La Semaine des médias alternatifs aura lieu du lundi 29 septembre au jeudi 2 octobre dans l'agora centrale de l'UQÀM. Il semble que certains médias alternatifs aient pris de l'avance. En effet, cetTe semaine a été plutôt réjouissante pour toute personne à la recherche d'une autre information. En réalité, dans la seule semaine dernière, trois médias alternatifs sont nés. À ce rythme, on assiste déjà presque à une déconcentration de la presse. Ça devient moins toxique, le plus on dépollue les ondes et le plus on multiplie les initiatives de communication subversives et alternatives.
Survoltage médiatique alternatif
Par Frédéric Dubois
La Semaine des médias alternatifs aura lieu du lundi 29 septembre au jeudi 2 octobre dans l'agora centrale de l'UQÀM. Il semble que certains médias alternatifs aient pris de l'avance. En effet, cetTe semaine a été plutôt réjouissante pour toute personne à la recherche d'une autre information. En réalité, dans la seule semaine dernière, trois médias alternatifs sont nés. À ce rythme, on assiste déjà presque à une déconcentration de la presse. Ça devient moins toxique, le plus on dépollue les ondes et le plus on multiplie les initiatives de communication subversives et alternatives.
Le mercredi 24, la toute nouvelle revue sociale et politique À BÂBORD! s'est manifestée à la brasserie Dieu du ciel! de la rue Laurier à Montréal, avec un premier numéro qui ne lésine pas sur l'engagement social. Ce bi-mensuel de 40 pages, au très modique coût de 3.50$, en met plein la vue sur la réingénierie de l'État que le gouvernement Charest déballe au quotidien. Une série d'articles signés par des activistes provenant de mouvements sociaux et politiques, truffent cetterevue de "débat politique et d'intervention sociale". Il est à noter que la revue est pilotée par plusieurs artisans de l'Union des Forces Progressistes, un parti politique de gauche né d'un marriage de trois formations politiques. Le lancement de la revue à Québec a eu lieu vendredi le 26 septembre au bistro Le Scanner, rue St-Vallier. Il reste à voir si la revue saura tirer profit de la diversité foisonnante dans la gauche québécoise et afficher un ton critique par rapport à celle-ci. Ça semble bien parti puisque le collectif éditorial vous offre déjà un festin d'articles de toutes tendances, latitudes et des contributions culturelles et politiques hors du commun.
Dans les mêmes lieux, L'Union paysanne, un syndicat et organisme de pression qui vise à promouvoir une agriculture à échelle humaine, respectueuse de l'environnement, a lancé UNION PAYSANNE, LE JOURNAL. Cette nouvelle publication qui fera des heureux parmis les écolos et tous ceux qui se font de la bile par rapport à ce qui bouge dans leur assiette, sera plus qu'un bulletin de liaison. Il s'agît d'un journal alternatif, critique de l'UPA et des abus entraînés par une agriculture démesurée qui fauche dans son sillage, l'espoir d'un développement durable. Tout comme À BÂBORD!, UNION PAYSANNE, LE JOURNAL sera disponible dans plus de 400 points de vente à travers le Québec. L'arrivée du journal est par ailleurs un bonne chose pour les journalistes et citoyens à l'extérieur des grands centres. Ils y reconnaitrons une source d'information qui parle d'enjeux enracinés dans des communautés rurales. C'est une chance de sortir d'une information trop souvent montréalisée.
Enfin, la surprise de l'automne est venue du côté d'un organisme public que l'on nomme communément l'ONF. Le Programme français de l'ONF, dirigé par André Picard, offre depuis hier aux citoyens du Québec et du Canada, un espace de débat, d'engagement et de création. Le site Internet PAROLE CITOYENNE a officiellement été lancé jeudi le 25 septembre au Café de la Petite Gaule. Bâtissant sur les expériences des années 50 où l'ONF avait organisé bon nombre de projections publiques dans différentes communautés du Canada, suivis de débats parfois poignants, l'ONF cherche à engager le dialogue. Avec l'expérience de démocratisation de la production documentaire encensée par le projet Société nouvelle/Challenge for change des années 60-70, l'équipe actuelle du programme français a toutes les cartes dans son jeu pour proposer une nouvelle vague de dialogues porteurs de mobilisations citoyennes autour de la vidéo et du film.
