Notre monde est un chaos, un désastre. Où que nous regardions il n'y a que la souffrance, la mort, le sang, l'exploitation des pauvres, des assassinats de femmes et d'enfants, les viols multipliés des femmes, les enfants soldats, les bras, les jambes coupés, le trafic d'organes, les enfants prostitués, les enfants morts de faim, les enfants et le sida, et tant d'autres horreurs.
Notre monde est un chaos, un désastre. Où que nous regardions il n'y a que la souffrance, la mort, le sang, l'exploitation des pauvres, des assassinats de femmes et d'enfants, les viols multipliés des femmes, les enfants soldats, les bras, les jambes coupés, le trafic d'organes, les enfants prostitués, les enfants morts de faim, les enfants et le sida, et tant d'autres horreurs.
Ici, le sang ne coule pas, les villes ne sont pas bombardées, il n'y a pas besoin de machettes pour couper les têtes. Nous sommes dans une société divisée sur tout, sur la moindre pécadille. Nous vivons les uns contre les autres, nous vivons la guerre des mots. Nous ostracisons, nous baîllonnons, nous tuons socialement quiconque n'est pas d'accord avec notre idéologie, nos dogmes, nos croyances, nos fausses idées.
Nous sommes manipulés par ceux qui veulent diviser pour régner, la si vieille formule.
- la nouvelle génération contre les baby boomers
- les laïcs contre la religion
- les non-fumeurs contre les fumeurs
- les féministes contre les féministes
- les hommes contre les hommes
- les pauvres contre les pauvres moins pauvres
- les fusionnistes contre les défusionnistes etc.
Et nous tournons en rond autour du Parlement comme des moutons devant un abattoir.
Tous les lavages de cerveau que nous avons subis, à partir du tabac, jusqu'à vaut mieux pas manger de laitue cette semaine. Tous les mots d'ordre de groupes idéologiques, dogmatiques, contrôlant, que nous suivons comme des décervelés, toutes ces divisions font que nous ne mettons pas nos énergies à réapprendre à vivre ensemble. Nous ne nous entraidons plus, nous ne partageons plus, nous nous méfions les uns des autres comme si l'Autre était notre pire ennemi. Nous nous donnons bonne conscience en étant contre l'invasion américaine en Irak, contre les transnationales, contre les horreurs dans le monde.
Si nous regardions un peu par ici, et que nous visionnions toutes les souffrances dans notre petite province, nous verrions des torrents de sang couler dans nos rues. Et peut-être serions-nous moins lâches. Un jour, nous cesserons peut-être de nous battre pour le pouvoir sur les autres et commencerons-nous à acquérir le pouvoir sur nous mêmes, sur nos vies. Alors, un autre monde sera possible.
Une lecture de l'Ancien Testament nous montre que ce que vous décrivez n'est pas particulier à la modernité. L'histoire antique du peuple juif est un interminable enchaînement de boucherie et d'histoires de fesses.
Pour ce qui est de votre critique de nos débats occidentaux, j'observe les mêmes choses que vous. Ici, par exemple, on me fait continuellement des procès d'intention. Difficile de discuter avec des personnes qui vous insultent et qui vous taxent de "mauvaise fois", dès le départ. Mais, que faire? Je ne trouve pas de solution.
Je crois qu'il faut sortir de l'impasse dans laquelle nous place la guerre interminable entre la gang à bouboule rose contre la gang à bouboule bleue. C'est éreintant à la fin. On vous dit de mauvaise foi, on me traite d'emmerdeuse professionnelle. Et nous nous retrouvons baîllonnés par des enragées et des hystériques, des deux bords.
Je crois que les hommes peuvent avoir des revendications légitimes, que la souffrance, la pauvreté, les malheurs ne sont pas sexistes. Mais nous devons trouver une brèche où communiquer en adultes sur un site où nous serons respectés. Et cesser de nous traiter les uns les autres de responsables de la situation mondiale. Si nous ne véhiculons que de la haine envers les femmes et envers les hommes, j'aimerais bien que le ridicule tue.
C'est comme tenir les babby boomers responsables de la situation des jeunes, ou les fumeurs responsables du trou dans la couche d'ozone et de toutes les pollutions, ou les pauvres responsables du déficit gouvernemental etc. Ce sont des écrans de fumée qui nous empêchent d'aller au coeur des problèmes.
La haine ne nous conduira nulle part, il n'y a qu'à voir dans quel état est la planète, nous ne sommes pas mieux que les autres.
Nous devons établir un dialogue entre hommes et femmes adultes, responsables et vaccinés. Un échange véritable ne se base pas sur des idéologies ni sur des dogmes, mais sur la réalité des uns et des autres. Nier la réalité équivaut à être fou ou folle.
Il faudrait peut-être commencer par reconnaître les excès et les erreurs des deux(multiples)parties. Trouver un équilibre qui soit juste et équitable pour tous et toutes. Nous écouter. Nous atteindrons la justice sociale si nous faisons alliance et non si nous sommes tous en guerre les uns contre les autres.
Ce sont mes idées et je ne cherche certainement pas à les imposer à qui que ce soit, je suis contre le fascisme des idées. J'en ai marre.
Je n'ai aucune illusion sur qui sera d'accord avec moi mais je demeure convaincue que c'est la seule façon d'arriver à une paix sociale entre nous, à la justice sociale et à la vraie solidarité. C'est d'une évidence tellement évidente que si nous nous haïssons nous n'arriverons jamais à rien.
Bonjour monsieur Bleuler ,plaisir de vous relire aussi.
Enfin un sujet ou on ne risque pas de trop s'engueuler.Ca ne ferait sans doute pas de mal de se remettre a la reflexion plus calmement et laisser ceux qui sont bloques dans les avancements mal partis , se rendre au point ou ils verront qu'ils n'arrivent a rien.
