Quand j'étais au Cégep, en 79-80, j'étais emballé par le féminisme qui promettait une redéfinition des rôles sociaux pour les femmes ET POUR LES HOMMES. A cette époque, j'avais VOLONTAIREMENT fait un travail sur L'HISTOIRE DES FEMMES AUX QUÉBEC (Collectif Clio), un autre sur le RÔLE DES FEMMES PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE (DE la poele à frire à la ligne de feu) et j'avais aussi fait une dissertation sous le thème : POUR LES QUÉBÉCOISES, ÉGALITÉ ET INDÉPENDANCE.
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Quand j'étais au Cégep, en 79-80, j'étais emballé par le féminisme qui promettait une redéfinition des rôles sociaux pour les femmes ET POUR LES HOMMES. A cette époque, j'avais VOLONTAIREMENT fait un travail sur L'HISTOIRE DES FEMMES AUX QUÉBEC (Collectif Clio), un autre sur le RÔLE DES FEMMES PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE (DE la poele à frire à la ligne de feu) et j'avais aussi fait une dissertation sous le thème : POUR LES QUÉBÉCOISES, ÉGALITÉ ET INDÉPENDANCE.
J'étais, comme la presque totalité des gars de ma génération, solidaire du mouvement féministe. Aujourd'hui, je constate que le féminisme institutionnalisé est une doctrine qui se fout éperdument de la condition masculine. Les féministes ignorent carrément 50 % de la population, sauf quand vient le temps de blâmer les hommes et de véhiculer des préjugés sur eux. Au travail l'autre jour, je suis tombé sur un document de prévention des conflits. Ce document, publié par le Centre de ressources sur la non-violence, définit la violence comme : "Toute violence est l'exclusion de la réalité de quelqu'un ou de quelque chose, par action ou par omission, de façon consciente ou par ignorance, de façon volontaire ou non".
Le féminisme, c'est malheureux à dire, est une doctrine qui exclut la réalité des hommes de façon perverse et systématique. Le féminisme est une violence structurelle et systémique ! Je ne suis pas un "masculiniste", je suis juste un homme épris de justice qui ne tolère pas les abus, qu'ils soient perpétrés par un homme, une femme, un pauvre, un riche, un noir, un blanc. Bien que je ne sois pas toujours d'accord avec les propos de votre site (garscontent.com), je le trouve très riche en information et surtout très rafraîchissant. Vous faites un travail de pionnier et j'admire votre courage.
Je ne tolère pas qu'on m'associe à la "droite réactionnaire misogyne". D'abord, j'ai toujours eu une sensibilité de gauche. Deuxièmement, je crois que la prise de parole masculine n'est pas réactionnaire mais bien progressiste, elle est moteur de changement social. Finalement, je trouve extrèmement révélateur le fait que les groupes de femmes taxent de misogynes tout homme qui ose lever le voile sur les incohérences de la doctrine qui a remplacé le catholicisme ! Comme elles n'ont plus d'arguments, elles tombent dans l'insulte !
Trois de mes amis sont passés par le tordeur des fausses accusations. Deux ont perdu tout contact avec leurs enfants. Je trouve ça dégueulasse et innomable. Ca me révolte ! Il faut que ça cesse !
Aujourd'hui, je sors du placard.
Le féminisme institutionnalisé, comme le catholicisme des années 60, est une doctrine qui n'arrive plus à cacher ses abus. Le curé : des prêtres pédophiles ? non, c'est impossible, ca n'existe pas ! Comment, vous critiquez notre sainte Mère l'église catholique ? La féministe : des femmes agresseurEs ? des hommes victimes ? c'est impossible, ça n'existe pas ! Comment ? aider les hommes, quelle hérésie ! vous critiquez notre sainte Mère le Féminisme ? La farce a assez duré, je vous quitte, je vais faire mon lavage et mon repassage. Après, j'irai visiter mon ami Alain. Depuis que son ex lui a volé ses deux filles, il a des idées suicidaires.
validé suite à correction d'orthographe / grammaire. NB: je valide ce texte puisque dans mon opinion, il n'y a aucune contravention à la politique éditoriale.
En effet, il faudrait vraiment chercher la petite bête pour trouver un caractère "injurieux", "sexiste" et "diffamatoire" à cette charge à fond de train contre le mouvement des femmes...
Par contre, s'il s'agissait des Juifs, des travaillEURS syndiqués ou de l'équipe du CMAQ...
Attaque systématique et non prouvée contre un groupe, diffamation de ce groupe, sexisme, etc. Ce n'est plus dans la politique éditoriale? Cela m'avait échappé.
Extrait d'un communiqué de presse du CMAQ cité par Franky dans un autre texte de ce site:
"Un discours sexiste.
Les femmes sont encore celles qui subissent (avec les enfants) les conséquences les plus graves de la violence conjugale et c'est à elles que les responsabilités parentales échoient le plus souvent, au-delà de toutes les exceptions qui confirment la règle. Les femmes sont encore trop souvent moins payées que leurs collègues masculins pour un travail équivalant. Nier cette réalité revient à tenir un discours sexiste.
Bien entendu, des hommes peuvent être victimes d'injustices en tant qu'homme et font face à des défis et des problématiques qui leur sont propres, notamment en ce qui a trait à la redéfinition de leurs rôles. Mais des situations personnelles d'injustices vécues par des hommes n'autorisent pas des attaques sans nuances contre les acquis des femmes et le travail des féministes.
Il nous est par conséquent impossible de tolérer plus longtemps la diffusion de messages que nous considérons faire la promotion d'une conception fondamentalement sexiste des relations hommes-femmes."
Bien entendu, le CMAQ a la liberté de publier ce qu'il veut - contrairement à d'autres, je ne lui conteste pas ce droit - mais on est libre de constater et de DIRE par ailleurs qu'il parle en même temps "des deux côtés de la bouche". En vrai-e politicien-ne, quoi! Et de penser qu'il penche de plus en plus vers l'antiféminisme et le sexisme.
Au lieu de prendre pour acquis que le CMAQ est une platforme sexiste, pourquoi ne pas démontrer comment ces textes limites sont sexistes? De plus, pour affirmer que le CMAQ est misogyne et anti-féministe, pourriez-vous démontrer que la publication de ce texte fait du média un média foncièrement sexiste, surtout compte tenu du fait que le collectif est totalement ouvert et égalitaire en tous points?
Est-ce que toute critique du féminisme est nécessairement anti-féministe et sexiste?
Il y en a marre de la diffamation effrénée du CMAQ.
Il y en a d'autres qui en ont marre de la diffamation effrénée des féministes et du féminisme sur le CMAQ. Non, toute critique du féminisme n'est pas nécessairement antiféministe et sexiste, mais s'il faut faire une démonstration pour que vous constatiez que ce texte l'est - ne serait-ce que par sa généralisation de ses propos sur le féminisme - on part de loin.
Voici une comparaison.
Je cite l'auteur: « Les féministes ignorent carrément 50 % de la population, sauf quand vient le temps de blâmer les hommes et de véhiculer des préjugés sur eux. Au travail l'autre jour, je suis tombé sur un document de prévention des conflits. Ce document, publié par le Centre de ressources sur la non-violence, définit la violence comme : "Toute violence est l'exclusion de la réalité de quelqu'un ou de quelque chose, par action ou par omission, de façon consciente ou par ignorance, de façon volontaire ou non". Le féminisme, c'est malheureux à dire, est une doctrine qui exclut la réalité des hommes de façon perverse et systématique. Le féminisme est une violence structurelle et systémique !»
Rendre le féminisme et LES féministes responsables de tous les problèmes des hommes ne vous semble pas en soi une forme de diffamation et de désinformation ? Vous demandez qu'on vous démontre que cela est sexiste, demandez-vous à l'auteur du texte de démontrer les accusations qu'il porte contre le féminisme et les féministes? Ou bien, ce n'est pas nécessaire de prouver quoique ce soit quand il s'agit de casser du sucre sur le dos des féministes. Ça va de soi.
Maintenant, si j'écrivais un texte dans lequel je dirais: « Les Juifs (ou les syndicats) ignorent carrément le reste de la population québécoise, sauf quand vient le temps de la blâmer de véhiculer des préjugés sur eux. Au travail l'autre jour, je suis tombé-e sur un document de prévention des conflits. Ce document, publié par le Centre de ressources sur la non-violence, définit la violence comme : "Toute violence est l'exclusion de la réalité de quelqu'un ou de quelque chose, par action ou par omission, de façon consciente ou par ignorance, de façon volontaire ou non". Le sémitisme (ou le syndicalisme), c'est malheureux à dire, est une doctrine qui exclut la réalité des autres de façon perverse et systématique. Le sémitisme (le syndicalisme) est une violence structurelle et systémique !»
