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L'UFP invite les citoyens et les citoyennes à participer au scrutin du 16 novembreAnonyme, Jeudi, Novembre 13, 2003 - 14:33
Union des forces progressistes
Des élections scolaires auront lieu d'ici une semaine dans l'ensemble du Québec et l'Union des forces progressistes observe le manque de couverture médiatique de l'événement. Le taux de votation traditionnellement bas n'augmentera que si les citoyens et les citoyennes saisissent les enjeux de leur participation. L'incroyable anémie de la vie politique scolaire est partie prenante du déficit démocratique. L'UFP invite les citoyens et les citoyennes à participer au scrutin du 16 novembre. Pour l'UFP, il est important d'appuyer des candidatures progressistes qui veulent oeuvrer à préserver le caractère démocratique et universelle de l'éducation comme droit humain et social, et entendent défendre le milieu scolaire devant les assauts combinés de la privatisation et du confessionnalisme. L'UFP appuie des candidatures qui défendent vigoureusement l'école publique assurant à tous les élèves des services de qualité, adaptés à leurs difficultés particulières, qui s'affirment clairement contre les écoles sélectives et refusent une approche élitiste de l'enseignement, des candidatures ouvertement laïques, opposées à tout prosélytisme religieux. La déconfessionnalisation revêt pour l'UFP une grande importance, car la clause nonobstant, qui viendra à échéance en juin 2004, est une clause dérogatoire conférant un statut privilégié et discriminatoire aux religions catholique et protestante dans les écoles. À Montréal, alors que le CRÉE aligne plusieurs candidats confessionnels et quelques adéquistes dont l'opposition à l'école laïque et progressiste est des plus évidentes, les engagements historiques du MÉMO font en sorte que sa plate-forme est plus proche d'une vision progressiste et inclusive de l'enseignement. Plusieurs candidats et candidates du MÉMO aux élections du 16 novembre continuent de souscrire à ces principes - ce qui n'a pas toujours été le cas pour la direction du MÉMO dans le passé, forçant quelques commissaires du MÉMO à s'en dissocier. Le 16 novembre, l'UFP appuie donc avec ces réserves les candidats et les candidates progressistes du MÉMO, comme par exemple l'appui de l'UFP-Montréal Centre Ouest à un militant communautaire et syndical bien connu dans le quartier Côte-des-Neiges, M. Khokon Maniruzzaman du MÉMO. L'UFP souhaite le renforcement de l'indépendance des commissaires scolaires vis à vis des machines politiques des grands partis nationaux ou des intérêts financiers de droite. L'UFP ne peut donc taire son inquiétude légitime de voir le PQ tenter d'instrumentaliser le MÉMO, quand on sait que les politiques du PQ ont pavé la voie à la gestion néolibérale de l'éducation qu'entend accélérer le gouvernement Charest. Le financement des écoles étant du ressort du gouvernement du Québec, les fonds doivent être débloqués à ce niveau pour assurer des ratios maîtres/élèves adéquats et de meilleurs services aux enfants en difficulté. C'est sur ce plan que notre parti concentrera ses efforts. Pour dégager des sommes pour un financement adéquat de l'école publique commune, l'UFP préconise, entre autres, le désengagement progressif du financement public des écoles privées, dans le respect des droits des salariés et salariées. Également important pour l'UFP sera le positionnement des commissions scolaires, par l'entremise de leur Fédération, dans les négociations à venir dans le secteur public. L'UFP privilégie donc les candidatures ayant reçu des appuis des forces syndicales du domaine de l'éducation. L'UFP rappelle sa vision selon laquelle les enfants, qui n'ont pas eux-mêmes droit de vote, doivent être protégés et éduqués non seulement par leurs parents, mais par l'ensemble de la collectivité. Face à la vague de privatisations, il faut défendre les écoles devant les intérêts commerciaux, prompts à considérer les jeunes comme de futurs consommateurs et consommatrices plutôt que comme des citoyens et citoyennes responsables en devenir. Les élections scolaires sont l'occasion de manifester publiquement le fait que nous nous préoccupons de leur avenir qui est déterminant pour eux et pour toute la société. -30-
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