La rancune semble controler la plus grande partie des intervenants sur le cmaq. J'ai pas l'impression que ca va mener bien loin. Lentement ,j'ai appris a connaitre ceux qui sont la le plus souvent et j'ai plus vraiement a lire ce qu'ils ecrivent.A voir le nom ,on sait ce qui sera encore dit,ca ne varie pas souvent chez plusieurs.
Sauf pour vous et M. Bleuler et une couple d'autres , il n'y a rien a prendre ou a donner dans la communication. Ils se campent sur leurs positions et s'attaquent . Bon comment on commence a chercher les solutions.
Je pense que nous devons commencer par être justes et raisonnables. Et cesser de nous faire berner par le concept de base en économie: la rareté. Nous avons oublié l'abondance, nous sommes dedans jusqu'au cou et nous nous battons encore en croyant qu'il n'y a pas assez pour tout l'monde. La rareté est une manipulation du marché. La Terre peut nourrir tous ses habitants. Je pense aussi aux hommes qui revendiquent haut et fort et avec haine, en guerre avec les féministes. Là aussi il y en a pour tout le monde et si les hommes se sentent bafoués, qu'ils défendent leurs causes; pourquoi chercher à enlever les acquis des femmes?
Je ne suis pas intéressée à m'emfermer dans un discours haineux, c'est comme essayer de convaincre George Bush qu'il devrait sortir ses soldats d'Irak. Il n'y a pas de discussion possible dirigée par la haine, c'est une perte de temps. Dans ces discours haineux on trouve la haine à l'état pur mais aussi des provocateurs et des manipulateurs (mettre aussi au féminin).
Il faut discuter avec des gens censés. Et ne pas répondre à la haine stupide.
Bonjour Mme Maher.
Je crois aussi que la terre peut nous soutenir mais je ne suis pas scientifique.Pour ce qui est des aquis des femmes, Je ne suis pas certain de quoi vous parlez.
Je parle de la justice pour tous et toutes. Je dis qu'il n'est pas nécessaire d'enlever aux uns ce qu'ils ont pour le donner aux autres.
Je parle d'utopie, parce que ce sont les êtres humains qui crééent leur propre enfer, ce sont les êtres humains qui détruisent, se détruisent, n'en finissent plus de s'entretuer, de se faire souffrir. L'utopie, c'est qu'ils arrêtent, qu'ils vivent, qu'ils respectent la vie et que nous partagions équitablement les richesses, l'abondance.Je dis que nous avons le pouvoir de faire de nos vies quelque chose de merveilleux. Je dis que nous avons un immense territoire inhabité que nous devrions investir plutôt que de vivre dans des cages à poules dans des milieux hyper pollués. Je pense que nous ne sommes pas obligés de vivre comme des fous et des folles en cherchant continuellement contre quoi nous battre.
Nous pouvons construire, nous sommes responsables de la terre que nous habitons qui est belle et généreuse (je parle du Québec), c'est à nous d'en faire un Pays de Cocagne ou une Terre de Caïn.
Nous attendons quoi au juste du gouvernement capitaliste, néolibéral et sans génie? Qu'il travaille au mieux-être de la population, comme tout bon gouvernement devrait le faire. Bien sûr! Avez-vous déjà essayez de discuter avec des fous?
Bien heureuse de lire un texte emplie d espoir. Ma chere Louise si vous etes une emmerdeuse je dois vous seconder de tres pres. car moi aussi je crois que homme et femme ce doivent de communiquer. voyez vous je voie dans toute idealogie un guerre du pouvoir. tout le monde voudrais bien avoir raison. mais la raison de l un n est pas necessairement celle de l autre. mais ce que je suis certaine c est que chaque etre humain a besoin d aimer et d etre aimer, d etre ecouter et de pouvoir communiquer. nous somme des etre de relation, somme nous autre chose ? nous avons besoins les un des autre pour vivre et grandir. quand les gens serons capable d etre authentique franc et honnete. et d aimer sans attente de retour, de partager son pain meme si il en a, a peine pour lui ... avoir confiance en eux et en toute personne qu il cotoi ..lorsequ il ne vivra plus dans la peur . la a ce moment les gens pourrons ce tenir par la main et changer les choses.
malheureusement je ne crois pas que nous soyons presentement dasn le bon chemin. pour ceux qui vont penser que je preche pour une religion , ce n est pas le cas. je crois que chacun a le droit d etre nourri et loger, de vivre dans la paix et l harmonie ..mais tout ca passe par une demarche personnelle pour regarder au plus profond de soie ce que nous sommes vraiment ..
votre texte ma permis de me rendre compte que je n etais pas seule a remarquer les petit desastre qui ce passais a meme notre propre province.
merci
Nath
Nous sommes paralysé non par la peur ou la soumission, mais bien par le refus de la violence aveugle comme réponse et dialogue.
Je remercie tous ceux qui ont fait le choix de la non-violence et du pacifisme au Québec. Ce sont ces personnes courageuses, battues, violentées, humiliées et meurtries par l'oppresseur qui nous ont permis de survivre comme peuple. Le roseau plie mais ne se rompt pas. et mil roseaux liés ensemble ...
La réponse ne se trouve pas dans la réponse agressive, car cette voie mène à la destruction définitive du monde. Nous sommes paralysés car nous ne percevons pas le chemin qui nous permette de nous libérer tout en préservant la liberté et la paix sur toute la planète.
Comment renverser l'oppression aujourd'hui sans attirer sur nous guerre et vengeance demain ?
Cette question trouvera bientôt une réponse.
La masse critique des mécontents du monde entier s'approche de son point limite. il nous revient de choisir ce que nous ferons de l'énergie qui sera déployé alors.
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