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Des consultations pré-budgétaires agitéesNicolas, Vendredi, Janvier 30, 2004 - 15:34
Nicolas
Le Ministre Yves Séguin était en consultation pré-budgétaire cette semaine. Ce fut l’occasion pour les groupes communautaires et les syndicats –-surtout les syndicats, en fait—- de relancer la mobilisation antilibérale. Reprise timide et passablement désorganisée, mais reprise quand même. Le tout a commencé mardi matin, à Montréal, quand une délégation de la coalition « J’ai jamais voté pour ça » s’est rendu sur les lieux de la consultation pour servir un avertissement au Ministre. Il paraît que la police était passablement nerveuse, mais le tout s’est déroulé très mollo. Mercredi matin, à Québec, s’était déjà un peu moins mollo. Une cinquantaine de militantEs de la FTQ, surtout du SCFP, se sont rendu assez tôt -–8h30-- au Centre des congrès pour retarder le début des consultations. À l’origine, les syndicalistes (et trois permanents de groupes communautaires venus en appui!) ne semblaient pas du tout avoir de plan de match. Ils et elles se sont tout simplement engouffré dans le Centre des congrès et ont suivi les flèches jusqu’aux consultations. Arrivé sur place, les gardiens de sécurité ont quelque peu paniqué et ont barrés les portes. La ligne de piquetage est donc devenu un «blocage» improvisé.
Mercredi midi, s’était au tour du Forum social régional, du RÉPAC et du Réseau de Vigilance de manifester. Entre 150 et 200 personnes, surtout des syndiquéEs CSN et CSQ, se sont pointés. Vendredi midi, de nouveau à Montréal, la coalition «J’ai jamais voté pour ça» et le Réseau de vigilance se rappellent aux bons souvenirs du Ministre. 400 personnes répondent à l’appel par un froid de canard.
En marge des consultations Mardi matin, 31 syndiquéEs de la CSN commencent l’occupation du bureau de comté de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, afin de protester contre l’adoption de la loi 31 modifiant l’article 45 du Code du travail et le projet de «réingénierie» du gouvernement Charest. L’occupation durera finalement 27 heures. À la sortie de l’occupation, qui a été pacifique d’un bout à l’autre, la police de Montréal procède à l’arrestation des occupantEs qui feront face à diverses accusations dont le populaire «attroupement illégal». La Ministre en profitera pour mentir aux médias en affirmant que les syndiquéEs sont entrés casqués avec des bâtons dans ses bureaux et qu’ils et elles ont «faits leurs besoins» un peu partout. C’est ainsi qu’elle justifie la fermeture du bureau pour une semaine...
Mercredi, la CSQ profite du retour de Suisse de Jean Charest pour lui souhaiter la bienvenue. Une ligne de piquetage s’installe donc devant ses bureaux montréalais...
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