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Gratuit et Sans Intérêtsneonyme, Vendredi, Avril 30, 2004 - 11:42 2004-04-30 19:00 2004-05-16 16:00 Au Lieu 345 rue du Pont (coin du Roi)
Les Déclencheurs
exposition collective_photo et vidéo Les DéclencheurEs, collectif de photographes et vidéastes, propose une réflexion sur le contraste entre la façon dont certaines valeurs sont représentées par les médias et leur réelle implication dans la vie des gens. Par le biais d’une série de photographies et d’une installation vidéo, le collectif tente avec cette exposition d’illustrer la vacuité des messages publicitaires. Tout le monde est fier d’être unique. Pendant qu’un enfant apprend à dessiner sans dépasser, les garçons aiment avoir du poil avant le temps, être capable de boire vite et beaucoup, montrer leur blonde en public et avoir une grosse quéquette. On aime être le plus grand de sa classe, et gaucher de préférence, être le premier sur une liste en ordre alphabétique et ne pas faire son âge. Avoir une date de naissance originale, être né de parents bilingues, être blonde ou rousse, avoir des enfants qui réussissent et qui nous ressemblent. Être Québécois et savoir danser, avoir le rythme dans le sang. Vivre en dehors des probabilités de la génétique. Parler sans lever la main et sans se faire réprimander, enrichir la discussion. Faire son bout de chemin, s’habiller de vêtements uniques, écouter des disques importés dont personne n’a jamais entendu parler. Avoir une bonne blague à raconter et une anecdote personnelle pour chaque sujet de conversation, toujours se faire comprendre et avoir une opinion plus radicale. Avoir un dada, être habile de ses mains et chanter juste. Être ami avec ses beaux-parents. Bien vivre le célibat, établir de nouveaux contacts. Être une femme qui pleure, être un homme qui sait pleurer devant une femme. Choisir le bon moment, avoir une bonne raison d’être triste. Pour ceux et celles qui ne gagneront aucun concours de circonstance, nous exigeons qu’ils aient droit à des cils bien séparés et à des cheveux volumineux, qu’ils portent des robe sans statique et des chemises sans pellicules, qu’ils possèdent des voitures libidineuses et des assurances qui pardonnent. Vive le rouge à lèvre qui dure la journée de travail de douze heures, le jus d’orange qui donne envie de vivre, les serviettes sanitaires qui absorbent la mauvaise humeur et les mouchoirs qui consolent comme une caresse maternelle. Tout le monde mérite l’essentiel. |
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