Estimez-vous que ces propos seraient acceptables, une critique juste et digne de publication ? Moi, non. J'estimerais que ces propos sont injustes pour ces groupes (syndicats ou Juifs), sans fondement, de nature à les discréditer et à attiser la haine contre les Juifs et les syndicalistes. Comme les accusations gratuites et généralistes de l'article ci-haut sont du sexisme, de l'antiféminisme primaire, de la diffamation, et ils sont susceptibles d'encourager la haine contre les féministes en général.
Sisyphe:"Rendre le féminisme et LES féministes responsables de tous les problèmes des hommes ne vous semble pas en soi une forme de diffamation et de désinformation ? "
Bleuler: Affirmer ou laisser entendre que TOUS ceux qui revendiquent une réforme des lois sur le divorce, la famille et les pensions alimentaires sont des activistes de droite ne vous semble pas en soi une forme de diffamation et de désinformation?
Monsieur Bleuler, je ne sais pas si madame sisyphe a comprit que vous voulez lui faire réaliser qu'elle tient le même discour qu'elle dénonce en qualifiant régulièrement les hommes et femmes de la condition masculine de misogyne réactionnaire anti-féministe de droite. J'ai hate de lire sa réponse.
Madame Sisyphe me répond plus souvent que Monsieur Dufresne, mais devant des arguments massues, elle aussi a tendance à disparaître pour revenir plus tard en faisant comme si rien n'avait été dit. Il lui arrive aussi de répondre en s'attaquant à un détail et en occultant l'argument principal. L'occultation des arguments n'est pas une pratique particulière de ces deux personnages. C'est une pratique courante chez ceux qui cherchent plus à défendre une idée qu'à découvrir ce qui en est dans la réalité.
Arguments massus? Quelle prétention, Monsieur Bleuler. Le plus souvent, je ne vous réponds pas parce que vous parlez à côté du sujet et déformez tout ce qu'on écrit. Vous cherchez constamment à détourner les sujets qu'on aborde, en amenant un autre sujet, et vous jouez à l'arbitre et à l'expert, sur un ton souvent condescendant et paternaliste. Certains ne voient que du feu dans ce que j'estime vos stratagèmes qui me font parfois sourire tant ils sont cousus de fil blanc. Vous êtes un brouilleur de cartes par excellence, Monsieur Bleuler, semer la confusionn pour mieux diviser ou dérouter, ça vous connaît. C'est en cela que je vous estime un expert.
Quand vous mettez les liens à mes propos soi-disant répréhensibles, je laisse les lecteurs et lectrices aller vérifier eux-mêmes. Celles et ceux qui veulent vous croire sans preuves sont libres de le faire et ce n'est pas ce que je dirai qui les fera changer d'avis. Quant à ceux et celles qui veulent vérifier vos affirmations ou les miennes, ils et elles le peuvent en lisant ce que j'écris sur Sisyphe. Je n'ai pas encore écrit beaucoup sur les pères en général et certains pères en particulier - l'un de vos sujets favoris -, mais je projette d'analyser les enjeux de la loi 21 sous l'angle de toutes les personnes concernées. De quoi vous régaler à l'avance, je suppose.
En fait, Monsieur Bleuler, n'avez-vous pas pensé que je puisse souvent ne pas vous répondre parce que j'estime que cela n'en vaut pas la peine? Considérez que je vous ai répondu pour longtemps. Ainsi gagnerons-nous un précieux temps l'une et l'autre.
L'argument n'est pas "massue" parce que c'est moi qui le formule. L'argument est massue parce qu'il se limite à des "faits". Ce jugement quant à la valeur d'un "fait" en tant qu'argument n'est pas de moi. Il est tiré du texte classique, "L'INFORMATION N'EST PAS MONOLITHIQUE", qui était lecture obligatoire pour tous les étudiants de secondaire V, il y a de cela quelques années...
Vous me trouvez prétentieux? Votre perception n'est pas sans fondements. C'est chez moi un mécanisme de défense lorsque je me trouve dans un environnement hostile. Ça me permet probablement de mettre à distance les "agressions" dont je pourrais faire l'objet. Il y a d'autres façons de se défendre. Par exemple, chercher quelqu'un qui incarne le "mal" (ou le mâle) et fondre sur lui toutes dents sorties!
Par ailleurs, il y a bien d'autres manifestations de narcissisme possibles. Il y a ceux qui construisent des sites internet et qui y publient leur C.V. et qui font étalage des prix qu'ils ont reçus. Ils ne doivent pas se prendre pour de la merde eux non plus? Il y a aussi des gens qui n'acceptent jamais de reconnaître leurs erreurs, même les plus petites. Pas très solides ces personnes!
En ce qui regarde les symptômes de confusion que vous ressentez en lisant mes textes, je puis supposer qu'ils sont un très bon signe. Thomas Kuhn, que vous connaissez sûrement, observe que ce sentiment de confusion propre aux crises épistémologiques est annonciateur de la survenue prochaine d'un nouveau paradigme. Peut-être une renaissance intellectuelle s'annonce telle pour vous? :)
Pour ce qui est du procès d'intention que vous me faites, et bien ... il s'agit d'un procès d'intention. Franchement, imaginez-vous vraiment que mon mobile est de diviser, dérouter, brouiller les cartes? Vraiment, vous ne reconnaissez pas la continuité dans les textes disparates que j'écris ici?
Vous ne comprenez pas et je vous trouble. Bon, je peux le concevoir! Mais alors suis-je nécessairement pour autant un méchant manipulateur au service de l'ennemi? Avec de pareilles inférences spéculatives, vous me faites penser à Guylaine Lanctôt.
Votre invitation aux lecteurs à l'effet d'aller voir les textes que je rapportais est tout à fait dans l'esprit de mes interventions ici. J'abonde! j'abonde! On ne perd jamais son temps à vérifier les sources des allégations des personnes qui écrivent ici.
Finalement, pour ce qui est du mépris que vous semblez nourrir pour mes interventions, je puis vous dire qu'il me peine. Je suis un grand garçon et je vais m'en remettre. Je vais peut-être même me consoler en me disant que si je vous dérange au point que vous nourissiez du mépris, c'est que je n'écris pas pour rien. Pour ma part, j'entretiens toujours le même estime, pour vous, cette fameuse estime dont vous vous moquez totalement.
Encore faut-il que j'aie affirmé et laissé entendre cela.
Puisqu'on aborde le sujet, je peux dire qu'en lisant le cri de victoire de Boyscout, le 7 novembre dernier, ainsi que certains des commentaires qui ont suivi (http://www.cmaq.net/fr/node/14216&cid=6473), j'ai conclu que certains de ces hommes sont des réactionnaires qui défendent davantage leurs droits et privilèges que ceux des enfants touchés par cette réforme (projet de loi 21 en l'occurrence) à l'origine du cri : "Grande victoire pour les pères du Québec!". TOUS des réactionnaires de droite? Où ai-je dit ça? Encore une façon de dévier du sujet en prétendant que l'interlocutrice a dit ce qu'elle n'a pas dit ?
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Sujet:
B'en là madame, il doit y avoir un malentendu entre nous!!!!
"La paranoïa des pères triomphera-t-elle ? (...) Depuis des années, au Canada et au Québec, des lobbies s'organisent pour défendre les "droits des pères" contre celles qu'ils considèrent comme des ennemies, les mères et les féministes. (...) Au fur et à mesure que les pères disparaissent de la vie de millions de femmes et d'enfants, ils resurgissent dans des bulletins de liaison, des groupes locaux d'activisme et dans le cyberespace comme membres de mouvements farouchement engagés en faveur des " droits des pères ", dont la mission déclarée est de " se défendre ".(...) les militants pour les droits des pères, comme c'est le cas des sympathisants des milices d'extrême-droite (...)
(...)L'impact du mouvement repose sur cet agrégat de courants qui combine à la fois méconnaissance, complaisance et silence dans un contexte de montée de la droite et de l'extrême-droite. (...)
Bleuler: Je suis heureux de vous voir aujourd'hui plus nuancé en spécifiant que CERTAINS de ces hommes sont des réactionnaires. Parfois le manque de discernement des auteurs que vous publiez me porte à croire (trompeusement?) que vous-même mettez tous les hommes qui revendiquent leurs bons droits comme des misogynes et des militants de droite.
