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Des squatteurEs sont évincéEs d’un terrain vacant

Anonyme, Dimanche, Mai 30, 2004 - 20:56

CLAC Logement

 
Jeudi soir dernier, à environ 22h30, 7 personnes ont été évincées de leurs abris bâtis sur un terrain vacant dans le Centre-Sud par au moins 10 officiers de police de la Division 22 du SPVM. Un avis d’éviction prévue pour vendredi matin a été livré mardi dernier à 10h00 par le commandant Daniel Allard de la Division 22. Cet avertissement a été provoqué par un article sur les jeunes de la rue qui a été publié dans La Presse, édition du samedi 22 mai.

Dans cet article, le journaliste Nicolas Bérubé a divulgué l’endroit où habitaient les sans-abri ainsi que les photos des squatteurEs. Il a passé trois jours avec eux et elles, leur achetant de la bière et des cigarettes, en prétendant rédiger un article sur « les conditions de vie des jeunes de la rue ». Les squatteurEs ont dit qu’il était venu sous de faux prétextes, car il se disait étudiant en journalisme et les avait convaincuEs qu’aucune des photos ne serait publiée.

Cinq baraques ont été détruites lors de l’intervention policière qui s’est effectuée un jour plus tôt qu’annoncé, accompagnée d’un bulldozer, un camion d’incendie et d’une ambulance. Les policiers ont informé les squatteurEs présentEs qu’elles et ils avaient 30 minutes pour évacuer le terrain, tout en les rassurant que le gouvernement pouvait leur offrir des programmes adaptés à leurs besoins et que Montréal était rempli de centres d’hébergement avec des lits disponibles. Les officiers de police ont alors entrepris de détruire une maison de deux étages qui contenait 12 chambres. Quinze minutes plus tard, les autres maisons de fortune se faisaient également démolir. Plus de 15 personnes y avaient habité pendant 4 semaines. Elles n’avaient eu aucun problème jusqu'au moment de la parution de l’article.

Après l’éviction initiale, les squatteurEs ont tenté de se rendre à une autre maison de fortune construite deux semaines auparavant, située à deux coins de rue, mais la police les en a empêchéEs. Cette dernière maison a aussi été détruite par le bulldozer et les squatteurEs ont dû chercher d’autres endroits où dormir, dans les parcs et sur les toîts.

L’ordre d’éviction a été mis en application malgré le fait que les voisinEs n’avaient pas porté plainte. De plus, les travailleurSEs de la construction, employéEs par un projet de condo non loin du site, leur offraient des planches de bois et du matériel de construction « inutilisable » comme des sacs de clous et une brouette afin d’aider les squatteurEs à bâtir leurs maisons.

La raison officielle donnée par la police pour justifier l’éviction était que les maisons de fortune représentaient un risque de feu. Peter B. Yeomans, le conseiller de la Ville responsable de la sécurité publique s’est même permis de répéter à qui mieux mieux lorsque questionné à ce sujet pendant la consultation annuelle sur la sécurité publique 5 heures auparavant que si les squatteurEs avaient tant besoin de logement, ils et elles n’avaient qu’à utiliser les centres d’hébergement.

Robert Laramé, le conseiller municipal représentant Centre-Sud s’est montré beaucoup moins diplomatique en donnant ses raisons pour l’éviction en disant « que si on les laisse rester là, 15 personnes vont en devenir 30, et ensuite 60 ... jusqu’à ce qu’ils [toute la population itinérante du Canada] viennent tous dormir [là]. »

La scène des maisons de fortune détruites le lendemain de l’éviction était triste, pour dire le moindre. Des sacs, du linge, des sacs de couchage, des toiles et tout un assortiment de biens personnels étaient éparpillés sous des piles de débris.

Ces évictions font partie d’une vague d’attaques perpétrées par le SPVM contre la population de la rue du quartier Centre-Sud, une attaque qui va en escalade depuis que la Ville a acheminé 14.5 millions $ pour la revitalisation (lire GENTRIFICATION) de la rue Ste-Catherine entre les rues St-Laurent et Papineau.

Vous pouvez rejoindre Nicolas Bérubé, le journaliste de La Presse, en composant le 285-7070. Nous vous encourageons fortement à l’appeler et à exiger qu’il présente au minimum des excuses aux squatteurEs, qu’il fasse un suivi de l’histoire avec un autre article ou encore, qu’il apprenne l’éthique journalistique (peut-être un oxymoron).

