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CONTRE LES MESURES ECONOMIQUE DE MESA

Anonyme, Vendredi, Janvier 30, 2004 - 17:09

Econoticias

LA CLAMEUR POPULAIRE CROIT CONTRE LES MESURES ECONOMIQUE DE MESA

A G E N C E D E P R E S S E A - I N F O S
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LA CLAMEUR POPULAIRE CROIT CONTRE LES MESURES ECONOMIQUE DE MESA
Rédaction de Econoticiasbolivia.com, La Paz, enero 28, 2004

Les populations des principales villes de Bolivie ont rejoint aujourd’hui
les syndicats et les organisations sociales et populaires pour condamner
les mesures économiques qu’envisage de mettre en place le président
Carlos Mesa. "Ils ne peuvent demander plus de sacrifices au peuple", "Que
les riches payent la crise, pas les pauvres", "Cela va être la pire
erreur du président", "Ils ne peuvent pas nous faire cela", dirent des
citoyens de diverse conditions sociales aux chaînes de télévision et
radios locales. La protestation s’est généralisée dès lors qu’il a été su
que parmi les mesures économiques que prépare le gouvernement figurait,
entre autres, la fin de la subvention au gaz liquide domestique consommé
par les ménages les plus pauvres et la hausse du prix des principaux
carburants, qui a un effet multiplicateur sur le reste des produits de
base et du transport.

SOULEVEMENT POPULAIRE

"Le peuple va se soulever", a averti le principal dirigeant de la
Confédération des Paysans, le "Mallku" Felipe Quispe. "Si Mesa annonce le
garrafazo ou le gasolinazo, le peuple va se soulever et très rapidement
Carlos Mesa va tomber".
"Nous nous préparons à sortir dans les rues pour refuser les mesures
économiques et faire tomber Mesa", a assuré le leader des paysans de
l’Altiplano, qui s’engage avec la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) à
une grève générale illimitée et aux barrages de routes si Mesa lance les
mesures économiques demandées par le Fondo Monetario Internacional (FMI)
et ne répond pas aux attentes sociales. .
La protestation populaire fut d’une telle intensité qu’elle a alarmé
jusqu’aux parlementaires du Movimiento al Socialismo (MAS) du cocalero
Evo Morales, qui soutiennent le président Mesa et qui avaient condamné
l’appel de la COB à la grève comme "séditieuse" et "golpiste" (coup
d’Etat). "Nous avons dit au Président que cela (éliminer la subvention au
gaz liquide) est un suicide", a révélé le senateur du MAS, Filemón
Escobar, en considérant que ces mesures économiques occasionneront de
grands conflits sociaux.
"Il y aura une convulsion sociale, de laquelle sûrement vont profiter
ceux qui ne veulent pas d’élections", s’est lamenté le parlementaire du
MAS, parti qui tente de canaliser toutes les protestations sociales et
la refus populaire du néolibéralisme par la voie électorale. Au MAS, il
y a la peur que la lutte populaire soit stoppée par un coup d’Etat
militaire d’extrême droite, ce qui suspendrait la démocratie, annulerait
les élections et leur possibilité de gouverner.

LES MESURES

Selon les annonces officielles, le président Mesa annoncera cette fin de
semaine son programme économique d’urgence avec lequel il tentera de
financer un déficit fiscal de plus de 6 % du Produit intérieur Brut
(PIB). Jusqu’à maintenant, on sait qu’il réduira de 10% les salaires de
la haute bureaucratie et économiserait un peu plus de 35 millions de
dollars avec une politique d’austérité. Cent autres millions de dollars
seraient obtenus de la coopération internationale et il resterait à
financer 250 millions de dollars, qui proviendraient des apports des
entreprises pétrolières, de la fin de la subvention au gaz liquide, de
plus fortes impositions sur les salaires et de la hausse du prix de
l’essence, comme l’ont dénoncé des dirigeants syndicaux et comme l’ont
révélé les propres autorités du gouvernement.
Dans les secteurs populaires règne la crainte, au regard des expériences
passées, que l’augmentation des impôts et que la hausse du prix des
carburants aient un fort impact sur les secteurs pauvres qui forment les
deux tiers de la population et qui au vu de ce que se passe maintenant,
ne paraissent pas être très disposés à se sacrifier comme le demande le
président Mesa.

PAS PLUS DE SACRIFICES
"Chaque année on nous demande plus de sacrifices, chaque année on nous
demande de nous serrer la ceinture, jusqu’où ? Les boliviens, nous sommes
très pauvres, nous arrivons à peine à survivre", a protesté le dirigeant
des professeurs de La Paz, José Luis

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