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Le gouvernement libéral a le RRQ dans la mireAnonyme, Mercredi, Janvier 14, 2004 - 18:35
Pierre Bibeau
Encore des coupures à venir Les personnes âgées qui ne dépendent que du Régime des Rentes du Québec (RRQ) et des prestations du fédéral sont vulnérables et sont probablement les plus pauvres avec celles qui vivent de prestations de la sécurité du revenu. Déjà en 1998, le gouvernement péquiste avait haussé les prestations à 9,9 % du salaire des travailleurs-euses pour renflouer les coffres du RRQ. Voilà que, dû à des reculs sur les marchés financiers, on nous prépare à des hausses de cotisations, encore une fois, qui pourraient aller jusqu'à 10,25 %. Cependant, avec la loi qui fixe les cotisations à 9,9 % du salaire, il n'est pas possible, pour l'instant, de les augmenter avant 2005. À ces hausses possibles pour le futur viennent s'ajouter des restrictions quant aux prestations : la trituration des règles concernants les montants attribués selon l'âge du conjoint survivant et les restrictions concernant la notion d'invalidité pour les travailleurs-euses âgé-e-s entre 60 et 65 ans. Selon les actuaires du gouvernement, ces deux items viendront permettre des économies équilibrant le RRQ et ne hausseraient pas les cotisations comme la loi le prescrit. La seule "amélioration" au régime concernerait des mesures incitant les travailleurs et les travailleuses, s'ils le désirent, à accéder plus tard à une retraite complète avec une bonification après 40 années de cotisation. Ça signifie toutefois une acceptation du travailleur ou de la travailleuse à être enchaîné-e encore plus longtemps au travail pour des "peanuts" et ainsi, permettre à l'employeur de continuer à en soutirer des profits. Les plus mal pris d'entre nous, notamment ceux qui ont les plus petits salaires ou les obligations financières les plus grosses n'auront alors pas vraiment le choix sinon de travailler jusqu'à 65 ou 70 ans. Finalement, ça ressemble plus à une bonification pour les patrons que pour les travailleurs-euses. Partout pareils Comme la plupart des états européens le font déjà, Charest et son ministre Béchard se positionnent et multiplient les attaques contre les actuels et futurs retraité-e-s. Les syndicalistes européens nous donnent l'exemple en organisant des manifestations et des grèves de masse pour faire reculer les gouvernements. Il faut mentionner que le système de pension est majoritairement étatisé--c'est à dire que les actuels travailleurs fournissent les cotisations à payer aux actuels retraité-e-s via l'état--tandis qu'ici, ainsi qu'aux USA et en Angleterre, on a plutôt opté pour un système mixte, où le privé a de plus en plus le haut du pavé--les travailleurs-euses cotisent à l'état pour les pensions actuelles comme en europe, mais ils doivent se cotiser eux-mêmes aujourd'hui pour assurer la part qui manquera dans le futur. Il est clair que la multiplication des régimes de retraites privées octroyés aux divers salariés vient freiner et diviser la riposte. De plus, les groupes de défense des retraités sont plutôt faibles si nous les comparons à ceux qui défendent les travailleurs et les travailleuses, les personnes sans emploi. Heureusement que ces derniers font place aux revendications des aînés-es, surtout la Fédération des Femmes du Québec. Les aînés-es sont de plus en plus oubliés-es et détroussés-es dans les mourroirs que sont devenus les Centres Hospitaliers de Longue Durée (CHSLD). Si la tendance se maintien, ce sera dorénavant et également le cas durant la période charnière entre la prise de la retraite et l'entrée en CHSLD.
Le site du "Parti Communiste du Québec" et de son journal : La voix du peuple
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