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DHKC 314: Deux guérilleros du DHKC sont tombés à CorumAnonyme, Dimanche, Octobre 26, 2003 - 13:55
DHKC
Dans les villes, les montagnes et les prisons de Turquie, la résistance s'amplifie Date: Le 22 octobre 2003 Communiqué: 314 Notre rébellion continuera Ils n’arriveront pas à nous exterminer en nous assassinant! Le 20 octobre, vers 17h., un accrochage s’est produit entre notre guérilla et des unités commandos assassins de la gendarmerie à la solde de l’oligarchie, à proximité du village de Ferhatli dans le district d’Iskilip à Çorum. Au cours de cet affrontement, deux de nos guérilleros sont tombés en martyrs. Il s’agit de nos guerriers Gazi Arici et Selhan Top. Ils étaient membres de nos unités de propagande armée (UPA) ‘Recai Dincel’ liées au commandement de la Mer noire. Nos deux camarades ont dû se séparer de leur groupe pour une mission et c’est à ce moment-là qu’ils ont croisé les forces armées de l’oligarchie. Gazi Arici et Selhan Top sont tous deux tombés au combat. Ils étaient de ceux qui avaient appris par leur propre expérience que la libération passait par la guerre populaire. Ils étaient pauvres, issus du peuple et victimes de la tyrannie. Nos deux camarades étaient de Çorum même. Ils étaient nés et avaient grandis sur ces terres et c’est sur ces terres qu’ils ont connu la misère et l’oppression. Ils avaient toujours été travailleurs et à ce titre, ils ont toujours vécu l’exploitation. Engagés dans la lutte contre la répression et l’exploitation, ils ont connu les tortures et l’isolement. C’est pour cela qu’ils sont devenus révolutionnaires et qu’ils ont pris le maquis. En fait, que ce soient la combattants de la guérilla des montagnes de Turquie où les prisonniers révolutionnaires qui, après 3 ans de résistance, ont donné 107 martyrs, ils donnent tous une illustration de ce qu’est véritablement la Turquie. Si des gens prennent le maquis, de la Mer Noire à la Mer Méditerranée, des montagnes de l’Egée à celles du Kurdistan, il est nécessaire de discuter des raisons de leurs motivations. C’est ce système qui nous force à nous organiser illégalement et à prendre les armes pour la révolution. Et c’est ce système qui nous assassine et nous persécute pour en finir avec la lutte pour l’indépendance, la démocratie et le socialisme. Nos ennemis ne pourront jamais se débarrasser de nous. En tuant le peuple, ils ne pourront en finir avec lui. Nous sommes le peuple. Nous sommes dans les prisons, les places publiques, les montagnes, les usines, les écoles et les bidonvilles de ce pays; là où vit le peuple, il y a les révolutionnaires. Malgré les exécutions et les enlèvements qu’ils ont commis, l’impérialisme et l’oligarchie ne sont pas parvenus à nous exterminer. Et ce n’est pas avec leurs prisons de type F et leurs cellules d’isolement qu’ils y parviendront. Nous sommes partout. Nous agitons l’étendard du combat et du socialisme dans les montagnes de Çorum, face à la “ligue des occupants
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