Pour plus d’information sur la situation des squatteurEs ou sur la gentrification dans le Centre-Sud, contactez-nous : www.logement.taktic.org, claclogement@yahoo.ca, 514.409.2049

www.logement.taktic.org


Sujet: 
Amusez-vous...
Auteur-e: 
Alex V
Date: 
Lun, 2004-05-31 06:07

Les journalistes vous crossent? Les boeufs vous répriment? Les deux instances collaborent à votre misère? Ben en attendant le grand soir, autant se vider le coeur. C'est chouette d'avoir le numéro du journaliste infâme quand même... Non? ;o)


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Sujet: 
honte !
Auteur-e: 
jplarche
Date: 
Lun, 2004-05-31 08:36

Si ce que vous dîtes est vrai, c'est-à-dire que le journaliste vous a mentis, notamment en vous promettant que les photos ne seraient pas publiés, c'est vraiment honteux. Sûr que c'Est un peu naïf de l'avoir cru - pourquoi un journaliste prendrait-il des photos si ce n'Est pas pour les publier ? - mais quand même... ce journaliste vient de causer un tort incroyable aux autres honnêtes artisans de sa profession. Qui pourra faire encore confiance à un journaliste en parlant "off the record". En tout cas, en ce qui concerne Nicolas Bérubé, il aura probablement fort à faire pour regagner une once de crédibilité.

Enfin, je veux juste souligner que, peut-être, le journaliste a essayé de couvrir ses sources et de ne pas publier les photos. C'est peut être bien le chef de pupître ou le rec chef qui l'a exigé.

Après on se demande pourquoi la profession de journaliste flirte avec celle d'avocat et de politicien dans les bas-fond des sondages sur la confiance.

J-P


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Sujet: 
Propagande féministe
Auteur-e: 
Sirot
Date: 
Lun, 2004-05-31 10:23

Ce message transpire le féminisme radical.

Dans cette info, les rôles de l'oppresseur et de l'oppressé sont clairement distribués ; ils sont d'ailleurs constamment soulignés par l'usage d'un E majuscule (?!!). L'homme est oppresseur et la femme est oppressée.

D'ailleurs... il suffit de faire une recherche sur Google pour voir qui usent du terme "squatteurEs" !
http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=UTF-8&q=squatteures&meta=cr%3Dcount...
On tombe sur un communiqué des PANTHERES ROSES... ou sur le site EUROPROFEM...

Pas étonnant donc que cette info pue la misandrie...

Le CMAQ devrait peut-être s'interroger sur la qualité de certains de ses contributeurs.


[ ]

Sujet: 
ah bon
Auteur-e: 
jplarche
Date: 
Lun, 2004-05-31 10:28

voilà maintenant que l'usage de la féminisation serait de la misandrie. De plus, le fait que le CMAQ tolère le recours aux E majuscule en ferait une tribune anti-hommes ! J'te dis qu'y faut être parano pas à peu près...

J-P


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Sujet: 
Misandrie
Auteur-e: 
Sirot
Date: 
Lun, 2004-05-31 11:10

Les méchants d'un côté : le commandant, le journaliste, les policiers ou officiers de police, le conseiller de la Ville, le conseiller municipal...

Et les gentilLEs de l'autres : les squatteurEs, les voisinEs, les travailleurSEs...

Et vous, vous me traitez de parano !
Vraiment, vous ne voyez pas la misandrie dans ce message ?!

Dans ce cas, expliquez-moi pourquoi votre féminisation à cours seulement dans un sens ? A l'évidence, elle a cours lorsque l'on parle des victimes, elle n'a pas cours lorsque l'on parle des oppresseurs.

Etrange logique, n'est-il pas ?

Pourtant, la personne qui a écrit ce texte, ne devrait-elle pas écrire "les policierEs" et "officierEs de police" si on suit sa stupide féminisation ?! Il me semble pourtant que si.


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Sujet: 
non mais, franchement..
Auteur-e: 
simms
Date: 
Lun, 2004-05-31 13:21

je vous invite à re-lire l'article et y porter attention avant de lancer des accusations de ce genre ..

"le journaliste", c'était pas une femme, si j'ai bien compris. même chose pour LE conseiller municipal, LE commandant, etc.
il est donc tout à fait normal que la forme `féminisée' des mots n'ait pas été utilisée pour ces gens par l'auteur(e) de l'article ..

et pour ce qui est des effectifs policiers, il se peut fort bien que c'était seulement des hommes dans cette instance .. selon le bilan annuel 2003 de la SPVM (p. 7), les hommes forment 74,3 % du corps policier sur les rues, donc c'est même assez probable.


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Sujet: 
Simms, vous auriez raison si
Auteur-e: 
Sirot
Date: 
Lun, 2004-05-31 18:55

Simms, vous auriez raison si cet argument - les pourcentages - expliquait aussi bien la non-féminisation que la féminisation qui a cours tout au long de cet article. Malheureusement, c'est loin d'être le cas !

En effet :
1) les voisins qui n'ont pas porté plainte devraient être en majorité des femmes (ce qui expliquerait l'usage de "voisinEs") ;
2) les travailleurs de la construction qui ont cherché à aider les malheureux, en leur offrant des clous et des matériaux, devraient être en majorité des femmes (ce qui expliquerait l'usage de "travailleurSEs").

Vous l'aurez deviné : votre argument s'effondre sur la deuxième condition. A moins, bien sûr, que vous ayez déjà vu un chantier de construction sur lequel il y avait plus de femmes que d'hommes...(?!)

