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PALESTINE: Le campement contre le Mur Apartheid à Deir Ballut

Anonyme, Mercredi, Décembre 17, 2003 - 15:48

Un groupe de Palestiniens, activistes internationaux et Israéliens ont choisis le village de Deir Ballut dans la Gouvernante de Salfit, comme le site convenable pour la prochaine série d’activités contre la phase II de la construction du Mur Apartheid by Israël.

Le campement contre le Mur Apartheid à Deir Ballut

Un groupe de Palestiniens, activistes internationaux et Israéliens ont choisis le village de Deir Ballut dans la Gouvernante de Salfit, comme le site convenable pour la prochaine série d’activités contre la phase II de la construction du Mur Apartheid by Israël.

Continuant sur la même méthode de Mas’ha (www.womenspeacepalestine.org/mashacamp.htm), qui a eu beaucoup de succès pour amener a l’attention du public international les raisons politiques pour la construction de ce mur, les activistes créerons une présence international pour une durée de deux semaines sur les terres désignées a être détruites pour la construction du Mur. Les activistes ont choisie une école primaire en construction et qui est directement dans la trajectoire du Mur comme emplacement pour le camp.

Le campement servira de centre pour la dissémination de renseignements sur le Mur Apartheid, planification et forum de stratégies pour résistance contre le Mur, et un point focal pour différentes activités de résistance à Deir Ballut et dans les villages avoisinants. Les activités du camp commenceront le vendredi 19 décembre.

Deir Ballut et l’Occupation

Deir Ballut est un très joli village qui enjambe la Ligne Verte. A l’horizon on peut même apercevoir la côte de la Méditerranée et les gratte ciels de Tel Aviv. Deir Ballut est dans une région très fertile de la Palestine. De grands étendus de terrains ( WATERLOGGED) servent comme secteur cultivable pour récoltes estivales pour toute la région de Salfit.

Avant 1948, le village possédait 40,000 dunums de terre (10,000 acres). En 1967, 20 % de ces terres furent confisquées pour l’Israël. Depuis, comme tant d’autres villages de la Palestine, Deir Ballut est assujetti continuellement au vol de ses terres par les colonies juives, par les autoroutes pour ces colonies et par les installations militaires. En 1993 l’accord d’Oslo, qui repartie la Cisjordanie en zone A, B, et C, causa un très gros problème pour Deir Ballut et les villages avoisinants de Azzawiye et Rafât. Ces trois villages appartenaient entre eux 370,000 dunams de terre toutefois environ 80 % de ces terres sont sous l’administration de la zone désignée C, lequel est sous le control Israélien.

Récemment, les Forces d’occupation Israélienne interdirent les villages de Deir Ballut, Azzawiye et Rafât de construire un chemin agricole pour joindre ces villages. La raison étant que les autorités du village furent informés de ne point construire sur terre ‘ israélienne’. Les maires des trois villages demandèrent aux autorités d’occupation quel était la superficie considérée comme terre ‘ israélienne’. Ils furent choquer lorsqu’ils furent informes que 345,000dunams des 370,000 dunams étaient soit terre ‘ israélienne’ ou dans la zone C, c'est-à-dire sous control Israélien. Les trois villages ont le droit de bâtir que sur 25,000 dunams, d’après les autorités de l’occupation. Dans le village de Deir Ballut , seulement le village même et 150 dunams de terre sont dans la zone A, c'est-à-dire là oû les Palestiniens peuvent bâtir sans permis des autorités israélienne. Une centaine de maisons sont situées dans la zone C et ne peuvent pas bâtir sans permission.

La vie quotidienne est davantage plus difficile parce que les autorités israéliennes ont érigées entre Deir Ballut et la ville la plus proche, Ramallah, un contrôle avec un poste de surveillance armé. Le contrôle est fermé du crépuscule jusqu'à l’aube ce qui pose un problème pour les cas d’urgences la nuit.

