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PrisonnierEs politiques torturéEs à GuadalajaraAnonyme, Mardi, Juin 1, 2004 - 10:56
annie
Voici une traduction-resumé de quelques articles et comptes-rendus glanés un peu partout, ici, au Mexique. Urgence de faire pression sur les ambassades mexicaines à l’étranger : ce vendredi a lieu la journée internationale de lutte pour la libération des prisonnierEs politique de Guadalajara. Urgence de collecter le plus d’argent possible pour les faire sortir de là au PC. À la fin de cet article vous trouverez le numéro du compte. Bien que le tout puisse paraître un peu alarmiste et digne des journaux à sensations, vous comprendrez la nécessité de divulguer le plus d’informations possible sur les détails des tortures : en ce moment, l’opinion internationale est peut-être ce qui peut changer le cours des choses pour nos amiEs. La situation des dernières heures est la suivante : les prisonnierEs politiques sont transféréEs à la prison de sécurité maximale de Puente Grande. Les faits suivants se sont déroulés lors de leur détention à la Procuraduría General de Justicia del Estado de Jalisco. On craint que la situation ne soit pas mieux dans leur nouvelle prison. Olvado Lopez Ascencio, 16 ans : a dit a sa mère quand elle a pu le voir qu’il lui ont fracturé deux doigts. Selon la mère, Olvado avait reçu de nombreux coups sur tout le corps, dont la tête. Olvado dit ne pas avoir mange depuis son incarcération, et avoir du signer une déclaration sans l’avoir lue. Trois amies de notre campement viennent d’être relâchées (elles faisaient partie d’une fanfare, et n’ont donc évidemment pas initié les fameux « actes de violence » de la manifestation de vendredi) . Selon leurs commentaires publiés dans la Jornada ce matin, elles auraient été dévêtues et forcées à effectuer des exercices dans une salle de la sécurité publique. Les policiers entraient à tout moment dans la salle. Ils les entouraient et les insultaient, et ont menacé de les violer. Ils leur ont aussi dit qu’elles allaient mourir. Les trois femmes (Norma, Minerva y Sofia) ont été relâchées, samedi en fin d’après-midi. Le copain de l’une d’elle est toujours en prison (Jearin Fernandez Sagrado) : son père dit qu’il a pu le voir quelques secondes, qu’ils l’ont traîné devant lui en le frappant, qu’il ne l’ont pas laissé parler.
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