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Gouverner ce n'est pas dicter - Où est l'urgence de rebrasser des sructures et imposer un bâillon ?Nicolas, Lundi, Décembre 15, 2003 - 15:20
CSQ
QUEBEC, le 15 déc. - Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), M. Réjean Parent déplore la suspension des règles de procédures de l'Assemblée nationale visant à imposer le bâillon : "Le gouvernement justifie son geste d'imposer le bâillon par l'urgence d'agir, mais où est l'urgence de rebrasser des structures ?", de questionner Réjean Parent. La Centrale dénonce la façon dont le gouvernement traite les citoyens et citoyennes du Québec. En procédant à toute vapeur et en ne tenant pas compte des revendications et des récriminations de la population, le gouvernement outrepasse son mandat et fait fi de nos institutions démocratiques. Le gouvernement n'a pas reçu le mandat d'agir ainsi. "La tornade libérale des projets de loi préparés en catimini fait voler en éclat de larges pans de notre système de santé, de nos services sociaux, elle engloutit notre liberté d'association, pulvérise les entraves à la sous-traitance et endommage nos services à la petite enfance. Elle anéantit les principes de juste redistribution de la richesse par une multitude de tarifications qui pénaliseront la classe moyenne et profiteront aux riches", d'ajouter Réjean Parent. Malgré l'imposition du bâillon les membres de la CSQ poursuivront leurs moyens d'action : "Les membres sont mobilisés plus que jamais et ils ont bien l'intention de le rester. Nous ne laisserons pas le gouvernement fragiliser l'Etat québécois, nous ne le laisserons pas faire table rase des acquis de la révolution tranquille auxquels ont contribué des milliers de travailleuses et de travailleurs", d'ajouter le président de la CSQ, M. Réjean Parent. En planifiant des festivités le lendemain de l'imposition du bâillon le gouvernement pousse l'odieux jusqu'à narguer les citoyens et citoyennes du Québec : "Il s'agit d'un moment malheureux dans l'histoire du Québec. Alors qu'il devrait poser des gestes pour apaiser la grogne le gouvernement ne fait qu'attiser l'insatisfaction", conclut Réjean Parent. La CSQ représente 170 000 membres dans les milieux de l'éducation, de la santé et des services sociaux, des services de garde, des communications et des loisirs. |
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