Un moment donné quand Mike Messier va être mort pis qui vont jouer les games de hocker à 11h du soir à cause des mauvaises cotes d’écoutes, l’industrie sportive va devoir faire des p’tits changements dans les règlements officiels du hockey sur glace.

Step 1 : Mettre une deuxième poque sa glace pour avoir 2 fois plus de jeu en même temps. Aussi deux fois plus de collisions faque 2 fois plus de bagarres.

Step 2 : Mettre des mascottes en forme de pinguins aux arbitres. À cause que c’est noir et blanc pi que ça pogne bein gros chez les jeunes. On va comme ça attirer la future clientèle du sport professionnel vers le nouveau genre de hockey.

Step 3 : Pour ajouter à l’atmosphère junk food à nos nouveaux collysés on va attirer des mouettes pour qu’elles viennent chier sur nos gradins pleins lors de matchs importants où le nombre de McDo-eaters sera plus important.

Step 4 : On va faire en sorte que les stades ressemblent à des bars de danseuses. On va mettre des blondes semi-habillées sur des poteaux à 100 pieds au dessus du sol pour ajouter au coté spectaculaire du show. Ça va être l’élément aductif d’la game!

Step 5 : Pour plaire aux goûts de plus en plus raffinés de nos clients habitués on va mettre plus de sucre et plus de sel dans les cochonneries qu’on va vendre dans les gradins. Et pour combler ce besoin, certaines compagnies bien ciblées s’arracheront ainsi les endroits publicitaires dans nos écrans, bordures de glace et autres. Des compagnies telles que : PanOxyl (traitement pour les boutons) et des publicitées pour des cliniques de liposuccion.

Step 6 : Nous encouragerons les compagnies telles que Ford et Coca-cola à redorer leur blason corporatifs en subventionnant les équipes juniores de hockey amateur.
Nos supportaires seront encore mieux brainwashés pour résister aux conscientisations de plus en plus populaires que sont les causes environnementales ou autres futiles hallucinations hippies de dévellopement durable à la noix.

Nous aspirons ainsi à une société davantage centrée sur le divertissement et moins vers le coté moins lucratif qu’est l’industrie du plein air. Ce côté accessible à tous et gratuit que constitue ce concurent nous dégoute. Laissons les riches profiter encore un peu de cette nature en décomposition en leur montrant la nature des terrains de golf. Cette fausse image qu’est la nature les convaincra qu’elle n’est pas tant en péril qu’on essaie de leur faire croire. Cela appaisera sans doute le coté humain qui habite encore quelques râres de ceux là.