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D’une librairie à l’autre: du féminisme en milieu hostile...

Yannick Demers, Samedi, Juin 12, 2004 - 14:35

Anne-Laure

Nouveau dossier affiché dans la section Bibliothèque (dédiée à la publication de textes de nos collaboratrices et collaborateurs) du site d’Hommes contre le Patriarcat, signé par Anne-Laure, une anarcha-féministe lyonnaise qui y dénonce l’antiféminisme de milieux anarchistes où elle a milité durant plusieurs années. Cette brique, dénonçant notamment la complaisance des milieux de gauche devant la misogynie de certains de leurs militants, vient s’ajouter aux constats tirés dans le dossier “La gryffe: de l’antiféminisme en milieu libertaire�? (www.antipatriarcat.org/hcp/html/dossiergryffe.html) présenté le mois dernier dans la même section: en espérant que le tout aidera à forcer une sérieuse réflexion de la part de ces milieux que nous considérons habituellement comme des îlots égalitaires à l’abri des attitudes sociales de domination...

Voici le texte de présentation du dossier, que vous trouverez intégralement dans notre bibliothèque à l’adresse suivante: www.antipatriarcat.org/hcp/html/bibliotheque.html

“Il n’y a pas qu’à la Gryffe que les fonctionnements collectifs dans les organisations libertaires, sont hostiles aux féministes : en lisant les textes de Corine, Sam et Léo sur leur histoire, j’ai eu l’impression que quelqu’un d’autre avait écrit ce que j’ai vécu.

J’ai milité à la fédération anarchiste (FA) pendant 5 ans, à Lyon, et puis je suis devenue féministe, ça s’est mal passé avec le groupe, et j’ai dû démissionner.

Cette histoire là n’est pas seulement la mienne : les mêmes conflits se sont régulièrement produits avant ça, et depuis, à la Fédération Anarchiste.

Je suis celle qui raconte cette histoire, mais je ne la raconterais pas si d’autres femmes n’avaient eu à subir la même chose dans la FA : je n’aurais pas eu le courage si elles n’avaient pas été là pour me tenir la main, maintenant et à l’époque, et ça n’aurait pas le même sens si j’avais été la seule à le vivre.

J’ai essayé de dépétrer les fatras de souvenir le plus honnêtement possible, c’est subjectif, c’est ma version, ce sont mes souvenirs seulement.

Qu’il soit quasiment impossible de rester dans une organisation libertaire tout en étant féministe questionne les organisations libertaires : sur leur fonctionnement, et aussi sur la manière dont elles mettent en œuvre la lutte contre le patriarcat.

J’ai écrit ce texte avant le dernier congrès de la FA, et j’ai toutes les raisons de penser que ce n’est pas parce que cette histoire s’est passée il y a 8 ans qu’elle n’a pas, encore aujourd’hui, toute son actualité…

J’ai quelques bribes de réponses à la question du « pourquoi ça se passe si mal ? ».
Mais je suis toujours les mains vides sur le « quoi faire » pour que cette situation change…�?

(www.antipatriarcat.org/hcp/html/milieualautre.html)

le site web d'Hommes contre le Patriarcat: www.antipatriarcat.org/hcp

“D’une librairie à l’autre: du féminisme en milieu hostile...�?

Nouveau dossier affiché dans la section Bibliothèque (dédiée à la publication de textes de nos collaboratrices et collaborateurs) du site d’Hommes contre le Patriarcat, signé par Anne-Laure, une anarcha-féministe lyonnaise qui y dénonce l’antiféminisme de milieux anarchistes où elle a milité durant plusieurs années. Cette brique, dénonçant notamment la complaisance des milieux de gauche devant la misogynie de certains de leurs militants, vient s’ajouter aux constats tirés dans le dossier “La gryffe: de l’antiféminisme en milieu libertaire�? (www.antipatriarcat.org/hcp/html/dossiergryffe.html) présenté le mois dernier dans la même section: en espérant que le tout aidera à forcer une sérieuse réflexion de la part de ces milieux que nous considérons habituellement comme des îlots égalitaires à l’abri des attitudes sociales de domination...

Voici le texte de présentation du dossier, que vous trouverez intégralement dans notre bibliothèque à l’adresse suivante: www.antipatriarcat.org/hcp/html/bibliotheque.html

“Il n’y a pas qu’à la Gryffe que les fonctionnements collectifs dans les organisations libertaires, sont hostiles aux féministes : en lisant les textes de Corine, Sam et Léo sur leur histoire, j’ai eu l’impression que quelqu’un d’autre avait écrit ce que j’ai vécu.

J’ai milité à la fédération anarchiste (FA) pendant 5 ans, à Lyon, et puis je suis devenue féministe, ça s’est mal passé avec le groupe, et j’ai dû démissionner.

