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Cuba défie l’Occident d’imiter la collaboration cubaineAnonyme, Dimanche, Mars 28, 2004 - 19:20 (Analyses)
Granma
Le président Fidel Castro a mis au défit les gouvernements des États-Unis et de l’Europe d’imiter l’exemple de Cuba, capable d’envoyer plus de 16 000 techniciens de la santé dans des nations du tiers monde. N O U V E L L E S Cuba défie l’Occident d’imiter la collaboration cubaine CIENFUEGOS, Cuba, 24 mars (PL).— Le président Fidel Castro a mis au défit les gouvernements des États-Unis et de l’Europe d’imiter l’exemple de Cuba, capable d’envoyer plus de 16 000 techniciens de la santé dans des nations du tiers monde. Le président, en intervenant hier dans une cérémonie pour le 25e anniversaire de l’Hôpital provincial de cette ville, située à 250 kilomètres au sud-est de La Havane, a précisé que cette seule province, une des plus petites de l’Île, envoie 600 de ces médecins, stomatogues et techniciens. Que les gouvernements des États-Unis et de l’Europe recherchent 500 médecins pour des missions similaires, ils ne les trouveront pas, parce qu’ils ne les ont pas, ce capital humain, il faut le former, a-t-il commenté. Se référant à ceux qui calomnient l’aide cubaine en ce domaine, en particulier celle destinée au Venezuela, il a indiqué qu’«ils sont remplis de honte et ils protestent comme si c’était un crime ou un complot de soigner des millions d’exclus vénézuéliens». S’ils (les médecins) sont des agents de Cuba, pourquoi n’envoient-ils pas eux aussi des agents qui soient capables de vivre avec les pauvres et de soigner les habitants de ces quartieurs?, s’est demandé le président cubain. Il a commenté que durant 40 ans de gouvernements de l’oligarchie, entre 1959 et 1999, 300 milliards de dollars, de l’argent bien ou mal gagné, sont sortis de la nation bolivarienne, un chiffre incluant les réserves de l’État en devises. Une telle fuite financière vers les métropoles économiques équivaut, selon le pouvoir d’achat actuel de la monnaie étasunienne, à mille milliards de dollars. Une quantité d’argent qui permettrait de financer aujourd’hui même un programme social dans toutes les nations d’Amérique latine, a souligné Fidel Castro. L’absence de protection sociale dont sont victimes des millions de Latino-Américains est la conséquence d’un système qui a imposé d’horribles conditions de vie à ses peuples, a-t-il indiqué. Le chef d’État cubain a énuméré les programmes de santé mis en pratique dans l’Île durant les deux dernières années, parmi lesquels il a souligné celui concernant le traitement de l’infarctus du myocarde, pour lequel est appliqué une méthode préventive. Ce projet de santé implique la réalisation de quelque 20 mille explorations d’artères par an, moyennant une technologie de pointe, contre les 6 mille qui étaient pratiquées jusqu’à présent par des moyens conventionnels. Un autre programme d’importance est celui des salles de thérapie intensive, entrepris suite à la menace mondiale de l’épidémie du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), et qui en 10 mois seulement s’est étendu à 118 municipalités cubaines. Avant la fin de l’année, les 444 polycliniques cubaines disposeront d’un service de soins aux personnes souffrant de pathologies cardiaques sévères, la première cause de mortalité dans le pays, a-t-il annoncé. Prochainement, ces mêmes installations sanitaires disposeront d’équipements d’ultrasons, et en décembre sera complété le réseau de centres de physiothérapie et de réhabilitaion pour 300 problèmes de santé. Il faut ajouter à cela la construction de 47 salles d’hémodialyse, ce qui met ce service à la portée des patients des zones les plus éloignées des capitales provinciales.
site internet du quotidien cubain
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