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Les difficultés scolaires des garçons - Débat sur l'école ou charge contre le féminisme?

martin dufresne, Lundi, Novembre 3, 2003 - 16:22

Michèle Asselin et Gisèle Bourret

Texte d'opinion, endossé par dix intellectuels-les de pointe, qui interpelle la dérive misogyne et antiféministe des interventions qui cherchent à récupérer les problèmes de réussite de certains garçons à l'école.

Des expériences comme le «gars show» organisé récemment par une école secondaire de Magog ravivent le débat sur le décrochage scolaire des garçons et la non-mixité des classes ou des écoles comme éventuel remède à ce problème. Chaque fois qu'il ressurgit, ce débat donne lieu à la même levée de boucliers contre le féminisme et les féministes. Nous assistons alors à un amalgame d'affirmations qui se présentent comme des causes au décrochage scolaire des garçons: il y a trop de profs féminins, l'école véhicule des valeurs féminines, le féminisme a détruit l'estime de soi des garçons et des hommes, etc. Plutôt que de stimuler une recherche de solutions judicieuses pour contrer le problème réel du décrochage, ce discours nous éloigne du coeur de la question. Petit tour d'horizon pour tenter de mieux comprendre les éléments en jeu.

(à lire en entier sur le site ci-dessous)

Page Idées du DEVOIR, 3 novembre 2003


Sujet: 
pas trop de thèmes svp
Auteur-e: 
jplarche
Date: 
Lun, 2003-11-03 17:19

Faut pas mettre trop de thèmes parce que sinon ça déflaboxe la fenêtre. Donc, j'en ai enlevé.

J-P


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Sujet: 
Cool
Auteur-e: 
martin dufresne
Date: 
Lun, 2003-11-03 17:53

Merci bien.


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Sujet: 
Slogan
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Ven, 2003-11-07 02:04

En début d'année scolaire, lors d'une réunion de parents (je suis
monoparental d'un ado de 14 ans), une phrase
lancée par le directeur de la polyvalente, inspirée de sa longue
expérience dans le milieu scolaire est très significative, en parlant
des gars: "Occupons-les, avant qu'ils nous occupent".

J'ai retenu ces mots simples mais combien signifiants. Cette phrase
est partagée par tous les enseignants confondus et les spécialistes
scolaires (psychologues, travailleurs sociaux,..).

La semaine dernière, lors d'une journée "portes ouvertes", plusieurs
élèves s'y trouvaient pour des activités para-scolaires. Curieusement,
le gymnase était presque exclusivement occupé par des gars qui se défonçaient au volley-ball, badminton, etc, dont mon fils participait, et qui pourtant a toujours eu le libre-choix de s'inscrire à des cours de "macramé" ou de badminton. Je me suis
même permis de prendre une raquette et d'embarquer...pourtant, ni
ma mère ni mon père ne m'ont incité à jouer des sports "patriarcaux",dont ils ignoraient même le mot...

Et à toutes les fois que je l'amène sur un terrain de balles entre
autres, on se retrouve,on bouge, on frappe la balle de baseball (quelle violence)...Arrivés à la maison, après une bonne
douche, le calme suit...Tout en entretenant cette relation privilégiée père-fils, et en me rappelant ce souvenir d'été,

la phrase "Je l'ai occupé avant qu'il ne m'occupe" prend tout son
sens.

Libre de ses activités, je l'encourage dans tout ce qui l'intéresse,
et je serais sans doute un très mauvais père de le forcer à jouer
avec une barbie!!!! Un chose est sûre, il n'a pas besoin de faux
papiers, ni de fouiller dans ses culottes....pour rechercher son sexe!!!!

Dans cette démence de "modèle unique" d'une minorité en voie de disparition, j'ai eu besoin de mon fils pour déplacer un réfrégirateur, la fille de ma copine n'étant pas capable!!!!
Comprends pas?????


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Sujet: 
Classes non-mixte
Auteur-e: 
Boyscout
Date: 
Lun, 2003-11-03 20:28

Il y a du vrai dans ce texte mais il tourne les coins rond sur quelques points. Je suis d'accord que le fait qu'il y est pratiquement juste des femmes comme enseignantes au priminaire n'est pas la raison du décrochage scolaire des garçons. Les gars décrochent au secondaire où les femmes sont à peine majoritaire. En plus, les femmes ont toujours été très présente au niveau primaire dans l'histoire du Québec alors ce n'est un phénomène nouveau. Un mauvais prof est mauvais peu importe son sexe.

Au sujet des stéréotypes sexuelles, il est vrai que beaucoup de gars ont peut de passer pour des nerds si ils participent trop en classe ou ont trop des bonnes notes. Ayant fini mon secondaire il y a seulement 6 ans, je peux vous dire que les gars ont surtout peur de passer pour des tronches devant les filles car la pluspart des filles ne sont pas attiré par les bollés mais plustôt par le sportif inculte. C'est dommage mais c'est la réalité. Des classes non-mixte enlèverait cette peur pour beaucoup de gars donc les inciteraient à participer en classe. Les arguments contre les classes non-mixte de cet texte sont vraiment peu nombreux et faible. Si les classes non-mixte aideraient plus les filles, ce que je doute, alors c'est parfait. Mais de dire que ce serait le cas à cause que les filles n'auraient plus à subir de l'harcèlement sexuelle est ridicule. L'harcellement sexuelle ne se fait pas dans les classes en plein cour mais en dehors des cours et de l'école. Même si les gars ne sont pas dans les classes avec les filles cela n'empêchera pas quelqun d'harceler une fille dans l'école en dehors des heures de cours comme c'est habituellement le cas. Donc cette arguement n'est pas logique et faux.

