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Contre la déportation des palestiniens à MontréalAnonyme, Vendredi, Mai 21, 2004 - 16:45 (Analyses)
Z. F.
Des déportations massives ont commencés à Montréal l'été dernier, c'est à dire des centaines de Palestinien-ne-s sur des listes qui vont être expulsés du pays imminament. Deux cent Manifestants en colère étaient devant la CIC hier Jeudi le 20 Mai, et ils sont restés depuis quatre heure de l'après-midi, jusu'à six heure trente après la fermeture. La colère des manifestants montait et nous chantions pour résister au froid de l'orage et pour se motiver. Bien sûr les choses s'étendent et la plupart des familles snt encore au Canada. En juillet dernier pendant une manifestation plus grosse, ils étaient plus de deux cents palestinien-ne-s à craindre la déportation dont un adolescent de quatorze, quinze ans qui devait sortir du pays sans ses papiers canadiens et retourner en Palestine. Nous avons maintenant plus de mille réfugiés à travers le Canada qui sont venus se plaindre parce qu'ils vont être déportés. Les réfugié-e-s voulaient un statut fixe et une résidence pour travailler et rester. Une équipe a déposé des tentes blanches à côté dans un centre de commerce sur Saint-Antoine. Les réfugié-e-s sont très en colère, leur vrai maison est ici. Leur demandes sont claires: Demander au gouvernement canadien d'arrêter immédiatement toutes les déportations. Demander le retour de ceux et celles qui ont déjà été déportés depuis l'été 2004 et de l'aide pour leur famille en Palestine. Demander d'obtenir la citoyenneté canadienne pour pouvoir travailler et envoyer les enfants à l'école publique. Les familles palestiniennes venant des camps de réfugié-e-s du Sud Liban demandaient encore le Droit au retour sur les terres palestiniennes, après ils sont passés au Canada. Les maisons sont démolies en Palestine chaque jour, dix-huit mille foyers ont été rasés mardi dernier, huit mille seulement à Rafah. Les hopitaux sont du côté israilien et bien souvent les bléssés n'ont pas le temps de se rendre ou n'ont pas les bons papiers aux barrages, ils meurent dans les ambulances et des femmes enceintes sont obligées d'accoucher devant les soldats. Ça ne peut plus durer. |
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