Ovital : une « coopérative de solidarité »?

Author: Martin Petit, IRIS

First paragraph (Teaser):

Le jeudi 22 janvier dernier au matin, j’attrape mon journal et un joli dépliant sur papier glacé trois couleurs me tombe sur les pieds. Sur le dessus du document, le visage d’une femme veut me vendre quelque chose. Le nom du produit est Ovital.

Déjà, parce qu’on veut me vendre quelque chose, je me méfie. J’ouvre le dépliant et je me rend rapidement compte que cette « coopérative de solidarité » adopte un discours empreint d’un marketing environnemental fort racoleur. Je me méfie donc davantage. Je décide donc de fouiller un peu plus avant de me faire une idée sur le projet, le bon doute voulant qu’on doive laisser une chance à chaque initiative.

Rest of the text:

Leur désir entrepreneurial est relativement simple : le Québec possède de grands réservoirs d’eau douce ; jusqu’à maintenant, ce sont majoritairement des multinationales étrangères qui embouteillent l’eau et la vend ; pourquoi donc ne pas démarrer une coopérative québécoise « qui axe son approche sur la nouvelle économie sociale (Note 1)» et qui « vise une prise de contrôle du citoyen sur le marché de l’eau de source embouteillée actuellement dominé (à 80 %) par des multinationales étrangères » (Note 2) ?

Leur mission : « […] rassembler tous les citoyens dans un même but : créer une force unique qui assure l’exploitation, l’embouteillage, la commercialisation et la protection de la ressource vitale qu’est l’eau de source. » (Note 3). L’eau de source seulement ? Et pour quoi pas l’eau tout court ?

Dans le registre électronique de l’Inspecteur général des institutions financières (IGIF) (Note 4), on tombe sur leur incorporation qui stipule que leur première activité touche l’« embouteillage et vente d'eau de source » tandis que la deuxième vise l’« éducation des membres ». En somme, si la première activité est de nature commerciale et qu’elle a volontairement été placée devant celle visant l’éducation des membres, on est en droit de se demander où figurent les priorités des administrateurs de cette coopérative.

Le dépliant précise qu’aussitôt que la compagnie rassemblera 25 000 membres grâce à une campagne de souscription, elle débutera ses opérations. À dix dollars le membre, cela totalise tout de même 250 000 $, ce qui n’est pas rien. Leur objectif, tel que formulé sur leur site ouaibe ainsi qu’à l’intérieur de leur dépliant ? Rassembler tous les gens du Québec dans leur coopérative, c’est-à-dire 7 455 208 membres. Ils ont déjà commencé à vouloir atteindre cet ambitieux objectif en visitant divers établissements scolaires, « commissions scolaires, CEGEP et universités », tel que mentionnés dans le communiqué de presse cité ci-haut.

Afin de bien cerner la culture d’entreprise qui règne chez Ovital, portons notre regard sur quelques membres du conseil d’administration et certaines activités réalisées avant la création de Ovital.

- Simon G. Messier : PDG et Fondateur de la Coopérative de solidarité Ovital et Co-fondateur de Gnocchini & Frères Inc. Formation en sciences politiques. Expérience politique sur les scènes provinciale et municipale, dans le domaine de la vente d’assurances de personnes et de la gestion de personnel. A enseigné au niveau secondaire.

- Jean-Nicholas Marziali : Secrétaire/Trésorier. Membre du Barreau du Québec, formation en Droit et en administration publique internationale. Assistant de Gil Rémillard (ENAP) dans ses recherches en administration publique. Expérience au sein de conseil d’administration dans les secteurs associatif et commercial.

- Mathieu Gnocchini : Co-fondateur & Président de Gnocchini & Frères. Formation en génie forestier et en hydrologie forestière. Se spécialise dans l’harmonisation de l’exploitation des ressources forestières pour la création de valeurs. Membre de l’Institut forestier du Canada, il a œuvré chez Domtar Inc. et à Hydro-Québec.

On peut se demander pourquoi dans leur documentation d’incorporation, ils ont même pris la peine d’enregistrer le nom « L’eau du Québec » pour que l’utilisation commerciale de cette expression leur soit exclusivement réservée. L’information qui suit est issue de leur site Internet (le 26 janvier 2004) et semble bien résumer l’objectif de cette démarche : « Eau faits: La croissance du marché de l'eau embouteillée atteint plus de 30 % dans certains pays asiatiques. ».

Quand on nous propose de telles initiatives, il fait bon se souvenir que les Caisses Populaires Desjardins sont également des coopératives qui n’ont plus que le nom de coopératif. En bref, ce que Ovital nous propose entre en parfaite synergie avec ce que proposent les multinationales de l’eau : considérer l’eau telle une marchandise exploitable et exportable. La question doit alors se poser : la privatisation de l’eau par des québécois est-elle plus justifiable que par des étrangers ?