Les classes non-mixte n'empêcheront pas les garçons et fille de socialiser dans l'école alors je ne comprends pas les inquiétudes des auteures de ce texte. Ce qui m'étonne, c'est qu'il n'ont pas parler ou ne savent pas qu'il y a eu des études et des projets pilotes même au Québec sur des classes non-mixte qui ont donné des résultats spectaculaire avec les garçons. Les classes non-mixtes permet aux enseignants d'enseigner avec des moyens spécifiquement pour les garçons qui ne convient pas aux filles. La pluspart des garçons aiment plus apprendre de manière visuelle ou participative, les cours magistraux théorique ne leur conviennent pas et c'est ce que la majorité des classes mixtes ont adopté comme façon d'enseigner.

J'ai vu un excellent reportage fait par deux femmes qui s'intitulaient:" Mais que se passe-t-il avec nos garçons?". Ce reportage sur la réussite scolaire des garçons montraient des garçons qui s'ennuyaient à mourir dans leur cours magistraux. Même les deux journalistes femmes ont dit que les cours étaient plate et très mal adapté pour les garçons. Par contre, les garçons étaient très intéressé par leur cours d'histoire parce qu'il y avait un enseignant qui utilisait des techniques plus visuelle et participative pour faire passer son message. On pouvait voir une nette différence dans le comportement des garçons dans ce cours et surtout leur note scolaire dans ce cours..

Dans ce reportage, un certain Archambault, qui est présentement à la rédaction d'une thèse sur la réussite scolaire des garçons, a parlé des études étrangères qu'il a consulté sur les classes non-mixte où les résultats sur les notes scolaire des garçons sont très positive. De plus, un projet pilote au Québec d'une classe non-mixte a donné des résultats spectaculaire. Avant que les garçons soient regroupé dans la même classe sur 30 élèves il y avait 20 qui disaient penser desfois à décrocher. À la suite du projet pîlote, le nombre de garçons qui ont dit vouloir décrocher est passé à...3.

On dirait que les féministes qui sont contre les classes non-mixte refusent de voir que les classes non-mixte ont fait leur preuve dans les pays occidentaux. Citer une études faites par des chercheurs féministes comme Pierrette Bouchard ou Jean-Claude Saint-amant non aucune crédibilité car elles sont biaisé par des chercheures qui ont un préjugé féministe envers les classes non-mixte au départ. Il y existent beaucoup d'études indépendante qui affirment le contraire de cette étude féministe. De toute façon, le dernier mot reviendra au gouvernement et au commission scolaire qui ont déja amorcés des projets pilotes avec des très bon résultats. Je sais que des commission scolaire vont instaurer des classes non-mixte dans leur école d'ici quelques années. Le mouvement vers les classes non-mixte est inévitable.


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Sujet: 
Un bijoux cette lettre
Auteur-e: 
Zombie
Date: 
Lun, 2003-11-03 20:40

LA SECTION COMMENTAIRE N'EST PAS LE LIEU POUR DIFFUSER EN SOUS-MAIN DES TEXTES REFUSÉS PAR LE COMITÉ DE VALIDATION. NOUS NE LE DIRONS PAS 10 FOIS, ALORS PREND EN BONNE NOTE "ZOMBIE".

CMAQ


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Sujet: 
Enfin, il était temps!
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Lun, 2003-11-03 22:02

Enfin, il était temps!

""Tout en nous donnant un portrait général, ces données ne nous permettent pas, évidemment, de rendre compte de toute la réalité. Par exemple, les statistiques de bon nombre d'écoles ou de commissions scolaires ne montrent pas d'écarts sensibles entre les résultats moyens des garçons et ceux des filles. Ces données ne nous renseignent pas, non plus, sur les causes diversifiées du décrochage chez les filles et chez les garçons. L'ANALYSE EST COMPLEXE ET RESTE EN BONNE PARTIE À FAIRE. Plusieurs hypothèses pourraient être avancées, et certaines d'entre elles seraient fort utiles à la recherche de solutions au problème de décrochage des garçons. Ne devrait-on pas, entre autres, comparer les garçons qui réussissent et ceux qui échouent pour mieux saisir ce qui se passe ? Cette piste de solution mériterait sans aucun doute d'être considérée. ""

Bleuler: Je répète à qui mieux mieux que c'est inutile de chercher des solutions aussi longtemps que l'on ne comprend pas les causes. Il fallait que l'argument vienne d'une autre bouche pour être entendu...

Je trouve bien que cet article dénonce les analyses bâclées et les solutions illusoires proposées par certain journaliste et par des acteurs antiféministes (mixité des écoles, corps professoral féminin, "les méchantes féministes qui ...", etc).

