|
Les 270 employé-es de TRANSCO passent à la CSNNicolas, Vendredi, Octobre 3, 2003 - 16:12
CSN
MONTREAL, le 3 oct. - Les 270 employés du transporteur scolaire TRANSCO sont passés à la Confédération des syndicats nationaux, hier, à la suite d'un vote organisé par le Conseil canadien des relations industrielles que la centrale a remporté sur les Teamsters. Sur les 230 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires qui ont exprimé leur choix, 155 ont opté pour la CSN. Plusieurs manoeuvres discutables des Teamsters n'ont donc pas empêché les travailleurs et les travailleuses de TRANSCO de se joindre à la Fédération des employé-es de services publics de la CSN qui regroupe les syndicats des transporteurs scolaires. Au cours du printemps dernier, les syndiqué-es avaient dû subir les pressions conjuguées des représentants des Teamsters et de l'employeur pour leur faire accepter un projet de convention collective. Rejetée à quatre reprises, par les assemblées générales, la proposition de convention n'a été entérinée que dans une faible proportion lors d'une assemblée ultime où l'employeur, contrairement à toute pratique syndicale normale, avait été invité à faire connaître son point de vue, exerçant ainsi une pression extraordinaire sur les employés présents. Pour tenter de maintenir les syndiqués au sein de leur organisation, les Teamsters avaient aussi entrepris des démarches juridiques afin que l'accréditation syndicale sous juridiction fédérale passe sous juridiction provinciale ce qui aurait repoussé de plusieurs années la possibilité pour les travailleuses et les travailleurs d'exercer leur choix démocratique. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|