Martin Petit
Institut de recherche et d’informations socio-économiques
pet...@iris-recherche.qc.ca
www.iris-recherche.qc.ca

Notes :
1. Dans leur texte, l’expression en italique est entre parenthèses.
2. Issu de leur communiqué de presse datant du 19 janvier 2004 et disponible sur leur site Internet : www.ovital.coop
3. Voir la section « Mission » de leur site.
4. Voir le registre CIDREQ sur le site de l’IGIF : https://ssl1.igif.gouv.qc.ca/slc0110.html

Short description of suggested web site address below: La « Coopérative de solidarité » Ovital

Suggested link: www.ovital.coop

Sujet:	Merci M. Petit!
Auteur-e:	Dominic Claveau
Date:	Mer, 2004-01-28 17:40

J'étais très enthousiates à la lecture de la petite brochure d'Ovital. Sîtôt qu'on me parle de "coopérative" et de "solidarité"... Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce "G." Messier a de la suite dans les idées, avec la situation que l'on connait avec notre Charest Inc... C'est justement la que le bas blesse; sur leur site web ils disent que: "nos gouvernements sont contraint de se conformer à des politiques (comme l'ALÉNA) qui limitent leur possibilités d'intervention." (!!!) Notez bien :NOS GOUVERNEMENTS SONT CONTRAINTS! Et la vous venez de m'apprendre que ce type s'est présenté pour l'UFP, parti dont je suis membre!? Ben la criss c'est le bout de la marde! Et il s'est essayé avec l'ADQ avant??!! Il y en a combien dans ce parti qui ne sont rien d'autres que de p'tits opportunistes prêt à faire semblant d'adopter n'importe quel idéologie pour avoir leur face dans le journal? On cherche le vedettaria? Ben allez donc lécher le derrière à Julie Snyder pour être dans le prochain scrap académie mais de grâce! Pas en politique! Surtout pas à l'UFP! Un meilleur tri svp Mme Molly Alexander et comparse? Surtout chez ceux qui on étudié en science politique... c'est louche.

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Sujet:	Une autre belle attitude québécoise
Auteur-e:	Nicolas
Date:	Dim, 2004-02-01 11:43

Donatien nous donne un autre bel exemple d'une autre attitude québécoise: le faux consensus et le refus de la critique.

Si ça porte le bon label, il faut donc refuser d'aller voir plus loin et d'exercer son esprit critique. Ainsi va-t-il des labels coopératif, syndical, communautaire et autre. Désolé mais tout ce qui sort de nos entrailles n'est pas nécessairement bon. Un moment donné, si ça sent la marde et si ça goûte la marde, alors il y a de bonne chance pour que ce soit de la marde, même si c'est de la marde coopérative.

Ce ne serait pas la première fois que des aventuriers aux dents longues, mais sans financement, utilisent la formule coopérative pour accumuler le capital de départ que les frileuses caisses desjardins refusent de leur prêter. l'histoire de Comunauto, à Québec, en est un bel exemple. Cette coopérative a été privatisée il y a quelques années parce qu'à part les fondateurs, personne ne s'en occupait... Et c'est fréquent.

Des fois, une formule dite "progressiste" cache quelque chose de moche. Desjardin n'est finalement qu'une banque comme les autres, voir plus frileuse que les autres quand il s'agit de soutenir les PME et les initiatives locales. L'économie sociale fut une belle manière de faire passer le désengagement de l'État et la sous-traitance à rabais de job autrefois syndiquées. Le Fonds de solidarité capitalise sur l'argent des travailleurs. Les mutuelles redeviennent de vulgaires compagnies d'assurances privées. Etc. Etc. Etc.

Restons critiques.

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Sujet:	Des règlements qui sentent la marde...
Auteur-e:	Seb Robert
Date:	Dim, 2004-02-01 16:09

Une recherche un peu plus pointue dans les règlements d'Ovital nous montre que, visiblement, cette "coopérative de solidarité" sent la marde à plein nez.

L'exemple le plus frappant est l'article 4.2 du règlement qui concerne l'avis de convocation à l'assemblée générale des membres.

"4.2 Avis de convocation
L'avis de convocation est donné par courriel au moins trente (30) jours avant la date fixée pour l'assemblée.
Les décisions prises à une assemblée générale ne peuvent être annulées sous prétexte que des membres n'ont pas reçu ou lu l'av is de convocation."

Si on appelle ça de la démocratie, c'est pas la démocratie la plus démocratique que je connaisse. Les administrateurs peuvent, selon ce règlement, ne pas envoyer d'e-mail de convocation aux membres et les décisions de l'assemblée générale bidon qui en résultera ne pourront être questionnées.