Je regrette que les auteurs n'aient pas poussé la critique jusqu'à dénoncer les analyses bâclées et les solutions illusoires proposées par certains auteurs féministes...


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Sujet: 
Le chaos dans l'éducation
Auteur-e: 
Louise-Anne Maher
Date: 
Lun, 2003-11-03 23:28

Personnellement, je trouve que trop de personnes se mêlent d'éducation au Québec. Ça ne finit plus. Encore dernièrement le classement ridicule de l'Actualité qui ne peut que décourager les étudiants en leur signifiant que leur école est pourrie. Tout un chacun veut dire son mot dans la façon d'enseigner, à quelle heure, les gars d'un bord, les filles de l'autre, non tous ensemble.
Les intervenants nous rendent fous, ils discutent encore pendant des semaines sur la façon d'enseigner le français aux étudiants en pédagogie? Je commence à me demander si tout ne serait pas plus simple si on parlait anglais, de toute façon nous ne parlons pas français nous jargouinons.
Et là ce débat qui ne finit plus entre les masculinistes et les féministes. Ça commence à suffire. En quoi les féministes ou les masculinistes ont-ils à intervenir dans l'éducation? C'est une maladie ou quoi?
Si les garçons sont mieux dans une école de garçons et les filles dans une école de filles, bon dieu qu'on fasse des écoles non-mixtes et que ça finisse.


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Sujet: 
Auteur-e: 
Zombie
Date: 
Mar, 2003-11-04 19:35

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Sujet: 
Je suis d accord avec toi Zom
Auteur-e: 
Y. Lapierre
Date: 
Mar, 2003-11-04 21:38

Je suis d accord avec toi Zombie
Je ne comprend pas pourquoi CMAQ n a pas accepté ton texte, j ai vécu la même chose, Je me sens secondaire moi aussi .C`est quoi le problême?Je pose la question à CMAQ.
Y. Lapierre


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Sujet: 
Le problème.
Auteur-e: 
Zombie
Date: 
Mar, 2003-11-04 23:30

Le problème c'est que les administrateurs du CMAQ sont très Pro-féministe donc les textes nuancé ou pas qui critiques certaines positions féministes sont systématiquement rejeté. On apelle cela de la censure.


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Sujet: 
J'aimerais aussi que CMAQ se justifie
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Mer, 2003-11-05 08:35

J'ai dû manquer quelque chose. Moi aussi, je trouvais la lettre de Tremblay très modérée. S'il y a haine des femmes, elle m'a échappée.

CMAQ a un rôle éducatif? J'aimerais que ses administrateurs jouent ce rôle ici, maintenant avec moi! Franchement, j'aimerais que l'on m'éduque, que les administrateurs de CMAQ m'expliquent c'est quoi la "misogynie", et qu'ils le fassent à partir de la lettre de Tremblay! Le bonhomme critique un certain féminisme. C'est tu ça être le problème? Être misogyne c'est se permettre de réfléchir, d'exercer son jugement, de témoigner de ses sentiments?


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Sujet: 
À l'impossible, nul n'est tenu
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Mer, 2003-11-05 12:51

Lorsqu'il faut aller dans la poubelle du CMAQ pour retrouver
les meilleurs articles,

Lorsque l'on visualise les raisons invoquées de la censure,

les gens pour qui la liberté d'expression représente encore
quelque chose, et surtout les MOYENS pour neutraliser tous les faux-culs
ne se trouvent pas ici entre autres,

il faut que les énergies et dialogues soient canalisés ailleurs,
tant pour fins de réelles discussions que d'efficacité, tels qu'il
se fait actuellement de plus en plus.

Je suggère donc de les laisser débattre entre eux et elles, de plus en plus de personnes désertant de toute façon. Il faut à mon sens, réaliser qu'on est vraiment dans une pensée unique et indécrottable,
et c'est peut-être leur accorder une importance qu'ils n'ont plus,
ou qu'ils n'ont jamais eue!!!!


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Sujet: 
Vous avez enfin compris!
Auteur-e: 
Yannick Demers
Date: 
Mer, 2003-11-05 13:21

C'est effectivement ce que nous souhaitons M. Beaudin, que vous alliez faire votre propagande ailleurs! J'espère que vous avez une certaine influence sur vos amis et qu'ils écouteront votre conseil. Bye Bye!

Aidez à prévenir les maladies transmises intellectuellement
Si vous pensez avec votre pénis, portez un condom!


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Sujet: 
Amour
Auteur-e: 
Jésus
Date: 
Mer, 2003-11-05 14:04

liens vers un site sexiste


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Sujet: 
Bel article Jésus
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Mer, 2003-11-05 16:32

Super


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Sujet: 
cré Jesus, vous me surprenez:
Auteur-e: 
Y. Lapierre
Date: 
Mer, 2003-11-05 16:58

cré Jesus, vous me surprenez:-)
Y. Lapierre


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Sujet: 
Facile à comprendre
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Mer, 2003-11-05 16:29

Le discours de l'autre droite est clair ici, et beaucoup moins subtil
et brillant que les médias traditionnels finalement. La marginalisation des cas d'espèces tels que vous qui semblent beaucoup
plus enclins à porter des tampax que des condoms, nous en apprend beaucoup sur la vraie nature de "Bernadette Demers" et de toutes les
"Mélanie" de Loftstory et de "CMAQSTORY", à la différence près que
l'un a les cotes d'écoute, tandis que l'autre est à la dérive.