Vingt-deux familles Palestiniennes (90 personnes) habitent 14 maisons de l’autre côté du poste de contrôle. Ces familles sont complètement séparées de leur village. En juillet 2003, les forces israéliennes ont informées ces résidents qu’ils habitent maintenant dans une colonie juive ( Alei Zahav et Pduael). Ces résidents ont besoin de permis s’ils désirent passés le contrôle pour entrer à Deir Ballut. Depuis plusieurs mois, ces résidents sont en état d’arrestation du crépuscule jusqu'à l’aube. Ils ont été avertis de peine de mort s’ils sortent de leur maison la nuit. Ces même resident ne purent pas participés à la célébration de la Aïd-el-fitr cette année, 2003. Les instituteurs sont souvent empêcher d’entrer au village pour enseigner les enfants. Les résidents s’inquiètent de ce qui peut se produire en cas d’urgences ou dans les cas de couvre-feu, tel que celui impose par les autorités israéliennes le 8 décembre 2003. Ce jour- la, les autorités israéliennes arrivèrent a Deir Ballut à 5 heures et fermèrent le contrôle. Des douzaines de véhicules palestiniens furent prises au piège pendant plus de 4 heures entre les villages de Deir Ballut et Rafât. Cette situation se répète fréquemment.

Pour augmenter les soucis des villageois, personne ne sait ce qui ce passera lorsque le mur sera bâtit. Le village est situe entre la Ligne Verte et le mur. La situation du village est présentement en suspens. Pendant les premiers six mois de 2003, les soldats israéliens prirent note de tous les numéros d’identités des résidents qui furent informer ‘ qu’après quelque temps ’ ils ne pourront plus se rendre a Deir Ballut sans autorisation spéciale. C’est de cette façon vaque que les résidents de Deir Ballut reçoivent tous renseignements sur la construction de la phase II du mur. Présentement, le bruit court à Deir Ballut ‘ qu’un Israélien’ aurait informé un travailleur au Ministère de L’intérieur Palestinien de ‘se préparer à révoquer 40,000 cartes d’identités Palestiniennes, parce que nous voulons donner à ces Palestiniens des cartes israéliennes.’

Ce qui n’est pas une rumeur c’est que le 25 mars 2003, le maire de Deir Ballut reçu la visite de représentants du Département d’Etat des Etats Unies. Les agents américains informèrent le maire qu’ils avaient lu un article sur le Mur Apartheid et ils voulaient savoir si le village serait prêt à être annexé à l’Israël. Le village refusa catégoriquement. C’est alors que Deir Ballut pris la décision de résister a l’annexion.

Le Mur Apartheid est un projet de proportions massives. Ce projet détruit terres et propriétés palestiniennes. Il sépare les villages de leur terre agricole et de leur ressource hydrologique. Ce projet aussi accroît illégalement le territoire israélien. Il faudra d’énormes actions de la part des Palestiniens, des Israéliens et de la communauté international pour faire pression sur l’Israël afin d’interrompre la construction. Le mur est tout simplement une nouvelle façon de continuer l’occupation illégale du patrimoine palestinien.

Les militants en charge du campement à Dear Ballut croient fermement que chaque lutte est menée par le peuple et non par représentants gouvernementaux ou par négociateurs politiques. Les gens qui sont directement affectes par la construction du mur doivent eux- même faire pression sur leur alliés Israéliens et internationaux afin de protester et opposer la construction de ce mur d’une façon stratégique et efficace. Ce sont les actions non-violentes contre la construction du mur qui démasqueront les vrai motifs des Israéliens : l’expansion politiques et fondamentales des zionists.

La résistance civile non-violente démontrera que le mur endommage la vie du peuple palestinien. Le camp dans le village voisin de Mas’ha fut en marche pour plus de 5 mois. Ce camp fut un centre pour renseignements et aussi emerga comme point de relais pour les militants. Plus de 1,000 personnes ont visitées le camp de Mas’ah. Une centaine de journalistes y ont aussi passés. Le camp de Mas’ah fut le véhicule qui fis connaître la question du mur au niveau mondiale. Maintenant nous entrons dans une nouvelle phase pour continuer de faire pression contre la construction du mur à Deir Ballut.

Les activités du camp comporteront de résistance non-violente au poste de contrôle ainsi qu’à la porte du mur la plus proche du village ou les fermiers sont interdis de se rentre sur leur terre. Nous planifions aussi une journée d’action pour les écoliers, visites pour journalistes. Les gens de la région qui sont aussi affectes par la construction du mur seront invites a venir donner soutien aux gens de Mas’ha et vice versa. Des sessions pour discuter et planifier des stratégies de résistance civile seront aussi offertes.

Pour de plus ample renseignements visiter le site : www.womenspeacepalestine.org/deirballutcamp.htm



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