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L'idée du Réseaucalvaire01, Jeudi, Janvier 22, 2004 - 22:23
MIA
Proposition politique et textes inspirants du mouvement autonome espagnol sur la question du Réseau La perspective nouvelle d'un réseau libertaire qui pourrait être dynamisante pour le mouvement libertaire et autonome montréalais (et pourquoi pas national et mondial !) habite nos imaginaires radicaux actuels. Pour sortir de nos pratiques groupusculaires et ne pas sombrer dans le centralisme des Partis et des fédérations, le réseau constitue l'alternative. Il nous permettrait de collectiviser nos pratiques et nos luttes à un niveau social plus général. Il faciliterait la constitution d'un mouvement plus cohérent à travers la nécessaire autonomie de nos communautés et de nos groupes particuliers. Le centre de ce réseau serait l'Assemblée générale des anarchistes et autonomes. Cette Assemblée ne serait pas centralisatrice en ce qu'elle ne prendrait aucune décision concernant l'activité des communautés et groupes particuliers. Mais elle permettrait d'agir et de décider pour ce qui nous est commun. Elle articulerait une pratique qui lierait l'action individuelle, de groupe et de communauté à une action plus générale, ce qu'est forcément un mouvement révolutionnaire. Voilà ci-après deux textes très inspirants issus du mouvement autonome espagnol qui j'espère pourra nous aider à élaborer ce réseau. L’organisation en réseaux texte paru dans la revue Ekintza Zuzena n°23 Conscients que la structure fermée, verticale et hiérarchique des partis s’avère toujours moins efficace pour articuler la dynamique sociale, les nouveaux mouvements civiques s’organisent de plus en plus conformément au modèle du réseau, qui, comme le signale M. Ferguson, “est l’institution de notre temps : un système ouvert, une structure riche et cohérente, qui se trouve continuellement en état de flux, un équilibre ouvert au réaménagement et à la transformation, continuellement, indéfiniment. Cette forme organique d’organisation sociale est plus adaptable d’un point de vue biologique, elle est plus efficace et plus consciente que les structures hiérarchiques de la civilisation moderne. Le réseau est élastique, flexible. En réalité, chaque membre est le centre du réseau. Les réseaux sont en coopération, pas en compétition. Ils ont un authentique ancrage populaire : ils s’autogénèrent, s’autoorganisent, et parfois aussi s’autodétruisent. Leur existence représente un processus, elle ressemble à un voyage, pas à une structure congelée. |
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