Il faut dire que c'est la première fois que vous apportez cette nuance sur les groupes de revendications des pères alors qu'il est arrivé souvent que je vous reproche le manque de discernement des auteurs que vous publiez.
Je ne suis pas de l'équipe de CMAQ, mais je suis un visiteur "résident". Je suis toujours un militant de gauche très engagé et, comme vous, j'ai développé une sensibilité tardive pour les injustices dont certains pères sont parfois victimes. Je me considère toujours comme féministe, mais j'observe que la lutte des femmes pour l'égalité a parfois des effets secondaires non négligeables. Le bien-fondé de la lutte des femmes ne doit pas devenir un alibi pour excuser des injustices dont seraient victimes des hommes. On peut être sensible à la discrimination dont les Afro-Américains sont victimes depuis des siècles aux U.S.A., sans pour autant endosser le meurtre d'un pauvre touriste blanc qui se serait égaré dans Harlem.
Mais, sur CMAQ, la vieille culture jusqu'au-boutiste est très présente. Vous ne tarderez pas à vous faire classer comme un masculiniste-fasciste-homophobe.
De dire que les problèmes vécus par les pères actuellement au niveau de la garde des enfants est un dommage collatéral de la lutte féministe est un raccourci un peu facile.
En fait, le principal problème des pères vient plutôt de la croyance, bien antérieure au féminisme, selon laquelle les femmes ont un "instinct maternel" ou sont "naturellement prédominer à élever les enfants". De dire que c'est les féministes qui ont causées ce préjugé est totalement faux. Beaucoup de féministes radicales (désolé, je ne connais pas les positions des féministes institutionnelles) se battent contre ces stéréotypes genrés.
Par contre, je dois avouer que ce n'est pas aux féministes de se battre pour la reconnaissance du rôle de père. En fait, c'est les hommes qui doivent s'organiser, non pas contre le féminisme, mais plutôt contre les préjugés genrés dont ils sont victimes (comme celui de pouvoyeur, plutôt que de parent, dans la famille ou celui d'insensible).
La lutte féministe peut, à mon humble avis, se faire peu importe le sexe puisque cette idéologie a comme objectif ultime la fin de préjugés basés sur le genre.
Sébastien Robert
"La fin sera atroce mais, si terrible qu'elle doive être, elle est moins redoutable qu'une atrocité sans fin"
-la rose blanche
J'ai fait très court, en effet. Ce n'était qu'un mot de bienvenue. Je partage une grande partie de votre analyse. Ce ne sont certainement pas les féministes qui sont historiquement à l'origine des stéréotypes sexistes qui défavorisent les hommes au moment des divorces. Par contre, il faudrait être aveugle pour ne par constater que certaines campagnes féministes, très légitimes, cultivent paradoxalement et involontairement de vieux stéréotypes sexistes. J'ai développé ce thème, à propos d'un autre problème, dans un article de fond publié sur CMAQ (http://www.cmaq.net/fr/node/14289).
Vous pouvez vérifier ce paradoxe ici même. Je vous propose cet exercice : Sous un pseudonyme, publiez sur CMAQ un texte qui dénonce les stéréotypes sexistes dont les pères divorcés sont parfois les victimes. Si votre texte passe la censure, vous allez voir débarquer des ténors radicaux pour attaquer votre texte et vous taxer de masculinisme de droite. Essayez, vous allez voir... Aussi, il ne faut pas être naïf et croire que les militants sont en vase clos. Le mouvement féministe est un peu mêlé à tout. Son rôle est généralement très positif pour le devenir collectif, mais les ratés existent aussi.
Malheureusement, des gens cultivent ce stéréotype pour limiter le nombre père divorcé qui ont la guarde de leurs enfants, je ne sais trop pourquoi. Ils disent que bien des pères ne sont pas digne d'avoir la guarde de leurs enfants. Ni y a t'il pas aussi des femmes qui n'en sont pas digne? 90% des femmes sont des bonnes mères et 90% des pères sont des mauvais pères?
Des statistiques américaines démontrent clairement que quand le principe de guarde partagé est accepté, ce qu'ont fait certains états, le taux de divorce diminuent drastiquement et le taux de délinquance juvénile diminue lui aussi. Ne serait-ce pas plus juste pour les enfants si on adoptait nous aussi un tel procédé?
"J'étais, comme la presque totalité des gars de ma génération, solidaire du mouvement féministe."
Tiens..., ils le cachaient bien, les bougres... ;-)
Bref, la gang nous télécharge un antiféministe de plus -- un que je n'ai jamais vu passer dans les rangs des "militants féministes" mais enfin ne soyons pas trop exclusifs d'aussi bonnes intentions de départ, même si elles sont divulguées un peu sur le tard...
Et bien sûr, comme toujours, c'est la faute aux femmes, éternelles artisanes de leur propre malheur. C'est justement ce que compte affirmer à Vilnius l'avocat de Bertrand Cantat, une autre victime de "fausse accusation", c'est clair...
Il s'agit plutôt du texte d'un militant masculiniste - comme on en a reçu dans les forums de nos sites ou nos courriels (et du même auteur, précisément). Je doute que Monsieur ait déjà été "féministe", sa compréhension du mouvement et des objectifs du féminisme ne le laisse pas supposer. Prétendre que le féminisme exclut les hommes de façon perverse, c'est de la désinformation et de la démagogie. En obligeant la société à changer, le féminisme a apporté aux hommes également, du moins à ceux qui voulaient se libérer du carcan de rôles stéréotypés et qui cherchent d'autres rapports que ceux qui leur attribuent une position de dominant. Le féminisme a transformé les rapports entre les hommes et les femmes, c'est certain. Mais est-ce vraiment pour le pire ? Si perdre des privilèges en faveur d'un meilleur équilibre entre les hommes et les femmes sur tous les plans est perçu par certains comme un mal, une atteinte aux droits des hommes, évidemment, le féminisme leur paraîtra l'ennemi, responsable de tous les maux. On ne peut rechercher l'équilibre entre les droits des un-es et des autres sans que disparaissent certains privilèges réservés jusque-là à un sexe.
Les femmes ont encore un long chemin à parcourir dans plusieurs domaines pour obtenir plus d'équité et de justice. Le féminisme est un véhicule, parmi d'autres, de leurs attentes et demandes face à la société. On estime que c'est le mouvement social le plus important des trois derrières décennies, celui qui a le plus remis en question les idées reçues, les valeurs conventionnelles, qui a le plus interpellé les êtres humains. C'est un mouvement positif (pour l'égalité de droits, de fait, etc. et non contre les hommes). En dépit des attaques dont il fait l'objet depuis toujours, il résiste, et il est là pour rester.
Le mouvement féministe est partagé entre biens de courants de pensée. Une échelle linéaire partant des modérées pour aller jusqu'aux plus radicales ne suffit pas à rendre compte de la complexité de ce mouvement.
Il est certainement inexact de dire que le mouvement féministe dans son ensemble est un mouvement d'exclusion des hommes. Il est cependant primordial de constater que bien des hommes et des femmes de notre société commettent cette fâcheuse erreur de perception. Sur votre propre site (Sisyphe) vous avez vous-même publié cet été le texte d'une militante qui déplorait le fait que les jeunes femmes aujourd'hui se braquent souvent lorsqu'on leur demande si elles sont féministes. Pourtant, ces jeunes femmes ne sont certainement pas contre l'émancipation des femmes. La raison de leur réserve est quelles aussi ont cette perception erronée. Il serait facile de dire que cette réaction de recul est le résultat d'une campagne de désinformation masculiniste, mais ce serait leur prêter bien du pouvoir. Je crois qu'il serait plus productif de faire un auto-examen des discourt féministes les plus répandus, de se dégager de la seule intention de ceux qui formulent ces discourt et de chercher à comprendre comment ces discourt sont perçu par le commun des mortels. C'est un exercice difficile, mais nécessaire si on ne veut pas perdre son temps à s'attaquer aux mauvaises causes.
J'ai entendu et lu plusieurs femmes expliqué pourquoi elles se braquent contre le féminisme et la raison donné le plus souvent est celle ci: "Moi j'aime les hommes". Il semble que les jeunes femmes ont une perception que les féministes moderne détestent tous les hommes. C'est certainement inexact car comme vous le dites le mouvement féministe est partagé entre biens de courants de pensée. Mais quand on lit le contenu de certains articles parue sur le site Sisyphe ou qu'on entend des déclarations misandre de leaders féministe, on-t-elle raison de penser cela en partie? Pour ce qui est de l'auto-examen de leur discour, il est bien connu que les extrémistes de toute causes sont incapable d'auto critique car ils sont convaincu qu'ils ont raison et que les autres ont tort.