Voilà la vérité : l'auteur(e) de ce texte a sciemment gardé le masculin pour les termes qui désignaient des bourreaux (policiers, officiers de police)... et il(ou elle) a féminisé les termes qui lui permettait de victimiser ou d'encenser la femme (squatteurEs expulséEs, VoisinEs qui ne portent pas plainte, TravailleurSEs qui aident).

L'argument que vous me soumettez pour expliquer cette non-féminisation des termes policiers et officiers de police - les pourcentages - est donc bel et bien irrecevable.

Je suis désolé, mais je maintiens que cet article transpire la misandrie et un féminisme radical.

PS : Je me suis attaqué uniquement à cette très étrange féminisation*, à l'usage de ces E majuscules qui en l'occurence témoigne d'une certaine idéologie. Nulle part, je n'ai demandé la féminisation (ou le changement de sexe :) ) des acteurs masculins de cet évênement comme vous me le supputez. Si j'ai parlé de ces acteurs (LE journaliste, LE conseiller, etc.), c'était pour bien montrer que tout ce qui était masculin dans cette article était oppresseur. Aussi bien les groupes (policiers, etc) que les personnes(LE journaliste, etc)... Est-ce sans raison ?

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*Au passage, on se demande d'ailleurs pourquoi le feminin s'écrirait en majuscule...


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Sujet: 
la féminisation des textes
Auteur-e: 
bakounine
Date: 
Lun, 2004-05-31 23:39

je crois que vous n'êtes surement pas un millitan progressiste. sinon lors de la lecture d'un article, d'un évènement... vous sauriez déja ce que c'est la féminisation. Le E majuscule est simplement une des formes gramaticale de cette démarche qui en est une pour déconstruire le language bien sûr ceci s'adresse aux progressistes et non aux millitans internets masculinistes que vous êtes ! ( ainsi qu'a yves pageau, à garscontent.com au réseau l'apres rupture ( qui est maintenant considérer par le gouvernement par comme un groupe haineux))

Je suis bien d'Accord avec le commentaire de franky, pas sur la forme, mais sur la forme.


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Sujet: 
En tout cas
Auteur-e: 
franky
Date: 
Mar, 2004-06-01 00:34

C'est pas une question de forme. Je me suis obstiné autant comme autant avec ces personnes-là (le CMAQ a finalement décidé d'enlever les débats, pourtant, ils sont tellement resté longtemps que le mal était fait; ils auraient dû les garder pour montrer ce que c'est qu'un propos anti-féministe et sexiste masculiniste). Le problème avec eux c'est que les arguments ne servent à rien. Par exemple, quand c'est une étude du Conseil du Statut de la femme, c'est automatiquement biaisé. Si ça vient d'un groupe féministe, c'est misandre, et même quand ça vient d'un ministère que l'on ne peut pas accuser de complaisance avec les idées féministes (loin de là), comme le ministère du travail, c'est que le gouvernement est contrôlé par les féministes. De la même façon, pour eux, les femmes ne sont pas dans des postes de pouvoir parce qu'elles ne veulent pas (même si j'aurais aimé que les femmes soient plus mures pour l'anarchisme et refusent les postes de pouvoir, ce n'est pas ce qui se passe dans la réalité: les femmes ne sont pas dans ces postes à cause de la discrimination qu'elles subissent). Et le fait qu'elles n'aient pas des emplois aussi payant que les hommes ne provient pas d'une discrimination, mais de phénomènes naturels qui prédisposent les femmes à travailler dans des domaines traditionnels.

C'est absolument inutile de discuter avec ces gens, c'est une perte de temps. La seule solution résiderait en ce que le CMAQ les empêche totalement de publier. Mais c'est plus simple de censurer quelqu'un qui a des propos injurieux en apparence (moi en l'occurence) plutôt qu'en substance comme ces fachos masculinistes. Il me semble que si ces gens prônaient la discrimination raciale plutôt que sexuelle, on aurait le droit de les traiter de monstres, de trou-de-culs, etc... mais parce que ce ne sont que des masculinistes anti-femmes, on a pas le droit. C'est pourtant de la même racaille d'extrême-droite dont il s'agit.


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Sujet: 
La féminisation et ses regles
Auteur-e: 
Sirot
Date: 
Mar, 2004-06-01 07:05

Je n'ai rien contre la féminisation d'un texte. Cependant, il doit y avoir des règles, des règles honnêtes. Et celles-ci doivent être respectées.

Mais, ici, quelles sont les règles que l'auteur(e) de cet article a suivi ? Ces règles, sont-elles honnêtes ?

Regardons...

Ici, indubitablement, il y en a 2 :
1) lorsqu'il s'agit d'oppresseurs, de méchants, on ne féminise pas.
2) lorsqu'il s'agit de victimes, ou de personnes gentilles, on féminise.

Ce procédé est intellectuellement malhonnête.

