Pourquoi appuyer reporters sans frontière?

Anonyme, Samedi, Décembre 6, 2003 - 01:26

Author: Michael Walsh

First paragraph (Teaser):

Il est décevant d'apprendre que le CMAQ appuie Reporters sans Frontière dans son étrange et douteuse mission. ce n'est pas que le principe est mauvais, mais bien que cette organisation et son directeur Robert Ménard, soulèvent beaucoup de doutes quant à leur crédibilité.

Rest of the text:

Il est dommage qu'on accorde tant de crédibilité à une organisation, qui d'abord, pour se donner bonne image, a plagié le nom d'un groupe de médecins volontaires, travaillant pour les plus démunis aux quatre coins de la planète, et qui semble s'être donné comme mission principale, la désinformation sur Cuba. Pourquoi donc, Robert Ménard, directeur de Reporter sans frontière, a fait de Cuba sa priorité, alors qu'aucun journaliste n'y a été torturé ou assasiné, comme dans d'autres pays, comme la Colombie, où les disparitions et exécutions de journalistes sont monnaie courante. Drôle de défense du droit à l'information, que RSF a mis de l'avant au Vénézuela, lors de la tentative de putsh pour renverser Hugo Chavez, démocratiquement élu. Prises de positions en faveur de la grande presse corrompue, déclarations haineuses contre Chavez qui a toujours respecté le droit des grands journaux et télévisions, même si ces derniers ont tout fait pour le renverser. Mais, voyez-vous,Chavez et le Vénézuela, ça ressemble a Castro et Cuba.
Jean Guy Allard, journaliste québécois et expert de la question cubaine nous révélait récemment dans une entrevue à radio-havane(www.radiohc.cu)les liens étroits existants entre Robert Ménard et les milieux anti-castristes et terroristes de Miami. Quant au financement de RSF, censé parvenir pour les 2/3 par la vente de calendriers et albums de photos, il faudrait être naïf pour y croire. Les traces de ses activités douteuses nous mèneraient plutôt à la Central d'Intelligence Américaine (C.I.A.)
Le cas de Cuba mérite qu'on s'y attarde d'un peu plus près en ce qui touche à la liberté d'expression qui serait baffouée et où les journalistes seraient mis en prison. Il faut bien voir le contexte: une puissance étrangère ennemie(U.S.A.)qui maintient un blocus criminel et génocide depuis plus de 40 ans, installée sur une base militaire en territoire nationale (Guantanamo) contre le gré du pays. Une loi votée en 1996, venue renforcir l'embargo existant, qui s'appelle la loi Helms-Burton et qui permet(officiellement)le financement a coup de millions, de journalistes indépendants, travaillant a renverser le gouvernement légitime. On paye en billet vert les dépêches dictées par la cia sur place et qui sortent du pays pour alimenter la presse extérieure. Plus la nouvelle est grosse contre le régime, plus elle paye. Cette désinformation répandue a l'extérieur a pour but de dénaturer le système socialiste cubain et créer ainsi une opinion hostile envers ses dirigeants légitimes,ce qui pourrait donner raison a une guerre préventive, Cuba n'a-t-il pa été mis sur la liste noire du Pentagone, comme état voyou?

Short description of suggested web site address below: site internet de Radio-Havane, Cuba

Suggested link: www.radiohc.cu

Sujet:	RSF n'est pas un organisme monolithique
Auteur-e:	Rozenn
Date:	Sam, 2003-12-06 12:49

Bonjour Michael.

Je suis d'accord avec toi concernant la position de RSF à Cuba. On peut être troublé de ce manque de discernement. Mais la situation de l'île n'est pas des plus évidentes. D'une part, les collaborateurs de RSF ont été ennuyés voire emprisonnés à plusieurs reprises, et en particulier l'an dernier, suite au projet Varela. Celui-ci désignait la pétition demandant la mise en place d'institutions plus démocratiques qui circulait sur l'île et avait obtenu le soutien d'une bonne partie de l'intelligentsia cubaine.
On peut certes douté du bien fondé de cette initiative qui était, il est vrai, soutenue par les Etats-Unis et en particulier par l'ex général Jimmy Carter ( qui semble vouloir oeuvrer pour la paix durant ses vieux jours comme en témoigne sa nouvelle implication en faveur du plan de Genève...). Mais, les exigences étaient assez basiques: fin du régime de parti unique, institutions pluralistes et démocratiques. N'est-ce pas ce pourquoi nous travaillons tous?
Alors oui, derrière tout ça plane le fantôme des Etats-Unis et oui, il vaut sans doute mieux être pauvra à Cuba qu'aux Etst-Unis, au Québec ou même en France. Mais le reste de la population vit cependant dans un régime d'oppression. Il faut être vigilant, mais cela n'empêche pas de décrier le vide démocratique lorsqu'il existe. Et c'est l'action de RSF.
Là ou je te rejoins dans ta dénonciation de l'action de RSF, c'est dans son manque de critique vis à vis de nos pays occidentaux. A croire que le vide démocratique est l'apanage des pays du sud. Leur affiche sur les dictateurs du monde entier (ils en éditent une chaque année) est particulièrement pédante d'ailleurs; surtout lorsque l'on sait qu'elle n'est affichée que par chez nous. Le but serait-il de nous rassurer: regarder les méchants dictateurs qui règnent ailleurs... Devons nous conclure intérieurement: finalement avec Charrest on est plutôt chanceux!!!!!!!
Enfin et pour finir, sache qu'appuyer RSF ne revient pas à être d'accord avec toutes ses prises de position. Je ne suis même pas sûre que tous les bénévoles de RSF soutiennent cette prise de position, même si je t'accorde que beaucoup de gens manquent souvent de discernement concernant la situation à Cuba, en Europe particulièrement (et là c la française qui parle) où nous sommes finalement assez mal informés, ou moins conscientisés, vis à vis de la situation de l'île, sans doute du à la distance.

