Cuba, encore la cible préférée de Reporters sans frontières

Journal La Presse le 2 mai 2004

Reporters sans frontières, dans son dernier rapport annuel de la liberté de presse dans le monde, désigne encore Cuba, comme sa cible préférée, en tant qu'un des pires prédateurs de la liberté de presse. Dans la page d'accueil de son site internet, on y voit le corps d'une jeune femme, sur une plage dorée, vêtu d' un t-shirt où on peut lire l'inscription CUBA SI, CASTRO NO, avec en sous titre : Cuba, la plus grande prison de journalistes au monde. Dans sa compilation, on y retrouverait 30 journalistes derrière les barreaux. Pourtant, sur ces soi-disants "journalistes" seulement 4, selon les relevés officiels, auraient effectués des études en communication et posséderaient un diplôme.
Alors, pourquoi donc cet acharnement et cette désinformation de Robert Ménard, directeur de RSF sur ce pays alors que pas un seul parmi les journalistes assassinés dans le monde, était cubain? Pas un seul de disparu, pas un seul de torturé ou d'agressé comme dans les pays tel, l'Irak, la Colombie, etc.
Un journaliste(un vrai celui-là) a voulu en savoir plus long sur le pourquoi de cette obsession disproportionnée de notre champion défenseur du droit à la liberté d'expression. Les recherches exaustives de Jean Guy Allard, spécialiste de la question cubaine, ont révélé que la brillante ONG française était, en grande partie, financée par des organismes américains, tel USAID, NED( National Endowment for Democracy) et la.....CIA. 3 organisations gourvernementales américaines qui ont un objectif commun: renverser le gouvernement légitime cubain.
L'étude de JG Allard a aussi mis à jour les amitiés intimes de Ménard avec plusieurs éléments anti-castristes et terroristes de Miami, amitiés rendus publics avec des activités communes, effectuées au grand jour, dans le but de déstabiliser le système politique à Cuba.
Reporters sans frontières, sous le couvert de défendre la liberté de presse, a un mandat bien spécifique pour le cas de Cuba; salir son image à l'étranger, en faisant la promotion des "prisonniers de conscience" fabriqués et payés par la puissance qui maintient depuis plus de 45 ans, un embargo immoral et inhumain sur un peuple innofensif et pacifique.

Michael Walsh,
Association Québécoise des Amis(es) de Cuba
Boischatel, Québec
Tel: 418-822=1885