De plus, le chapitre sur les assemblées générales ne comporte aucun article concernant un quorum à l'assemblée générale et il n'y a aussi aucun article obligeant les administrateurs de tenir une assemblée générale sur une période de temps limitée (à chaque année par exemple).

De plus, dans la procédure d'élection des administrateurs, il y a plusieurs trucs bizarres, voire douteux.

D'abors, l'article 5.5c)3."les mises en candidature des candidats représentant chaque groupe sont closes sur proposition dûment appuyée et non contestée;"

D'après cet alinéa, si une personne conteste la mise en candidature, la mise en candidature n'est pas valide. Évidement, ce genre de trucs, les administrateurs ont beaucoup plus de chance de le savoir que les autres.

Ensuite, l'article 5.5c)12. "les bulletins de vote sont détruits par le secrétaire d'élection immédiatement après la tenue du scrutin;"

Il est difficile pour un membre qui n'était pas présent de demander des preuves de l'élection d'un administrateur.

Donc, après une courte vérification des règlements de la coopérative, j'en viens à la conclusion que ça sent la marde à plein nez. Vous pouvez investire dans cette entreprise, mais ne le faites pas si vous avez l'intention d'en devenir administrateur....

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Sujet:	Qui chie sur qui?
Auteur-e:	Martin Petit
Date:	Lun, 2004-02-02 13:05

Cher Donatien,
L'indignation arrive lorsque tu apprends qu'environ 1,5 milliards de nos soeurs et frères n'ont pas accès à l'eau potable sur notre petite planète.
L'indignation arrive lorsque des gens veulent t'embarquer dans un projet présenté comme une «Coopérative de solidarité» mais qui a pour objectif d'embouteiller de l'eau et de la vendre, reléguant cette élément essentiel à la vie au rang d'une vulgaire marchandise.
L'indignation arrive lorsque des gens en veston-cravate veulent te faire croire que leur objectif vise la collectivité québécoise alors que le marché asiatique est visé dans leur publicité.
C'est tout à fait vrai que collectivement, nous avons abandonné les structures coopératives et je ne suis pas le seul à l'avoir fait. Je dois toutefois préciser que cet abandon relève du fait qu'individuellement, les gens n'ont jamais eu de pouvoir dans ce type de structure. Alors pourquoi essayer de changer une structure si intensément prise dans un système qu'on nomme le capitalisme et qui, selon mon humble avis, est le coeur du problème?
Les coopératives qui s'inscrivent dans le système capitaliste et qui entrent en compétition avec les autres grandes entreprises jouent exactement le même jeux que ces grandes entreprises.
Des publicités racoleuses pour te vendre n'importe quoi, même la privatisation de l'eau sous un voile de solidarité.
Si ces gens voulaient réellement parler de solidarité, il s'impliqueraient dans des groupes qui militent contre la privatisation de l'eau ou dans des groupes d'entraide qui aident les gens à avoir accès à l'eau potable.
La solidarité, ça ne se vend pas 1,50$ la bouteille et ce n'est surtout pas une marque d'eau.
En passant, si je suis exactement l'ennemi dans «tes rangs», c'est sûrement parce qu'on ne fait pas parti du même monde.
J'ai étudié en sciences comptables et je connais pas mal le discours des jeunes loups en veston-cravate qui disent vouloir changer le monde mais qui se foutent bien du fait qu'un bonne partie de l'humanité n'a pas accès à l'eau.
Et qui pensent qu'en vendant de l'eau aux asiatiques, ils posent un geste de solidarité pour le Québec.
Pourtant, ça crève les yeux: leurs activités sont identiques à celles des multinationales de l'eau. Ils vendent ce qui ne devrait pas être vendu. Vendons l'air tant qu'à y être!
Dans le monde, des millions de gens luttent contre la privatisation de l'eau et pensent à peu près la même chose que moi. Et, sur le sujet, leur position est radicale et non nuancée comme la mienne. Tu as le droit de la partager ou non.
Croire en la diversité des tactiques, c'est croire qu'il y a différent moyens de changer les choses. Et c'est exactement en quoi je crois.
Ovital ne changera pas les choses. Pire encore, elle fera avancer la privatisation de l'eau et la dégradation d'une nape phréatique quelque part au Québec.
Voilà pourquoi je m'y oppose.
Solidairement ,
Martin Petit
PS: J'aimerais bien connaître ton nom en entier ainsi que ton courriel, question de transparence dans ce type de réponse qui m'apparapaît fortement partiale.