En tant que membre du cmaq, je ne me sens pas liée par la prise de position de rsf envers le régime de Castro, et soutiens ta critique. Mais je crois qu'il ne faut pas tout mélanger. Les objectifs et dénonciations de rsf, ainsi que son action quotidienne sur le terrain restent proches du cmaq et de notre volonté de favoriser le débat démocratique grâce à une presse libre, indépendante et ouverte.

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Sujet:	précisions sur RSF
Auteur-e:	Michael Patrick...
Date:	Sam, 2003-12-06 20:28

Merci, Rozenn, pour ta sympatique réaction à mon article sur Cuba. Je dois te dire que j'ai, évidemment un parti-pris pour ...Cuba.
Concernant RSF qui aurait été ennuyé à Cuba même, ça ne me contrarie pas trop; on aurait même dû leur refuser l'accès à l'Ile, quant à moi. Comme en fait foi leur expulsion de l'ONU à Genèves, le printemps dernier, leurs actions semblent justement prêtés à se faire embêter là, où ils se déplacent. Leurs grossiers comportements se sont répétés autant devant des agences de voyage que devant l'ambassade cubaine à Paris.
Pour ce qui est de la pétition Varela, elle provient bel et bien de la puissance ennemie, qui l'a initiée. Soit, les cubains qui l'ont fait circuler, ont obtenu paraît-il, au-delà de 10,000 noms. Le gouvernement cubain y a répondu par une vaste consultation qui demandait à la population si elle voulait, oui ou non, conserver le caractère "socialiste" de la société cubaine. C'est au tour de 97% des citoyens qui ont répondu OUI. Alors, où est le problème? Les É-U n'ont pas à venir dire quel type de société est bonne pour les cubains et encore moins, quand on affame ce peuple avec un blocus criminel et génocide.
"Laissez vivre Cuba", voilà un slogan chère aux véritables amis(es) de Cuba. La campagne de salissage de ce petit pays qui ne fait de tort à personne est bien l'oeuvre de la superpuissance qui fait tout pour l'annexer. Reporters sans frontière et plus particulièrement Robert Ménard, son directeur, peut bien être embarrassé et perdre les pédales quand on lui demande s'il est financé par la CIA.
Pour les incrédules au sujet de l'orientation de RSF, visitez le site internet de CUBA SOLIDARITY PROJECT, très révélateur!

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Sujet:	Conspiration
Auteur-e:	patc
Date:	Sam, 2003-12-06 15:05

les liens étroits existants entre Robert Ménard et les milieux anti-castristes et terroristes de Miami. Quant au financement de RSF, censé parvenir pour les 2/3 par la vente de calendriers et albums de photos, il faudrait être naïf pour y croire. Les traces de ses activités douteuses nous mèneraient plutôt à la Central d'Intelligence Américaine (C.I.A.)

HOPOPOPOP!! Ça n'est pas là le genre d'accusation qu'on lance en l'air cher monsieur.
À vous lire, on pourrait croire que Ménard était le sniper mystérieux qui à scalpé JFK en '63.

C'est très grave comme accusation et ça prendrait des preuves un peu plus étoffées que le témoignage d'Untel sur Radio Cuba.

De plus vous exposé le CMAQ à des accusations en libel.

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Sujet:	à la recherche de la vérité sur RSF
Auteur-e:	Michael Patrick...
Date:	Lun, 2003-12-08 10:38

Cher Pat,
Je sais que c'est gros de faire un rapprochement entre Robert Ménard et RSF avec la CIA. Mais, ce n'est pas comme tu dis, une accusation que j'ai lancé en l'air comme çà. Un de ceux qui a entrepris une enquête exhaustive sur les activités de RSF et son directeur, et que je prends soin de citer, n'est quand même pas un 2 de pique. Il s'adonne justement à oeuvrer depuis plusieurs années dans le domaine journalistique.
Si tu veux prendre le temps, consultes Google et parcours les pages qui s'afficheront après avoir commandé la recherche: JEAN GUY ALLARD. Tu y découvreras une manne d'information qui vont bien au-delà de spéculations au sujet d'un mystérieux sniper.
Vas-y et n'hésites pas dans la recherche de la vérité.
Michael

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