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FERMETURE DU LABORATOIRE D’ESSAIS DE VARENNES - Trois syndicats d’Hydro-Québec réagissentNicolas, Vendredi, Septembre 19, 2003 - 09:33
SCFP
Montréal, le jeudi 18 septembre 2003 - Dans une lettre adressée au vice-président des ressources humaines d’Hydro-Québec, Maurice Charlebois, les syndicats du SCFP, représentant les technologues (section locale 957), les employés de techniques professionnelles et de bureau (section locale 2000) ainsi que les employés de métier (section locale 1500), dénoncent la décision de fermer le laboratoire d’essais de Varennes. Voici la lettre adressée à monsieur Maurice Charlebois: Le 18 septembre 2003 Monsieur Maurice Charlebois OBJET : Abandon des essais électriques au laboratoire de grande puissance Monsieur, La présente est pour vous faire part de notre mécontentement suite à la décision d’abandonner les essais électriques à Varennes. En effet, deux éléments nous heurtent profondément. Tout d’abord, nous pensons que la décision basée seulement sur une question budgétaire est de courte vue. Le laboratoire de recherche a généré au cours des ans des millions de dollars de retombées économiques en développant une expertise qui permet à Hydro-Québec d’être une entreprise reconnue mondialement, et ce principalement dans le transport. C’est grâce à cette reconnaissance qu’elle peut exporter sa technologie et en tirer des dividendes intéressants. …/2 - 2 – De plus, nous sommes convaincus qu’il y aura une forte demande dans le cadre de la reconstruction et/ou reconfiguration des réseaux de transport américains et qu’Hydro-Québec passera à côté d’occasions d’affaires intéressantes. Un investissement de 45 millions nous semble très peu pour le maintien de l’expertise à Hydro-Québec. Sans ce laboratoire, Hydro-Québec TransÉnergie aurait-elle gagné le prix de l’invention du dernier centenaire ? En deuxième lieu, ce qui nous choque, c’est la façon de faire et d’annoncer aux salariés et aux syndicats cette fermeture. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les gestionnaires ont agi sauvagement en mettant les salariés devant le fait accompli. Jamais leurs représentants syndicaux n’ont été rencontrés dans un délai raisonnable, afin d’être informés. Est-ce la nouvelle façon de procéder chez Hydro-Québec ? Le renouvellement de la convention collective fait, l’entreprise agit comme si elle n’était pas largement syndiquée. Au diable les représentants syndicaux ! Cette façon de faire est insultante, irrespectueuse, et je dirais même, arrogante. Nous ne la laisserons pas passer et je vous assure qu’elle ne deviendra pas pratique courante chez Hydro-Québec. Nous espérons qu’il s’agit là d’une erreur de parcours et que les responsables seront rappelés à l’ordre. Nous vous demandons de revoir cette décision. Prenons le temps d’analyser avec les autres groupes de travailleurs et travailleuses, d’autres avenues que celle annoncée. Je crois qu’une entreprise comme Hydro-Québec ne peut se permettre de diminuer son budget de recherche et de développement et se doit de garder ce service à l’interne. Respectueusement, Charles Paradis /jl |
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