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Construction - Les arpenteurs marquent des points ! Fin des moyens de pressionjplarche, Jeudi, Avril 22, 2004 - 13:22
CSN Construction
Les arpenteurs de l’industrie de la construction n’auront pas exercé en vain des moyens de pression au cours des dernières semaines. En réunion hier et avant-hier à Québec et à Montréal, l’Association des constructeurs de routes et de grands travaux du Québec (ACRGTQ) – une importante association patronale – s’est engagée à participer à des travaux en vue d’améliorer, le plus rapidement, la condition et le statut des arpenteurs. Appuyés par la CSN-Construction dans leurs démarches, il semble qu’ils soient maintenant sur la bonne voie d’être reconnus à leur juste valeur et pour leur importance, ce qu’ils attendent depuis plusieurs années. Selon le président de la CSN-Construction, Ted McLaren, « les arpenteurs de notre industrie viennent de marquer des points. Pourquoi ? L’entente de principe conclue en négociation, en mars, entre les associations patronales et le Conseil conjoint ne prévoyait rien pour les arpenteurs : pas de juridiction exclusive de tâches, pas de rattrapage de salaire qui aurait permis de porter leur salaire horaire de 23 $ à 29 $. Considéré comme une occupation dans notre industrie, et non pas comme un métier, le travail d’arpenteur est sous-payé. La voie choisie aujourd’hui par l’ACRGTQ, même après l’accord de principe convenu entre les associations patronales et le Conseil conjoint, constitue certes un progrès significatif pour les arpenteurs. Il faut s’en réjouir. » La solution Les membres de l’ACRGTQ viennent donc de s’engager à faire progresser le plus rapidement possible le dossier de juridiction des arpenteurs devant le Comité de formation professionnelle de l’industrie de la construction (CFPIC). Considérant l’importance des arpenteurs sur un chantier de construction et leurs responsabilités, l’ACRGTQ a aussi admis que leur salaire est inadéquat. « C’est un métier clé : leur rémunération doit être traitée le plus rapidement possible, estiment les membres de l’association. Cela nous satisfait », a déclaré le président de la CSN-Construction. Rappel des faits Ted McLaren rappelle : « Nous avions déposé et défendu en négociation des propositions qui auraient permis d’obtenir la reconnaissance des arpenteurs et un rattrapage salarial qui tiendrait compte de leurs compétences, de leur importance et de leurs responsabilités. Mais nos revendications n’ont pas été retenues par les associations patronales et le Conseil conjoint, malgré les demandes légitimes des arpenteurs. Confrontés à une telle situation, nous avons proposé de nouvelles formules pour solutionner, autrement que par la négociation, les attentes des arpenteurs. S’ensuivirent des moyens de pression de ces derniers. Finalement, l’ACRGTQ a entendu leur message et a trouvé cette voie, ce qui, je le répète, nous satisfait. » Au cours des dernières semaines et derniers jours, les arpenteurs ont donc entrepris des démarches auprès d’entrepreneurs pour obtenir leur appui. D’ailleurs, 70 entrepreneurs du secteur génie civil et voirie sur une possibilité de 280 qui embauchent des arpenteurs, soit 25 %, les ont soutenus. Les arpenteurs ont aussi manifesté devant les bureaux de l’ACRGTQ à Montréal et Québec, ont occupé les bureaux de l’association à Québec et exercé des arrêts de travail sur des chantiers de construction pour faire valoir leur cause légitime. Les revendications de la CSN-Construction pour les arpenteurs reposent sur leur formation, leur expertise, leurs responsabilités et leur rôle sur un chantier. La CSN-Construction représente le plus grand nombre d’arpenteurs de l’industrie de la construction, soit 46 %.
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