C’est sous la pluie battante et un froid de canard que ce sont déroulés les perturbations économique de l’État Québécois. Hormis les très nombreuses manifestations qui eurent lieu partout au Québec comme dans la vieille capitale. Les ports de la provinces ont été bloqués, dont celui du port de Québec

Québec, 11 et 12 décembre 2003 : -- C’est sous la pluie battante et un froid de canard que ce sont déroulés les perturbations économique de l’État Québécois. Hormis les très nombreuses manifestations qui eurent lieu partout au Québec comme dans la vieille capitale. Les ports de la provinces ont été bloqués, dont celui du port de Québec.

Dès 5h AM, les syndiqués FTQ et CSQ ont bloqués les accès au port de Québec, vers 7h30 AM, un gringo a tenté de percer la ligne de piquetage. Pour ce faire, il est entré dans la clôture que les syndicats avaient dressés sur la route et il l’a traîné sur une bonne trentaine de mètres avant d’être interpellé par la police municipale. Il a été libéré par la suite avec promesse de comparaître.

Pour ma part, à l’Université Laval, le syndicat des chargées et chargés de cours ont tenu une campagne de tapissage d’autocollants dans les pavillons mais en visant plus particulièrement le recteur de l’université, monsieur Michel Pigeon. Celui-ci refuse que les membres du SCCCUL soit considérés comme égal à ceux du corps professoral. Au pavillon De Koninck, les étudiants ont tenu une campagne d’information sur les changements qui seront apportés par le projet de loi 30 et 31 concernant l’article 45 du code du travail.

Au Cégep de Ste-Foy eu lieu une conférence sur les modifications de l’article 45 qui fut présenté par Pierre-Luc Beaulieu, au café étudiant Wazo. Par la suite, nous sommes allés rejoindre les syndiqués FTQ et CSQ qui bloquaient toujours les accès au port de Québec. Vers 16h30, le port de Québec réussit à recevoir une injonction obligeant les syndiqués à céder le passage aux véhicules. Comme la présidente d’un syndicat local affilié à la FTQ, « Ils peuvent se le fourrer dans l’cul leur ostie d’injonction, ils viendront m’arrêter si ça leur chantent » C’est environ dans ces termes que les syndiqués ont décidés de défier l’injonction de la cour. Vers 19h, un chauffeur de taxi a tenté de traverser la ligne de piquetage, et une bagarre a éclaté entre le chauffeur et un syndiqué qui l’a obligé à retourner à l’intérieur de son véhicule. Il y a eu une engueulade et le chauffeur de taxi a tenter de foncer dans la ligne de piquetage avec sa voiture. J’ai eu juste le temps de m’enlever de la trajectoire du véhicule et environ 8 personnes ont foncés vers le l’auto et cogner dessus avec des bâtons. Avec pour résultat que la vitre avant fut fracassé par un coup de bâton.

Au dernières nouvelles, le gouvernement libéral s’apprêterait à bâillonner l’opposition parlementaire avec une incroyable demande d’amendement d’ici lundi pour éviter que celle-ci puisse questionner le gouvernement comme il se doit. Par cette méthode, le gouvernement de Jean Charest tente de prendre de vitesse la population québécoise pour faire adopter ses projets de lois avant la période des fêtes. Fait à noter, le Syndicat National du Lait (affilié à la CSD) se rendra demain à Sherbrooke, devant les bureaux du Premier ministre. C’est le syndicat local de Natrel qui est à l’origine de cet appel à la mobilisation de samedi.