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Les deux syndicats CSD prêts pour un long conflit - Rupture des négociations chez Agropur de Plessisville et de Notre-Dame-du-Anonyme, Lundi, Mai 10, 2004 - 14:19
CSD
Victoriaville, le lundi 10 mai 2004 – Les dirigeants des deux syndicats des travailleurs d’Agropur de Plessisville et de Notre-Dame-du-Bon-Conseil ont tenu à remettre les pendules à l’heure, ce matin, lors d’un point de presse tenu à Victoriaville. Depuis le déclenchement de la grève le 7 avril dernier, 4 rencontres de négociation ont eu lieu en présence de France Racine, conciliatrice nommée par le ministère du Travail. Malheureusement pour les travailleurs, rien n’a bougé au sujet des litiges concernant les horaires de travail et le scindement de la table de négociation. Les syndicats, affiliés à la Centrale des syndicats démocratiques, affirment que leurs membres ne rentreront pas au travail tant qu’une entente globale ne sera pas intervenue sur l’ensemble des amendements à négocier. « Il n’est pas question que les travailleurs portent l’odieux de ce conflit de travail. On essaie de faire croire à la population que nous en sommes la cause, mais ce n’est pas le cas du tout. Nous avons toujours eu de bonnes relations de travail. Depuis 30 ans, les travailleurs des deux usines d’Agropur à Plessisville et Notre-Dame-du-Bon-Conseil ont toujours su trouver des solutions afin d’améliorer la production et les conditions de travail. C’est exactement ce que nous voulons continuer à faire avec l’employeur. Pourquoi aujourd’hui ce type de fonctionnement n’existe plus, pourquoi devrions-nous accepter leur décision unilatérale? », clament les présidents des deux syndicats, Ronald Desrochers et Jean-Guy Lefebvre. En effet, depuis 30 ans, il n’y a eu que deux conflits de travail aux deux usines d’Agropur. Le premier, en 1975, a duré quatre semaines et le second, en 1981, n’a duré que trois jours. « Employeur et syndiqués sont engagés dans une partie de bras de fer. Les travailleurs des deux usines ne se laisseront pas intimider par ces agissements et sont prêts à continuer la bataille pendant longtemps. C’est une question de respect et de dignité! », conclut Pierre Lafontaine, conseiller à la négociation pour la CSD. |
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