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Sujet:	Récidive?
Auteur-e:	Zardoz
Date:	Ven, 2004-02-06 15:06

Martin Petit, sur la Tribue du Verbe je fit exactement ce que j'ai fait ici ; c'est à dire chercher des liens vers le sujet pour trouver le plus d'informations possible afin de me faire un jugement éclairé.
Je fit part de mes résultats les plus fous, il est vrai, mais ce n'était que pour manifester mon échec à trouver des liens vers des organismes ou mouvements dévoués à une solution à ce problème.
J'aurais espéré, par ce brin d'humour, recevoir de ta part ces liens qui m'échappaient dans ma recherche.
Ce fut en vain.

L'orsque je vit ton même texte ici sur CMAQ, je me dit que j'aurais peut-être plus de succès avec les participants ici, et en effet Stephane me donna le lien que je cherchait; ACME-EAU.com

Si j'ai dû entreprendre un "petit manège" pour obtenir ce lien, qui pourtant est d'une importance capitale pour le combat qui te semble cher, ne serait-ce pas un peu de ta faute?
Nulle-part dans ton texte il est question de ACME-EAU et de leurs actions. Le seul lien que tu as mis est un lien vers ton propre site ; L'Institut de Recherche Iris.

J'y suis allé, biensûr, pour y trouver plus d'informations et peut-être le lien manquant, mais tout ce que j'y ai trouvé sont des CV des fondateurs et des liens vers des documents PDF qui ne sont disponibles que moyennant des frais ($3), puisque les liens PDF ne mènnent qu'à des pages vides.
Maintenant qu'on m'a signalé ACME-EAU.com, je suis retourner sur le site IRIS et y ai remarquer une brève allusion à ce mouvement dans le CV d'un des fondateurs (François Patenaude qui me semble plus près du sujet que toi), sans lien toutefois, et même pas dans la section "liens" de votre site.

Alors j'avoue, oui j'avoue, avoir douté de tes intentions premières en publiant cette critique à saveur dénonciatrice envers Ovital.

Surtout que ton insistance sur La Tribue ne contribuait certainement pas à dissiper mes doutes:
"Si je trouvais les recherches ennuyantes, je n'aurais pas fait celle qui m'a menée à écrire ce texte. En passant, la recherche, c'est ma job; je suis chercheur à l'IRIS (voir le lien)."

Quoi-qu'il en soit, je suis bien heureux d'avoir découvert ACME-EAU.com et supporterai leur cause à chaque occasion qui se présentera à moi, en m'assurant de bien afficher leur lien entre-autre.

Bien que Petit
Martin on dit
De son ego
on dit plus gros

Jovialement,
Zardoz

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Sujet:	Insultant en prime!
Auteur-e:	Martin Petit
Date:	Sam, 2004-02-07 14:00

Zardoz,
As-tu besoin d'insulter les gens en plus? Tu fais passer ça pour de l'humour mais entre toi pis moi, tu dois être pas mal seul à rire de tes jokes.
Si tu veux des liens pertinents, fais tes recherches intelligemment, clique sur les onglets "Privatisation" et "Eau" sur ce site, retourne sur Google ou tu t'amusais follement, bref, arrête de faire comme si les autres te devaient quelque chose.
J'ai écrit un texte sur un sujet que me préoccupe et c'est tout. Pour ce texte, mon seul engagement, c'est celui de donner mon point de vue sur ce sujet. Point final.
Sur le site de l'IRIS, tous nos ducuments sont disponibles gratuitement en formet Acrobat (.pdf). J'y suis allé ce matin même et j'ai pu les télécharger gratuitement. Ça ne coûte absolument rien, c'est la copie papier qui coûte 3$ et c'est pour les frais de reprographie seulement, pour ceux et celles qui n'ont pas accès à Internet. Donc, avant d'écrire de telles conneries, FAIS TES RECHERCHES COMME DU MONDE.
Oui, Patenaude a travaillé sur le sujet et quoi encore? Ça veut dire que je peux pas écrire sur ce sujet? J'ai même reçu un e-mail de sa part qui me disait qu'il avait lu mon texte et qu'il le trouvait pertinent.
Ben oui, je suis chercheur et j'aime mon travail. Si tu veux en avoir la preuve, tu iras sur notre site voir l'étude qu'on vient de publier relativement à l'actuelle pénurie de logements locatifs au Québec.

Finalement, si tu avais un peu de classe, tu écrirais tes répliques mal documentées en signant de ton vrai nom, question qu'on sache qui tu es réellement. Se cacher derrière un pseudonyme, c'est fort pratique quand on écrit n'importe quoi et qu'on insulte les gens en prime. Je me demande qui de nous deux a le plus gros ego: celui qui se cache ou l'autre?
En passant, comme pour la Tribu du Verbe, ceci est mon dernier message. La vie est trop courte pour se faire chier.

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