Pourtant, je remarque que cela ne vous choque pas... Et que vous vous gardez bien de répondre sur ce sujet...


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Sujet: 
toujours pas compris, hein sirot ?
Auteur-e: 
simms
Date: 
Mar, 2004-06-01 06:23

c'est pourtant simple :


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Sujet: 
MDR
Auteur-e: 
Sirot
Date: 
Mar, 2004-06-01 06:56

Je vous invite à regarder ce que vous avez vous-même écrit ! :)

"et pour ce qui est des effectifs policiers, il se peut fort bien que c'était seulement des hommes dans cette instance .. selon le bilan annuel 2003 de la SPVM (p. 7), les hommes forment 74,3 % du corps policier sur les rues, donc c'est même assez probable."

Puis regardez votre joli petit dessin, explicatif des règles de cette féminisation...

Et maintenant, repondez, simms : policiEres ou policiers ? OfficiEres ou Officiers ?! :)))

...

Et c'est moi qui n'est rien compris !!! Lol

Mais bien sûr, vous pouvez soutenir qu'il n'y avait pas de femme dans le dispositif policier (d'où "policier"), et qu' il y avait au moins une femme parmi les travailleurs de la construction qui leur ont donné des planches et des clous (d'où "travailleurSEs").

Hum...

Vous pouvez le soutenir ! Mais resterez vous crédible ??? Lol


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Sujet: 
MDR ?
Auteur-e: 
simms
Date: 
Mar, 2004-06-01 08:06

> Et c'est moi qui n'est rien compris !!! Lol

oui, précisement.
si, dans cette instance, il n'y avait que des policiers mâles sur les lieux, on n'a pas besoin de dire « policièrEs », ou whatever. le pourcentage que j'ai cité indique qu'il est même assez probable que c'est cela qui était arrivé ..

entk, j'ai pas plus de temps à perdre sur cette discussion en cul-de-sac. il y a du monde qui se font crisser dehors par les keufs sans raison, et tout ce qui te concerne, c'est des questions d'orthographe..


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Sujet: 
La forme a parfois plus
Auteur-e: 
Sirot
Date: 
Mar, 2004-06-01 10:09

La forme a parfois plus d'importance que le fond. Il est donc parfois légitime de s'y attaquer. Et j'estime que c'est le cas, présentement. Il me semble que les faits sont une chose, et que la façon dont ils sont présentés en sont une autre. On peut très simplement dénaturer les faits et imposer aux lecteurs sa vision du monde.
Enfin bref...
Je laisse les militant(e)s à leurs idéologies et à leurs visions déformées de la Réalité.

Allez bye !

En aparté :
********
Et, dans cette instance, il y avait bien sûr au moins une femme parmi les travailleurs de la construction qui ont généreusement offert aux malheureux expulsés une brouette, des planches et des clous...
Mais bien sûr, simms !
Oui, c'est moi qui ne comprends pas... ou c'est moi qui suis aveugle... ou qui suis malhonnête... Tout comme je ne comprends pas la portée de ces majuscules pour marquer le féminin...
********


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Sujet: 
"E"
Auteur-e: 
Dominic Claveau
Date: 
Lun, 2004-05-31 12:03

Moi aussi j'ai remarqué ce "E" que je trouves un peu curieux... Tous comme cette idée de tous féminiser les textes pour spécifier le genre féminin. Dans ce cas ci, c'étais peut-être pour spécifier que les squatteurs ne sont pas juste des hommes? Comme si on le savait pas! Mais je trouve la réaction de ... fortement exagéré. Quand je travaillais chez Bell, j'étais officiellement "une adjointe" et ca ne m'empêchais pas de bander... ;-)

Pour le reste, merci pour cette info. Décidément, le CMAQ est devenu un incontournable pour être bien informé.


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Sujet: 
Tu devrais plutot t'interroge
Auteur-e: 
bakounine
Date: 
Lun, 2004-05-31 23:42

Tu devrais plutot t'interroger si un masculiniste comme toi a sa place sur un site progressiste. Qu'as tu contre les pantheres roses ? je connais un peu ce groupe ca me semble tres bien.


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Sujet: 
Sur les "injures"...
Auteur-e: 
stéphane
Date: 
Mer, 2004-06-02 14:30

À celles et ceux qui s'occupent de la validation au CMAQ :

"Pas étonnant donc que cette info pue la misandrie..." C'est quoi ça, sinon des propos injurieux ?

Selon moi, pour l'instant, vous censurez un niveau de langage plutôt que les véritables insultes. Il en résulte une forme d'élitisme qui ressemble plus aux "règles de comportement" que les religieux m'imposaient au pensionnat qu'à la politique éditoriale d'un média progressiste.

(Je n'en respecte pas moins la tâche ingrate que vous vous tapez.)


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Sujet: 
C'est quoi le criss de but de
Auteur-e: 
blackthunder
Date: 
Lun, 2004-05-31 14:45

C'est quoi le criss de but de s'ostiner pour des Es? Franchement, c'est enfant en criss...