Vous dite: "Pour ce qui est de l'auto-examen de leur discour, il est bien connu que les extrémistes de toute causes sont incapable d'auto critique car ils sont convaincu qu'ils ont raison et que les autres ont tort."
Je ne peux pas vous contredire sur le principe. Cependant, je crois fondamentalement dans l'intelligence humaine. Il arrive toujours un moment où la raison, le sens de la réalité, peut triompher de la passion aveugle. Madame Carrier est capable d'aimer les arts en général et la littérature en particulier. Je crois qu'à certains moments elle peut comprendre plus que ce qu'elle affiche officiellement. Je ne couperais jamais les ponts avec quelqu'un comme elle.
"Prétendre que le féminisme exclut les hommes de façon perverse, c'est de la désinformation et de la démagogie."
Soit que vous êtes malhonnête ou que vous avez la mémoire extrêment courte. Le féminisme est un mouvement pluriel avec différent courant de pensé. On a eu plusieurs preuves récemment de l'exclusion des hommes par un féminisme que je considère radicale. Est-ce que nommé 5 femmes tous féministe et aucun homme sur un comité responsable d'une comission parlementaire sur l'orientation gouvernementale en matière d'égalité des sexes(donc hommes et femmes) est une preuve d'inclusion des hommes? Pourtant, il semble que non car l'abscence d'hommes a été décrié par pratiquement tout le québec tant hommes que femmes. Est-ce que nommé 6 femmes féministe et 1 homme pro-féministe sur un groupe de travaille responsable de rédiger un rapport sur la place de l'homme dans la famille(juste se poser la question est une preuve de sexisme) est une preuve d'inclusion des hommes? Ces deux comités on été nommé par des féministes avoués.
"Si perdre des privilèges en faveur d'un meilleur équilibre entre les hommes et les femmes sur tous les plans est perçu par certains comme un mal, une atteinte aux droits des hommes, évidemment, le féminisme leur paraîtra l'ennemi, responsable de tous les maux. On ne peut rechercher l'équilibre entre les droits des un-es et des autres sans que disparaissent certains privilèges réservés jusque-là à un sexe."
De quelles privilèges parlez-vous? Les seuls privilèges sexistes que je connaissent sont les quotas de femmes dans le monde du travail et la loi du divorce qui sont tout le contraire de privilèges pour les hommes. Est-ce que pour les féministes, qui ont milité pour l'adoption de ces lois sexistes, l'égalité de droits pour les hommes est un privilège sexiste? Les hommes et femmes de la condition masculine ne demande que le droit légitime pour les hommes à une égalité de droits devant la loi. Vous devez apprendre à préciser vos arguments car ils sont pas du tout convaincaint.
Pour avoir assisté et participé à la controverse entourant le masculinisme sur le CMAQ, je peux affirmer que nous avons avec l'échange ici présent un grand classique du genre.
Voici une liste d'étapes qui n'arrivent pas toujours dans le même ordre ou à toutes les fois :
1. Un gars met en ligne un texte d'un gars qui critique les féministes.
2. Madame Sisyphe écrit un commentaire intelligent et posé, mais refuse de céder un millimètre. Elle est intransigante face au point de vue qu'elle critique.
3. Bleuler, et son intelligence s'en mêlent et un dialogue presque de sourd s'engage. Il est subtil, mais il est évident qu'il a des idées très claires à défendre lui aussi. Et il met beaucoup d'énergie à les défendre.
4. D'autres gars apparaissent pour supporter son point de vue.
5. On lance un procès d'intention.
6. Ça dégénère - les bobos ressortent et le ton monte
7. Un débat s'ensuit sur la politique éditoriale du CMAQ et sur l'application de celle-ci.
8. La censure est demandée.
9. Des validateurs du CMAQ s'en mêlent.
10. Le débat devient "légaliste", on se cite à la gueule des extraits d'anciens textes.
11. Les positions de tout le monde se replient où la nuance n'existe plus. L'intolérance règne de part et d'autre.
Les solutions pour sortir de ce vicieux pattern sont simples:
1) Énoncer son vécu, sa réalité, ses idées sans jeter le blame en bloc sur les idées de l'autre (là je parle surtout aux gars content).
2) Écouter et réfléchir sur ce qui se dit même dans le non-dit (là je parle à tout le monde).
3) Garder son calme, rester respectueux, non agressif, ( la je parle aux pompés qui ont longtemps agressés les forums de discussion pour défendre le point de vue des gars et à Martin Dufresne ).
4) Ne pas se sentir visé personnellement par toutes les critiques.
5) Se parler en face au lieu de le faire en sourd par la médiation de l'internet. Des fois on a l'impression que les conditions de vie réelle des gens se jouent sur le CMAQ tellement tout le monde s'investit dans le débat virtuel.
Et j'ajouterai que je ne m'exclu pas du tout de ce pattern auquel je participe moi aussi.
1. Le CMAQ accepte un texte résolument masculiniste, sexiste ou même anti-sémite, tout le temps écrit pas un gars.
2. Madame Sisyphe détecte la crosse à cent milles à la ronde contrairement aux gens du CMAQ et met le monde en garde.
3. Bleuleur tient un discours ambigüe, dans lequel il affirme être féministe mais défend à tout coup les masculinistes.
4. D'autres masculinistes s'en mêlent, sachant très bien qu'ils ne seront pas embêtés et lancent une volée de lieux communs et de préjugés.
5. Martin Dufresne détecte lui aussi le discours derrière les apparences de justice social, celui des masculinistes. Comme il n'est pas beaucoup apprécié de certaines personnes, tout ce qu'il dit est systématiquement démoli (remarquez que ça prouve seulement la vigueur que mettent les masculinistes à emporter le débat).
6. Ça dégénère, le CMAQ laisse passer et il se publie des horreurs. Il y en a cependant pour tenir le flambeau et continuer le débat.
7. Certaines personnes demande au CMAQ de respecter sa politique éditoriale qui condamne le genre de discours qui est publié.
8. On demande que le CMAQ ne publie pas ce qui est de la merde masculiniste, parce que cela nous force à débattre avec des gens qui ne vont jamais être convaincus et qui de plus sont contre nous.
9. Certains valideurs du CMAQ s'en mêlent pour se justifier d'avoir publié cette merde. Accessoirement, ils censurent à gauche et à droite des répliques vraiment sexistes (jamais des textes principaux cependant), mais aussi tout ce qui a l'apparence du sexisme mais qui le dénonce (sous prétexte que c'est sexiste!) parce que cela accroche au passage la façon d'agir des administrateurs du CMAQ.
10. CMAQ se fait remettre son communiqué de presse sur le nez; alors des défenseurs du CMAQ suggèrent que c'est un débat légaliste.
11. On appelle intolérance tout ce qui est résolument féministe. La vision critique n'existe plus; seul le "juste milieu" (donc le statu quo) est valable aux yeux de certains. Comme résultat, l'incapacité de certaines personnes à détecter les discours miso et masculinistes discrédite le CMAQ et pousse du monde à croire que c'est volontaire de leur part.
Les solutions pour se sortir de ce vicieux patern sont:
1. L'application de la politique éditoriale du CMAQ;
2. Une meilleur compréhension de ce qu'est le sexisme;
3. Ne plus passer de textes masculinistes;
4. Avoir un débat publique sur cette question;
5. Considérer que l'anti-féminisme est une forme de sexisme.
Et j'ajouterais que je ne m'exlu pas du tout de ce patern auquel je participe en revendiquant l'arrêt de la publication des textes masculinistes.
Je trouve christian dubois assez culotté d'y aller d'une attaque personnelle à l'effet que je ferais disjoncter le débat en "lançant des procès d'intention".
Où ça SVP dans mon bref commentaire ci-dessous?!...
Quand j'ai écrit que Daigle était un antiféministe et que quelqu'un de la gang nous avait téléchargé son texte?
Ben voyons, ce n'est pas évident pour Dubois à la lecture du texte???... Où est-ce qu'il faut qu'on lui souligne???
Aucune "intention" dans le fait d'identifier ça. Ce qui m'étonne c'est que vos validateurs s'en foutent apparemment.
En plus d'être totalement dans le champ, cette attaque personnelle venue d'un membre du CMAQ me semble complètement inappropriée.
