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Hôpital Notre-Dame: Des mesures disproportionnées pour le 11 décembreNicolas, Mardi, Décembre 9, 2003 - 19:18 (Communiqués | Néo-lib. | Resistance & Activism | Sante / Health / Salud | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
CSN
Prétextant la journée de perturbation nationale mise en place par la CSN contre les projets de loi du gouvernement Charest, le directeur des ressources humaines du pavillon Notre-Dame du Centre hospitalier de l’Université de Montréal a émis, cet après-midi, une note de service aux cadres et professionnels de gestion de l’institution, dans laquelle il fait part de décisions dont l’une d’entre elles aura des répercussions sur les services aux bénéficiaires. Les décisions de la direction sont les suivantes : la mise en place d’une garderie pour la journée du 11 décembre 2003 ; la mise en disponibilité des cadres et professionnels de gestion à partir de 6 heures le 11 décembre 2003 ; un renforcement de la sécurité des lieux, des locaux et des personnes ; des rencontres patronales–syndicales afin de minimiser les impacts potentiels en regard des clients ; la journée du 11 décembre sera traitée comme une journée de fin de semaine et les activités cliniques seront ajustées en conséquence ; la population sera informée par communiqué et un avis sera transmis pour diffusion aux bulletins de nouvelles. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’hôpital Notre-Dame est étonné des moyens pris par l’employeur pour faire face à une activité de piquetage symbolique. « Il est vrai que nous détenons le mandat d’une journée de grève, mais ce mandat ne pourrait être exercé qu’avec l’ensemble des syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) dans le cadre d’un plan d’action d’ensemble. Pour la journée du 11 décembre, nos actions auront lieu pendant les pauses et consisteront en du piquetage symbolique à l’extérieur de l’établissement. La direction de Notre-Dame était au courant de notre intention de ne pas nuire aux services. Nous nous expliquons très mal ses décisions. Nous déplorons surtout que les activités cliniques soient réduites alors que la situation ne l’exigera d’aucune façon », explique Jocelyne Fortier, présidente du syndicat. |
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