L'équipe de l'ONF a par ailleurs travaillé en temps record pour lancer un site internet proposant un total de six rubriques. L'une d'entre elles, « Nouveaux territoires », contient déjà un court métrage du collectif de vidéastes engagés Les Lucioles, documentant les luttes de Charlie « Wolf » Smoke, un militant de la nation Lakota. Les autres rubriques proposent un forum de discussion, une section sur les documentaires les plus subversifs de l'ONF, ainsi que des entrevues avec des cinéastes de la trempe de Hugo Latulippe. Ce dernier était par ailleurs présent au lancement du site, lui qui avait, par la voix de son documentaire « Bacon, le film », réussi à lancer un débat important sur l'enjeu de la production porcine au Québec.
Affichant clairement une volonté d'ouvertement et de collaboration avec le milieu communautaire et alternatif, les promoteurs du projet ont insisté à maintes reprises que ceux qu'il y aura à remercier le plus, c'est nous, le public, les citoyens. Mais comment participer? Quelle stratégie l'ONF mettra t-elle en place pour que les citoyens produisent du contenu qui les animent? Comment les médias alternatifs peuvent-ils collaborer à ce site? Et vice-versa? Ces questions restent de taille, mais l'offre qui est faite témoigne d'une main tendue à la mise en place de projets communs. C'est en donnant le ton de l'appropriation de cette tribune citoyenne par le milieu, que les joyeux amis de l'Office se sont retirés...en vous laissant la place du conducteur à bord de CITOYEN.ONF.CA. Ce site n'a pas fait le pari de la technologie dite de logiciels libres provenant du milieu des communications alternatives. Ce détail ne devrait pourtant pas détourner notre regard d'une initiative foncièrement émancipatrice. Site interactif, pour une communication interactive!
Rendez-vous lundi 29 octobre pour une nouveau tour de réseautage, durant la Semaine des médias alternatifs. Kiosques, coins de lecture, des midis-conférence et une trentaine de médias alternatifs, viendront vous présenter une information affranchie des structures médiatiques de masse. Une conférence de presse du Réseau des médias alternatifs (RMA) aura lieu le mercredi 1er octobre à 10h00 dans l'agora de l'UQÀM. Le RMA positionnera à cette occasion ses projets, dont le portail en construction www.reseaumedia.info.
Pourquoi avoir attendu 3 jours avant de retirer celui à
Dufresne et le mien immédiatement??? Très clair.
Ainsi, vous direz "allez voir les articles rejetés" justice a été
faite...mais lorsque vous avancerez celà, mentionnex donc que
pour les féministes, pour se donner apparence de bonne conscience,
on en enlève de temps à autre mais beaucoup plus tard????
CMAQ est un média progressiste. Les discours haineux, antiféministes et antisyndicaux n'y sont pas à leur place, c'est tout. On n'a surtout pas à s'en excuser.
Donc, si je comprends du peu que tu m'informes, c'est que
les discours anti-masculins sont plus tolérables et pas haineux,
du moins çà passe mieux...quand aux anit-syndicaux, pas de rapports!!
On n'a toujours pas répondu à ma question pourquoi Anne-louise maher
a passé son texte et pas le miens, pourtant de même ton et de mêmes sources????
Attention aux interprétations. J'ai fait le ménage après un autre collègue. En repassant plus tard j'ai même constaté que j'en avais oublié un, celui de M. Dufresne.
Je suis désolé si ça a pu nourrir votre sentiment d'être une victime.
On est pas parfait, mais on s'améliore.
Christian,
CMAQ-Québec
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