Ce n'est pas moi qui parle de balle. On ne fusille personne ici. Si vous désirez mourir, ce sera certainement par ineptie et par dépit, et surtout pas parce que vous donnez une opinion originale et étayée. Quant au CMAQ, il est bien capable de se désigner lui même. On a pas à reprendre l'acronyme qui le caractérise pour le rendre pire qu'il est. On a qu'à regarder ce qui se publient. SVP, M. Dubois, ayez donc une réaction d'intelligence et assumez ce que vous dites.
Vous êtes celui qui a fait la remarque la plus sage de cette page. Merci!
Je vous invite à poursuivre votre démarche. Je vais essayer de me conformer à vos suggestions. Si je retombe dans un discours irrespectueux, je vous invite à me taper sur les doigts.
Lorsque je le compare aux autres thèmes d'actualité sur CMAQ, je remarque que la question des conflits entre les genres est de loin le sujet le plus populaire. Je trouve ça intéressant même si, en apparence, les choses n'avancent pas très vite.
Je partage, en gros, votre analyse et je soutiens vos propositions. Personne ne peut, malheureusement, les imposer à qui que ce soit.
Où faut-il céder quelque millimètre? Faire semblant de ne pas voir la haine contre les féministes qui se dégage de plusieurs textes publiés sur le CMAQ ? Ou la désinformation outrancière qui s'y pratique régulièrement au nom de la liberté d'expression ? Faire semblant de croire que le CMAQ est l'un des plus grands alliés du féminisme et de la justice sociale ?
Comme Sisyphe, comme d'autres sites internet, le CMAQ veut jouer et joue un rôle social et politique en diffusant de l'information. Il vise le changement, l'amélioration des rapports sociaux, une plus grande équité, etc. Mais quel rôle joue-t-il si une partie de l'information qu'il diffuse est de la désinformation (des statistiques tronquées, des attaques contre des groupes, des affirmations non démontrées, etc...), si une partie de sa diffusion contribue systématiquement à discréditer un groupe en particulier - et toujours le même -, non pas à en donner une critique documentée, mais à discréditer? Mettez-vous à la place des personnes comme moi très identifiées à ce groupe constamment discrédité et accusé de tous les maux des hommes, sinon de l'humanité, alors qu'on ne cherche qu'à rétablir un certain équilibre. Êtes-vous capable de comprendre que je puisse ressentir comme une injustice le fait de voir publier sur le CMAQ des propos qui suscitent la haine contre nous, féministes, alors que nous cherchons l'amélioration des rapports humains, de l'évolution de la société dans son ensemble? Nous sommes engagées partout : pour la paix, pour l'égalité ethnique et contre le racisme, pour les libertés, etc. Le caractère systématique de la propagande antiféministe aggrave la situation sur le CMAQ. Et quand nous faisons des comparaisons avec d'autres groupes, ce n'est pas gratuit. Vous savez, comme tout le monde, qu'il y a des groupes ethniques et sociaux discrédités dans notre société. Prenez, par exemple, la communauté homosexuelle, on sait ce que cette communauté a enduré et continue d'endurer à cause de préjugés, de faussetés et de haine propagés contre elle (souvent au nom de l'anti-politically correct). Les féministes n'aiment pas davantage être attaquées gratuitement et systématiquement, en particulier dans une conjoncture qui leur est défavorable et où on note des reculs sensibles pour les femmes dans les décisions gouvernementales. Alors, j'aimerais comme d'autres que ceux qui se disent nos alliés ne contribuent pas à dénigrer le féminisme et à fournir des prétextes au gouvernement pour mettre la hache dans les acquis des femmes qui sont le résultat de si longues années de luttes.
Par ailleurs, à chaque fois que quelqu'un-e démontre clairement et précisément que le CMAQ n'applique pas sa politique éditoriale, on le ou la considère intransigeant-e. J'ai remplacé féministes par Juifs et syndicalistes dans le texte sexiste et diffamatoire de Monsieur Daigle pour faire une démontration. Est-ce cela de l'intolérance? Je crois que tout ce qui est féministe - et clairement féministe, pas féministe mais... - représente de l'intransigeance aux yeux de certain-es.
Il est évident que le CMAQ n'applique pas sa politique en matière de sexisme, antiféminisme, diffamation, propagande haineuse. Il a le droit de publier ce genre de textes. Ce que je conteste, c'est qu'il prétende en les publiant toujours appliquer sa politique et accuse les autres de le diffamer s'ils ou elles leur rappellent sa politique. Il semble que simplement raconter ou commenter ce qui s'écrit sur le CMAQ, même en mettant les liens en référence pour vérification comme je l'ai fait sur Sisyphe, ce soit de la diffamation. Mais quand les féministes sont constamment accusées de faussetés sur le CMAQ, ce n'en est pas.
On peut se passer du CMAQ (comme de Sisyphe, ou tout autre site), la vie ne tourne pas autour de sites internet. Mais si on affirme être un site ouvert et public qui n'accepte pas les textes sexistes, les propos diffamatoires, la misogynie (une forme de haine, comme on le sait) ou l'antiféminisme (mais ça, ce n'est pas sûr, ce n'est pas dans la politique, peut-être), et qu'ensuite on agit de façon contraire, on s'expose à se le faire mettre sous le nez, non? Si cela est encore de l'intransigeance, je vais croire que seul le silence n'en est pas et est souhaité.
Madame Carrier reconnait que les hommes se suicident 4 x plus que les femmes et que les femmes font 4 x + de tentatives....ET ELLE REALISE QUE LES HOMMES ONT REELLEMENT BESION D'AIDE...AUTANT QUE LES FEMMES
Madame Carrier est tannée de se chicaner avec les "méchants masculinistes" et le CMAQ et décide de participer à la recherche de solution aux problèmes des hommes au lieu de ne parler que POUR LES FEMMES !
Madame Carrier reconnait que les pères sont réellement lésés par la justice ! Oui aussi il reste du chemin à faire pour permettre aux femmes d'acceder à l'aide juridique.
Madame Carrier est tannée de parler QUE POUR LES FEMMES et réalise tout le chemin parcouru par ces dernières....et réalise aussi que de plus en plus d'hommes et de femmes ne sont plus capable d'accepter que l'ont pense qu'aux femmes....
Madame Carrier prend conscience que les hommes ne sont pas CONTRE LE FÉMINISME A PRIORI, MAIS QUE LE FAIT QUE CETTE IDÉOLOGIE IGNORE SYSTÉMATIQUEMENT LES SOUFFRANCES ET BERSOIN DES HOMMES, FAIT EN SORTE QUE CES DERNIERS DEVIENNENT PAR LA FORCE DES CHOSES TRÈS FRUSTRÉS ... et alimentent le ressac en nombre de plus en plus grand...
Ce n'est pas le féminisme qui crée le ressac...MAIS les exagérations du féminisme....
Madame Carrier réalise qu'il serait temps de dénoncer ces éxagérations au lieu d'essayer de défendre le féminisme dans son intégralité et comme s'il était parfait ! MAIS rien dans ce bas monde n'est parfait ! Plus vous allez vous acharner à défendre l'indéfendable.,..plus le ressac va s'amplifier... Il faut plutôt penser à changer ce qui permet au ressac de grossir!
Madame Carrier est en maudit après avoit lu ce texte...mais réalise certaines choses...
Sans rancune Madame Carrier....;-)
Par ce texte je ne cherche pas à vous dénigrer....je sais que vous etes très très intelligente ! Je sais que vous avez travaillé très très fort pour améliorer la condition des femmes !
Vous pouvez demander au CMAQ la censure....mais vous pouvez aussi reconnaitre qu'il y a un peu de vérité dans tout ce que j'écris...
Mon seul désir:Que vous réalisiez la cause de toute cette lutte anti-féministe!
Vous seriez vraiment surprise de savoir que même les plus frustrés parmi les "méchants masculinistes" ne désirent pas de recul concernant les acquis des femmes...mais une plus grande place pour les problèmes masculins ! Mais tant et aussi longtemps que que le mouvement féministe fera en sorte d'empecher tout changement des lois et programmes en faveur des hommes qui vivent des injustices de plus en plus nombreuses......LE RESSAC VA s'amplifier malheureusement, il visera le féminisme ET SES ACQUIS!!
Au fond....tout ça est tellement simple à comprendre...
Écoute, mon petit Christ, le féminisme n'existe pas pour dénigrer les hommes. C'est ton illusion. Je trouve bien injuste tes attaques contre Sisyphe et Mme Carrier.