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Sujet: 
Reve
Auteur-e: 
Zombie
Date: 
Mer, 2003-11-05 17:06

Tu peux continuer a rever mon cher yannick mais tu n'as pas fini d'entendre parler de la condition masculine. Et c'est pas fini, ce n'est qu'un début comme dit une chanson populaire.


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Sujet: 
propagande
Auteur-e: 
Y. Lapierre
Date: 
Mer, 2003-11-05 19:17

C est quoi de la propagande?Un désaccord?Une prise de position contraire à Monsieur Demers?
Y. Lapierre


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Sujet: 
très intéressant
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Jeu, 2003-11-06 17:55

Très bon article, félicitations!


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Sujet: 
Les cyniques s'installent
Auteur-e: 
martin dufresne
Date: 
Jeu, 2003-11-06 15:35

À lire les antiféministes militants qui se croient très brillants de contourner le processus de validation des textes au CMAQ, je constate une chose: Personne se FOUT plus qu'eux des difficultés scolaires des garçons, le sujet de cette page. Les articles affichés ici ne sont qu'un prétexte à ces cyniques pour répandre leur fiel misogyne et antiféministe, même s'ils doivent aller le pelleter dans le "donjon" du CMAQ. (De toute façon ils ne se lisent de + en + qu'entre eux.)

Eux, ils peuvent bien mariner dans leur venin; ils ont des sites pour cela. Ce que je trouve pathétique, c'est le fait que - pour s'éviter une simple démarche de modération a priori - l'équipe du CMAQ a apparemment abdiqué, laissant place à leur salissage et leur détournement systématique de cette tribune, qui dégénère pour devenir un simple "chat room" pour "losers" aigris et haineux, bien contents d'en chasser des internautes progressistes.

Désespoir de faire respecter la politique éditoriale du CMAQ? Quel gaspillage d'énergies militantes! Pourtant d'autres sites IndyMedia ne se sont pas laissés humilier et détruire comme ça quand les négationnistes ont débarqué. Manque d'imagination? Ou de courage?...


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Sujet: 
C'est quoi finalement?
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Jeu, 2003-11-06 19:16

J'ai de la difficulté à vous suivre. Vous vous apitoyez sur le sort des garçons et vous dénoncez ceux qui détourneraient la question de l'échec scolaire des garçons à des fins de "propagande" antiféministe. Pourtant, tout votre texte n'est que détournement de la même question à des fins de propagande "anti-masculiniste".

À la fin, il faut vous décidez! Vous êtes pour ou contre les détournement?


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Sujet: 
Feministe scleroser
Auteur-e: 
Zombie
Date: 
Jeu, 2003-11-06 16:45

Encore un autre article dans vos pages sur ce "pôvre" féminisme qui se croit accusé de toutes parts. Décidément, ces jours-ci, on se sent mal dans sa peau quand on parle de féminisme. Mais ne parle-t-on pas ici que d¹un certain féminisme ; celui qui serait-il allé trop loin comme le suggère Madame Élisabeth Badinter ?

Cette fois, il s'agit du texte " Débat sur l'école ou charge contre le féminisme" signé par mesdames Michèle Asselin, présidente de la Fédération des Femmes du Québec et de Madame Gisèle Bourret du même organisme. Un texte qui nous dresse un soi-disant bilan de l'éducation au Québec, sur le ton : tout va bien dans le meilleur des mondes et si les petits gars ont des problèmes, après tout, c¹est leur problème. Ces deux auteures proviennent d'un organisme voué essentiellement à la défense du droit des femmes ( donc déjà biaisé au départ) et non pas de personnes d'expérience ou reconnues comme interlocuteurs ou interlocutrices valables pour parler d'enseignement. Bonjour l¹objectivité. Que Le Devoir ait édité ce texte sous une chronique "opinion " est une chose, qu'il en ait fait un article-promo de trois colonnes, pleines page, m¹étonne. Surtout à la veille des élections scolaires. Sentirait-on dans certaines sphères le besoin de justifier une idéologie qui aurait dépassé les bornes ?
Mais puisque vous avez "osé" publier ce texte, vous "oserez" donc publier le mien. Tout comme les deux auteures de cet article, je ne suis pas non plus spécialiste et, comme elles, je suis engagé. Moi, c'est dans l¹éducation de mes fils.

D¹après les auteures de votre article, donc pas de différence entre les filles et les gars. Les hommes et les femmes agissent, pensent, et apprennent de la même façon. Les sexes sont interchangeables peu importe la situation. C¹est la société qui crée les archétypes. On enseigne donc de la même façon à un petit gars comme à une petite fille. Tiens, tiens.