Journaliste d'Anarkhia et militant libertaire - http://anarkhia.clan.st/ - e-mail personnel ptit...@hotmail.com


[ ]

Sujet: 
non
Auteur-e: 
bakounine
Date: 
Lun, 2004-05-31 23:40

non ce n'est pas enfantin de déconstuire les systêmes de pouvoir c'est politiques. Quel anarchisme véhicule tu ?


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Sujet: 
Mise en garde
Auteur-e: 
Carl Desjardins
Date: 
Mar, 2004-06-01 18:42

Je prierais les utilisatrices et utilisateurs du CMAQ de bien vouloir faire attention au langage. Des commentaires comme Blackthunder ne sont pas toléré sur le site et non plus les insultes envers d'autres personnes, car se sont des propos injurieux, ce qui est contraire à la politique éditoriale du CMAQ.

Il est conseillé, si vous souhaiter vous insulter à tour de bras, faites-le via le courrier électronique merci !

Carl Desjardins
CMAQ-Québec


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Sujet: 
administration
Auteur-e: 
simms
Date: 
Lun, 2004-05-31 15:26

commentaire #9477 de franky supprimé pour propos injurieux.


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Sujet: 
Ah oui?
Auteur-e: 
franky
Date: 
Lun, 2004-05-31 18:28

Tu trouves ça injurieux de traiter les fachos de trou-du-cul? Franchement, le CMAQ est rendu bien bas.


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Sujet: 
En fait
Auteur-e: 
franky
Date: 
Lun, 2004-05-31 18:34

En fait, ce que je comprend pas, c'est pourquoi mes seuls propos sont censurés. Je trouve que de traiter la féminisation d'un texte comme étant de la misandrie est pas mal plus injurieux que de dire que les masculinistes sont une gang de caves.


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Sujet: 
eh oui.
Auteur-e: 
simms
Date: 
Mar, 2004-06-01 05:52

écoute, tu le sais très bien que c'était des propos injurieux, et que c'est pas permissible selon la poled.. l'idée c'est de prévenir une dégringolade --- un torrent d'insultes interminable, serait-ce là un CMAQ moins « bas », à ton avis ?

par ailleurs, s'il est « absolument inutile d'argumenter » avec les masculinistes, qu'est-ce que ça donne de plus de les insulter ? la haine attire la haine.


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Sujet: 
La haine
Auteur-e: 
franky
Date: 
Mar, 2004-06-01 13:34

La haine attire la haine? Franchement, on peut tout de même avoir une réflexion plus intéressante. Demandes-toi donc qui attire la haine et qui commence la dégringolade? Moi qui réplique à des fachos ou plutôt les masculinistes qui écrivent leurs niaiseries en toute impunité?

Je sais pas si t'as remarqué, mais c'est toujours les débats avec les masculinistes qui ont le plus de réponses. Et est-ce que ce débat a débouché sur quoi que ce soit? Non. Ça mène toujours dans un cul de sac. Quand allez-vous vous rendre compte de ça?


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Sujet: 
Et puis
Auteur-e: 
franky
Date: 
Mer, 2004-06-02 15:41

Pendant que j'y pense, si tu considère que les propos des masculinistes sont haineux, pourquoi tu les laisses là?


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Sujet: 
Psychose masculiniste!
Auteur-e: 
Alex V
Date: 
Mar, 2004-06-01 07:06

Bravo messieurs les mâles-chauvins. Vous êtes tellement absorbés par votre lutte anti-féministe qu'à travers ce texte, tout ce que vous arrivez à voir c'est de la misandrie, et non pas des squatteurEs qui se sont fait évincéEs de leur propre vie. Franchement, c'est vraiment pas très fort. Continuez à voir les femmes comme l'ombre- non pire: le fantôme- des hommes, et chiez donc dans vos bobettes à vie d'avoir peur de ce monde hanté par les femmes...


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Sujet: 
Des squatteurEs sont évincéEs d’un terrain vacant!!!!
Auteur-e: 
Makhno
Date: 
Mer, 2004-06-02 09:49

Simplement pour rappeler à tous et toutes que pendant ce bref débat qui selon moi est hors propos dans le contexte de ce texte...Vous débattez et vous engueulez AU CHAUD, dans VOTRE LOGEMENT devant VOTRE PC, pendant que des gens se font expulser par les flics du spvm!!!C'est pas avec ca qu'on va arriver à quelque chose....Je vous rappelle donc le dernier paragraphe de ce texte...

"Vous pouvez rejoindre Nicolas Bérubé, le journaliste de La Presse, en composant le 285-7070. Nous vous encourageons fortement à l’appeler et à exiger qu’il présente au minimum des excuses aux squatteurEs, qu’il fasse un suivi de l’histoire avec un autre article ou encore, qu’il apprenne l’éthique journalistique (peut-être un oxymoron)."