Si les hommes ont des problèmes, ce n'est pas à cause des femmes ou du féminisme. Alors pourquoi faire des liens dans le style: "le féminisme est une idéologie qui ignore systématiquement les souffrances des hommes"? Et puis, c'est totalement faux. De nombreuses organisations féministes se soucient aussi des conditions de vie et de travail des hommes, seulement, elles se concentrent plus sur des questions touchant les femmes. À titre d'exemple, la Marche des Femmes et la FFQ réclamait une augmentation du salaire minimum qui aurait servi à tout le monde si elle avait été appliquée. Les garderies à 5$ sont le résultat de bien des attentes des groupes féministes. Mais pourtant, de nombreux hommes en profitent.
Alors quand je lis des imbécilités comme celles qui tu écris, je ne peux que les dénoncer. Des gens comme vous s'évertuent à présenter le féminisme comme une stricte bataille entre les hommes et les femmes. Le féminisme s'attaque aux privilèges qu'ont certains hommes, pas aux hommes en général. On n'a pas besoin d'un gourou illuminé dans ton genre qui signe "Jésus", probablement pour se revendiquer de la plus grande institution patriarcale de tous les temps.
Libérez Barabas.
À bas la religion et leur sbires masculinistes.
Franky
Écoute, mon petit Christ, le féminisme n'existe pas pour dénigrer les hommes. C'est ton illusion. Je trouve bien injuste tes attaques contre Sisyphe et Mme Carrier.
JESUS Je sais..je sais...j'ai parlé des EXAGÉRATIONS...pas du féminisme dans son intégralité ...
....et même si tu n'aime pas Jesus....il n'y a pas de raison pour que tu sois haineux envers le christianisme...
Je ne suis pas "ton" petit christ....je m'apelle Jesus...c'est mon nom..tu ne savais pas qu'en espagnol c'est un nom assez courant?
On peut échanger sans insulter?
Franky
Si les hommes ont des problèmes, ce n'est pas à cause des femmes ou du féminisme.
JESUS Tu as raison....mais je pensais avoir fait toutes les nuances pour ne pas attaquer tout le mouvement féministe....réellement désolé que tu te sentes dans l'obligation de défendre TOUT le féminisme ! Je vais faire encore plus d'effort pour apporter les nuances nécéssaires!
Franky
Alors pourquoi faire des liens dans le style: "le féminisme est une idéologie qui ignore systématiquement les souffrances des hommes"? Et puis, c'est totalement faux. De nombreuses organisations féministes se soucient aussi des conditions de vie et de travail des hommes, seulement, elles se concentrent plus sur des questions touchant les femmes. À titre d'exemple, la Marche des Femmes et la FFQ réclamait une augmentation du salaire minimum qui aurait servi à tout le monde si elle avait été appliquée. Les garderies à 5$ sont le résultat de bien des attentes des groupes féministes. Mais pourtant, de nombreux hommes en profitent.
JESUS Je suis en partie d'ACCORD ...oui ces mesures aident aussi les hommes.,...mais je parlais d'hommes qui vivent des injustices et des souffrances incroyables...à cause du manque de programmes adaptés et du système de justice!
Franky
Alors quand je lis des imbécilités comme celles qui tu écris, je ne peux que les dénoncer. Des gens comme vous s'évertuent à présenter le féminisme comme une stricte bataille entre les hommes et les femmes. Le féminisme s'attaque aux privilèges qu'ont certains hommes, pas aux hommes en général. On n'a pas besoin d'un gourou illuminé dans ton genre qui signe "Jésus", probablement pour se revendiquer de la plus grande institution patriarcale de tous les temps.
JESUS Que tu aime JESUS ou non...c'est mon nom !
Franky
Libérez Barabas.
À bas la religion et leur sbires masculinistes.
JESUS Vive la bonne entente...et vive le féminisme renouvelé qui pense aussi aux hommes lésés....et vive les militantEs de la cause masculine...
Il y a des groupes d'hommes et des sites internet qui parlent exclusivement des "injustices et des souffrances incroyables" que vivent certains hommes. Leur reproche-t-on de ne pas parler "des injustices et souffrances incroyables que vivent des femmes" ? Ce n'est pas leur rôle, les femmes sont capables de parler elles-mêmes de leurs problèmes.
Tout ce discours est de la foutaise destiné à discréditer et à détourner le sens véritable du féminisme en l'accusant de tous les maux. C'est plutôt lassant de voir un gang de petits gars se plaindre sans cesse que leur(s) maman(s) ne s'intéresse(nt) pas assez à leurs bobos, donc qu'elle (s) ne les aime(ent) pas. Jésus, si vous y pouvez quelque chose, faites que ces petits gars deviennent des hommes qui s'assument un de ces jours et laissent les femmes tranquilles. On perdrait peut-être moins du temps si court que dure l'existence humaine.
Ceci dit, la souffrance individuelle de certains hommes (comme celle de certaines femmes) n'a jamais fait de doute. Toutefois, quand on parle de féminisme, on ne parle pas d'un ordre professionnel, comme celui des psychologues, par exemple, dont les membres s'intéressent aux problèmes individuels, mais d'un mouvement qui questionne les rapports sociaux et personnels dans une démarche collective ou globale. Forcément, cela interpelle les hommes comme les femmes. Mais prétendre que les féministes en veulent aux hommes ou ne se préoccupent pas des hommes parce qu'elles mettent en évidence la position des femmes dans l'ensemble de la société, c'est soit de la mauvaise foi, soit de l'ignorance, soit une erreur de perspective. Dans le cas de la mauvaise foi, il n'y a pas grand-chose à faire, dans les deux autres cas, on peut mieux se renseigner.
Tu n'as pas comprit que Jésus voulait faire remarquer à Madame Carrier que CERTAINES lois et féministes dénigrent les hommes constamment. Il n'a jamais dit le féminisme en tant qu'idéologie, nuance très importante.
Tu dis ce n'est pas à cause du féminisme que les hommes ont des problèmes, tu as raison en partit. Les quotas sexistes dans le monde de l'emploi et la loi du divorce qui dénigre le père, ce ne sont pas les hommes qui ont milité pour leur adoption mais des groupes de pressions féministes qui ne représentent pas le mouvement féminisme mais seulement un courant de pensée radicale.
La meilleur exemple du dénigrement des hommes par ce courant de pensée radicale est l'abscence d'hommes sur le comité chargé de la comission parlementaire sur l'orientation du gouvernement sur l'égalité des sexes. Il y a plusieurs autres exemples comme celui la. Ce courant de pensée radicale contrôle les principales organisations féminismes et par leur actions sexisme elle contribue à dénigrer le mouvement féminisme aux yeux des hommes et femmes. C'est dommage pour les autres féministes non sexiste qui forme la grande majorité du mouvement féminisme.
Vous êtes vraiment des experts désinformateurs, et vous vous faites un malin plaisir à divaguer dans le seul but d'avoir raison. Pourtant, Jésus dit clairement dans sa réplique que le féminisme comme idéologie "IGNORE SYSTÉMATIQUEMENT LES SOUFFRANCES ET BERSOIN DES HOMMES". Entre dire ça et prétendre que le féminisme dénigre les hommes, y'a pas un grand pas à faire.
Quant aux "quotas sexistes" comme tu les nommes, ils existent dans des milieux où il y a une forte majorité d'hommes. Par exemple, ceux-ci sont employés à la STM; pourtant, la STM avoue elle même qu'il y a encore une grande majorité d'homme dans ce milieu. Il n'y a rien de sexiste à vouloir que les milieux traditionnels s'ouvrent d'avantage aux femmes, à moins d'être nous même masculinistes et sexistes.
Enfin, et je l'ai à plusieurs reprises, vous semblez vous désoler qu'il n'y ait que des femmes sur les divers institutions comme "le comité chargé de la comission parlementaire sur l'orientation du gouvernement sur l'égalité des sexes" et le Conseil du Statut de la Femme. Pourtant, encore une fois, une majorité d'hommes sont présents aux autres comités du gouvernement. Ce que les femmes ont demandé, c'est d'avoir UN endroit où elles pourraient être seules et parler de politique. En fait, il semblerait que dès qu'une politique est efficace, on la dénigre. Cela vous dérange-t-il vraiment qu'il n'y ait aucun homme sur ce comité? Qu'y ferait-il? Quel serait son rôle?
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Sujet:
La discrimation positive a de nombreux effets pervers
Si les femmes sont minoritaires dans certain domaine c'est peut-être parce qu'elles portent moins d'interet à ses domaines? C'est peut-être aussi parce que les hommes sont meilleurs? Ahhhhhhhh non, c'est discriminatoire de dire pareil chose......
