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Saisie des chèques d'aide sociale dans les cas de non-paiement de loyer - Le FRAPRU s'objecteAnonyme, Mercredi, Juin 16, 2004 - 12:16
FRAPRU
MONTREAL, le 16 juin - Le Front d'action populaire en réaménagement urbain s'objecte fortement aux articles du nouveau projet de loi 57 prévoyant la saisie d'une partie des chèques d'aide sociale dans les cas où les prestataires sont reconnus coupables de non-paiement de loyer. Selon le FRAPRU, la cause fondamentale du problème du non-paiement de loyer par une partie des ménages assistés sociales est l'incapacité de payer. L'organisme précise que la prestation de base à l'aide sociale est de 533 $ par mois alors que le loyer médian pour un logement d'une chambre à coucher est de 528 $ par mois dans la région métropolitaine de Montréal, de 506 $ dans celle de Québec et de 548 $ dans celle de Gatineau. Le FRAPRU rappelle également que, selon les données du recensement canadien de 2001, 111 400 ménages locataires devaient engloutir plus de 80 % de leur revenu en loyer au Québec. De ce nombre, près de 100 000 gagnaient moins de 10 000 $ par année et étaient donc pour la très grande majorité sur l'aide sociale. François Saillant, coordonnateur du FRAPRU, considère que la saisie des chèques correspond à une mise en tutelle d'une partie des personnes assistées sociales pour une faute dont le gouvernement lui-même est coupable. Il promet une bataille acharnée si le gouvernement Charest veut mettre en application une disposition qu'il a déjà combattue, au moment de l'adoption de la loi 186 par l'ex-gouvernement péquiste. Les efforts de groupes comme le FRAPRU ont jusqu'ici empêché la mise en application des dispositions adoptées.
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