Ca me déprime un peu de voir ca...A quoi bon gueuler contre l'inutilité des politiciens quand les militants eux-mêmes oublient les vrais débats!!Appeler pour dénoncer l'imbécilité de journalistes en manque de télé réalité durant l'été...Et pour réclamer des excuses publiques!!

Voici l'article en entier de ce Nicolas Bérubé...Aucune dénonciation seulement "La société du spectacle" sous couvert de "objectivité pseudo-journalistique"...

"La Presse Bourgeoise
Actualités, samedi 22 mai 2004, p. A3
Jeunes: Choisir la rue
C'est tous les jours vendredi
Pour les jeunes de la rue, la beuverie se prolonge tout l'été

Bérubé, Nicolas

Shawn sort un couteau de sa botte, qui lui monte jusqu'au genou. Il lui sourit comme à un ami perdu de vue depuis longtemps, le porte à bout de bras et fait briller la lame sous le lampadaire de ce petit parc, près de la rue Sainte-Catherine, où La Presse a dormi cette semaine à la belle étoile en compagnie de jeunes de la rue.

"J'ai trouvé le couteau l'autre jour dans une ruelle, dit-il sans quitter l'objet des yeux. Je vais le donner à ma blonde pour qu'elle puisse se protéger le soir, quand je ne suis pas là."

Les autres squeegees ne l'écoutent qu'à moitié. Assis sur son sac, Joe (les noms sont fictifs), un punk de 19 ans débarqué de Vancouver la semaine dernière, quête une gorgée de bière à Spike, qui arrive tout droit de Toronto. Ce dernier lui tend la bouteille d'une main et le bouchon dévissable de l'autre.

"Il faut toujours garder le bouchon, dit-il. Quand la police arrive, tu rebouches la bouteille et tu la caches dans ton sac."

Posée par terre, une petite radio à piles crache le nouveau hit des Beastie Boys. Ewan, un punk du Nou-veau-Brunswick, tente de suivre les paroles. "Ch-Check it out!" gueule-t-il en se levant pour danser autour de sa bière, une Colt 45 de 1,18 litres à 8% d'alcool - la meilleure façon de se saouler quand on a moins de 5$ en poche.

À côté de lui, Nat, la seule fille du groupe, s'est enroulée dans un vieux sac de couchage gris et essaie de dormir. "Hé, n'oublie pas de mettre tes bottes dans ton sleeping", lui dit Spike. Sinon, gare aux bums qui vous volent la nuit pendant que vous dormez...

Il est près de minuit. Hormis les squeegees, le parc est presque vide. Des policiers à vélo ont passé tout à l'heure, éclairant l'endroit de leurs réflecteurs clignotants verts. Les jeunes ne semblaient pas avoir de bière avec eux; ils n'ont donc pas été délogés.

Les dernières années, à la fin du mois de juin, les parcs du centre-ville étaient bondés. Le scénario se répétera-t-il ou la police mettra-t-elle vraiment en application sa politique de tolérance zéro? "Pendant l'été, habituellement, c'est difficile de trouver quelque part où dormir dans un parc, dit Shawn. Tu te fais réveiller, tu dois te battre pour garder ta place. Les gens sont agressifs. Tant qu'on n'est pas nombreux, la police arrive à nous tolérer. Mais bientôt, les parcs seront bondés et les policiers vont perdre patience."

Originaire d'Ottawa, Shawn passe ses étés à Montréal depuis quatre ans. Il dit être parti de chez lui à 16 ans, parce que "ça n'allait plus" avec sa mère. Quand septembre arrive, il file faire du squeegee à Vancouver, où l'hiver est "tolérable". "Même si tu me payais, je ne vivrais jamais ici pendant l'hiver. Pour moi, Montréal, c'est une ville d'été."

Quand on demande pourquoi ils choisissent Montréal, les réponses fusent. La drogue! Le sexe! L'am-biance! "Montréal, c'est la capitale du punk au Canada. Les shows sont écoeurants!" dit Spike.

Le bonheur, pour lui, c'est de se promener sur Sainte-Catherine le vendredi soir. Devant l'X, une salle qui présente des shows punks, le trottoir est plein de monde, l'ambiance est à la fête et tout devient possible. "Plus t'as de pics sur ton manteau, plus tu as de chance de pogner avec les filles, dit-il. La coupe mohawk aussi, ça aide. L'idée, c'est de se démarquer."

La drogue, disent-ils, est meilleure et moins chère à Montréal qu'ailleurs au pays. "Pour le PCP, c'est 10$ le point (1/10 de gramme). Et c'est du bon, en plus, ce n'est pas du baking soda comme ailleurs."

Coté squeegee, à vue de nez, jusqu'ici, c'est encore plus facile à Montréal qu'ailleurs. "Ici, il y a tellement de monde qui en fait que c'est comme accepté, dit Ewan. À St. John, on est deux, alors on se fait spotter assez vite."

