conditions favorables au développement national dans les secteurs de production de biens et services et dans toute l'économie et de renverser la tendance à l'annexion. La pression des concessions antiouvrières vient d'une vision dépassée selon laquelle de petits groupes de prêteurs et de détenteurs du capital, concentrés dans les monopoles, sont le moteur de l'économie et que toute l'activité industrielle et commerciale doit être à leur service. La conception moderne et éclairée est que la classe ouvrière et le peuple sont le moteur de l'économie et que toute l'activité industrielle et commerciale doit être au service du peuple, de son économie sociale intégrée et du développement national. Ces deux conceptions opposées s'affrontent sur la question du développement national, des concessions antiouvrières, du besoin de restreindre le droit de monopole et de l'opposition à l'annexion. Le PMLC est le fidèle partisan du point de vue moderne et éclairé que ce sont la classe ouvrière et le peuple qui sont au centre de l'économie. Un représentant du Parti marxiste-léniniste au parlement mènerait une opposition effective aux concessions antiouvrières et à l'annexion en mobilisant le peuple pour restreindre le droit de monopole et faire virer l'économie en faveur du développement national. Votez contre les concessions antiouvrières et pour restreindre le droit de monopole!
Site web du Parti marxiste-léniniste du Canada
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