Cette histoire là n’est pas seulement la mienne : les mêmes conflits se sont régulièrement produits avant ça, et depuis, à la Fédération Anarchiste.

Je suis celle qui raconte cette histoire, mais je ne la raconterais pas si d’autres femmes n’avaient eu à subir la même chose dans la FA : je n’aurais pas eu le courage si elles n’avaient pas été là pour me tenir la main, maintenant et à l’époque, et ça n’aurait pas le même sens si j’avais été la seule à le vivre.

J’ai essayé de dépétrer les fatras de souvenir le plus honnêtement possible, c’est subjectif, c’est ma version, ce sont mes souvenirs seulement.

Qu’il soit quasiment impossible de rester dans une organisation libertaire tout en étant féministe questionne les organisations libertaires : sur leur fonctionnement, et aussi sur la manière dont elles mettent en œuvre la lutte contre le patriarcat.

J’ai écrit ce texte avant le dernier congrès de la FA, et j’ai toutes les raisons de penser que ce n’est pas parce que cette histoire s’est passée il y a 8 ans qu’elle n’a pas, encore aujourd’hui, toute son actualité…

J’ai quelques bribes de réponses à la question du « pourquoi ça se passe si mal ? ».
Mais je suis toujours les mains vides sur le « quoi faire » pour que cette situation change…�?

(www.antipatriarcat.org/hcp/html/milieualautre.html)

le site web d'Hommes contre le Patriarcat: www.antipatriarcat.org/hcp

www.antipatriarcat.org


Sujet: 
Monsieur Demers, Que cherc
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Lun, 2004-06-14 11:59

Monsieur Demers,

Que cherchez-vous à démontrer? Que certains militantes sont tellement enfermés dans leur credo et leur discours sectaire stéréotypé que même les milieux anarchistes ne sont plus capables de les endurer?

Je ne vois aucune espère d'auto-critique dans ce texte. La madame se présente comme une pure victime. Les autres sont les méchants. "Léilla n'y peut pas grand-chose si elle a la fraîcheur des roses..."

Évidemment, vous achetez ça sans l'ombre d'une hésitation. Ce doit être "absolument vrai" vu que la victime est une femme et que les bourreaux sont des hommes. Votre capacité de discernement m'étonnera toujours. Lorsque vous lisez au fond de vous même vous le savez bien que votre état d'homme vous rend coupable de tout et que votre seule chance de salut, de pardon, est d'endosser tout sans l'ombre d'une critique?


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Sujet: 
À quelle vitesse les bourdons se déplacent-ils?
Auteur-e: 
Sisyphe
Date: 
Lun, 2004-06-14 22:26

Le temps dont les bourdons disposent pour butiner d'un texte à l'autre afin d'en détourner le sens et de le discréditer m'étonnera toujours. Bzzzz.


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Sujet: 
Bzzz!
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Mar, 2004-06-15 07:26

Madame Sisyphe,

Vous faite peut-être bien de venir à la défense de monsieur Demers. Comme vous, je me demande ce qui arriverait s'il devait défendre lui-même et tout seul les textes qu'il nous propose!

En ce qui regarde votre propre réponse, il y a des militants et des militantes qui gagneraient à arrêter de jouer le scénario de la persécution et de se regarder avec courage dans un miroir. La merde qu'ils trouvent dans leur assiette, ils se l'a sont servi eux-mêmes.

C'est confortable de jouer les victimes, de dénoncer les persécuteurs présumés et de demander réparation. Ça permet de faire l'économie de se remettre en question et de faire soi-même l'effort de changer.

Le féminisme est encore aujourd'hui une nécessité politique. Les femmes sont toujours aliénées par effets résiduels de la culture patriarcale. Mais, à ce stade de la lutte, nous avons le devoir de devenir intelligents et matures. Il faut mettre à la poubelle les tartes à la crème défraîchies.


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Sujet: 
Bravo.
Auteur-e: 
Casanova
Date: 
Mar, 2004-06-15 17:26

"Il faut mettre à la poubelle les tartes à la crème défraîchies."

100% d'accord avec vous. Les féministes victimiste qui n'ont pas changer leur discour depuis 30 ans doivent être mit à la poubelle pour laisser la place aux féministes modernes qui ne tombent pas dans la victimisation. Il n'aura que l'oeuvre du temps et le destin de tout être humain qui nous débarassera de leur discours haineux.


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Sujet: 
Un masculiniste qui s'ignore?
Auteur-e: 
stéphane
Date: 
Mar, 2004-06-15 18:16

Tiens, "Bleuler" a encore, encore, encore une fois réussi à se faire détester des féministes et à conforter ceux qui détestent ces mêmes féministes...