Dans une journée type, Spike dit faire entre 50 et 100$, soit "assez pour me payer de la pizza, de la poutine, de la bière et du PCP, peut-être un appart, si je suis chanceux".

Après quelques secondes, il ajoute: "Je connais un gars qui fait 150$ par jour au squeegee, et qui dépose son argent au guichet tous les soirs, dit-il. Mais c'est très rare de voir ça."

Les amis, les ennemis

Les squeegees qui débarquent au centre-ville s'aperçoivent vite qu'ils n'y sont pas les bienvenus.

Dans la catégorie "amis": ce dépanneur situé tout près. "Quand je n'ai pas d'argent, je laisse mon man-teau de cuir en garantie et je reviens payer ma bière le lendemain."

On peut aussi compter sur quelques comptoirs de pizza à 99 cents, sur la roulotte du père Pops, sur certains policiers tolérants et sur les employés de l'hôpital Saint-Luc, qui laissent les jeunes sans-abri utiliser les toilettes.

Rares sont les amis, donc. Les ennemis, eux, sont partout: les automobilistes qui vous roulent sur le pied, les sans-abri qui veulent reprendre "leur" banc la nuit, les policiers qui leur donnent des contraventions de 138$ parce qu'ils se tiennent debout à un coin de rue... À ce rythme, à la fin de l'été, les jeunes repartent de la ville avec en moyenne 2000$ de contraventions non payées.

"Je ne comprends pas que des gens nous tombent dessus parce qu'on fait du squeegee, dit Nat. Qu'est-ce qu'on ferait, sinon? On se prostituerait ou on vendrait de la drogue. Il me semble que c'est plus intelligent de laver des pare-brise que de vendre son corps."

Les squeegees passent donc l'été à dormir dans les parcs, dans les ruelles ou derrière les églises. S'ils sont chanceux, ils se trouveront un appart, une place dans un squat. "L'été dernier, on dormait dans des condos en construction, dit Shawn. Il y avait un frigidaire et un micro-ondes. On appelait ça le million dollar squat. Je ne sais pas si on trouvera quelque chose d'aussi bien cet été."

Dormir dans un refuge pour sans-abri? Jamais! répondent-ils en choeur. "Une fois, le refuge a appelé la police parce que j'avais un canif sur moi", dit l'un.

"Ce sont des endroits où tu peux te faire voler, même violer", lance un autre.

Dans la rue, disent-ils, chaque jour est une aventure. "On ne sait jamais ce qui va se passer dans une heure, dans 10 minutes même, dit Shawn. Et puis on voit au moins une chose étrange par jour. L'autre fois, il y a un gars qui nous a acheté nos vieux bas sales pour 10$. Il paraît qu'il aime les sentir. C'est dégueulasse, mais 10$, c'est 10$."

Il regarde Nat, qui s'est endormie, les bottes aux pieds. Sans se consulter, les gars encore debout sortent un gros feutre noir et entreprennent de lui barbouiller le visage en riant comme des fous, sans qu'elle se réveille, trop ivre. "Elle s'est endormie avec ses bottes, dit Shawn. C'est une règle. Si tu t'endors avec tes bottes, les autres ont le droit de te barbouiller."

Il est 2h54 quand Spike s'écrie: "Squat!" pour signifier qu'il se couche. Les autres ont fait de même.

Le lampadaire du parc s'est éteint à 5h45. Plus tard, un sans-abri saoul est venu gueuler aux squeegees endormis de déguerpir, que c'était son spot à lui, qu'il allait revenir "avec un bâton de baseball".

Aucune réaction. Sans faire de bruit, le type a glissé ses grosses mains dans un sac à dos qui traînait près des dormeurs. Il l'a laissé retomber quelques secondes plus tard, déçu. Les squeegees avaient tout bu.

Deux heures plus tard, les premiers travailleurs passent devant le parc. Vue du sac de couchage, après une nuit presque blanche, la ville apparaît sous un tout autre jour et le soleil, trop brillant. Qu'ont-ils donc tous, ces gens bien mis, à être debout si tôt?

Illustration(s) :

Tremblay, Martin
En début de saison, la police tolère encore les squeegees, peu nombreux. Qu'en sera-t-il quand, à la fin des classes, quantité de jeunes des régions s'ajouteront aux habitués?

Catégorie : Actualités
Sujet(s) uniforme(s) : Adolescents et jeunes adultes; Sports et loisirs
Taille : Long, 988 mots

© 2004 La Presse. Tous droits réservés.

Doc. : news·20040522·LA·0007"

Des expulsions pour publier cette connerie!!!C,est ca qu'il faut dénoncer!!!!!!!!!!!!!Et on s'engueule sur le genre du texte!!!???