Etes-vous allé voir une cour de récréation ces derniers temps ? Avez-vous observé vos enfants jouer ? La grande majorité de gars courent, jouent au ballon, au hockey, se bousculent même. La grande majorité des filles sont plus calmes dans leurs jeux. Elles discutent souvent. Il y a effectivement des filles qui vont jouer avec les gars et vice versa. Mais dès que le jeu de foot ou de hockey commence à être un peu plus "musclé" il y a beaucoup, beaucoup moins de filles dans la partie.

Au Québec comme dans la majeure partie du monde industrialisé, à peu près 50% de couples divorcent. De plus en plus avec des enfants en bas âge. Dans 82% des cas, la garde des enfants va à la mère; 85% des professeurs sont des femmes au primaire, c¹est-à-dire pour nos enfants qui ont entre 5 et 11 ans, l¹âge où la personnalité se forme. Pas d¹homme dans la famille, pas d¹homme à l¹écoleŠ En tant que père présent, j¹ai intérêt à bien faire mon boulot si je veux que mes fils aient un modèle masculin.

J¹ai deux garçons; mon dernier a sept ans. Conseil d'éducation, comité du projet éducatif, comité de service de garde, comité de communications, etcŠ Je m'implique à l'école de mon plus jeune. Ce qui ne me donne pas la prétention ‹ comme celle de vos deux auteures‹ d¹être un expert en éducation. Aussi, je vous propose un texte de Monsieur Jean-Guy Lemery, 32 ans d¹enseignement dont 23 à la direction d¹écoles.

Monsieur Lemery donne depuis huit ans des conférences sur la façon particulière d¹apprendre des garçons. Ses conférences ont déjà attiré plus de 5000 personnes au Québec et il sortira un livre sur le sujet en février 2004. De plus, il n¹appartient à aucun groupe de défense de quoi ou de qui que ce soit. Et non, je n¹ai pas de pourcentage sur la vente de son livre. Je ne pourrais expliquer mieux ce qu¹il nous livre dans son exposé voilà tout:

" Depuis 1975, l'écart de la réussite entre les garçons et les filles du primaire et du secondaire n'a pas changé même si le taux de réussite s'est amélioré dans les deux cas. Ainsi le décrochage s'établit dans les dernières années à 39% chez les garçons et 28% chez les filles. Comme plusieurs reviennent poursuivre leurs études, la diplômation au niveau secondaire 5 se situe à 77% pour les garçons et à 88% pour les filles, soit un écart de 11%, le même depuis 20 ans.

Mais si nous regardons les résultats par matières à la fin du primaire et du secondaire, nous voyons apparaître des distinctions révélatrices. En général, les garçons réussissent aussi bien que les filles en sciences et mathématiques et souvent mieux en résolutions de problèmes. La difficulté des garçons se situe en lecture et en écriture où l'écart s'établit autour de 20% en faveur des filles. "

Habiletés langagières

" Il est évident que la véritable problématique des garçons se situe au niveau des habiletés langagières, et ceci d'ailleurs, peu importe la langue et le pays. Il est trop facile, comme l'a fait le Conseil supérieur d'attribuer ce résultat uniquement à des "modes différenciés de socialisation" et aux stéréotypes, ne se gênant pas pour blâmer les pères de ne pas s'impliquer. Sous prétexte d'égalité, notre société a une sainte peur des différences. On peut être égal sans être identique. Malheureusement pour les gars, le modèle "partout pareil" a été, consciemment ou non, plutôt féminin.

Le petit gars qui entre en maternelle a vite constaté (et son père aussi ) que les seuls hommes dans l'école sont souvent le concierge et l'enseignant en éducation physique (au primaire 85% du personnel est féminin). Lui qui aime le concret et manipuler pour apprendre, se rend compte qu'ici on écoute, on raconte, on lit et on écrit. Les neurologues vous diraient que les zones du langage se développent en général plus vite chez les filles que chez les gars, mais en contrepartie, les garçons seront plus habiles dans les processus spatiaux.

Lui, qui veut savoir pourquoi, doit souvent se contenter du comment et bien répondre aux détails si importants pour son enseignante. Celui qui aime souvent plus les sciences et les mathématiques se fera dire que ce qui est important c'est le français. Surtout ne pas trop manipuler les choses concrètes car c'est bruyant et même salissant. Il se retrouvera souvent devant des textes qui intéressent davantage les filles. S'il aime mieux les textes de type documentaire, il risque de se faire dire que ce n'est pas de vraies lectures. Il devra donc se pencher sur des textes narratifs avec des émotions en espérant un peu d'action.

Plus agité

Il se fera avertir beaucoup plus souvent que les filles car il est plus agité. Il aura peu d'occasions de canaliser ses énergies, pourtant si naturelles, car les règles de jeux en éducation physique auront été changées pour faciliter l'intégration des filles. Dans la cour, on verra ses besoins de contacts physiques, qui pourtant lui servent souvent à exprimer ses émotions, comme du tiraillage. Il sera porté à demander moins d'aide que les filles qui ont une approche plus verbale et séquentielle. Il cherchera l'approbation de ses pairs plutôt que celle de son titulaire mais souvent l'école ne le favorisera pas.

