Suite à une assemblée générale tenue, hier, les chargées et chargées de cours de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue ont mandaté leur exécutif afin qu’il déploie tous les moyens de pressions jugés opportuns, y incluant la grève.

Pour Nicole Goulet, présidente du syndicat, ce vote s’inscrit dans le cadre d’un mouvement d’ensemble des chargées et chargés de cours qui revendiquent l’équité comparativement aux professeurs réguliers. Il est établi depuis plusieurs années que pour la seule dimension enseignement, en comparant ce qui est comparable, nous sommes nettement sous-payés.

« Pour nous, c’est clair, nous poursuivons l’opération de rattrapage amorcée lors du précédent cycle de négociation. C’est un message clair à nos employeurs pour qu’ils trouvent le financement nécessaire afin que nous obtenions justice », a déclaré Nicole Goulet.

Pour François Cyr, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, ce vote fait suite à celui obtenu par les chargées et chargés de cours de l’Outaouais. « D’autres votes de même nature devraient se tenir bientôt », a-t-il soutenu.

La FNEEQ–CSN représente la majorité des chargées et chargés de cours des universités, des enseignantes et enseignants de cégep, de même que plusieurs institutions d'enseignement privées.