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Gestion de la forêt publique : pas de Saguenéen ni de Jeannois sur la commissionbatiste, Mercredi, Février 4, 2004 - 16:28 (Reportage ind. / Ind. news report | Aboriginal Nations | Democratie | Ecologie | Femmes / Women / Mujeres)
Batiste W. Foisy
JONQUIÈRE (bfw)– Alors que c’est au Saguenay-Lac-St-Jean qu’on abat le plus d’arbres au Québec, aucun membre de la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise – dont la composition a été révélée hier – ne vient de cette région. De façon générale, la commission, dont le mandat a déjà été largement contestée par les mouvements écologistes, brille par la sous-représentation des régions. Le président de la commission, Guy Coulombe, fait carrière à Montréal (où il a été directeur de la SQ!). Il est épaulé par trois professeurs de l’Université Laval et un autre de l’Université de Montréal. Le seul membre issu d’une des grandes régions productrice de bois est Jules Arsenault, le recteur de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Aucun ne provient de la Côte-Nord, de la Gaspésie (où, admettons le, il ne se pratique plus beaucoup de coupe… Il n’y a plus rien a couper!) ou encore de Chapais-Chibougamau. Il faut aussi noter une absence totale de représentant des Première nations et une très faible représentation féminine. Il n’y a qu’une seule femme, Anick Liboiron, ancienne directrice de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Bien que ce soit d’abord les régions qui sont touchée par l’hémorragie forestière, le gouvernement québécois continu de faire preuve d’une méconnaissance totale de la réalité régionale et à opter pour une position indûment centralisatrice en continuant de favoriser Montréal et Québec. C’est peut être ici que l’on charge les semi-remorques à ras-bord d’épinette, mais nous sommes, aux yeux de Québec, trop arriéré pour savoir ce qui est bon pour nous…
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