Il se fera avertir plus souvent sur la disposition de ses cahiers et sa propreté car, centré sur le pourquoi, il a négligé la forme et a oublié ce qui représente pour lui des détails. Il aura peu de chance de voir des modèles masculins dans son école car même son père a l'impression que c'est réservé aux femmes...

"Notre système d'éducation, nous dit Roger Sperry dont les recherches lui ont valu un prix Nobel, tout comme la science dans son ensemble, tendent à négliger l'intelligence non verbale." Madame Hélène Trocmé-Fabre, spécialiste du cerveau, vous dirait que l'école privilégie à 85% des approches qui utilisent l'hémisphère gauche du cerveau, c'est-à-dire le processus verbal et analytique avec un traitement linéaire et séquentiel. L'hémisphère droit s'occupe de synthétiser, de reconnaître les relations entre les éléments et est plus efficace dans un traitement visuel et spatial.

Mieux comprendre

Un grand nombre de nos gars privilégient l'hémisphère droit dans leur façon d'interpréter et d'apprendre. Ils sont donc défavorisés dans l'école actuelle. Que ferait-elle avec un Léonard de Vinci qui préférait dessiner ou un Einstein qui disait rechercher laborieusement ses mots pour exprimer sa pensée.

Pourtant, après avoir donné des conférences sur le sujet depuis huit ans, je sais que les enseignants et enseignantes souhaitent mieux comprendre la problématique des garçons car leur expérience leur dit: "Un gars, c'est pas pareil..." et qu'il faudrait adopter des pratiques pédagogiques qui rejoindraient mieux nos garçons. D'ailleurs même les filles y gagneraient car on développerait chez elles des habiletés jusqu'alors négligées dans nos écoles. "

De plus en plus de rapports de psychologues, de psychiatres et de psycho-éducateurs/trices "osent" parler d¹injustice ou de mésadaptatation du système scolaire en ce qui concerne les gars. C¹est d¹ailleurs ce qui provoque ces sorties intempestives des groupes de pression comme celle des auteures de votre article " Débat sur l¹école ou charge contre le féminisme ? " Auteures qui ont besoin de trois colonnes pleines pages pour se justifier. Et que vous leur donnez gracieusement.

Hier soir, comme tous les mois, je suis allé à la réunion du Conseil d¹établissement de l¹école de mon fils. Une représentante du MEMO, le Mouvement pour une École Moderne et Ouverte, parti en lice dans les prochaines élections scolaires nous a présenté son programme. Sous le deuxième point en priorité dans les objectifs, on lisait: " À Montréal, le décrochage scolaire touche une majorité de garçons. Le MÉMO s¹engage à mettre en place des mesures novatrices émanant des milieux universitaires, de notre personnel, des élèves ou de leurs parents, afin de lutter contre ce problème. Avec l¹accord des conseils d¹établissements intéressés, le MÉMO s¹engage à mettre en place des projets d¹activités ou de classes non mixtes."

Je ne sais pas si la non mixité est une solution au décrochage des gars toujours est il que devant l¹ampleur du problème, des expériences doivent être tentées. Et puisqu¹on nous serine depuis des années que le professorat au primaire n¹intéresse pas les hommes‹ encore aurait-il fallu faire des efforts pour les y inclure ‹ nous pourrions mettre sur pied un programme comme celui de " Chapeau les filles" pour les garçons. Ce programme récompense d¹une bourse de 250 000 dollars toutes celles qui se lancent dans les métiers non traditionnels. Nous aurions donc ce type de programme adapté au masculin pour sensibiliser et encourager les gars dans les métiers non traditionnels. Que ce soit au primaire, au secondaire, au collégial, à l¹université ou que sais-je encore ?

Au Québec, en plus du livre de Monsieur Guy Lemery qui doit sortir en février 2004, celui de Madame Ginette Lajoie " L¹École au masculin" est prévu pour novembre 2003. Madame Lajoie est une psycho-éducatrice d¹expérience ayant très longtemps travaillé avec les garçons. Elle dit en substance :

" Force est de reconnaître qu¹actuellement, la démarche d¹apprentissage scolaire accorde une importance considérable aux habiletés linguistiques en favorisant la réflexion, en multipliant les explications et les consignes verbales et ce, au détriment de la mise en action concrète et la démarche de résolution de problèmes qui pourrait canaliser l¹énergie physique ainsi que le besoin d¹exploration manuelle et concrète des garçons

Les garçons et les filles n¹appréhenderaient donc pas la réalité de la même manière. En raison du développement hémisphérique de leur cerveau, il n¹est pas étonnant que la majorité des filles performent mieux dans tous les domaines littéraires et relationnels alors que la plupart des garçons, eux réussiront dans les domaines cartésiens et rationnels.

