LA politique anti-vénézuélienne de George W. Bush a été fortement critiquée à Caracas par Hugo Chavez, président du Venezuela qui, prenant la parole à un gigantesque rassemblement populaire, a affirmé que son homologue nord-américain est l’un des principaux instigateurs de la déstabilisation interne à laquelle se livrent ses opposants.

N O T R E A M E R I Q U E
La Havane. 1 Mars 2004

VENEZUELA
Condamnation du soutien US aux plans déstabilisateurs de l’opposition

PAR MARIA VICTORIA VALDÉS-RODDA, de Granma international
LA politique anti-vénézuélienne de George W. Bush a été fortement critiquée à Caracas par Hugo Chavez, président du Venezuela qui, prenant la parole à un gigantesque rassemblement populaire, a affirmé que son homologue nord-américain est l’un des principaux instigateurs de la déstabilisation interne à laquelle se livrent ses opposants.

Le 29 février, Chavez a accusé à nouveau l’actuelle administration de la Maison-Blanche de prouvoir des actions, d’où la violence n’est pas exclue, pour le renverser. Mais comme préambule à de pires affrontements, les États-Unis, a-t-il dit, prétendent donner au monde l’image d’un chaos généralisé dans le pays, qui favoriserait une intervention étrangère.

Chavez a aussi expliqué que les organes de sécurité vénézuéliens ont intercepté des messages des ennemis de la Révolution bolivarienne appelant Washington à évaluer au sein de l’Organisation des États américains (OEA) des sanctions contre Caracas et suggérant une éventuelle intervention de forces rapides étrangères, ou nord-américaines. (L’information sera élargie)