C'est durant la fin de semaine du 9, 10 et 11 janvier, que 18 associations étudiantes se sont rencontrées pour s'organiser contre les politiques du gouvernement Charest et les menaces qu'elles laissent planer au-dessus du réseau collégial québécois

À l'ordre du jour : gratuité scolaire, mobilisation, moyens de pression, mais d'abord et avant tout, un mouvement uni et fort contre la menace. Voici le communiqué de presse qu'ils ont produit.

Les associations étudiantes s’unissent autour de revendications communes

Montréal, le 12 janvier 2004

Réunis en fin de semaine au Collège de Bois-de-Boulogne, dix-huit associations étudiantes collégiales se sont rencontrées afin de discuter de leur positionnement politique de la prochaine session. Au cœur des discussions : les intentions du gouvernement en éducation. Les associations ont discutées d’accessibilité aux études et de financement en éducation.

Tout d’abord, il est apparu primordial pour tous et toutes qu’il fallait poursuivre les actions en vue du prochain budget provincial afin de s’assurer que l’éducation soit clairement une priorité gouvernementale. Comme l’ensemble des associations étudiantes l’ont affirmé : « Afin d’améliorer l’accessibilité à l’éducation, le gouvernement doit procéder, dès le prochain budget, à un réinvestissement massif en éducation, ainsi qu’à une baisse significative des frais exigés aux étudiantes et étudiants, dans une perspective de gratuité scolaire »,

Elles ont également statué que ce réinvestissement ne devra pas se faire au détriment des autres services sociaux tout en provenant directement des fonds publics. Le plus rapidement possible, les fonds alloués devront palier l’augmentation des coûts de système, aux déficits de fonctionnement et d’investissement du réseau de l’éducation. Conséquemment, les étudiants et les étudiantes demandent au gouvernement d’injecter des sommes suffisamment élevées pour que les collèges diminuent substantiellement les frais afférents. Toutes les associations étudiantes ont été claires à ce sujet : le gouvernement devra montrer sans hésitation, lors du prochain budget, que les orientations se dirigent vers la gratuité scolaire.

D’ailleurs, une grande partie de la rencontre a servi à discuter des moyens d’actions afin de convaincre le gouvernement de céder aux revendications étudiantes. Le point culminant de ses actions sera une grande manifestation nationale le 1er avril 2004. D’ici là, de nombreux moyens de pression locaux seront organisés. L’ensemble des actions prévues se feront en solidarité avec les autres groupes sociaux dans une perspective de lutte globale contre la tendance de l’actuel gouvernement.

Unifiées par des positions prises par consensus, les associations étudiantes présentes( Bois-de-Boulogne, Chicoutimi, Dawson, Édouard-Montpetit, François-Xavier-Garneau, Jonquière, Limoilou, Maisonneuve, Marie-Victorin, Rimouski, Rosemont, Sherbrooke, Sainte-Foy, St-Jérôme, St-Lawrence, Trois-Rivières, Valleyfield et Vieux-Montréal ) seront prêtes à se battre pour leurs revendications et pour l’intérêt de l’ensemble des étudiantes et étudiants.

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Pour informations communiquez avec l'une de ces associations étudiantes