Aisément, nous pouvons insuffler qu¹en faisant appel au fonctionnement des deux hémisphères cérébraux pour décrypter en totalité l¹information, une approche pédagogique telle que celle " des intelligences multiples, l¹enseignement par projet, l¹enseignement différencié, la pédagogie alternative, ou autre de ce type " serait bénéfique et favorable pour la réussite de la majorité des élèves, garçons ou filles. Cependant actuellement, le milieu scolaire sollicite davantage l¹hémisphère gauche des élèves dans leur processus d¹apprentissage. Avec les méthodes pédagogiques traditionnelles, actuellement une majorité de garçons sont perdants et un majorité de filles gagnantes. "

Aucun des deux auteurs précités n¹appartient à quelque groupement de pression que ce soit. Par contre, tous les deux ont éprouvé les pires difficultés à publier leurs écrits qui démontrent la différence cognitive entre garçons et filles et la mésadaptation de notre système d¹enseignement à cette différence. Une mésadaptation et une différence ignorées ou carrément niées.

J¹espère que vous tiendrez compte du cinquante pour cent de la population qui a le droit de vivre, tout comme l¹autre d¹ailleurs, avec ses caractéristiques biologiques propres.

Dommage qu¹arrivés en 2004, nous soyons encore obligés de répéter que les femmes et les hommes sont des sexes complémentaires et non pas opposés. L¹injustice envers les femmes fut jugée intolérable dans les années 60. Cette même injustice envers les gars est elle plus tolérable aujourd'hui ?

Fier d¹être un père présent pour ses enfants.

Serge Ferrand
Montréal
Auteur et réalisateur


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Sujet: 
Aye oye les cavernales
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Jeu, 2003-11-06 17:52

Zombie et Frédéric,
vos articles sont tellement réalistes que
les seules réactions que vous aurez en seront celles discriminatoires,
haineuses et de vaginocrates. Observez bien, comme à l'habitude,
on ne s'attaquera pas aux arguments, mais au sexe honteux, tout
comme la droite s'attaque aux pauvres plutot qu'à la pauvreté!!!

Le vide d'arguments ou le vide de la personnalité tout court


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Sujet: 
Arrête un peu, Maria
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Jeu, 2003-11-06 20:44

Arrête de jouer les victimes. Ça devient lassant!

Écris des bons textes! Si les administrateurs de CMAQ les censurent, ils porteront l'odieux d'avoir censuré de bons textes. C'est tout!


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Sujet: 
Un autre "cow boy" de la pédagogie!
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Jeu, 2003-11-06 20:38

J'ai un voisin qui croit que le soleil tourne autour de la terre. Lorsque je me moque de lui, il me met au défi de monter sur le toit de notre bloc et d'observer le soleil. "Vas-y, tu vas bien voir!"

Je trouve tout aussi amusante votre invitation à faire de la psychologie différentielle des sexes en faisant des observations dans les cours d'école. Dans les deux cas, le moyen proposé est inapproprié à la question. Le moyen ne permet pas autre chose que des observations superficielles. Et des observations superficielles, ça ne peut conduire qu'à des conclusions erronées. Et vos conclusions erronées, elles ne sont pas longues à venir.

Dire, comme vous le faites, que les garçons n'apprennent pas comme les filles, c'est déjà faire une grave erreur. Votre dichotomie fondée sur les sexes implique qu'à peu près tous les garçons apprennent de la même façon. Elle implique que cette façon serait simplement différente de l'autre façon d'apprendre qui est celle des filles. Il ne vous est pas venu à l'esprit qu'il pouvait y avoir trois façons d'apprendre plutôt que deux? Et j'ai dit "trois" pour ne pas vous étourdir. Pour ma part, je pense plutôt à quatorze façons.

Je ne suis pas du tout certain que l'échec scolaire des enfants (garçons ou fille) vienne principalement de leur façon d'apprendre. Mais même si c'était le cas, les questions seraient plutôt:

Il y a combien de façons différentes d'apprendre?
D'où proviennent ces différences entre individus?
Qu'elles sont les façons efficaces à l'école?
Peut-on modifier la façon d'une personne ou doit-on modifier l'école?

Et des questions comme ça, il y en a mille.

La vie, mon Serge, c'est plus compliquée que ce qu'en disent André Arthure ou Guy Mongrais. On ne réglera pas le sort de nos enfants en jouant les Luky Luke de la recherche pédagogique.

Amicalement,


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Sujet: 
Auteur-e: 
Zombie
Date: 
Jeu, 2003-11-06 16:47

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Sujet: 
Encore plus "perftinant"
Auteur-e: 
martin dufresne
Date: 
Jeu, 2003-11-06 22:21

La non-mixité à l’école : quels enjeux?
Auteurs: Pierrette Bouchard et Jean-Claude St-Amant
Revue OPTIONS, No 22

http://www.csq.qc.net/options/opt-22/p179.pdf

À lire pour ne pas avaler n'importe quelle couleuvre...

Extrait: "...au printemps 2003, les services éducatifs d’une commission scolaire de la région de Québec ont produit à l’intention des parents de garçons un feuillet de huit pages les incitant à participer à la réussite de leur fils. Ce document comprend un jeu où il faut identifier sept vérités parmi huit énoncés proposés. Or, chacune des affirmations présentées comme vraies est en réalité un stéréotype que l’on associe à tous les garçons : besoin de manipuler et de bouger, besoin d’une vue d’ensemble, besoin de compétition ou de combats, etc. À terme, et au-delà de la bonne volonté manifestée par les auteurs, ce document risque beaucoup plus de contribuer à augmenter les difficultés scolaires des garçons que d’améliorer leur sort. Nos recherches ont montré en effet que ceux et celles qui réussissent à l’école sont aussi ceux et celles qui ont su se distancier des stéréotypes sexuels (Bouchard et St-Amant, 1996). Sans compter le sentiment d’incompétence que l’on risque d’instiller chez les garçons, tous devenus « à risque » du seul fait de leur sexe."