Bleuler est donc, à mes yeux, quelqu'un qui (se) ment lorsqu'il affirme être pour le féminisme ou encore quelqu'un qui est trop imbu de lui-même pour questionner son discours et l'endroit choisi pour tenir celui-ci.


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Sujet: 
Un bien public
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Mer, 2004-06-16 15:53

Stéphane,

Le féminisme est un bien public. Ce n'est pas un trésor privé. On ne le fera pas avancer en se fessant des critiques à l'oreille. Pas question ici de laver discrètement son linge sale en famille. Le féminisme doit être défendu contre ses pires ennemis et ses pires ennemis sont ses amis encombrants.

Dans un très beau texte publié sur Sisyphe, une camarade très lucide écrivait, l'année passée, que les jeunes femmes modernes se défendent bien de s'identifier au féminisme et deviennent agressives lorsqu'on laisse entendre qu'elles pourraient l'être. Qui est responsable de cet état de choses? Qui a bien pu provoquer un pareil back Lashe? Les ti'coun qui écrivent sur le site de l'Après rupture? Laissez-moi rire! Ceux qui conduisent les jeunes femmes modernes à vouloir se contre-identifier au féminisme ne sont pas plutôt des camarades féministes maladroites, des femmes blessées qui articulent leur colère personnelle en empruntant des arguments féministes et des cas cliniques comme Dufresne et Demers, qui dénoncent le coït?

La libération de la femme et de l'homme est une chose trop sérieuse et trop importante pour qu'on en laisse le monopole à des personnes aussi dérangées.

80% de l'analyse et des campagnes que mènent messieurs Dufresne et Demers est fondé. J'ai tenté poliment et diplomatiquement de l'ai aider à prendre du recul face au 20 % qui me semble erroné. Ils m'ont répondu par la bouche de leurs canons. Fort bien! Maintenant, je l'ai ai dans ma ligne de mire. Je dénonce chacune des niaiseries qu'ils répètent texte après texte. Je le fais à l'occasion avec les textes de madame Nepton et de madame Sisyphe. Mais j'ai plus de respect pour leur rigueur. Elles sont beaucoup moins sujettes à tomber dans la démagogie.

Vous avez une analyse beaucoup plus soigné que la leur. Je ne vous ignore pas par mépris. Je suis simplement d'accord avec tout ce que vous dite dans presque tous vos textes. Difficile de vous critiquer dans ces conditions! Notre différence tient surtout au fait que je me consacre à la critique des 20% alors que vous vous consacrez à la défense des 80%. Vous avez raison de dire que je m'expose à me faire détester en critiquant les erreurs de certains féministes sur un site où les féministes les plus radicaux jouissent d'un tabou que presque personnes n'ose transgresser. En contrepartie, vous ne prenez pas grand risque encenser les résidents comme Dufresne et Demers. On ne prend pas grand risque à prêcher l'évangile dans une église ou à enfoncer une porte ouverte. Vous pouvez me faire des leçons d'humilité. Vous ne pouvez certainement pas me faire des leçons de courage.

Réciproquement, c'est vous qui semblez m'avoir mis dans votre ligne de mire. Si vous critiquiez mes erreurs, je vous en féliciterais. Lorsque l'on me les montre, et que je parviens à les voir, je l'ai admet. Malheureusement, vous tomber aussi dans les procès d'intentions. Vous ne critiquez pas ce que je dis. Vous critiquez ce que vous croyez que peut-être je crois. Comme je le nie, vous me traitez de menteur. Ça n'ira jamais loin comme discussion.

Pour ce qui est de l'endroit où critiquer les erreurs que je crois percevoir, avez vous une meilleure suggestion que l'endroit où ces erreurs se commettent?


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Sujet: 
virus désinformatique
Auteur-e: 
Yannick Demers
Date: 
Lun, 2004-06-14 22:49

Lorsqu'on sait endurer patiemment les commentaires de Monsieur Bleuler/Dallaire, on ne craint plus les autres virus informatiques...


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Sujet: 
Lettre du collectif de La Gryffe à Anne-Laure
Auteur-e: 
La Gryffe
Date: 
Ven, 2004-06-25 18:58

Le 12 juin dernier, un site canadien publiait un article qui commençait par “Il n’y a pas qu’à la Gryffe que les fonctionnements collectifs dans les organisations libertaires, sont hostiles aux féministes" titré “D’une librairie à l’autre : du féminisme en milieu hostile...”. Le collectif de la librairie a souhaité répondre à son auteure.

La lettre est publiée sur le site de la librairie, à l'adresse http://www.lagryffe.net/infos_diverses/article384.html


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

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