Pourquoi il y a peu ou pas de femme en course automobile? Discrimination?
Les quotas sexiste ont pour effet de privé un homme interessé à travailler dans un domaine et compétent pour laisser la place à une femme qui n'est pas nécessairement interessée et compétente. Une femme veut un emploi à tout pris avec bourse d'étude meme si elle a pas les compétences (contingentement) elle n'a qu'a s'orienté dans un milieu traditionnellement masculin. Certains milieux ont maintenant plus de 50% d'employé féminins et les quotas ne sont pas abolis. D'aileurs, c'est quoi cette manie de vouloir du 50% homme 50% femmes partout? C'est pas un peu exagéré ça?
Je lis vraiment des dégueulasserie sur leC CMAQ, mais ça ne me surprend plus.
Ne pas être capable de voir que certains milieux typiquement masculins peuvent être rebutant pour les femmes, c'est un déni complet. Mais de dire que "les hommes sont meilleurs", là c'est complètement sexiste. Vous avez démontré auparavent que vous étiez capable de dire des absurdités. Maintenant, vous vous dévoilez comme un sexiste.
Pourquoi il n'y a pas de femme dans la course automobile? Oui c'est de la discrimination. Point à la ligne. Ce genre de milieu, comme tous les milieux de sport professionnels, sont fermés aux femmes. C'est une réalité. Pourtant, les femmes ont démontré cent fois qu'elles étaient capable de conduire une voiture, elles ont moins d'accident. À qui appartient les écuries automobiles? À des grandes corporations (Ferrari, Renault, etc...) qui ne désirent surtout pas voir l'image virile de la course automobile changer.
Enfin, sur cette question des quotas sexistes, votre affirmation est absurde. Si une femme se dirige vers un milieu où il y a une forte majorité d'hommes, où elle est souvent mal vue, discriminée, ce n'est certainement pas parce qu'elle n'y porte aucun intérêt. Mais bon, à vous lire, les femmes ne se retrouvent pas dans les milieux masculins par manque de compétence? Franchement, c'est complètement idiot. Et enfin, je le demande, pourquoi ne pas vouloir qu'il y ait 50% de femmes un peu partout? C'est vraiment un problème?
Les hommes sont plus compétent dans certains domaine à cause de leur force physique supérieure comme par exemple pompier et toute autres métier ou la force physique est importante. Ce n'est pas du sexisme, c'est un fait.
Il est évident que vous ne connaissez rien à la course automobile. Si il n'y a pas de femmes en course automobile, c'est qu'elle n'on pas la capacité physique des hommes d'endurer la force d'inertie(force g) autant que les hommes. Il faut être extrêmement résistant pour courrir en course automobile et cela avantage les hommes. Vous êtes démagogue et complètement dans le champ quand vous dites que c'est de la discrimination. C'est typique des féministes radicales de dire qu'il y a discrimination quand les femmes sont peu ou pas présente dans un domaine alors que c'est totalement faux et démagogue. Vous comparez le fait qu'une femme peut conduire une voiture et la course automobile. Comparaison vraiment stupide car n'importe qui peut conduire une voiture car il n'y a pas de force d'inertie à supporter. Ya comme une méchante différence entre rouler à 120km/h et 300km/h. Vous venez vraiment de vous ridiculisez.
Au sujet des quotas, vous parlez encore une fois de ce que vous ne connaissez pas. Je travaille dans un domaine(électronique) où il y a une forte majorité d'hommes et il n'y a aucune discrimination d'exercer envers les femmes. Au contraire, il y a des mesures incitatives pour les filles à l'école comme des bourses. Lors de mes études, il n'y avait que quelques fillles qui se sont inscrit dans mon programme et la pluspart ont laché après une session parce qu'elle trouvait ca "plate". Les filles ne sont pas intéressé par les métiers non-traditionnelle car elles préfèrent les métier où la communication entre humain est favorisé. C'est largement documenté et toutlemonde sait ca. Ma supérieure au travail est une femme qui est dans un métier non-traditionelle et si vous allez lui dire en face que les femmes subissent de la discrimination dans les métiers non-traditionnelles elle va se moquer de vous. Vous justifier les quotas sexistes par une discrimination qui n'existe pas. C'est d'ailleurs l'argument principal utilisé par les leaders féministes pour justifier les quotas alors qu'elles savent très bien que c'est faux. Demander leur un exemple de discrimination les métiers non-traditionelle, elles vont se mettre à patiner comme un politicien.
Il n'y a aucun problème à ce qu'il y est 50% de femmes dans un secteur sauf qu'il y a un problème quand ce pourcentage est atteint à cause que les hommes sont discriminé à cause de leur sexe. Pour les leaders féministes, la discrimination envers les femmes était une chose extrêmement négative alors que pour les hommes c'est "positif". Double standard sexiste. La discrimination ne peut-être en aucun cas positive. Une société égalitaire est une société qui choisit ses candidats en fonction de leur compétence peu importe leur sexe.
De donner un exemple de la force physique des hommes est très tendencieux, puisque que quand on y fait référence, il s'agit d'une moyenne. Or, tout le monde sait qu'il existe des femmes fortes qui sont capables d'effectuer les tâches qui demandent une force supérieure à la moyenne. Voilà pourquoi vos propos sont sexiste: en affirmant ce que vous dites, vous prétendez qu'en tout temps, une femme est moins forte qu'un homme. C'est une baliverne.
Quant à la course automobile, je trouve étrange que vous citiez cet exemple parmis tant d'autres. N'existe-t-il pas des femmes pilotes d'avion ou astronaute? Ce sont pourtant des métiers où elles doivent endurer une force G beaucoup plus élevée que dans la course automobile. Même la Nasa fait confiance à des femmes pour aller dans l'espace, alors pourquoi pas dans la course automobile? Là aussi vous faites preuve de sexisme, parce que vous tentez de justifier une discrimination sociale par des facteurs soi-disant naturels, même si ces mêmes facteurs me semblent plutôt douteux.
Et qui êtes vous pour prétendre que je ne connais rien aux quotas et aux métiers traditionnellement masculins? Je fais un métier traditionnellement masculin, et le fait que les femmes ne sont pas présentes n'a rien à voir avec leur désintérêt, mais tout à voir avec d'une part l'ambiance macho qui règne dans les shops et d'autre part le fait que les patrons n'embauchent pas des femmes, point à la ligne. Même qu'un de mes patrons m'a déjà dit qu'il ne voulait pas embaucher des femmes parce que cela allait diminuer le rythme de travail des hommes.
Si vous pouviez vous ouvrir d'avantage les yeux, peut-être comprenderiez-vous pourquoi les femmes préfèrent d'avantage les métiers traditionnels de femmes et les hommes l'inverse. De prétendre que cela a à voir avec les caractéristiques physiques est complètement ridicule. La seule fois où j'ai entendu parler de raisons physiques pour ne pas employer des femmes, c'était quand le patron ne voulait pas qu'elle puisse quitter pour des raisons de maternité.
La course automobile demande des nerfs d'acier, de l'endurance physique, des reflexes et de la témérité. Désolé de te décevoir mais les hommes dominent les femmes dans ces quatres categories, ça n'exclut pas que des femmes d'exceptions les ont aussi, mais en général un homme qui prend soin de lui est plus fort qu'une femme qui prend soin d'elle. La témérité excesive chez certain hommes pourraient aussi expliquer le nombre d'accident de la route, surtout quand, par un malencontreux hasard, ils rencontrent une personne excesivement prudente sur la route qui est souvent tres nerveuse aussi, en général, une femme. C'est pas sexiste de dire que certaines caractéristiques ce retrouvent plus chez un sexe que chez l'autre, c'est ça la beauté de la nature, la différence.
Désolé pour la comparaison, mais est-ce que de dire qu'un lévrier cours plus vite qu'un bouledogue c'est raciste envers le bouledogue? J'espere que tu répond non, c'est la même affaire que le sexisme dont tu m'accuses.
Tu vas me faire croire que dans une shop de bois ou de métal une femme est aussi performante qu'un homme? Tu vas me faire croire qu'une femme qui ne va pas dans le domaine de l'électronique c'est à cause de la discrimination des males macho et non à cause d'un manque d'interet dans ce domaine?
Les femmes sont égales a l'homme physiquement? Alors explique moi pourquoi il y pas de combat de boxe entre un homme et une femme du meme poid, explique moi pourquoi on sépare les épreuves olympiques, d'un coté les hommes, de l'autre les femmes? C'est du sexisme?
