|
Le débat des chefs: Un mécanisme pour diviser le peupleAnonyme, Mercredi, Juin 16, 2004 - 17:42
Parti marxiste-léniniste du Canada
Le système électoral au Canada, un système appelé «confrontationnel», est un mécanisme politique servant à porter au pouvoir des partis politiques. Le «débat des chefs» fait partie de ce mécanisme. C'est une occasion de mettre délibérément les questions idéologiques au premier plan afin de créer un climat de partisannerie. Mercredi le 16 juin 2004 Le système électoral au Canada, un système appelé «confrontationnel», est un mécanisme politique servant à porter au pouvoir des partis politiques. Le «débat des chefs» fait partie de ce mécanisme. C'est une occasion de mettre délibérément les questions idéologiques au premier plan afin de créer un climat de partisannerie. On a l'impression que cela a pour effet d'accentuer les divisions parmi la classe dominante, mais en réalité le but est de créer des divisions parmi la classe ouvrière et le peuple en appelant les électeurs à s'aligner derrière l'une ou l'autre des factions qu'on appelle partis politiques. Il est certain que c'est un mécanisme par lequel les partis de la classe dominante se font la lutte pour déterminer lequel mérite son appui pour les quatre prochaines années, mais son but principal est de diviser la classe ouvrière. C'est une façon d'empêcher la classe ouvrière de s'organiser autour d'un projet décidé et réalisé par elle-même et de lui enlever la possibilité de sélectionner des candidats issus de ses propres rangs qui sauront représenter ses intérêts. Le débat des chefs est une façon très efficace d'empêcher les travailleurs, les femmes, les jeunes et les personnes âgées de faire valoir leur cause. C'est donc une façon d'assurer le statu quo. Les choix Les partis qui sont censés former le gouvernement — le Parti libéral et le Parti conservateur — ont tout l'argent qu'il faut et n'ont besoin de rien d'autre pour décider du dénouement des élections. Le peuple ne compte pas. En économie, la classe ouvrière n'est qu'un accessoire à la réalisation du profit; en politique, l'électorat n'est qu'un accessoire au règlement de comptes entre les représentants de la classe capitaliste. Souvent moins de 50% des électeurs ayant droit de vote vont voter, mais ces partis prétendent quand même avoir un mandat d'appliquer leur programme, le programme de payer les riches. Dans l'élection actuelle on nous dit que c'est en Ontario que se décidera quel parti formera le prochain gouvernement. Puis les électeurs ontariens se font dire que c'est mieux de voter pour un mauvais parti qu'on connaît déjà que de voter pour un mauvais parti qui pourrait être pire. C'est le «choix». Les problèmes du peuple et de la société ne peuvent pas se résumer à un «choix» entre tel ou tel chef, telle ou telle promesse farfelue, telle ou telle plate-forme électorale. Ces choix masquent le but de l'économie, le rôle de l'État, le programme de payer les riches et l'utilisation des lois et des tribunaux pour illégaliser toute tentative de garantir les droits du peuple. L'alternative Quel que soit le parti au pouvoir, c'est le peuple qui va encaisser les coups. Le parti qui formera le gouvernement mettra en oeuvre son projet de restructuration de l'État, continuera l'annexion du Canada aux États-Unis, imposera le droit de monopole qui supplante le droit public et participera à la rivalité inter-impérialiste pour la domination des sphères d'influence, des zones d'exportation de capitaux et des sources de matières premières et de main-d'oeuvre à bon marché. Il est donc urgent de remédier à l'absence de mécanisme permettant aux travailleurs et au peuple de définir les choix eux-mêmes. Plus que jamais, la tâche immédiate est de créer ces mécanismes. Les obstacles semblent insurmontables, mais on ne doit pas pour autant remettre cette tâche à plus tard et mettre les intérêts du peuple de côté. On doit d'abord commencer par rejeter consciemment la pression qui force les gens à s'aligner sur l'une ou l'autre des factions de la classe dominante appelées partis politiques. Les travailleurs doivent définir leurs intérêts et se donner les mécanismes nécessaires pour exercer leur pouvoir dans la situation actuelle. Ils peuvent commencer à resoudre le problème en votant pour un parti parce qu'il représente leurs intérêts ou pour un parti alternatif ou un candidat indépendant.. Le Parti marxiste-léniniste se présente dans 76 circonscriptions avec des candidats ouvriers, des jeunes et de femmes du peuple qui représentent leurs collectifs, pas les intérêts des riches. Dans cette élection, le Parti marxiste-léniniste du Canada (PMLC) appelle les travailleurs, les femmes, les jeunes et les personnes âgées à ne pas accepter l'idée que le peuple ne peut rien faire pour changer la situation. Rejetons le diktat du processus électoral. Refusons d'être des spectateurs et votons pour des candidats issus de nos propres rangs!
Site web du Parti marxiste-léniniste du Canada
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|