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Sujet: 
Un exercice instructif
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Ven, 2003-11-07 11:37

La dernière fois que vous m'avez invité à lire un article de madame Bouchard, j'y suis allé. J'ai été si surpris par la structure de l'article que je me suis renseigné sur son compte. J'ai demandé à des copines et des copines qui font de la recherche et qui enseignent en sciences humaines ce qu'ils en pensaient. Peu la connaissaient déjà. Je leur ai fait parvenir une copie de l'article que vous m'aviez suggéré. Leurs réactions ont été très instructives. Je vous dirais simplement que l'estime qu'ils portent à de sembles "travaux de recherche" ne ressemble pas du tout à la votre.

Faites le même exercice! Demander l'avis de chercheurs indépendants en sciences humaines (sociologie, criminologie ou psychologie expérimentales) ou en sciences médicales.


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Sujet: 
C'est noté
Auteur-e: 
martin dufresne
Date: 
Ven, 2003-11-07 23:18

C'est noté. Les copines d'un anonyme ont une autre opinion que moi du travail de Madame Bouchard (et de son collègue Monsieur St-Amant aussi, j'imagine). Ça nous en apprend vraiment beaucoup...
Quant à ces mystérieux "chercheurs indépendants", j'imagine que c'est votre façon de reconnaître qu'ils sont libres du "carcan" de l'université, d'un éditeur sérieux, de mandats et subventions de recherche fondés sur une expertise... C'est vrai que faire appel à la méfiance des gens avec un discours de droite est tellement plus facile que de faire de la recherche et de l'information dignes de ce nom.


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Sujet: 
Respirez par le nez!
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Sam, 2003-11-08 15:00

B'en non! Voius n'avez pas noté la bonne affaire. Je sais qu'au bac en traduction vous n'avez pas fais "méthodologie de la recherche". Alors, je vous résume.

D'abord, ce ne sont pas les "copines", mais les copines qui font de la recherche et qui enseignent à l'université. Je présume que mon échantillonnage est assez représentatif. Un autre échantillon devrait donner les mêmes résultats.

Ensuite, les "chercheurs indépendants" (qui ne sont autres que mes copines) ne sont pas indépendants du carcan universitaire ou des éditeurs de publications savantes. Bien au contraire! Indépendants voulait simplement dire indépendant du petit milieu où vous avez l'habitude de consulter. Aller voir où votre madame Bouchard publie ses "articles". Allez ensuite demander à des éditeurs de revues savantes sérieuses s'ils accepteraient de publier des articles avec la même méthodologie que celle de madame Bouchard?

Finalement, demandez donc aux personnes que vous consulterez ce que définit le clivage "gauche/droite". Ça vous donnera une autre bonne raison de consulter pour apprendre quelque chose.


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Sujet: 
J'aime tout le monde
Auteur-e: 
Jésus
Date: 
Ven, 2003-11-07 01:48

Gars, fille, mon coeur aime tout le monde.
Je ne veux pas que les filles souffrent. Pas plus que je veux voir les gars souffrir. Mon coeur voit des êtres humains.
Je souffre de voir des gens se chicaner pour avoir raison.
Je vous demande de vous réconcilier. De trouver ensemble un solution. L'ennemi n'est pas l'homme ou la femme mais le mal qui habite notre coeur. Ne riez pas, c'est là que réside la véritable cause de nos maux !


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Sujet: 
Bonjour vous autres
Auteur-e: 
Nicolas Archambault
Date: 
Ven, 2003-11-07 21:40

Ah ben, par exemple ! Je m'absente quelques mois, et qu'est-ce que je retrouve en r'venant? Les p'tits copains de l'été. Passez-vous votre temps en avant des ordinateurs? Y paraît que les hommes souffrent encore terriblement. Cré diable, y a pas quelqu'un qui pourrait faire quelque chose. Jésus, tiens, t'es encore là, qu'est-ce que tu peux faire pour eux? J'ai exploré un peu, question de combler des trous, j'en ai manqué en masse. Le donjon est plein de belles choses. La vérité, c'est que mon chum Théo m'a mis à jour. Il a lu aujourd'hui un article qui parlait de vous, j'ai décidé de revenir vous voir. Pas grand changement, à ce qui paraît; à drette tout et ça manque de féminin dans le coin, un peu ennuyant. Bien le bonjour, quand même. Je viendrai peut-être vous faire la conversation comme à l'été, si les sujets sont intéressants. Allez-y voir en attendant.

Nicolas pour vous servir.


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Sujet: 
INCONCIENT ou bedon viré de b
Auteur-e: 
Y. Lapierre
Date: 
Ven, 2003-11-07 22:13

INCONCIENT ou bedon viré de bord?
Y. Lapierre


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

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