Salutations libertaires

Seb


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Sujet: 
Regarde
Auteur-e: 
franky
Date: 
Mer, 2004-06-02 13:08

Je sais que c'est dégueu ce qui se passe avec cette histoire. Mais on ne peut pas arrêter de discuter sur tout ce qui existe à cause de cet événement. Et ce n'est pas parce qu'on a un ordi et qu'on vit dans un appart qu'on a pas le droit de prendre position sur des questions sociales. Et si tu connaissais mieux les positions des masculinistes, tu verrais qu'ils n'ont tien à envier, en terme de dégueulasserie, à Nicolas Bérubé de la Paresse. De toute façon, avant de juger sur ce qu'on fait ou ne fait pas pour régler les problèmes comme l'itinérance, faudrait que tu nous connaisses, ce qui ne semble pas être le cas.


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Sujet: 
je comprends mais...
Auteur-e: 
Makhno
Date: 
Jeu, 2004-06-03 08:39

Oui, je connais ces gens et je comprends que leur position sont innacceptable et voir réacto et facho...Mais, le point était que sur la tonne de réponses à ce message, tous (ou la plupart) étaient en réaction à ces gens et que le débat a totalement dévié...Le but selon moi est de répondre, critiquer, proposer des solutions, élaborer sur la question etc...du thème principal de ce fil de presse...Je n'ai jamais dit que ce débat n'était pas important, jusque dans ce contexte il est inapproprié...À la limite faite un nouveau topic et débattez à nouveau sur la question...
et pour répondre à ton commentaire..."De toute façon, avant de juger sur ce qu'on fait ou ne fait pas pour régler les problèmes comme l'itinérance, faudrait que tu nous connaisses, ce qui ne semble pas être le cas."
Non, je ne sais pas qui vous êtes, et je ne crois pas que ma position en soit vraiment différente même si je le savais...les faits demeurent...les gens se font toujours expulsés...Ils sont exclus par notre système pourri, il ne faudrait pas aussi les exclure de nos luttes et de nos débats..
Ce n'était rien de personnel contre personne, désolé si tu le prends personnel...

Sur ce, bonne journée

Salutations libertaires..


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Sujet: 
Texte masculiniste ???
Auteur-e: 
Carl Desjardins
Date: 
Jeu, 2004-06-03 16:32

Relisez l'article mon cher Stéphane, il n'y a aucun propos sexiste dans cette article à mon avis.

Carl Desjardins
CMAQ-Québec


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Sujet: 
???
Auteur-e: 
stéphane
Date: 
Ven, 2004-06-04 10:59

Je ne sais pas de quel stéphane tu parles. Si c'est de moi qu'il s'agit, je ne pige pas ton propos.

Et si tu réfères au point de vue que j'ai exprimé plus bas, il questionne uniquement vos critères pour censurer un commentaire plus qu'un autre. Rien à voir avec l'article principal.


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Sujet: 
rectifier les faits
Auteur-e: 
badjournaliste
Date: 
Jeu, 2004-06-03 22:31

Fréquentant souvent le site du CMAQ, j'ai vu ce communiqué qui porte sur mon article sur les squatteurs publié le 22 mai dans La Presse. Je ne pensais pas y réagir, mais il contient tellement de faussetés que je n'ai pas d'autre choix que de rectifier les faits.(J'ai déjà envoyé ma réponse à l'auteur du communiqué, mais il ne semble pas avoir eu le temps ou l'envie de la publier ici...)

Contrairement à ce que le communiqué laisse entendre, je n'ai jamais dit aux squeegees/squatteurs que j'étais "un étudiant en journalisme". Je leur ai clairement expliqué pour qui je travaillais et je leur ai montré ma carte de presse et mon bloc-notes avec le logo du journal. Je ne leur ai jamais garanti non plus qu'aucune photo ne serait publiée. Le photographe du journal a obtenu la permission de chacun des squeegees avant de prendre la photo.

Il est faux également de dire que j'ai révélé l'endroit où les "squatteurs" dormaient. Relisez mon article. J'ai pris soin de dire qu'ils dormaient "dans un parc près de la rue Sainte-Catherine", ce qui est assez vague merci. J'ai même volontairement omis d'inscrire les vrais noms des squeegees, préférant utiliser des pseudonymes.

Ensuite, mon histoire ne concernait aucunement les squatteurs auxquels le communiqué fait référence. J'ai passé une nuit à dormir à la belle étoile avec des squeegees dans le Carré Viger. That's it, that's all. Au moment d'écrire l'article, je ne savais même pas qu'il y avait un squat près de l'usine Molson.

Comme journaliste, je me ferais un plaisir de parler de ces expulsions. mais c'est difficile, parce que personne ne nous communique l'info, surtout pas la police, qui ne publicise jamais ce genre de choses. si vous avez des infos, je vous écoute, voici mon numéro : 514-285-7070


Bye,

Nicolas Bérubé


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Sujet: 
Ey les amis, assez de démagogie!
Auteur-e: 
Pierre Lancelot
Date: 
Dim, 2004-06-20 11:56

Je pourrais passer tute la vita à lire des choses et d'autres, mais il importe que nous passions à l'acte et arrêtons de burocratiser le discours ;P

So, la révolution est la seule solution! et boycottons les élections :)


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

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