Je crois que c'est toi qui devrait s'ouvrir d'avantage les yeux et l'esprit aussi.
Beaucoup de présomptions relativement à ce que je pense et à ce que je vais écrire sur les pères. Peut-être vaut-il mieux attendre que je l'écrive... et je n'écrirai pas sur les pères en général, mais sur ceux qui sont concernés par les modifications aux pensions alimentaires pour enfants (loi 21). Ce n'est pas ici que je parlerai de tout ça, vous avez encore le temps de spéculer beaucoup et de vous amuser. Ça n'avance pas beaucoup les débats mais si cela meuble vos temps libres, que vous semblez avoir en abondance, alors spéculer et imaginer a quelque utilité.
Votre problème, Madame Carrier, c'est vous associés systématiquement toute critique de CERTAINS excès du féminisme à de la misogynie même si la critique est nuancé. Je crois que vous devez cesser de défendre le féminisme comme un dogme et admettre que certaines féministes ont dépassé les bornes.
J'ai constaté beaucoup de mépris envers les hommes par les instances féministes comme la gazette des femmes, la FFQ et le CSF et critiquer ce fait n'est aucunement misogyne. Comme bleuler vous l'a démontré avec le lien à un de vos articles, il vous est arrivé d'être haineuse envers des gens de la condition masculine qui ne veulent que l'amélioration de la condition de vie des hommes et le fin des inégalités qu'ils subissent. En quoi demander que la loi du divorce soit égalitaire et que cesse les quotas sexistes envers les hommes est de la propagande haineuse envers les femmes? Je crois que dire, comme vous l'avez fait, que les hommes et femmes de la condition masculine sont tous des misogyne frustrés qui veulent enlever tous les acquis des femmes se rapprochent beaucoup plus de ce qu'est de la propagande mensongère. Les "masculinistes" veulent l'égalités des droits entre le sexes et non les intentions que vous leur attribué.
C'est dommage mais certaines personnes sur le CMAQ ne peuvent tolérer que l'on parle de condition masculine sans grimper dans les rideaux et accuser les messagers de misogynie. Mais ces féministes sont une infine minorité, la pluspart des féministes sont capable d'écouter les problèmes des hommes sans se sentir attaquer.
( je ne sais pas si mon commentaire sera au bon endroit,mais qu'importe...)
Moi je suis pas mal tanné de lire/ entendre qu'au Québec il y un matriarcat, et que la preuve est que les garçons se suicident le plus au Québec que partout ailleurs. Mais qu'en est-il des filles?? Le nombre de tentatives de suicides chez les filles au Québec est plus important en nombre que chez les garçons...Comme la virilité exige plus de dureté, cela fait en sorte que les gars réussissent plus souvent leur tentative de suicide, car ils prennent des méthodes plus ''violentes'' et que les filles prennent des moyens plus doux pour leur tentatives de suicide, donc plus souvent ratées...
Je serai curieuse de voir depuis combien de temps le Québec est le champion du suicide des garçon?? A-t-on des statistiques datant d'avant 1960?? Et à cet effet, comment se fait-il que les autochtones se suicident trois fois plus que les blancs?? Est-ce aussi la preuve que nous vivons dans une société matriarcale?? De plus comment se fait-il que tant de jeunes hommes gais se suicident?? Est-ce le fait de la société matriarcale ou de la société qui contraint à l'hétérosexualité??
je ne sais plus qui disait qu'il fallait arrêter de parler de l'égalité des femmes pour parler de l'égalité de l'humain, mais j'aimerai dire que si on parle de l'égalité des femmes, c'est parce que c'est cela que l'on revendique, parce que l'on part du prémisse qu'il y a un système d'oppression que l'on nomme le patriarcat qui infériorise les femmes et non les hommes...
Pour ton chum Alain, je suis bien désolée pour lui, mais si on regarde les statistiques pour avoir une analyse globale et non des faits isolés...on constate que les femmes ont la garde légales des enfants dans la majorité du temps, mais c'est souvent parce que les pères ne la réclament pas en cours, sont absents en cours, et d'un préjugé que les femmes sont les seules capable d'élever des enfants (mais cela a déjà été bien expliqué par quelqu'un...) De plus, ce sont les femmes qui prennent majoritairement soin des enfants dans la famille, et ce avant la séparation...
je m'arrête là-dessus...
Pour Sysiphe...
je suis assez d'accord avec toi qu'il n'est pas toujours nécessaire de faire la démonstration qu'un commentaire est mysogine ou sexiste... tu l'as bien expliqué, mais en même temps je me dis que si on le fait, il y a un peu d'éducation politique qui se fait..même si je comprends et partage la frustration que c'est toujours aux féministes de démontrer le caractère mysogine des propos
Pour les suicides, je vous recommande de prendre connaissance des travaux classiques de Durkheim sur l'anomie. Cela permet de comprendre les comportement suicidaires dans leurs contextes social sans tomber dans une sur-contextualisation.
Pour la garde des enfants, vous faites erreur. Une recherche conduite par une équipe de l'UQAM montre que la plupart des pères (90%) demandent la garde partagée au moment du divorce. Lorsque cette demande est entérinée par la mère, elle est exécutoire. Lorsque la mère conteste, il survient alors deux cas de figure. Si les deux parents sont défendus par l'aide juridique ou qu'aucun des deux n'est défendu par l'aide juridique, il y a une longue procédure à la sortie de laquelle les pères se voient parfois accorder cette garde partagée. Si au contraire seul l'un des parents est défendu par l'aide juridique, l'autre parent anticipe un épuisement de ses ressources et abandonne la requête au profit du parent qui n'a pas à payer son procureur. Au Québec les femmes (et donc les mères) sont plus souvent dépourvues de ressources financières et ont droit à l'aide juridique. Ce désavantage financier à l'effet paradoxal d'être un énorme avantage lorsque survient une crise juridique familiale.
"Une recherche conduite par une équipe de l'UQAM montre que la plupart des pères (90%) demandent la garde partagée au moment du divorce"
Quelle "équipe"? Citation complète SVP. Et quel est le groupe de référence, le 100 sur lequel on calcule ce 90: l'ensemble des pères qui divorcent - comme ce que suggère "Bleuler" - ou l'ensemble des pères qui demandent une forme ou une autre de garde? L'échantillon de cette étude est-il représentatif? J'en doute. Et franchement, si ce n'est pas le cas, la ficelle est un peu grosse et nous en apprend beaucoup sur M. "Bleuler et son intelligence".
Quant à son argument sur l'aide juridique, il démontre une méconnaissance de la disponibilité et de la qualité de cette ressource.
Je note aussi son interprétation tendancieuse des raisons pour lesquelles des hommes décident de ne pas intenter de litige de garde. Il est bien plus probable qu'ils sont moins méritants comme parents de première ligne, et surtout que les raisons de la rupture et l'affrontement qui se perpétue entre ex-conjoints décourage la possibilité d'une garde partagée.
Mais ça, il faut être sensible à l'intérêt de l'enfant pour le reconnaître.
Martin Dufresne
Vos premières questions me prennent au dépourvu. J'ai lu le résumé de cette recherche dans un périodique internet dont le numéro n'est plus disponible en ligne. Mais comme je connais la rigeure que vous exigez des personnes qui vous contredisent, je vais vous la chercher. En ce qui regarde l'interprétation des données, elle n'est pas directement de moi. C'est un extention des questions que formulaient les auteurs en conclusion de leur recherche.
Pour ce qui est du fait que les pères soient souvent moins "méritants" que leurs épouses en ce qui regarde la qualité de l'attention qu'ils portent aux enfants, je ne peux pas vous contredire. Les stéréotypes sexuels que véhiculent toujours les hommes et les femmes de notre société favorisent davantage le développement de qualités parentales chez la mère. C'est une inégalité que des militants et des professionnels de la santé travaillent activement à réduire. Ces militants le font en valorisant la contribution paternelle plutôt qu'en cherchant la "petite bête" ou en montant en épingle des cas dramatiques dans le but de culpabiliser les hommes. Sous l'impulsion des changements survenus dans nos mentalités, sous l'influence de l'industrialisation et du féminisme, la nouvelle génération de pères est déjà bien mieux disposée. Les nouveaux papas ont très envie de s'engager. Tous les espoirs sont permis.
Pour ce qui est de mon intérêt pour les enfants, je ne crois pas avoir de leçons à recevoir. J'ai fais de l'intérêt des enfants l'une des pières angulaires de mon engagement professionnel, de mon engagement social et de ma vie privée. Est-ce votre cas?
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