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Le plus grand syndicat du Canada exclu d'un petit déjeuner sur les partenariats public-privé...Anonyme, Jeudi, Avril 29, 2004 - 07:52
SCFP
TORONTO, le 28 avril - Le Conseil canadien des sociétés publiques-privées (CCSPP) a fait savoir à une recherchiste du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) que son "inscription" à un petit déjeuner auquel doivent prendre la parole un ancien chef syndical des chemins de fer britanniques et le Lord Maire de la ville de Londres "était refusée". La recherchiste Shelly Gordon a reçu le message téléphonique ce matin, après avoir appelé le CCSPP hier pour s'inscrire à un petit déjeuner de 45 $ qui doit avoir lieu le 30 avril au National Club de Toronto. Lew Adams, ancien secrétaire général d'ASLEF, le syndicat des conducteurs de train, doit participer à l'évènement. Selon le CCSPP, M. Adams "livrera un message important qu'il aimerait que nos syndicats canadiens entendent". Robert Finch, Lord Maire de la ville de Londres, est l'autre conférencier invité. Le rôle du Lord Maire, au nom de la Corporation de Londres, inclut la promotion des services financiers et d'affaires britanniques au pays et à l'étranger. Il doit rencontrer le premier ministre du Québec Jean Charest la semaine prochaine. M. Charest, dont le gouvernement aura recours à des partenariats public-privé (P3) pour réaliser un projet d'hôpital, a rencontré M. Finch lors d'un voyage en Europe en janvier. "Notre syndicat représente plus d'un demi-million de travailleuses et de travailleurs du secteur public au Canada, et nous sommes aussi intéressés à entendre ces conférenciers que n'importe quelle entreprise privée qui cherche à faire du profit sur le dos des services publics", a déclaré Paul Moist, président national du SCFP. "Nous tenons d'autant plus à savoir ce qu'ils ont à dire que le Comité multipartite des transports de la Chambre des communes britannique a publié, au début du mois, un rapport condamnant la privatisation du système ferroviaire de Grande-Bretagne." Le Fonds monétaire international (FMI) doit aussi publier, d'ici quelques semaines, un rapport critiquant le gouvernement britannique pour avoir rayé les projets P3 des livres de l'Etat. La Grande-Bretagne doit rembourser plus de 100 milliards de livres aux entreprises P3 d'ici 2029. "Lorsque l'Etat prend tous les risques, il s'agit d'une activité publique qui ne doit en aucun cas être traitée comme une activité extérieure au budget du secteur public", a affirmé la directrice générale intérimaire du FMI, la Dre Anne Krueger. |
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